Cette saison n'est clairement pas la plus épique, mais c'est indéniablement la plus émotionnelle. Cet épisode, comme une sorte d'apogée émotive de ceux jusqu'à présent pour donner vraiment un moment puissant. Ce qui est d'autant plus fort quand on réalise... Que Superman n'apparaît pas une seule seconde.
Et pourtant, jamais une adaptation audiovisuelle n'a aussi bien questionné l'espoir et les limites de l'Homme d'Acier que dans cette saison, et surtout cet épisode. Et ainsi met à merveille en valeur le véritable vilain de cette saison : le cancer. Je trouve ça, en plus d'être extrêmement audacieux aujourd'hui à l'heure du tout-au-spectaculaire, de partir à fond sur ce sujet, touchy et complexe, surtout venant d'une chaîne comme la CW. On sort d'un certain manichéIsme avec un méchant très méchant à battre, pour mieux mettre le héros dans de véritables remises en question du status quo.
J'avais un peu peur avec les deux précédents où ça interrogeait beaucoup les limites de Kal, mais visiblement les scénaristes ont fait un travail formidable cette saison, et on sent qu'ils peuvent aller encore plus loin sur le sujet ! Mais...
... C'est là tout le point noir de cette saison pour moi. Car en effet... On sait que Luthor arrive, qu'il va forcément être le gros vilain de la saison (vu que
Manheim est définitivement et pour sur juste un anti-héros aux méthodes extrêmes), et qu'on retombera dans un schéma plus classique le reste de la saison. Et ça m'inquiète. Ce qui avant de démarrer la saison me hypait de fou, maintenant m'inquiète, car déjà je vois mal à la moitié de la saison voir Luthor venir s'insérer à tout ça et avoir le temps d'être proprement introduit, et surtout au final son utilité, car pour l'instant sans lui la saison tient toute seule. C'est donc ainsi vraiment dommage qu'ils l'aient annoncés trop tôt.
D'ailleurs malgré un twist prévisible depuis 4 épisodes, on comprends tout l'enjeu de ce cliffhanger qui est
la surprise que Peia et Bruno vont avoir en voyant que le père de Nat est John Henry.