Yehuda a écrit:Ceux qui veulent jeter un coup d'œil
aux parrainages, c'est à la fois intéressant et perturbant tant ces chiffres sont étranges !
Typiquement je ne suis pas étonné de constater que Taubira n'en est qu'à 47 sur 500 mais impressionné de découvrir que Anasse Kazib en est à 99. Pécresse fait une démonstration de force à 1249 avec Macron pas loin derrière sur ses 1050. Hidalgo c'est inversement proportionnel à sa position dans les sondages elle peut remercier les vestiges du PS du haut de ses 790 parrainages
Nathalie Arthaud n'est plus loin de valider sa candidature avec ses 419 sur 500 mais ce n'est pas étonnant quand on sait qu'elle ne représente aucun "danger" du point de vue des lobby LR, LaREM/Modem et PS
(elle a fait moins de 1% aux deux dernières élections, et au sommet de sa forme sa prédécesseur était en-dessous de 6%) Jean Lassalle et Fabien Roussel se talonne autour des 380 et franchement respect aux deux ! Jadot en est à 325 tandis que Mélenchon qui fait le double dans les sondages actuellement n'en est qu'à 258. De manière surprenante Dupont-Aignan est légèrement au dessus de Lepen à 280, celle ci reste au dessus de Mélenchon mais de peu à 274. François Asselineau c'est un survivor lui il en est quand même à 193 suivi de Zemmour à 181 et de Poutou à 146.
Résultat pour l'instant du
ras le bol (légitime) des maires de France mais aussi de la logique : un Lassalle est adorée des campagnards car il les rencontre tout le temps, pareil pour Arthaud qui est une militante avant tout et qui passe son année auprès des petits maires.
Y'a pas non plus de bille à se faire, ils les auront tous globalement (suffit de regarder en 2017, des Mélenchon ou Le Pen étaient à 500/600 donc pas si énorme hein, et 500 sur 30k quand même !) mais pour cette élection plus que jamais, cette réforme (de rendre public les parrainages) interroge véritablement la viabilité de ce système et son intérêt, et même de l'erreur de ce fonctionnement pyramidal (on ne devrait pas à avoir peur de parrainner pour éviter de se faire squeezer des aides, par ex.)
Car l'article évoque un peu tout (la pression dans l'ombre de ponte, les coups de couteaux dans le dos, la menace de privation de subvention, l'hypocrisie des candidats, etc) mais c'est vraiment le cas partout.
Cela se chuchotte même que pour déstabiliser, beaucoup de parrainages sont pour l'instant volontairement 'écartés' pour être rentré à la dernière minute, et donner de fausses impressions pour faire varier les sondages.
Ici peu importe notre bord politique, c'est quand même grave comme situation. Vous imaginez d'ici 5/10/15 ans, la pression augmente tellement que des candidats loupent de peu les 500, et on se retrouve avec seulement une Hidalgo, un Macron, et une Pécresse ?
