À chaud, c'est sûrement pas le meilleur Gunn, ni même le meilleur film Superman (mais au final, on réalise : est-ce qu'il avait vraiment ces intentions ?)... Mais c'est probablement un des meilleurs films de super-slip tout court ! Ou plutôt devrais-je reformuler, un des meilleurs films de comic-book tout court.
Cette générosité débordante, ces couleurs pulp qui brille à l'écran, l'impression de voir les célèbres onomatopées des comics jaillir en permanence à l'écran, ce côté foutraque rocambolesque, souvent imparfait dans la forme et parfois le fond, une caméra turbo mouvante à l'image des différents panel d'un comic, cette perspective toujours détaillé... James Gunn réussi le pari qu'au final Marvel Studios n'a jamais atteint : non pas adapter des dessins à l'écran, mais donner littéralement vie à un comics.
Une réussite qui donne tout son sens à LA véritable intention du film : être la digne introduction de la Distinguée Concurrence aux yeux du grand public mondial. Et qui de mieux comme base que le père fondateur des SH pour réussir cela ?
Les comparaisons avec le premier Spidey de Raimi ne sont pas anodines, là où ce dernier avait réussi à transporter les super-slip dans l'ère moderne. Et tel Spider-Man 2 qui reste un monument parfait de l'araignée et du genre, on se dit que désormais la voie est pavée pour sortir dans un futur proche LE film Superman.
Et par contre ce qui n'était pas sur mon bingo, c'est qu'en plus de tout ça, Gunn prends le risque d'être le blockbuster récent le plus anti-Netanyahu (& Trump) et pro-Palestine, & assume du début à la fin cet engagement politique. Quel Goat !
Et les misomuses génocidaires qui vont venir faire ouin ouin, n'oubliez pas que l'art EST politique !
Et enfin, personnellement, gros gros coup de cœur pour le Luthor d'Hoult et la Lois de Brosnahan. Véritables atouts du long-métrage.
Maintenant vous m'excuserez j'ai un banquet de copium qui m'attends
