Gregverbeek a écrit:Petite question a ceux qui on vu le film Avez vous remarqué que l'ile "carnivore" a une forme humaine couchée dos sur l'eau ? Ce qui rappel le dieu mentionné par Pi au début du film qui "dort dans l'océan sans rivage et dont nous somme le fruit de son rêve" je suis plus sur mais c'est vishnu il me semble
Oui bien sûr
c'était vishnu non ? je sais pas si c'était un clin d'oeil, mais effectivement, c'est super visible.
Johnny B. a écrit:L'odyssée de Pi: ça va être difficile de garder mon calme en en parlant tant j'ai eu l'impression de me faire manipuler à des fins de basse propagande.
Alors oui, c'est beau, c'est vrai, à part la chute du zèbre sur le canot ratée, les faux suricates qui dénotent parmi les vrais et l'attaque des poissons volants où là l'image se réduit d'1/4 juste pour pouvoir nous mettre des poisson hors-cadres qui arrivent dans l'image sans doute pour un effet de 3d (quand assiste à une séance normale, c'est aberrant de se faire refiler ça, sérieusement, on a l'impression d'avoir un sous-produit), sinon la séquence de la piscine molitor est d'une beauté époustouflante et il y a quelques scènes très jolies dans un style graphique proche (en général des scènes où PI n'est pas là ou vu de loin). Sauf que la première demi-heure d'explication est d'un ennui démentiel, c'est tout ce que je n'aime pas au ciné dans les films considérés comme de grandes fresques où ça dégouline de bons sentiments en te racontant l'histoire d'une partie d'un pays à travers une famille et ici avec un côté préchi-précha en plus, et, un peu comme pour Titanic, j'attendais désespérément que le bateau coule. Le plus problématique étantle Pi âgé qui te coupe tout suspense dès le début puisqu'on sait qu'il s'en est sorti (ce que je ne savais pas en arrivant dans le ciné), et en plus de ça il casse le rythme de l'histoire qui n'avance pas à cause de ses interventions.
Heureusement dans le canot ça va mieux, y'a des choix un peu durs à comprendre de la part de Pi, et l'acteur est terriblement faible au point que le tigre est plus intéressant que lui et son éternel même regard figé. Et j'ai bien ri tout seul lorsqu'il est arrivé sur l'île car je m'attendais à voir déboulerles persos du film Madagascar et le roi des suricates.
Que je m'ennuie et ne ressente aucune émotion liée aux personnages en regardant le film passe encore, là c'était le cas, ce n'est pas grave, c'est juste un film à éviter malgré sa beauté graphique, et c'est une question de goûts.
Mais l'insistance portée à évoquer dieu tout au long du truc m'ennuyait déjà un peu alors lorsqu'à la fin lorsqu'il demande "quelle histoire voulez-vous croire?" (j'avais envie de répondre que j'aurais préféré qu'il se taise) sauf qu'il rajoute une phrase derrière et que j'ai eu envie de hurler surtout avec le rapport de la fin. En fait, on m'a fait assister à une parabole d'un évangile. Que Ang Lee aie la foi tant mieux pour lui si ça le rend heureux, mais en tant que non-croyant je me sens insulté, provoqué et surtout manipulé (le beau c'est dieu, le destin qui te sauve c'est dieu, l'aventure c'est dieu ...le reste est ennuyeux, pauvre et moche) et c'est pour moi le genre de film qui m'énerve profondément par son message prosélyte qui ne veut que te rallier à sa cause.
Effectivement, ç'aurait été mieux que
le journaliste ne nous lise pas la fin du rapport. Après en ce qui concerne les croyances, j'ai trouvé ça bien tourné... on est obligé de passer par là dans une telle histoire et plutôt que de nous imposer ces propres croyances, Lee nous balade à travers plusieurs religions pour au final se débarasser de toutes ces étiquettes et découvrir le sens de la foi pure. Que ce soit la foi en dieu ou en lui-même d'ailleurs...ç'aurait été un film à la sauce américaine, t'imagines le massacre ?
pour la 3D et les plans
un peu foireux, effectivement, si tu l'as vu en 2D (quel dommage d'ailleurs, pour une fois que la 3D est vachement bien foutue), la scène des poissons volants a du encore plus te choquer. Je l'avais pas remarqué la première fois. C'est pas la seule scène comme ça, mais bon... perso j'ai tellement adoré que je pardonne largement
