Warren Ellis continue donc au scénario mais Garrie Gastonny reprend les dessins. L'histoire délaissant le coté glauque et gore, ce n'est pas un mal.
je vais reprendre un peu la quatriéme de couverture : Black Summer parlait de super-héros bien trop humains.
No Hero, de super-héros renonçant à leur humanité.
Supergod parle de super-héros qui ont perdu leur humanité pour devenir autre chose (Warren Ellis)
Assez d'accord avec ce résumé même si pour le cas de Supergo on ne peut pas parler de Super-Heros à proprement parler.
Metaphore de la guerre nucléaire et de l'escalade, analyse de la Science utilisé à des fins guerrières, Supergod nous raconte comment l'apocalypse est arrivée, ce n'est pas un spoil c'est dit dès les deux premières pages. Voulant créer des Dieux humains, des êtres qui pourraient nous protéger et nous guider l'humanité, divers pays ont créer des programmes visant à la perfection de l'homme, pour les faire devenir autre chose, sans se demander si au passage il resterait quelque chose de l'homme dans le résultat final. Ni si le mode de raisonnement de ces sur-hommes allaient être compréhensibles et si, de par leur nature initiale, ils allaient penser comme nous. Nous leur avons demander une chose : nous guider, nous sauver. Personne ne s'est demandé comment ils s'y prendraient.
J'ai adoré ce volet, de par la narration flash-back/voix off d'une part, et par le sujet, très complet et vaste. Au contraire des deux autres volets où la source des pouvoirs était la même, ici regne la diversité. A tel point par contre que certaines abilités des Dieux ne sont pas expliqués ou claires. Ce n'est pas un mal puisque ce n'est pas le point principal et surtout c'est à l'image des dieux : on ignore le comment. Au contraire des autres où j'ai parfois arrete puis repris je n'ai pas pu quitter Supergod. L'histoire s'enchaine bien, meme si elle est un poil trop rapide (c'est aussi le volet du triptyque le plus court en nombre de pages) et ne comble pas forcément les lecteurs recherchants des combats dantesques (même s'ils sont présent, ça aurait pu je pense être plus long). C'est très succinct mais de par la narration c'est aussi logique.
Les dessins sont très beaux, lisses. On suit bien l'action, l'enchainement des faits.
