Allez encore les Gardiens de la Galaxie et Interstellar et j'aurai fini mon année ciné, car là ça commence à faire beaucoup de sousous. Bref.
C'est donc avec une joie immense que je me trouve enfin là et prêt à parler de cet incroyable DOFP.
Si je devais qualifier ce film, je parlerais d'un messie, d'un Jésus, dans le sens où il termine l'ancien testament de la Fox (les premiers films X-Men) pour nous faire rentrer dans le Nouveau (Apocalypse, Wolverine 2, X-Force, etc...) et tout ceci de manière parfaite. En bref, une mis-à-jour AMPLEMENT réussite !
Je vais être très clair. Il n'y a que du bon. Quoique. Une ou deux déceptions, mais c'est personnel. Les défauts, il faudra les chercher avec une loupe.
C'est ainsi que nous avons à faire à l'un des projets les plus ambitieux de la Fox mais surtout du genre super-héroïque.
Vous l'aurez remarqué, le programme de ce film est absolument ÉNORMÉMENT charger. Plus que Man Of Steel, c'est dire. En effet, une vingtaine (environ) de rôles principaux et une intrigue mêlant futur et passé, le tout englober en 2 heures, et ayant aussi pour tâche (la raison principale pour laquelle ce film a vu le jour) d'effacer toutes les incohérences et autres problèmes des opus précédents de la franchise afin de lui offrir un coup de neuf et pour lui permettre de repartir sur une bonne base. Un reboot donc, sans rebooter la franchise. Avec tout cela, il y avait de quoi avoir peur, très peur. Et pourtant.
Ce film est une pure réussite et accomplit sa mission avec brio. Singer, on m'avait dit de me méfier de toi, maintenant, plus jamais.
Je vais donc commencer par parler de la mission de DOFP de corriger les défauts des précédents opus, mission que beaucoup attendaient au tournant. Je vais être clair, c'est un sans faute. Ou alors à 99%, les 1% restant n'étant que des débris trop faible pour être qualifier d'incohérence. Ce film est un peu la pièce qui manquait pour finir ou une machine ou un puzzle, la pièce qui imbrique et fait fonctionner le tout. La trilogie, X-Men Origins, X-men First Class et The Wolverine, tout y est. Comme le phénix, la franchise renaît de ses cendres (jeu de mot très subtil dans cet phrase, comprendrons ceux qui auront vu le film), et nous sommes fraîchement parés pour leur nouvelles aventures, car les X-Men retrouve leur titre leur revenant de droit (X-Men premier du nom étant le pionner du genre super-héroïque au cinéma de notre époque, avec Spider-Man) !
Là où aucun autres films Marvel (tout studios confondus) n'atteindra DOFP, c'est sur son scénario. Comme dit précédemment, je n'ai pas d'autres mots pour exprimer cela : du pur béton armé. Et là où ce film gagne encore plus en prestige ce que le scénario est quand même béton malgré l'intrigue mêlant passé/futur parfaitement maîtrisée. Une véritable prouesse. Émotions, drame, lyrisme à volonté, on en a pour nos sentiments (et notre argent).
Mais c'est là que j'avouerai que je dois remarquer ma seule déception. Les qualités peuvent parfois faire aussi les défauts : Qui dit scénario et émotions au centre, dit un peu moins de place à l'action. Effectivement, rien de bien mémorable niveau combat ou FX, mais ça ne veut pas dire que ces derniers sont mauvais, tout au contraire ! Juste rien de transcendant. Cependant, je pense que ce choix est voulu et je le trouve très judicieux : cela permet de nous prouver qu'un film super-héroïque n'est pas que fait d'FX, d'explosions et de combats à gogo (RIP Micheal Bay), mais qu'il peut être tout aussi épique et monumental sans moins de cela. Mais niveau divertissement, type un Transformers par exemple, certains pourront être déçus, car ce n'est pas réellement l'objectif du film. On pardonnera cependant cette déception par l'emblématique des scènes parfaitement filmés sous les angles qu'il fallait, c'est fort en sens et en lyrisme. C'est sublime, tout simplement.
Bref, pour en revenir à ce que je disais, le scénario, l'intrigue et les émotions sont extraordinairement bien gérés. Et je vais me répéter mais c'est encore plus impressionnant et donne encore plus de prestige au film en sachant qu'il y a une vingtaine d'acteurs à gérer. Ce que vous devez savoir, c'est que chacun, absolument chacun, a son moment, que ce soit par une scène d'action ou de parlote, chacun des personnages servent au film, ils ont tous un rôle. Mais bon, il est logique que certains prenne beaucoup plus de places que d'autres, et certains pas assez malgré leur sacré potentiel pour le peu qu'on en voit. Et INCROYABLE MAIS VRAI, le Wolvo-centrisme (principal défaut des opus précédents) redondant de la franchise n'est plus ! Oui ! Je vous le promets ! Wolverine est secondaire ! Enfin, techniquement parlant, non, car c'est lui le messie qu'on envoie dans le passé pour prévenir tout le monde, il endosse donc au début le rôle principal alors qu'au final, il observe et reste souvent au second plan. Cela fait vraiment plaisir, parce que je dois vous avouer que comme beaucoup j'en avais plus qu'assez. Grâce à cela, on peut enfin vraiment se concentrer sur le reste et les autres relations.
Mais à vrai dire il n'y en a qu'une à retenir. Brillante et génial dans X-Men First Class, la relation McAvoy / Fassbender est toujours aussi passionnante, et le fait que leurs homologues futurs et leur différences sont aussi présent renforce cette relation et nous permet (enfin) de dire que pour une fois, les personnages centraux, ce sont ces 4 là. Quant à Mystique, principale tout autant que secondaire, on est comblé, car sa présence ravi toujours autant, elle est là, elle a un rôle, elle sert et ne gâche pas la prestation des autres, un sans faute (comme quoi Wolverine a enfin prit exemple
). Et puis Fassbender dans sa badassitude habituel (fapfapfap), un sans faute aussi. Comme quoi, surtout grâce à ce film, on se rend compte que le casting de la franchise est l'un des meilleurs du genre super-héroïque. Nous qui voulions tous un reboot de la saga, plus la peine, ce film vous en dissuadera.
Seule déception pour le côté casting, c'est Peter 'Trask' Dinklage. Hélas son personnage n'est pas assez mît en avant et n'est ici que pour apporter les Sentinelles, après ce n'est que de la figuration. C'est dommage pour le personnage sachant que Dinklage a un potentiel énorme (cf. GoT saison 4 épisode 6 comprendra qui pourra), on regrettera donc que le personnage n'est pas été assez mît en avant et aussi l'explication de sa haine pour les mutants, haine pourtant expliquer brièvement durant une interview : Trask est lui-même techniquement un mutant car il est nain, d'où le choix de Dinklage.
Quant à Quicksilver, parce que oui, je fais un paragraphe spécialement que pour lui (la faute à la guerre Fox/Marvel Studios). Vraiment, on n'est pas déçu. Et j'en suis content, car tous ceux qui l'ont bashé avant d'observer sa prestation réfléchiront maintenant à deux fois avant de critiquer sans avoir vu ^^ (prochain cas similaire je l'espère Battfleck). Je reste cependant sur mes décisions, son costume est horrible pour son personnage, mais cohérent pour l'époque. Cependant, visuellement, c'est une pure tuerie. Probablement LA scène emblématique du film, car c'est original, travaillé et... Cela laisse sans mots. Clairement. Et rien à redire sur le caractère, Evan Peters a tout compris au personnage. Conclusion. Bluffant. Il EST Quicksilver. Et c'est du coup vachement amusant et intéressant sachant que maintenant c'est la Fox qui a l'avantage sur la guerre entre eux et Marvel Studios à propos de Quicksilver. Et j'ai donc hâte de voir ce que va nous offrir Whedon et Aaron Taylor-Johnsson dans Avengers 2, vraiment hâte, car la scène de Quicksilver, c'était LA scène la plus épique possible à faire avec le personnage, et c'est donc assez amusant de se demander ce que Whedon nous réserve, même si je sens bien venir quelque chose de légèrement similaire. Les clins d'œils par rapport au véritable lien entre lui et Magneto sont étonnement subtilement bien amené, ça fait vraiment plaisir, c'est plus amusant et intéressant que balancer direct le cliché et loin d'être original : " en réalité tu es
mon père. "
Je terminerais en disant qu'on ne regrettera absolument pas l'absence d'easter-egg, car comme l'a dit le boss, le film en lui-même se suffit de part son respect étonnant du matériel papier, ça m'a donné grave envie de relire le comic éponyme.
En conclusion, la déjà très âgée franchise X-Men vient d'être magnifiquement dépoussiérée et a été redorée de son blason d'antan, un reboot sans l'être parfaitement orchestré. C'est une véritable bouffée d'air frais, et cela promet du grand, du très très grand pour la suite ! Tremblez Disney et Sony, les X-Men sont de retour, et ça ne rigole plus.
Un 4,5/5 lourdement mérité.