Johnny B. a écrit:la queue s'allume avant qu'il crache son jet d'énergie: ça c'est la base du classique godzilla de tous les films (sauf emmerich), la seule différence étant que ce n'est pas rougeoyant mais bleu.
Johnny B. a écrit:J'ai trouvé godzilla super bien fichu, avec le bon look, référencé à celui d'origine, et je l'ai trouvé bien dur à cuire dans une attitude de cow-boy solitaire qui sort de nulle part, qui règle son compte au vilain après l'avoir pourchassé, et qui une fois sa bataille gagnée, s'en va dans le soleil couchant sans rien demander en retour à part une forme de paix. La classe.
Il ne faut jamais se fier à une avant première au Grand Rex, on finit toujours par se demander si on a pas plus apprécié l'ambiance dans la salle que le film lui-même. Si l'année dernière c'était Man Of Steel qui correspondait parfaitement à ce que je viens de dire, il est probable que ça soit Godzilla qui remporte la palme cette année.
Pour commencer je dois dire que j'adore les films de kaiju-eiga et plus précisément ceux de Godzilla.J'ai donc attendu avec perplexité ce reboot calibré pour plaire au grand public et aux fans, me demandant comment ils allaient s'y prendre pour réussir ce pari malgré des bandes annonces très alléchantes. Malheureusement, et pour faire court, il en résulte un film qui laisse le spectateur sur sa faim. Une frustration dûe principalement à un scénario plat.
Le film commence pourtant bien, en posant une relation père-fils rongée par la perte d'un être cher (Merci Bryan Cranston) Gareth Edwards apporte de la consistance et met en place un objectif commun à ses deux personnages. En fait c'est à partir du moment ou Cranston laisse la voie libre à son fils que le film commence peu à peu à décevoir. L'écriture est plus bancale, elle n'est plus aussi fluide qu'au début. L'identification est absente.
Gareth Edward est un grand fan de Spielberg et ça se voit clairement pendant tout le film, outre les référence à Jurassic Park et la guerre des mondes, le réalisateur c'est beaucoup inspiré des dents de la mer quand il s'agit de dévoilé son attraction principale au compte goutte. Seulement voilà, les dents de la mer possédait une écriture suffisamment riche pour s’identifier aux personnages, elle permettait aux spectateurs de ne pas somnoler entre les attaques du requin et d’être sous tension lors du "duel" final. Ici c'est malheureusement tout le contraire, ce qui arrive aux personnages, on en a pas grand chose à faire. C'est d'autant plus dommage que les apparitions du monstre ne soient, au final, pas aussi marquantes qu’espéré.
Si il y a bien quelque chose qui me dérange dans le système hollywoodien actuel, c'est la manie d'essayer de réadapter des licences connues en y ajoutant une vision crédible par peur de ne pas être pris au sérieux aux yeux du grand public. Au final, à trop vouloir faire dans le sérieux, ces films oublient le but principal d'un blockbuster : celui de divertir avant tout. Si ce Godzilla est tellement comparé à Pacific Rim sorti l'année dernière c'est bien parce qu'il en est l'antithèse. Là où Pacific Rim était un blockbuster extrêmement généreux avec son public en y mêlant des scènes de destructions impressionnantes au cœur de Tokyo et surtout une réalisation maitrisée ; Godzilla lui, se cache sous le principe fourre-tout du soit disant "hommage" au premier film. Sauf que la où je peux comprendre qu'on décide de faire un gros cut en plein face à face de Godzilla devant son ennemi pour faire monter la sauce, le faire une seconde fois vers la fin du métrage relève clairement du pur foutage de gueule. J'aurai pu au moins me satisfaire d'un climax impressionnant mais il se révèle extrêmement classique et surtout ne cesse jamais de passer du point de vue de Godzilla et celui des militaires. Frustrant je vous dis !
On notera quand même une réalisation pas mauvaise et une bande originale bien dans le thème. En faite, le gros reproche que je fais à ce jeune réalisateur prometteur c'est d'avoir appliqué à l'identique ce qu'il avait fait sur son premier film. Sauf qu'on a le devoir de ne pas réaliser un film de 150 millions de dollar comme si il s'agissait d'un film indépendant dont le budget ne permet pas toutes les folies. Certains me diront que je chipote grave ou que je ne parle que d'une partie du film, mais hormis la mono-expression de Ken Watababe, j'ai l'impression d'avoir déjà tout dit. Au vu de l'attente, des bandes annonces et du "Blockbuster ultime" attendu par beaucoup, ce film déçoit tout simplement malgré des qualités indéniables. On attendra sagement une très probable suite avant de réellement avoir un film de kaiju-eiga. Au pire, il y a le nouveau Gamera qui sort l'année prochaine.
In the spirit of its worldwide blockbuster Godzilla, Legendary Pictures presents a bold new take on the mythos of another iconic beast with Kong: Skull Island, which stars Tom Hiddleston (The Avengers and Thor series).
Directed by Jordan Vogt-Roberts (The Kings of Summer) and written by John Gatins (Flight) and Max Borenstein (Godzilla), Kong: Skull Island will fully immerse audiences in the mysterious and dangerous home of the king of the apes as a team of explorers ventures deep inside the treacherous, primordial island. Legendary’s story honors the foundations of existing King Kong lore, but places it in an entirely new, distinct timeline.
Thomas Tull (Godzilla, The Dark Knight, Pacific Rim) and Jon Jashni (Godzilla, Warcraft) will produce and Alex Garcia (Godzilla) will executive produce. The film will be released in 3D and IMAX 3D by Universal Pictures.
Karak a écrit:Le film est renommé en Kong: Skull Island et sa date de sortie est repoussée au 10 mars 2017 (1 semaine après Wolverine 3).
Et voici un 1er synopsis :In the spirit of its worldwide blockbuster Godzilla, Legendary Pictures presents a bold new take on the mythos of another iconic beast with Kong: Skull Island, which stars Tom Hiddleston (The Avengers and Thor series).
Directed by Jordan Vogt-Roberts (The Kings of Summer) and written by John Gatins (Flight) and Max Borenstein (Godzilla), Kong: Skull Island will fully immerse audiences in the mysterious and dangerous home of the king of the apes as a team of explorers ventures deep inside the treacherous, primordial island. Legendary’s story honors the foundations of existing King Kong lore, but places it in an entirely new, distinct timeline.
Thomas Tull (Godzilla, The Dark Knight, Pacific Rim) and Jon Jashni (Godzilla, Warcraft) will produce and Alex Garcia (Godzilla) will executive produce. The film will be released in 3D and IMAX 3D by Universal Pictures.
"an entirely new, distinct timeline"... je sais pas pourquoi, mais je le sens venir le crossover Godzilla/King Kong (si ce dernier marche).
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