Saisons terminées :Masters of the Air (Mini-série) : Une fin réussie qui conclut ce passage en revue de l'épopée des pilotes de bombardiers B17 à la fin de la seconde guerre mondiale.
M. & Mrs. Smith (S01) : Une fin de saison tendue qui se termine d'une façon tendancieuse avec une forme d'incertitude sur le devenir de ce couple improvisé. À tel point que, la saison 2 ayant été annoncée, les acteurs n'étaient soi-disant plus de la partie, sauf qu'aux dernières nouvelles ils le seraient peut-être bien, bref c'est incertain. Au bout du compte, même si je trouverais dommage de les perdre, un nouveau couple pourrait être tout aussi bien intéressant toujours avec un bon casting, et s'ils reviennent, tant mieux.
The Lazarus Project (S02) : Cette seconde saison continue de développer l'intrigue temporelle qui amène une situation toujours plus particulière mais en progression. L'avant-dernier épisode m'a paru malgré tout assez vain vu la façon dont il remet en question tout ce qu'il a développé, et le dernier épisode est pas mal du tout, mise à part un élément que j'ai trouvé aberrant
(que la machine puisse être utilisée malgré la destruction du matériel électronique et informatique, à croire qu'elle n'en avait pas besoin ce qui m'a paru contradictoire). Et enfin, ça part un peu en panade et crée une nouvelle situation qui aurait été intéressante à développer en saison 3, d'autant avec la scène post-générique. Reste un cliffhanger qui relance l'histoire avec un rebondissement final qui vient terminer ironiquement la série malheureusement annulée. Dommage, une dernière saison aurait été parfait pour conclure. Finalement pas exempte de défauts, ils n'en sont pour autant pas rédhibitoires, et puis, tant qu'elle tient la route, une histoire qui parle de voyage dans le temps de cette façon me paraît toujours cool à suivre.
Shōgun (S01) : Les derniers épisodes sont très bons, décidément cette série est top, avec une magnifique réalisation.

J'aurais apprécié quelques combats au sabre et une bataille supplémentaires, mais ce n'est finalement pas le plus important ici, les relations humaines et les rapports entre les clans étant prédominants et l'essentiel des enjeux. L'excellente étant que, alors qu'elle aurait pu s'arrêter ici, une suite a été commandée.
Resident Alien (S03) : Une fin de saison très sympa d'autant avec ses rebondissements particuliers.
Constellation (S01) : Les cinq premiers épisodes mettent en place plein d'éléments, et le sixième est très cool vu ce qu'il présente. L'ensemble est très intéressant quant aux questions présentées sur le rapport à la dualité quantique. Le septième est spécial avec un entremêlement assez particulier, et dans le dernier les choses sont posées. Il restait à découvrir ce qui allait se passer par la suite, d'autant avec la condition du "personnage principal", interprété par
Noomi Rapace, qui laisse présager ce qui pourrait lui arriver, sauf que la série a été annulée, donc voilà.. dommage mais tant pis.
Hightown (S03) : Une dernière saison assez réussie qui règle tous les points en suspens, et même s'il est évident qu'ils ont mis des choses en place pouvant être développées dans une quatrième saison, ils ont su boucler une fin avec sous-entendu en clin d'œil parabolique comme déjà vu dans de nombreux films ou séries.
En fin de compte, ça aura été une bonne série policière dramatique, cash et rentre dedans, évitant la facilité de la légèreté.
The Gentlemen (S01) : J'avais bien apprécié le film de
Guy Ritchie, et sa série dont il a réalisé les premiers épisodes est totalement dans le même ton, et sur la même base d'histoire, mais beaucoup plus sympa à suivre, plus amusante, et même plus cool dans l'ensemble, grâce à davantage de temps pour raconter plein de choses. Elle en devient plus intéressante, et en fait donc une très bonne série qui dépote bien.

Les acteurs sont parfaits dans leurs rôles, et en passant j'y ai retrouvé
Joely Richardson (Nip Tuck) que je n'avais plus vu depuis longtemps.
3 Body Problem (S01) : Étonnamment, j'ai trouvé "marrant" le début de cette série de SF, avec cette forme amusante de récit. Au bout du compte, cette histoire à un niveau de lecture à plusieurs niveaux, et la fin donne plutôt envie d'en voir davantage, même si je m'attendais à un rebondissement plus fort. Ah oui, et.. la scène du bateau est vraiment très impressionnante

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Extraordinary (S02) : Seconde saison aussi appréciable que la première, entre les relations des personnages et les besoins de la protagoniste principale cherchant toujours à trouver le moyen de faire apparaître son pouvoir, en tentant cette fois de s'aider d'un psy. Encore une fois, cela ne casse pas de grosses barres mais reste une petite comédie anglaise très sympathique. Le rebondissement final est "intriguant" pour la potentielle suite.
Manhunt (Mini-série) : Une bonne série historique qui ne se limite pas à la poursuite de l'assassin de
Lincoln, mais qui fait un état des lieux de cette époque en soulignant la balance fragile entre le sud et le nord, et le risque important de retomber dans les mauvais travers. Et pour l'anecdote, comme on dit que l'histoire se répète, je ne savais pas que, comme
JFK, le vice-président qui a repris la suite de
Lincoln s'appelait également
Johnson, et qu'il est lui aussi étonnement revenu sur un certain nombre de décisions qui avaient été prises par son prédécesseur, ce qui surprend assez d'autant tous ces éléments de complotisme associés. Bref, de gros détails assez hallucinants. Elle se termine avec un très bon dernier épisode, et globalement elle est très bien réalisée et interprétée, et puis le point de vue historique est très intéressant, car à moins d'en connaître spécifiquement les détails, il est étonnant de constater qu'il s'est passé pas mal de choses autour ce tragique événement.
Fallout (S01) : Très bien foutue, c'est un bon démarrage avec une bonne qualité générale, le style est vraiment très cool, l'environnement post-apo est hyper crédible, et la musique de
Ramin Djawadi (3 Body Problem, HotD, Westworld, GoT) apporte une ambiance appropriée comme à chaque fois. Les acteurs sont très appréciables entre
Ella Purnell et
Walton Goggins au top, et
Aaron Moten qui me fait énormément penser à
Denzel Washington avec ses regards et sa façon de parler, au point où je me suis demandé si ce n'était pas son fils
(et non). Il n'y a bien que l'acteur qui joue
Norm, le frère de
Lucy, dont je trouve qu'il ne lui ressemble pas du tout, mais ce n'est qu'un détail. Bref, c'est du tout bon cette série assez ubuesque et fantasque au demeurant, et les principales questions trouvent leurs réponses dans le dernier épisode de la saison.
A Man in Full (Mini-série) : Petite série dont j'en attendais un peu plus, mais qui reste pas mal du tout à suivre.
Franklin (Mini-série) : Je ne sais pas si tout est correct dans cette biographie, mais c'est plutôt intéressant de connaître les détails de la venue de
Benjamin Franklin en France pour demander de l'aide. Cela étant, j'ai trouvé qu'elle manquait d'un 'je ne sais quoi', peut-être un peu d'entrain général. Elle aurait peut-être gagné à être un chouillat plus courte, six ou sept épisodes au lieu de huit, m'enfin elle reste assez réussie dans l'ensemble avec un
Michael Douglas assez pertinent dans le rôle.
Eric (Mini-série) : Série très solide et prenante avec de fortes interprétations de tous les acteurs et actrices. La conclusion m'a paru de prime abord un peu simpliste, mais elle fonctionne finalement très bien compte tenu des détails reliant le tout.
Beacon 23 (S02) : Continuant de développer son histoire intéressante à suivre.. me concernant tout du moins, les événements à diverses périodes permettent d'appréhender un peu mieux ses tenants et aboutissants bien qu'il reste encore pas mal de zones d'ombres, la trame se complexifiant avec des intrications entre le réel et le virtuel. Le dernier épisode est bon et abouti à un certain point culminant, et j'espère qu'une 3ème saison sera commandée pour permettre de développer cela. S'il fallait se contenter de cette fin, ça pourrait le faire, mais ce serait assez dommage de ne pas en profiter pour continuer.
Dark Matter (S01) : Histoire très intéressante sur le multivers qui se suit très bien, notamment grâce à un repère sonore permettant d'éviter de se "perdre", et qui donne systématiquement envie de connaître la suite. Pourquoi elle s'appelle "
Matière Noire" je ne sais pas
(encore), mais en tout cas les différentes questions posées trouvent des réponses au fur et à mesure. Sur les relatives incohérences qui seront éventuellement expliquées ou non,
je me demande toujours pourquoi il y a autant de portes, si ce n'est pour symboliser les différents univers, alors qu'il leur suffit "juste" de changer d'intentions, une seule porte suffirait donc, et je me demande aussi à chaque fois pourquoi en sachant cela, ils continuent de se déplacer autant dans le couloir. Ensuite, certaines façons de réagir quand ils arrivent dans les premiers mondes qu'ils "visitent" me paraissent inadéquates. Pourquoi ne sont-ils pas plus logiques au lieu de sous-réagir ou inversement ? Quand ils arrivent dans un monde de toute évidence apocalyptique, ils continuent sans craindre de problèmes, ou lorsqu'ils arrivent dans ce monde glacé, voilà Amanda qui se met à foncer sans réfléchir, alors que logiquement le froid aurait dû la saisir directement, résultat elle passe de très longues heures alitée avant de se remettre difficilement. Pour des scientifiques, ils agissent un peu n'importe comment, sont dans la réaction plutôt que l'analyse. Autre chose, dans certaines réalités avec de la population présente, la boîte est parfois au grand jour, ce qui n'a pas l'air de déranger grand monde, pas même les autorités, et si ça a été le cas, quid de leur décision rapport à cet énorme bloc, là sans raison ni autorisation. Pour le 'season finale' qui est bon, ce n'est pas vraiment clair si cela peu s'arrêter là, ça peut faire un 'series finale' tout fait acceptable, mais des choses pourraient tout à fait encore se passer. En définitive, je ne voyais pas tout à fait comme ça le déroulé rapport aux mondes parallèles, je me disais que ce serait davantage
des mondes préexistants avec des intrications, alors qu'ils sont partis sur
le principe des réalités autogénérées. Bref, c'est une option et, une fois accepté ce choix, ça passe.
Saisons commencées :Beef (S01) : Vu les six premiers épisodes, et je trouve marrante cette histoire de méga prise de tête entre ces deux gros tempéraments, hâte de continuer.
The Sympathizer (Mini-série) : Assez originale et très bien foutue avec son ton léger et sympathique, mais avec ce qu'il faut de dramaturgie, abordant la période peu traitée de l'après-guerre du Vietnam du point de vue d'un agent double nord-vietnamien opérant en parallèle pour les États-Unis, avec une présence originale de
Robert Downey Jr. dans plusieurs rôles et celle appréciable de
Sandra Oh.
Presumed Innocent (S01) : Vu les deux premiers épisodes... Bon début d'histoire avec un
Jake Gyllenhaal en forme, et le plaisir de revoir
Ruth Negga. C'était censée être une mini-série, mais finalement, avec l'excellente audience, ils ont décidé de commander une seconde saison, mais qui serait probablement sur une autre affaire, ce qui en ferait donc une série anthologique, bref à voir comment elle évoluera.
Supacell (S01) : Vu le premier, et un bon début qui se concentre sur des personnages à pouvoirs afro-anglais, et qui empreinte tout de même un peu à
Heroes en fin d'épisode, à voir comment cela va se dérouler, en espérant que l'originalité sera de mise. Les effets spéciaux sont qualitativement limités vu la production anglaise, mais ça fait la blague vu que c'est bien écrit et interprété.
The Bear (S01) : Vu les trois premiers, et c'est un bon début assez percutant. Un peu tôt pour en dire davantage, si ce n'est que
Jeremy Allen White a l'air vraiment à fond dans son rôle, et qu'à présent je comprends tout à fait pourquoi
Ebon Moss-Bachrach a été choisi pour le rôle de
The Thing 
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Sunny (S01) : Vu les deux premiers, et trop tôt pour en conclure quoi que ce soit, si ce n'est que cette histoire mystérieuse, de cette veuve cherchant à comprendre ce que faisait son mari avant de disparaître lui et leur fils dans un accident d'avion, est assez classique dans l'approche, si ce n'est qu'elle traite aussi du changement rapport à la solitude, que le personnage cherchait avant sa rencontre avec son futur mari, et ce qu'elle éprouve dorénavant suite au drame, ce qui est souligné par la présence du robot domestique au cœur de l'intrigue.