Je suis ravi que Pauvres Créatures reparte avec décors costumes et maquillage, vu le taf de fou pour que tous ces aspects soient uniques et traduisent quelque chose dans le parcours du personnage c'est mérité à 200% ! Très content aussi pour Emma Stone qui est assez bluffante dans le film ! Je l'aurais bien vu repartir aussi avec la photo et la mise en scène, il me semblait quand même plus intéressant qu'Oppenheimer sur ces deux aspects là ^^
Oppenheimer donc grand gagnant de la soirée, pour les acteurs et le montage c'était évident, je trouve qu'au niveau du scénario il aurait largement plus mérité une récompense que sur sa photo ou même sa musique mais bon (surtout que American Fiction sort un peu de nulle part, j'ai entendu quasi personne en parler et les rares retours que j'ai eus sont plutôt peu emballés
)Très cool pour Godzilla, même si j'ai trouvé The Creator plus impressionnant sur le plan purement technique c'est cool de le voir récompensé
Je suis un poil partagé pour Le Garcon et le Héron... visuellement le film est absolument sublime, il y a du mouvement sur chaque plan, les flammes, l'eau, le vent, tout est prétexte à ce que l'image soit vivante, il prouve que l'animation 2D en a toujours dans le ventre et rien que pour ça il mérite complètement sa statuette, mais j'aurais adoré que Spider-Verse fasse le doublé ^^ Après ouais ça reste un oscars 100% mérité (et qu'on peut voir comme une récompense pour l'ensemble de la carrière de Miyazaki) mais pas mal de points m'ont fait un peu tiquer au visionnage malgré ses grosses qualités, et au global j'avais été plus impressionné par les styles foisonnants d'Across the Spider-Verse
Sur le meilleur film étranger, j'ai pas encore pu voir La Zone d'intérêt, et je doute pas qu'il soit très prenant vu les retours dithyrambiques, mais ça me fait un peu mal pour mon chouchou Bayona
Et pour Anatomie d'une Chute quel plaisir, c'est vraiment cool que le distributeur US ait poussé le film comme ça et ceux qui ont décidé d'envoyer Dodin Bouffant à sa place pour représenter le cinéma français doivent s'être mordus les doigts jusqu'à l'os
