Et donc... Ce second film est meilleur de mon point de vue, il permet de parfaitement exploiter tout ce que
la première partie a mis en place.
Les scènes de désert sont encore plus belles, les événements s'enchaînent avec plus de fluidité, et il y a davantage d'action là où le précédent était surtout dans l'exposition, la présentation. Et dans l'ensemble, il est évident que c'est une tuerie visuelle, tout est criant de vérité, chaque pixel resplendissant de beauté.
J'avoue que j'ai pas vu venir
le rôle d'Anya Taylor-Joy, surtout qu'elle parle de temps en temps et que je n'ai pas percuté que c'était elle. Faut dire que la VF ne m'a pas trop aidé, alors que j'aurais reconnu sa vraie voix. Je trouve en tout cas que c'est une très bonne idée, et ça me donne encore plus l'envie de voir la suite.
Ceci étant, il n'empêche que j'ai encore ce manque d'émotions qui me pèse. Les personnages sont toujours aussi froids, notamment "le" couple dont la relation amoureuse me laisse un peu perplexe.
Et puis il y a le traitement de
Feyd-Rautha (Austin Butler) que j'ai trouvé étrange, entre sa présentation et le développement de son rapport avec
Irulan (Florence Pugh).. pour en arriver "là"
face à Paul Atréides, j'ai vraiment l'impression qu'il manquait quelque chose rapport à une certaine discussion, me laissant une sensation de "tout ça pour ça".
La grande bataille est magnifique, certes, mais elle est aussi assez courte. Le film arrivant vers sa conclusion, j'y pensais de plus en plus, elle est bien teasée tout du long, pour finalement se réduire à quelques passes de combat et "le reste" très impressionnant, mais encore une fois pas très long dans sa durée. Alors je veux bien que l'essentiel ne soit pas là, c'est la progression des événements qui mènent à la situation qui importe le plus, mais rendre un long métrage de SF de 2h45 avec une bataille censée marquer l'histoire des protagonistes pour finalement l'écourter le plus rapidement possible, je trouve ça dommage, surtout que cela donne l'impression d'une certaine facilité.
(8/10)Je vous renvoie à
la critique de Yannick Dahan, avec qui je ne suis pas toujours raccord, mais là, il pose très bien tout ce qui m'a gêné ou manqué. Il évoque d'ailleurs quelques autres éléments déceptifs que je trouve assez pertinents, comme par exemple pour les
Fremen.