Je me lance !
Mentions Honorables :
From the Ashes, Trial of Magneto, Broodfall, Proteus saga, Duel, Inferno, He'll Never Make Me Cry
Mentions Déshonorables :
Onslaught, Battle of the Atom, The Twelve, Sisterhood, Necrosha, The Draco, Holy War
10) Mutatis Mutandis (Wolverine & the X-Men 5-7, 2012)
Certainement le meilleur arc du très bon run de Jason Aaron, renouant avec le sens du fun que la franchise avait peu à peu perdue dans la seconde moitié des années 80.
Tout cela donne lieu à un véritable rollercoaster jouissif et décalé, avec Kitty Pryde qui devient tout d'un coup enceinte, le voyage des X-Men miniaturisés dans son corps devenant un remake de l’Aventure intérieure avec des Broods, sans oublier le périple façon buddy movie de Logan et Quentin Quire dans un casino situé au fin fond de la galaxie.
9) Fall of the Mutants (Uncanny X-Men 225-227, 1988)
Un affrontement dantesque à Dallas, un fin épique et émouvante, un excellent crossover, enfin bref un must.
Le meilleur crossover de la série et de loin (bien meilleur selon moi que le très inégal Age of Apocalypse).
8) Fever Dream (Uncanny X-Men 251, 1989)
La conclusion dantesque du Seuil du péril qui marque la fin de l'excellente période australienne, et plus largement ce que je considère comme étant le dernier grand moment du run du scénariste.
Claremont va au bout de sa logique de déconstruction du genre avec cet épisode qui n'épargne rien ni personne, de la crucifixion de Wolverine à la disparition de l'équipe, tous malmenés par les Reavers.
Dans une atmosphère crépusculaire, cauchemardesque et funèbre, le groupe disparaît pour mieux renaître de ses cendres par la suite, lors des épisode de Jim Lee qui sont beaucoup plus inégaux.
7) E for Extinction (New X-Men 114-116, 2001)
Le début du mémorable run de Morrison (destruction de Génosha, arrivée d'Emma Frost dans l'équipe, etc...) certainement le meilleur de la série depuis le départ de Claremont.
6) LifeDeath (Uncanny X-Men 186, 1984)
Sans doute la meilleure histoire consacrée à Tornade, étape importante pour le personnage et plus largement pour le run de Claremont, puisque elle y perd ses pouvoirs, et dois chercher une nouvelle raison de vivre, qu'elle trouvera peut-être grâce à Forge (qui a néanmoins construit l'arme qui a privé Ororo de ses pouvoirs).
Claremont y dresse le portrait d'une femme forte et fragile à la fois, complexe, qui après avoir chutée, devra se reconstruire pour devenir le chef de l'équipe.
5) Professor X is a Jerk! (Uncanny X-Men 168, 1983)
Suite à leur périple spacial et leur affrontement avec les Broods, Xavier décide que Kitty est trop jeune et inexpérimentée pour faire partie de l'équipe.
Celle-ci va devoir du coup montrer sa valeur et lui prouver qu'elle est digne des X-Men.
Une one-shot culte et mémorable, très réussi au niveau de la caractérisation, qui montre bien (du moins quand elle est bien écrite) que Kitty Pryde est certainement le meilleur personnage féminin de Marvel.
4) Asgardian Wars (X-Men/Alpha Flight 1-2, 1985)
Partie intégrante du fameux Asgardian Wars, La mini-série X-Men/Alpha Flight fait partie des meilleures oeuvres du duo Chris Claremont/Paul Smith.
Dans cette histoire, les deux équipes sont manipulées par Loki qui leur propose l'immortalité, sauf qu'avec lui il y a toujours un prix à payer, et tout changera lorsque Wolverine découvrira l'horrible vérité.
3) Days of Future Past (Uncanny X-Men 141-142, 1981)
Un modèle de saga temporelle, montrant pour la première fois des sentinelles vraiment dangereuses, et un futur potentiel très sombre, cette histoire a également vu l'apparition de Mystique en tant qu'ennemi du groupe, et la confirmation de l'importance de Kitty Pryde qui venait tout juste de rejoindre l'équipe.
2) Dark Phoenix saga (Uncanny X-Men 129-137, 1980)
Que dire ?
Un méga story-arc qui s'étend sur une année, la première apparition d'Emma Frost et du Club des Damnés, la transformation de Jean en phénix noir, la révélation que Logan et un des membres les plus dangereux du groupe (c'est à partir de là qu'il deviendra une star si l'on peut dire) l'affrontement contre la Garde Impériale Shi'ar, ou encore cette fin tragique inoubliable qui a marqué plusieurs générations de lecteurs, à ce stade ce n'est plus une histoire culte, c'est un classique.
1) Wolverine’s Wedding (Uncanny X-Men 172-173, 1983)
Concernant les X-Men de Claremont, même si j'aime beaucoup la période australienne, les épisodes de Byrne et Romita Jr, ma période favorite correspond à l'arrivée de Paul Smith, pour un run aussi bref que mémorable.
Ces histoires là restent gravées dans ma mémoire (bénéficiant d'un style graphique précis et élégant, convenant particulièrement bien aux personnages féminins) comme la saga des Broods, le fameux "Professor Xavier is a jerk !", le look mohawk, l'affrontement Ororo/Callisto, l'apparition de Lockreed et Madelyne Pryor, l'intégration de Malicia dans l'équipe, l'excellente mini-série X-Men/Alpha Flight et également le diptyque au Japon qui est certainement mon arc préféré de toute la série.
Pleine de rebondissements, cette histoire a une grande importance pour la continuité, qu'il s'agisse du mariage de Logan ou du nouveau look mohawk de Tornade, sans oublier cette fin, avec cette réplique finale et le silence qui s'ensuit, dans cette dernière page sans dialogues, bénéficiant d'un storytelling très efficace, montrant l'ampleur du talent du dessinateur Paul Smith.