Episode certes plus annexe mais au final pas tellement, et surtout j'ai vraiment bien aimé car c'est le premier de la saison où on prends le temps de s'intéresser vraiment à tous les persos plutôt qu'à une intrigue fillaire que suive les persos. Donc certes ça paraît plus léger et calme, mais comme la série sait très bien s'y prendre, on prends vraiment passion à suivre les émotions de chacun.
Franchement poésie et/ou mélancolie est le mot qui me revient le plus cette saison, car rendre crédible, non ridicule et de la compassion pour une adulte qui joue une enfant surexcité + nous donner des émotions pour un personnage qui n'a que la voix (modulé en plus) pour en faire passer (cf. le passage où Cliff explique son problème à Victor), c'est très difficile et complexe à mettre en scène et évidemment c'est très bien fait ici.
Le seul truc qui me chagrine c'est toujours le manque d'une intrigue principale claire, vu la fin visiblement ça va changer mais ça commençait à faire long, car pour l'instant ce n'était que des mini intrigues disparate.
Et oui ça commence à devenir un peu aberrant à mon sens d'autant s'acharner sur Larry, car même si tous les persos souffrent, quand tu remontes depuis la saison 1, c'est clairement lui qui a vécu le plus de misère au total. Il serait peut-être temps de souffler et lui donner la paix qu'il mérite...
... Même si j'ai beaucoup aimé le twist
par rapport à son fils. Car déjà c'est inattendu et ça reste logique (il lui blâme son éloignement gouvernemental qui a causé le fait de voir sa mère sombrer dans la folie et le suicide de son frère, et avec le bureau de la normalité qui ont dû visiblement bien l'embrigader (et possiblement contre les gays aussi), on peut comprendre son action).La scène Steel & Stone était excellente mais moi ce qui m'a vraiment tué c'est Rita
qui discute avec l'arrière petit fils de Larry et lui raconte saoul ses problèmes d'actrice