Green Blood est un manga de Mamasumi Kakizaki crée en 2011.En France, il est publié chez Ki-oon depuis 2013 et est classé en tant que seinen au vu des scènes de massacres notamment.
Histoire : À Manhattan à la fin du XIXe siècle, misère, criminalité et prostitution ravagent le quartier de Five Points, immense ghetto où échouent tous les laissés-pour-compte du rêve américain. La pègre, qui a corrompu les autorités, y fait régner sa loi. Au sein de la marée d’immigrants qui transitent par New York jour après jour, le jeune Luke Burns s’efforce de rester honnête et joue les dockers pour survivre. Il sait, comme tout le monde, que le clan mafieux le plus dangereux de la ville, les Grave Diggers, s’appuie sur des assassins impitoyables pour asseoir son autorité. Mais ce qu’il ignore, c’est que le plus célèbre et le plus redoutable d’entre eux, le Grim Reaper, n’est autre que son frère aîné, Brad…
Couvertures :



Avis : Green Blood est pour moi la nouveauté manga de 2013 ; l'histoire est non seulement passionnante avec ces deux frères aux caractères opposés et qui pourtant finissent par se rejoindre dans une idée commune , la vengeance, mais c'est surtout le cadre historique derrière qui est incroyable avec un travail de recherches de l'auteur sur les États-Unis de la fin du XIXème siècle, début XXème. Autre point fort indéniable c'est le coup de crayon de Kakizaki qui est magnifique avec des doubles planches dignes d'un tableau et la recherche du détail dans chaque planche. Si vous ne connaissez pas, je vous conseille fortement de vous y intéresser tant l’œuvre est splendide
  
  
 


 : l'auteur poursuit son œuvre avec un très bon tome même si j'ai trouvé qu'il essayait de trop bien faire par moment. Je suis toujours d'accord pour dire que les planches sont magnifiques et les personnages plutôt bon mais ce qui pêche dans ce tome, c'est plus du côté de l'histoire. Déjà, on sent que l'auteur a voulu montrer qu'il a fait des recherches et donc il met tout ce qu'il sait sur la période mais cela va trop vite à mon goût ; ainsi, on passe d'une histoire sur la condition des noirs à un passage sur les indiens en quelques chapitres via des ellipses. Pourquoi pas, cela donne du rythme certes mais cela nuit aussi à l'ensemble de l'œuvre. Enfin, l'autre soucis c'est qu'à chaque fois, les méchants viennent du gang du père que les frères recherchent pour le tuer. Bref, malgré ces défauts, encore un tome de qualité et j'espère que le final sera à la hauteur de cette pépite.