Salut !
Vous m’avez tué avec le débat cadrage/colo des Russo… la première fois que j’ai revu Endgame en Blu-ray après l’IMAX du Pathé Carré de Soie, j’ai vraiment cru que ma TV avait activé un filtre “purée de petits pois”. Cette dérive gris/vert, c’est presque un preset secret “post-prod fatiguée”. Et oui, en “faisant scope” sur des plans pensés plus hauts (c’était déjà visible dans le Whedon 2012), on se retrouve avec Cap et Nat écrasés en bas du cadre — ça étouffe clairement la respiration de l’image.
Et Hulk… désolé mais je vous rejoins : on dirait le tonton qui force la vanne au repas de famille. Je l’adore hein, mais là c’est la version “sketch du dimanche”.
Vos trouvailles Mondo déboîtent en tout cas. L’edit “larme” m’a fait sourire, et le clin d’œil Fort Boyard façon “snap + quoi qu’il en coûte”, je l’avais capté aussi. C’est exactement le genre d’hommage francouille qui me fait dire : “ok, on assume le pompage, on s’amuse, on ne se cache plus”.
D’ailleurs, toute cette histoire de ratio massacré m’a rappelé un truc : c’est comme
foutre une robe Charleston pleine de franges, pensée pour bouger librement, dans un cadre trop serré. Toute la folie du mouvement, tout le glamour rétro des années folles disparaît au profit d’un truc coincé et sans amplitude. Ben Endgame en Blu-ray, parfois, c’est un peu ça : une chorégraphie grandiose compressée dans une boîte à chaussures.
Si je dois résumer : en IMAX, ça swingue. En Blu-ray “cropped”, ça Charleston… mais sans avoir la place de tournoyer.