Bon, à la surprise et l'ébahissement général, c'est pas très bien... c'était pas aussi nul que Let There Be Carnage, j'imagine que c'est déjà pas mal, mais bon ce serait comme féliciter un chat qui réussi à sauter au dessus d'un balai posé au sol, l'exploit est pas non plus démesuré...
Le film s'ouvre sur une cinématique de ps3 avec une voix off qui présente la grande menace parce que pourquoi s'embêter à filmer les choses pour les présenter dans un film, hein. Surtout que tout ce qui est est dit nous est redit plus tard par Venom, et du coup cette séquence d'intro ne sert qu'à évacuer tout le mystère qu'auraient pu avoir les scènes avec le
Symbiote Vert et les premières apparition du gros Demogorgon.
Puis une des scènes absurdes et ridicules dont seule cette trilogie a le secret avec Venom qui se prépare un cocktail en saccageant un bar pendant d'Eddy a une gueule de bois qu'il en peut plus (excellente métaphore du ressenti des spectateurs devant les films Marvel Sony)
Et puis oh surprise ! Des scènes pas trop mal
dès qu'on est dans la zone 51 et que le film essaye de se prendre un minimum au sérieux, le résultat est proche du premier film. Du coup c'est pas ouf mais au moins c'est regardable (mention à la première apparition du
symbiote vert)
On passe les pitreries de Venom, pour arriver au troisième acte, assez ludique quand
tous les symbiotes sont à l'écran, mais le côté
bestiole générique de la menace et le manque d'idées de mise en scène en font pas un final très mémorable.
Et puis il faut quand même le dire, cette histoire de codex, qui est quand même la base du film, ça tient pas debout une seule seconde, comment ça la
clef d'une prison millénaire apparaît quand l'hôte d'un symbiote meurt et redisparaît s'il remeurt, ça a pas de sens ça aurait eu beaucoup plus de sens que Venom en soit le gardien depuis toujours plutôt qu'il soit apparu comme ça... et puis Venom qui s'en fout d'attirer les créatures juste pour danser... et puis ce faux dilemme de "ne prends jamais ta forme complète" alors qu'il a exactement les mêmes pouvoirs avec et sans, il n'y aurait aucune conséquences à ce qu'il ne se transforme jamais et donc échapper aux poursuivants devient d'une facilité confondante pfff bref
On termine sur un montage musical de tous les moments cringe des trois films pour se rappeler à quel points c'était quand même pas bien, au cas où on aurait des doutes.
Et un mot sur
Knull... il y a pas beaucoup plus dans le film que le plan qu'on avait vu dans la BA en vrai. Et donc ils veulent le faire revenir, avec un message subliminal d'une subtilité confondante... c'est pas nécessaire, en fait. Vraiment pas...
ps: Je sais pas ce que Rhys Ifan est venu faire dans cette galère, et pourquoi Sony se met à reprendre des acteurs identiques dans son espèce d'univers connecté mais pas trop, mais le bougre a l'air de beaucoup s'amuser (ou d'être complètement chéper, au choix)