Cette saga s’est déroulée durant tout le long de l’année 1999. Après les arcs Contagion qui voyait Gotham subir une sorte de peste et Cataclysm où un tremblement de terre ravageait la ville (malheureusement je n’ai pas lu ces arcs) No man’s Land nous présente la ville ravagée mais surtout abandonnée par le gouvernement des Etats-Unis qui, devant le coût élevé de la reconstruction d’une ville n’ayant pas la meilleure côte de popularité, décide après l’écoute lors d’une commission des diverses parties, de faire évacuer la ville, et de déclarer la zone comme ne faisant plus partie des Etats-Unis. La ville meurtrie devient un No Man’s Land dans tous les sens du terme : la ville semble avoir vécu la guerre, les gangs et bat-vilains prennent le contrôle de certains secteurs, un autre est contrôlés un prêtre, un autre par la GCPD – les flics de Gotham menés par Gordon… Toutes ces parties s’affronteront au cours d’une succession de mini arc. Bien sur Batman va aussi être de la partie, mais il va devoir s’adapter.
Je vous conseille bien sur le prologue, Road to No Man’s Land, où le gouvernement doit choisir entre aider les citoyens de Gotham et reconstruire la ville ou bien la déclarer au delà de tous sauvetage et la condamner. Si un certain Nicholas Scratch tente de monter l’opinion publique pour qu’elle abandonne la ville, Gotham est défendu par son maire mais aussi l’un de ses membres illustres : Bruce Wayne.
Puis on passé à l’arc en lui-même :
3 mois ont passés depuis la décision de laisser Gotham mourir. Les divers protagonistes ont installés leur zones d’influence, et tous marchandent, pillent, volent, tuent pour survivre. La seule force positive en présence est incarné par Gordon et ses hommes, mais comment peuvent-ils faire appliquer la loi là où elle n’a plus aucune valeur juridique, quelles méthodes employées ? Et où emprisonner les criminels ? Et surtout où est passé Batman et ses alliés ? Ni Justice League ni Nightwing, ni Robin, ni même Batman lui-même est en ville à aider… Seule Huntress aide comme elle le peut et Oracle qui a préférer rester. Si Azraël enquête sur Scratch, Batman, à l’instar de Bruce Wayne dont la manoir a été détruit, n’a pas donné signe de vie durant ce laps de temps, ce qui le met en conflit avec Gordon et il doit apprendre le nouveau langage de la ville. Une nouvelle Batgirl fait son apparition et le chevalier noir doit forger de nouvelle alliance.
Voilà pour l’essentiel, j’ai pas fini de tout lire, c’est long (trop long limite) j’en suis au 40ième volume sur 89 (sans compter la dizaine du prologue) – la série touche les revues Batman, Detective Comics, Robin, etc - les dessins changent quasiment constamment et pas forcément en bien mais l’histoire est jusqu’à présent excellente.
On ne fait que monter en intensité, en complexité (même si des épisodes stand alone sont présents), on comprend petit à petit pourquoi la situation est ce qu’elle est (bon ça aurait pu être évitée dans l’absolu mais on comprends pourquoi la JLA n’intervient pas de manière directe), les réactions de Batman sont intéressantes (on a aussi droit à d’excellents moments comme lors de la visite du Superman, ou « Assembly » de la Bat Family), celele de Gordon et d’autres le sont également.
A noter pour les fans que c’est lors de cette série que Paul Dini (qui avait crée le personnage dans la série animée) introduit dans la chronologie comics Harley Quinn.