ROY a écrit:Omen a écrit:lui manque le coté "vrai méchant"...
C'est bien la première fois que je lis ça ! Habituellement tout le monde est à peu près d'accord pour dire que les meilleurs vilains sont ceux qui ne le sont pas entièrement. ^^
Wow surtout qu'Octopus c'est clairement celui que je trouve le plus méchant de la saga Raimi ! Et justement encore plus que le Bouffon. Je m'explique.
Dès qu'il voit un nouveau jour grâce à ses compagnons, il se découvre en lui un plaisir dérangeant et malsain à capturer des otages femmes (voir parfois jusqu'à les torturer mentalement ou physiquement), n'avoir plus aucun scrupule et n'hésites pas à laisser des morts sur sa route quand il braque la banque ou lorsqu'il s'échappe, n'hésites pas à provoquer des attentats juste pour s'avantager le combat ou fuir tel un fourbe, manipule psychologiquement ses adversaires et ses alliés, n'hésites pas à vouloir détruire le monde pour sa simple satisfaction d'égo, et j'en passe, et c'est des traits de caractères de personnes clairement malfaisantes !
Alors oui on reste sur un paradoxe de double identité comme le Bouffon. Mais pas exactement. Là où le Bouffon Vert n'était qu'une autre personne illusoire mais pas physique (au final Norman reste toujours Norman et avait juste un colocataire imaginaire), Octopus ne devient pas l'esclave de ses tentacules, elles ne font que lui révéler une autre "voie", qu'il embrase sans soucis et fini même par y prendre goût, signe que ce personnage pervers et malfaisant a toujours été là en lui, caché sous ses airs gentils et amoureux. C'est pour ça que je trouve qu'il est encore plus méchant que le bouffon, car la méchanceté d'Octopus est réelle et volontaire alors que Norman n'est au final que schizophrénique (ce qui n'a rien de malfaisant, ce n'est qu'une maladie) et ne contrôle rien que le Bouffon prends le contrôle, hors le bouffon n'est pas réel...
Son retournement final à Octopus n'est que le ressort du "pouvoir de l'amour" (second thème majeur du film après l'acceptation de soit) de sa femme qui le ramène à la personne censé qu'il était devenu avec elle.