Très amusant et pertinent ce
Honest...
Car bien que moi aussi je l'ai trouvé meilleur, j'ai encore eu beaucoup de mal.
(4/10)Paradoxalement, bien que je m'attendais au minimum à une évolution de l'histoire permettant d'ouvrir un peu plus cet univers, l'histoire se répète de façon hallucinante en ramenant les personnages au point de départ dans cette ferme.. sans plus jamais les en sortir.
Et le grand ennemi lui aussi y retourne, parce qu'il n'a que ça à faire vous comprenez, comme s'il n'y avait qu'eux et cette farine dans tout l'univers. Si encore il n'y avait que là que les derniers grains de blés se trouvaient, ça aurait encore du sens, mais là même pas, en tout cas ce n'est jamais dit, à se demander une fois de plus si, sur le reste de la planète, il n'y a que ça comme champs de culture.
Après une heure de film, rebelotte, c'est de nouveau la même situation, l'entailleuse alliée aux fermiers versus l'amiral. Deux parties pour proposer exactement la même histoire, c'est bien la peine.
Et comme le premier, il y a encore beaucoup trop de 'slow motion' à tout va, moi qui aime bien à la base, là c'est totalement abusé, dans quasi toutes les scènes, y compris de longs passages surréalistes pendant la récolte.
Donc scénaristiquement, ce n'est décidément pas très intéressant,
quand je vois toute cette mise en place avec les entraînements, la préparation des tranchées et des pièges, tout ça pour qu'une fois face au gros méchant vilain Arthelais décide de se rendre.. tout bêtement , même si elle veut les protéger certes, mais après tout ce qu'elle a traversé, expliqué de son parcours, la souffrance, etc.., bah elle laisse tomber.
Plus tard sur le vaisseau ennemi, la scène de l'ascenseur dure bien trop longtemps, et ensuite arrive une scène hallucinante, dans la salle des machines, voilà un soldat qui se pointe en mode balade en se tenant les bretelles, presque en sifflotant, il la voit et ne réagit quasiment pas. Ce moment est surréaliste de niaiserie.
Et évidemment, quand Atticus se rend compte que Arthelais est à bord, il décide de partir.. sans la farine tant convoitée depuis le début dans la première partie ! Donc ils font ch*er le monde avec ça sur cette planète perdue, c'est le grand méchant empire, il est surpuissant, ils veulent limite tuer tout le monde, et.. bah finalement non, lui décide de partir.
Et arrive cette scène très longue (une fois encore) du réglage de la visée des canons qui prend "deux plombes", alors qu'ils possèdent des vaisseaux "de la mort qui tue", super évolués, super pointus, la salle des machines on dirait juste Matrix c'est dire, et là, le gars doit faire ce réglage avec une simple manivelle et un périscope, rien d'électronique.. ou ne serait-ce qu'électrique, et ça prend plus de cinq minutes rien que le temps qu'il ajuste la cible.
Et enfin, au bout de la bataille, que se passe-t-il ? Voilà les rebelles avec leur chasseurs qui se pointent l'air de rien comme des fleurs quand tout est terminé.. et donc gagné, qu'il n'y a que deux ou trois appareils ennemis qui restent alors qu'ils ne voulaient même pas participer.
Et la princesse.. bah elle n'est pas vraiment morte en fait, forcément, je m'en doutais bien évidemment, mais la façon de poser ça est encore une fois assez simpliste, et en définitive la suite sera juste de la retrouver. Ouaiiiiiis...... ^^'
Donc voilà, et mise à part les très bons points que sont les visuels que j'ai trouvés réussis, davantage que le premier d'ailleurs, tout ce qui me passe par la tête c'est que ces deux films sont de la pure série B avec les gros moyens d'une série A. Point final.