
Qui aurait cru, 10 ans auparavant, en matant le reboot ricain de Godzilla, que 10 ans plus tard, on délaisserait complètement l'imagerie monstreuse/titanesque... Pour partir dans le bourrin testostéroné goofy et flashy, où la mise en scène de gigantisme (ce qui fait, par essence, le mythe des films de Kaijus), disparaîtrait pour laisser place à une grosse bouillie numérique sans aucun cadre, ni rapport à l'échelle ni quelconque intentions artistiques (non mais sérieusement, le godzilla bodybuildé qui ressemble juste désormais à un t-rex lambda, et ce dernier plan où ils courent...:emojivomi: ) ?
Ironiquement, ça reproduit juste au final le bordel coloré que s'en était suivi à l'époque dans l'Ere des films Showa. Sauf qu'on sait comment ça a fini dans ce cas. Depuis quand c'est une bonne idée de répéter les erreurs passées ?
Mais quand à côté au même moment, tu as un film Godzilla qui sort, et qui montre que c'est encore possible aujourd'hui de proposer une histoire moderne, noire (car à l'origine, Godzilla, ça parle des dérives humaines...), fidèle et digne des plus grands films de Kaijus... Ce trailer apparaît juste comme le banal étron qui sent pas bon que vous avez sorti le lendemain d'un repas chez mamie josianne.
Après... On peut pas dire qu'on a pas été prévenu, vu les prémices de la platitude extrême dans le dernier film...
(+ preuve définitive pour moi que l'intention + le talent + la qualité se sont définitivement tous arrêtés à Godzilla II, toujours le meilleur à ce jour et visiblement c'est parti pour le rester).