Bon épisode qui brille toujours autant par la puissance émotive et poétique de cette saison.
Beaucoup de scènes mélancoliques, fortes et difficiles, sans pour autant l'être au premier degré, car c'est assez subtil par moment ici, ce qui rend les moments encore plus fort.
Par exemple il y en a pleins, mais rien que le moment où
Cliff aide sa fille avec sa main à monter dans la voiture, qui fait référence au moment où il l'aide pour marcher dans la saison 1, quel écho c'est fort ! Et l'épisode est pleins justement de petits trucs comme ça.
Et avec un Timothy Dalton teeeeeeeeeellement à fond et impliqué dans son rôle, forcément toutes ses scènes avec Dorothy sont difficiles émotionnellement à regarder (encore plus quand visiblement
le Chief est partie pour ne pas aller au delà de la saison
![Triste :-(](./images/smilies/icon_e_sad.gif)
). Quel alchimie et brillance dans la mise en scène des acteurs en tout cas !
Car oui, rien que le doublage de Brendan Fraser... Avec seulement une voix, modulé en plus, qui arrive dans un seul faux rire, transmettre tellement d'émotions de regrets, tristesse, doutes... C'est tellement fort, c'est du vrai Talent. Comme le boss, voir de telles performances être aussi boudés et ignorés, c'est tellement triste...
En tout cas malgré le covid qui nous ampute donc du final avec le 9e se transformant en le dernier épisode, on pourra déjà dire à cette heure que si cette saison n'a clairement pas brillé pour son fils et son intrigue (et l'utilisation de Cyborg seulement pour meubler), elle a brillé pour la poésie dans l'écriture des personnages ainsi que la direction d'acteurs, les deux bien plus fort et de qualité qu'en saison 1.