
Scénario : Franck Miller (tiens pour une fois je sais qui c’est ) ; D essins : David Mazzucchelli.
La fameuse histoire dont j’entends parler depuis que je connais le personnage de Daredevil.
Notre héros est mal. En effet sa plus grand faille, son identité secrète est révélé à son pire ennemi, Le Caïd Wilson Fisk. La source de l’information : un ancien amour du Murdock dont la carrière d’actrice na pas fonctionnée, elle s’est retrouvé dans le milieu des films érotiques/pornographiques (ce n’est pas clairement dit mais fortement suggéré) et dans la drogue. Et tandis qu’elle tente de se racheter et de prévenir l’homme qu’elle a aimé et admire, le chef de la pègre passe à l’action. Plutôt que de tuer l’homme, il préfère le détruire psychologiquement petit à petit. Il commence par briser l’avocat, ignorant que l’homme lui-même a déjà l’esprit fragilisé. Puis Murdock est confronté à d’autres problèmes, et enfin, le Caïd tente de le tuer. Bien sur notre héros s’en sort, mais à quel prix ? Il lui faut repartir de zéro. Il se souviendra de personne de son passé, et en rencontra d’autres dans son présent.
J’ignore si c’est mon édition qui veut cela, mais à la fin Daredevil/Murdock remonte la pente, mais tous ces problèmes ne sont pas réglés, cela dit c’est intéressant de montrer que justement Murdock ne pouvait pas résoudre tous les problèmes que lui as préparer Fisk en une seule histoire. Pour moins de 5 € (prix du Marvel – les grandes sagas lorsque je les ai trouvées) une telle histoire ça ne se refuse pas !
Les dessins sont vieillots, faut dire que la publication originale date de 1986. Du coup je ne suis pas un grand fan des dessins, mais c’est lisible sans trop donner le mal de tête. Toujours pour l’édition que j’ai, il est regrettable que les couvertures originales n’aient pas été ajoutées à la compilation.
Petit Hs concernant le fait que c’est cet arc qui doit donner le ton au prochain film, voir être l’inspiration du scénario : ce serait dommage, en premier film j’entends. Pour faire un parallèle avec Batman chez Nolan, le héros ne peut sombrer que s’il a déjà été au sommet.