Posté: Jeu 29 Fév 2024 01:32
Ouah
Tout ce qui m'avait manqué dans la première partie, tous les éléments qui m'avaient laissé un peu mitigé malgré les énormes qualités, tout est là. Le mystique, l'épique, ce souffle constant qui m'a filé des frissons de la première à la dernière seconde
Toujours ce travail visuel absolument dingue, ces rapports d'échelle vertigineux, une recherche permanente sur les lumières et les couleurs... il y a des idées dans ce film que je n'ai jamais vu ailleurs, je n'ai jamais vu un noir et blanc avec un rendu comme celui là, je n'ai jamais vu une planète éclairée par un soleil noir, toute la séquence sur Geidi Prime m'a scotché !!
Toujours cette musique de Zimmer, qui continue de construire sur la base des thèmes qu'il a composé pour le premier film, aux sonorités si uniques qu'en quelques notes elles replongent à elles seules dans cet univers, et qui en crée de nouveau, notamment un love theme pour Paul et Chani. Un theme extrêmement beau et dès le depart teinté d'une mélancolie inéluctable, qui traverse tout le film et lui donne toute sa portée émotionnelle.
Et chose incroyable, Timothée Chalamet a du charisme ! Ça aussi je l'avais jamais vu . La mise en scène fait tout pour lui donner cette aura, cette présence hors du commun, mais c'est aussi marqué par quelques touches d'émotions qui apparaissent sur son visage, et une intensité dans le regard que je ne lui connaissais pas. Le reste du casting est sans surprise impeccable, même des personnages secondaires qui n'apparaissent que le temps de deux ou trois scènes ont le potentiel de marquer les esprits !
Et surtout, ce qui m'avait cruellement manqué à la fin du premier, cette capacité folle qu'a Villeneuve à parfaitement choisir son dernier plan, et à couper au moment parfait pour nous couper le souffle, en laissant son film sur un instant suspendu... au final c'est logique de ne pas l'avoir fait dans le premier qui n'était qu'un demi film. Là, cette fin est parfaite. De cette conclusion qui s'ouvre sur un conflit à grande échelle, un conflit gouverné par la Providence où les personnages n'ont aucune réelle emprise sur les événements, les tous derniers plans vont plutôt se resserrer sur l'humain, sur l'intime, sur la douleur qui ne peut que résulter du chemin que Paul a décidé (ou été forcé ?) d'emprunter.Et ce dernier plan...
Définitivement de la très, très grande SF
Tout ce qui m'avait manqué dans la première partie, tous les éléments qui m'avaient laissé un peu mitigé malgré les énormes qualités, tout est là. Le mystique, l'épique, ce souffle constant qui m'a filé des frissons de la première à la dernière seconde
Toujours ce travail visuel absolument dingue, ces rapports d'échelle vertigineux, une recherche permanente sur les lumières et les couleurs... il y a des idées dans ce film que je n'ai jamais vu ailleurs, je n'ai jamais vu un noir et blanc avec un rendu comme celui là, je n'ai jamais vu une planète éclairée par un soleil noir, toute la séquence sur Geidi Prime m'a scotché !!
Toujours cette musique de Zimmer, qui continue de construire sur la base des thèmes qu'il a composé pour le premier film, aux sonorités si uniques qu'en quelques notes elles replongent à elles seules dans cet univers, et qui en crée de nouveau, notamment un love theme pour Paul et Chani. Un theme extrêmement beau et dès le depart teinté d'une mélancolie inéluctable, qui traverse tout le film et lui donne toute sa portée émotionnelle.
Et chose incroyable, Timothée Chalamet a du charisme ! Ça aussi je l'avais jamais vu . La mise en scène fait tout pour lui donner cette aura, cette présence hors du commun, mais c'est aussi marqué par quelques touches d'émotions qui apparaissent sur son visage, et une intensité dans le regard que je ne lui connaissais pas. Le reste du casting est sans surprise impeccable, même des personnages secondaires qui n'apparaissent que le temps de deux ou trois scènes ont le potentiel de marquer les esprits !
Et surtout, ce qui m'avait cruellement manqué à la fin du premier, cette capacité folle qu'a Villeneuve à parfaitement choisir son dernier plan, et à couper au moment parfait pour nous couper le souffle, en laissant son film sur un instant suspendu... au final c'est logique de ne pas l'avoir fait dans le premier qui n'était qu'un demi film. Là, cette fin est parfaite. De cette conclusion qui s'ouvre sur un conflit à grande échelle, un conflit gouverné par la Providence où les personnages n'ont aucune réelle emprise sur les événements, les tous derniers plans vont plutôt se resserrer sur l'humain, sur l'intime, sur la douleur qui ne peut que résulter du chemin que Paul a décidé (ou été forcé ?) d'emprunter.Et ce dernier plan...
Définitivement de la très, très grande SF