de mianos » Mar 20 Mar 2012 16:55
Au départ il y a l’idée. Cette idée en suscite d’autres, semblables. Puis cette idée se développe pour devenir une sorte d’institution. Au début c’était quoi l’idée ?
Cet extrait du premier film consacré au corbeau et à sa mythologie résume l’idée de ce post d’une manière parfaite.
The Crow.
Le film d’Alex Proyas pour nombre de personnes, ou l’une de ses suites, aussi fameuses ou fumeuses soient-elles.
Pourtant dans le générique il est bien inscrit « Inspiré par la bande dessinés de James O’Barr ». James O Barr… ce serait donc lui l’origine. Qui est-il ? Quel fut son inspiration pour écrire ce roman graphique ? Quelles ont été ses références ?
Que les modérateurs me pardonnent mais lorsqu’il s’agit de The Crow j’ai du mal à m’arrêter. Aussi, bien que ce sujet existe pour parler principalement du comic-book, j’en profiterai pour parler brièvement des adaptations diverses existantes.
- The Crow (Le livre) -
James O’Barr est né au environ du 1ier Janvier 1960, et comme il était impossible de savoir avec précision le moment de sa venue au monde l’administration de l’hôpital décida de cette date. L’enfant de la nouvelle année, et l’espoir avec. Sa mère biologique, étant trop ivre pour se rappeler, et ayant des problèmes l’ayant conduite à être interné en asile psychiatrique James fut confié à l’adoption. Après quelques tentatives de placements dans les familles d’accueil dont l’auteur dira plus tard : « C’était des personnes qui acceptaient de s’occuper de gosses pour le week-end en échange d’un chèque mais qui n’auraient jamais du être responsable ne serait-ce que d’un animal de compagnie. », la chance lui sourit pour la première fois quand il est adopté par une bonne famille. Deux seuls nuages obscurcissent le tableau : la fait qu’il parle peu le font passer aux yeux de ses professeurs et camarades pour un enfant limité, son refuge se trouve être le dessin mais son père juge qu’il ne s’agit là que d’une activité enfantine et peu intéressante. S’achetant lui même son matériel avec le peu d’argent qu’il parvient à gagner il apprend à faire du mieux avec la piètre qualité de ce qu’il s’offre mais conservera cette attitude jusqu’à aujourd’hui. Puis arrive le lycée, période où il écoute beaucoup de groupe tel Joy Division ou the Cure (inspiration qui sera retranscrite dans le roman) et où il rencontre Beverly, son amour fou. Comme il est coutume de le voir aux Etats-Unis les deux tourtereaux prévoient de se marier à la fin de leur étude. Mais cette deuxième chance, ce prix, cette victoire comme la voit James O’Barr, meurt fauchée par un chauffard. Pour tenter de surmonter cette perte O’Barr part en Allemagne avec l’armée, et c’est durant cette période que naît l’idée de Flesh and Bones, qui deviendra The Crow. Véritable thérapie et lettre d’amour O’Barr y transpose sa tristesse, sa colère, sa frustration dans le personnage d’Eric Draven, presque alter-égo de l’auteur. L’histoire du comic book retrace le parcours d’O’Barr. Situé à Detroit où l’auteur a vécu, certains quartiers de la ville sont d’ailleurs reproduits à l’identique dans les planches de la bande dessinée, Eric Draven cherche à se venger d’un gang qui l’ont agressés lui et son amour, Shelly, personnification de Berverly tant de caractère qu’au niveau physique. Les dessins s’enchainent, d’un style à l’autre, révélateur de l’état d’esprit de l’auteur au moment de l’écriture. Les chapitres sont aussi « chaotique » dans leurs ordres et leurs contenus, ainsi que leurs longueurs mais James O’Barr fait cela au gré de sa capacité à tenir le coup, sans se soucier d’un quelconque ordre ou soucis d’égalité. D’ailleurs O’Barr le dit lui-même : il n’avait aucunement l’intention de commercialiser ce travail un jour. Au fur et à mesure de l’histoire on apprend qu’Eric et Shelly se sont mariés sur une plage et au retour du jour le plus heureux de toutes leurs vies, la voiture tombe en panne. Une voiture sur une route isolé, qu’emprunteront aussi des voyous. Au lieu de place de juste rouler directement sur l’un des protagonistes, ils s’arrêtent et le crime est perpétré. Cela dure, à l’image de la peine d’O’Barr. Un corbeau est là cependant. Et ce dernier possède quelques capacités. Icône de la justice brutale et sans concession, presque religieuse (œil pour œil) il ramène Eric dans le monde des vivants et celui-ci peut laisser libre cours à sa rage, de même qu’O’Barr par ce procédé. Eric se venge, voyant que la police n’a put rien faire pour arrêter les coupables. Il ne cherche pas de compagnons de luttes, croisent seulement un jeune officier blanc du nom d’Albrecht alors qu’il vient de bruler la boutique d’un préteur sur gage, Gideon. Le jeune officier appelle son patron, le capitaine Hook, qui est noir et pense que dieu a finalement du bon sens pour remettre les choses en place. Parmis les méchants on retrouve Tin-Tin, T-Bird et Top Dollar, et d’autres. Rien qui puisse arrêter Eric, qui n’est pas un héros, ni un anti-héros, juste un type réclamant une justice élémentaire. La douleur étant trop forte, l’absence trop présente, O’Barr signe ici (pour vous donner un point de repère que vous connaissez je citerai la phrase de Ducard dans Batman Begins : « Et parfois tu en viens à souhaiter que la personne aimée n’ait jamais existée ») une véritable lettre d’amour, profonde et cathartique.
- The Crow : Dead Time -
Le script a été écrit par James O’Barr, mais l’histoire développée par John Wagner et mis en image par Alexander Maleev. Envisagé au départ comme un possibles scénario pour un nouveau film The Crow (Dead Time est sorti peu avant le second film), le comic nous conte l’histoire de Joshua, un amérindien de la tribu du corbeau qui voit sa famille (une femme blanche et son enfant métis) être tuée par des Confédérés. Un siècle plus tard Joshua revient pour punir les tueurs ré-incarnés, mais n’ayant pas évolués, changés, malgré l’occasion d’une vie. L’histoire contient des clins d’œil au premier film, mais n’a pas servi de base au second (hormis peut-être le fait que le protagoniste du second film voit son fils mourir… coïncidence ? je ne pense pas, surtout avec les nombreux corbeaux à la fin). A noter un point essentiel : le corbeau déclare que sa mission n’a rien à voir avec Dieu, en revanche l’enfer attend. Une chose que l’on peut pointer du doigt est l’idée d’une ré-incarnation pour les morts, rattachons cela à l’histoire de James O’Barr et on peut envisager quelques hypothèses.
- The Crow : Flesh and Bones -
Le récit d’Iris Shaw trouve son origine dans les débuts de la mise en pages du malheur d’O’Barr. Initialement c’était cette histoire qu’il avait eu en tête, puis il s’était ravisé et avait centré sa catharsis sur lui-même. Iris Shaw est une agent du gouvernement tuée lors d’un attentat dont elle est la cible principale. Elle, mais pas l’enfant qu’elle porte : Flesh and Blood/ La Chair et le Sang. Une autre histoire de vengeance principalement mis en scène néanmoins par le duo James Vance/Alexander Maleev, O’Barr semble agir en tant que donneur d’idée. Peut-être ne voulait-il pas non plus reprendre ce récit, car s’il dessine toujours Eric dans son bureau, Iris est moins présente. Là encore on peut supposer certains faits sur la base Beverly/Iris.
- The French Crow -
Il doit exister des centaines de fan-fictions sur la mythologie du corbeau, mais celle-ci sont à noter car officielle. James O’Barr lui-même dessina la couverture du premier numéro où quatre artiste français expose une histoire, dont l’une se veut être une explication du corbeau en lui-même. Plusieurs numéros sont parus mais je ne peux parler que du premier numéro
- The Crow : Fear and Bullets -
John Bergins, qui semble être un ami de longue date de James O’Barr, inspiré par le livre, compose un album entier pouvant servir de bande originale au comic-book. Bien qu’intrigué je n’ai jamais pu écouter les titres.
- The Crow/Razor : Kill the Pain -
Cross-over avec la série Razor d’Everette Hartsoe. J’ai jamais lu ce volume qui semble très rare. De plus O’Barr ne semble pas avoir donné son autorisation pour une telle rencontre (à vérifier mais l’histoire n’est pas claire) et je pense que Draven se suffit à lui-même.
Dès le départ le cinéma et Hollywood s’intéressa au comic-book et prend contact avec O’Barr. Ce dernier ressort généralement assez dégouté des réunions qu’il a avec les producteurs, l’un d’eux proposant même d’en faire une comédie musical avec Mickael Jackson dans le rôle principal. Peu à peu on s’éloigne de l’histoire et dans un documentaire-inteview pour résumer la situation James O’Barr citera James Cain a ce sujet : « Hollywood n'a rien fait de mes livres. Ils sont restés là, sur l'étagère. ». Et puis un certain Alex Proyas arrive, et avec lui Brandon Lee.
- The Crow (Le film) -
Proyas est un véritable fan du livre et renoue immédiatement avec le récit original. Il en tourne une adaptation fidèle à l’esprit qui règne dans le roman-graphique. Parmi les différences : le mixage du jeune officier Albrecht et du capitaine Hook, qui devient l’un des confidents d’Eric, et l’apparition de Sarah la jeune fille ami de Shelly et d’Eric avant leur mort. La relation entre Albrecht et Draven se justifie d’un point de vue scénaristique pour que le personnage principal puisse parler à quelqu’un, qui soit un peu son égal. Mais la trouvaille, le rajout excellent du film reste le personnage de Sarah. Inspiré par la jeune fille Sherri qui apparaît très brièvement dans le livre, son histoire est très semblable : mère qui couche avec un des méchants, la fillette livrée à elle-même qui demande à Eric pourquoi il porte un maquillage de clown. Mais plus que ça cela permet de montrer une personne qui est laissée seule par la mort. Ce qui reste après que l’on soit parti. Et la responsabilité qu’à le revenant face à la personne vivante (j’ai le cœur qui se sert à chaque fois que je vois la scène du cimetière où Sarah dit à Eric qu’il ne lui a pas dit au revoir). Et ça Brandon Lee l’a compris parfaitement, peut-être en autre par la mort de son père Bruce Lee survenue lors du tournage d’un film. Brandon Lee est Eric Draven. Du statut de simple karatéka fils du légendaire dragon, il passe à une icône par ce rôle à presque contre emploi où il trouve son talent d’acteur. Ajoutons à cela les décors que fait construire Proyas, qui demande à ce que certaines rues sont directement copiées de rues existantes de Detroit, à ceci près qu’il demande aux décorateurs de réduire les dimensions afin que l’étroitesse des lieux participe au malaise urbain. La création de l’appartement où dans le film sont assassinés Eric et Shelly, pour qu’Eric est un refuge, et un rappel de sa vie et sa mort, plus qu’une voiture, un lieu où il aimait et s’épanouissait (dans le livre Eric Draven vit dans une vieille bâtisse qui semble avoir été sa maison avec Shelly mais son importance est moindre). Sa mise en scène est sans défaut particulier, sa photographie sombre mais pas froide, filtré par la pluie quasi-omniprésente et sa bande son issue de l’adolescente d’O’Barr avec des titres de The Cure ou une reprise de Joy Division. O’Barr est ravi d’une adaptation pareille, s’entendant très bien avec Lee et Proyas. Mais comme tout ce qui, semble-t-il dans la vie de l’auteur, se passe bien, arrive une tragédie. Brandon Lee décède sur le plateau de tournage à l’âge de 28 ans. Vers la fin du tournage est filmée la scène de la mort d’Eric Draven et un pistolet utilité la vieille mal nettoyé tire une partie métallique, propulsé par le souffle de la détonation de la balle à blanc. Et comme si cela ne suffisait pas à renforcer le rapprochement Lee/Draven, il faut savoir que Brandon Lee attendait la fin du tournage pour se marier avec sa fiancée. O’Barr revit alors sa tragédie personnelle.
- The Crow : La Cité des Anges -
Avec un certain David S. Goyer au scénario qui essaye dès le départ à se démarquer du premier volet, des conflits entre scénariste et le réalisateur par rapport aux producteurs qui souhaitent eux avoir un second volet proche du premier apparaissent lors du montage. A ma connaissance il n’existe pas de version director’s cut du film. Tim Pope filme ici la résurrection Ash Corven (Vincent Perez), tué par des bandits avec son fils alors qu’il tentait de s’enfuir d’une scène de crime. Néanmoins il revient des morts plus rapidement que Draven qui met un an. Ash ne passe qu’une journée, deux maximum dans l’au-delà et en revient donc beaucoup moins déboussolé qu’Eric, et c’est Sarah, la petite fille du premier film qui a bien grandie qui le guide dans sa mission. Dans une ville de Los Angeles assez délabrée, un truand appelé Judas Earl dirige une sorte d’empire criminel et c’est son lieutenant Curve (interprété par le chanteur Iggy Pop, qui avait d’ailleurs servie de modèle pour le personnage de Fun Boy dans le comic-book et qui était pressentit pour le jouer dans le film de Proyas – un problème d’emploi du temps l’en empêcha) qui tue Ash et son garçon. Son empire est principalement financé par la drogue et notre corbeau se retrouve à être plus un vigilant qu’un revenant. Les effets pyrotechniques, une photographie plus claire et la mise en scène du réalisateur font de ce second volet un film très en dessous de premier. Rajoutons à cela le scénario qui promet sur le papier une cité des anges déchue avec un judas en chef qui semble vu certains de ses dires connaître la légende du corbeau, mais qui au final ne fait pas grand-chose. Le film n’est pas mauvais mais comparé aux autres, il est très en dessous (du moins est-ce mon opinion). A noter que James O’Barr n’apparaît qu’une fois dans le making-of pour dire : « Le premier volet me faisait penser à un cauchemar, celui-ci me fait penser à un rêve. » Or lorsqu’on connaît l’histoire de The Crow…
- The Crow : Salvation -
A la réalisation un inconnu au bataillon : Bharat Nalluri. Dans les rôles principaux : Eric Mabius (Alex Crovis) & Kristen Dunst (Erin Randall). Alex Corvis est accusé du meurtre de sa petite amie, clamant qu’un homme avec des cicatrices au bras est le véritable meurtrier il finit sur la chaise électrique le jour de ses 21 ans. Le masque servant a caché son visage fond et lui laisse des cicatrices qui formeront la marque du corbeau (Draven s’est servit d’un masque comme inspiration, Sarah maquillera Corven), il revient à lui dans la morgue de sa prison et s’en échappe. Puis il commence son enquête pour retrouver l’homme aux cicatrices qui apprend que le condamné exécuté n’est pas si mort que cela. Plus jeune que nos deux précédents revenants cinématographiques (Draven & Corven ont la trentaine) Corvis, qui en même temps essaye de faire comprendre la sœur de sa copine décédé qu’il est innocent, se fait manipuler par le méchant pour que le corbeau croit son œuvre achevé. En ce qui concerne la réalisation pas grand-chose à dire, pas de problème au niveau de la photographie(les scènes de flash-back reprennent le ton initié dans le premier film), et tutti-quanti. Le scénario essaye de retourner aux origines du comic-cook, une histoire d’amour, une jeune ado à qui on doit expliquer des choses, un ami vers qui se tourner, tout en innovant sur deux points : premièrement Draven et Corven connaissent parfaitement qui les ont tués et pourquoi, Corvis ne sait pas qui a tué sa fiancée et la raison de ce meurtre. En second là où les précédents films laissaient le doute sur certaines habilités du corbeau, Salvation enfonce un peu plus le clou et donne même une possible explication sur ce qui fait « vivre » Corvis. De par les acteurs (moins connus qu’aujourd’hui) et le réalisateur inconnu du grand public le film fut un direct-to-DVD. Je trouve cela dommage parce qu’il a des bons cotés et est meilleur que le second volet (je n’ai, personnellement, jamais vu la noirceur dans le métrage de Pope).
- The Crow : Wicked Prayer -
Direct to DVD aussi et bonne chance si vous souhaiter le trouver (légalement ou non, croyez moi j’ai eu du mal et j’ai vu une version allemande sous titrée anglais, mais depuis qui sait ?).
Scénariste et réalisateur : Lance Mungia (selon allociné c’est sa seule contribution au monde cinématographique ou télévisuelle). Devant la caméra : Edward Furlong (Jimmy Cuervo), David Boreanaz (Luc Crash). Mise en scène : moyenne ; montage : classique ; photographie : peut pas juger ma version était pas d’une qualité optimale ; scénario : aie ! Ou comment refaire une partie des erreurs de « La cité des anges ». On prend le corbeau et de le mixer à une soupe religieuse et on essaye de faire un truc qui tient. Luc Crash veut obtenir des pouvoirs démoniaques et pour ce faire tue Cuervo, ancien délinquant, et sa petite copine. Cuervo revient accompagné d’un corbeau pour se venger mais aussi pour empêcher Crash et sa bande de devenir des démons. Un combat final merveilleux entre Satan (sur le papier c’est écrit ça après je sais pas comment on dit Satan en allemand ou je n’ai pas entendu trop absorbé par le film) et le corbeau. Bref pour rire oui (mais j’ai quand même eu du mal) mais à éviter en gros
- The Crow : Stairway to Heaven -
Bryce Zabel s’inspire directement du premier film (au point de ré-utiliser le décor de l’appartement de Draven) et pose la question suivante : et si après avoir accomplit sa vengeance Draven était resté sur terre ? Le pilote reprend le métrage de Proyas à sa façon et montre un Draven (Mark Dacascos) qui ne tue pas, car ce n’est pas bien (on est dans une série télé faut pas oublier). Du moins c’est ce qu’on pense initialement parce que c’est plus compliqué que ça. Le second épisode pose les bases d’une autre mythologie : si le Corbeau représente la vengeance, la justice divine, le bien en gros, qui peut représenter le mal ? Le Serpent est donc créer et ce dernier est le seul avec une arme bien précise à pouvoir blesser le corbeau. On peut aussi voir Shelly de l’autre coté qui communique parfois avec celui qui est revenu et qui met son pouvoir au service de ceux qui en ont besoin qu’il croise, quand ce n’est pas Albrecht qui lui demande de l’aide. Au contraire des films le pouvoir du corbeau permet aussi à Draven de devenir le corbeau et inversement sans passer par une phase de maquillage, du moins devant la caméra. Au long de la série on a des référence aux comic-book : à la voiture du premier roman mais aussi à Dead Time et Flesh and Blood. Ce qui développe une autre partie de l’univers : il n’y a pas qu’un seul Corbeau et eux-mêmes sont soumis à des règles par le Skull Cowboy, personnage énigmatique du premier livre et non présenté dans le montage final du premier film. Autre point ayant son importance : Draven devient de Corbeau ou est-il remplacé par lui ? Au programme art martiaux (quand on a Mark Dacascos en même temps… qui arrive à faire écho à Brandon Lee, pas mauvais lui non plus question combat), humour noir et ironique. Une série à part de l’univers du Corbeau mais intéressante néanmoins.
Entre-temps James O’Barr prit de la distance vis-à-vis des adaptations de son histoire, et retrouva aussi l’amour et en ayant un enfant. De l’argent qu’il a gagné par The Crow et ses dérivés il l’a principalement donné à des fondations venant à l’aide des enfants de par le monde. Il a récemment déménagé de Detroit pour s’installer au Texas.
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To serve right ideals and justice for all" Rhapsody - Emerald Sword