

LMO42 a écrit:Ouais enfin Soderbergh c'est trèèèèèèèèèèèès loin d'être de niche. Il a clairement son style à lui (tout en sachant alterner), mais ouais euh quand même rien que les Ocean's c'est pas des petits films inconnus non plus !![]()
LMO42 a écrit:Et de toute façon cinéma américain et cinéma de niche c'est un peu antinomique de toute façon.![]()
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Et vu qu'il n'y a pas que le cinéma/et les réalisateurs américains sur terre, donc ça vaaaaaaaaaa on est encore très loin de perdre le cinéma d'arts et d'essais, indépendants ou de niches...![]()
Yehuda a écrit:Peu de gens ont maté sa série Mosaic, ses films Logan Lucky, Side Effects, Che, Solaris, Sex Lies and Videotape et je ne parle même pas de Behind the Candelabra, Underneath ou Girlfriend Experience. Au-delà de la trilogie des Ocean's (qui by the way est un remake) ses seuls films qui ont attiré un peu les foules sont Magic Mike, Contagion et Traffic mais ça tourne autour des 150-200 millions au Box Office. Certes les Ocean's ont fait entre 300 et 450M mais c'est l'exception qui confirme la règle dans sa filmo...
Par contre je ne crois pas qu'on utilise le mot "niche" afin de dire la même chose toi et moi, pour moi c'est la définiton "officielle" : un marché de niche est un marché très spécifique qui permet de se placer sur un produit ou un service disposant d'une concurrence très limitée. Or tu seras d'accord pour dire que tout le monde ne regarde pas voire ne connait pas Soderberg ?
Après attention j'apprécie ce qu'il fait je ne le dénigrai aucunement, je ne dis rien qui remette en cause son style, sa notoriété ni ses choix de carrières hein ! C'est une certaine tranche de "cinéphiles" que je taclais ^^
Yehuda a écrit:Je ne vois pas en quoi c'est antinomique mais je veux bien que tu m'explique ton point de vue sur la question, perso je trouve qu'avec des festivals comme Sundance et toute une frange de leur cinéma qui donne dans l'indie bah à mes yeux si au contraire il y a de tout aux US. Après c'est certain que contrairement à la France il y a un volume moins prédominant que pour le cinéma commercial/tout public mais c'est du au mode de financement car chez nous il y a une exception culturelle...
Oui tu n'as pas tort bon argument même si c'était surtout du sarcasme de ma part à l'origine, pas à prendre au premier degré
LMO42 a écrit:C'est pour ça que je disais qu'il sait alterner (vu tous les trucs un peu plus indés qu'il a fait, confirmant son statut d'éclectique).
Mais sur les succès que tu cites ça reste très célèbre mondialement (car notamment Clooney et Pitt) et surtout la saga Ocean's, du grand public notamment. Le nombre de fois où j'ai vu ces films être passé et repassé en prime time sur TF1 ou autre chaîne de tv.
Et pour la niche dans le contexte de ta phrase tu parlais des bastions, donc des publics, et dans ce cas je voyais plus les publics de niches, cad des productions destinés à un public très très fermés.
Or vu les succès de ses films pour la plupart et dans le genre, ça reste très tout public et grand public, donc hormis certaines productions que tu as cité, pour la plupart de ce qu'il a fait je ne considère pas que ça soit de niche.
Le fait de ne pas connaître son nom n'est pas spécialement évocateur, un individu lambda ne connait que très rarement le noms des réalisateurs (faudra que je retrouve ces micro trottoirs où les gens galère à citer autre chose que Tarantino, Nolan, Besson ou Spielberg), car c'est souvent qu'il ne s'arrête qu'au nom de la saga et/ou des acteurs qu'il y a dedans.
LMO42 a écrit:Hmm il y peut y avoir tout un débat sous plusieurs angles que je ne dénigre pas du tout, mais en soit dans la définition/à l'origine, le cinéma hollywoodien est un cinéma industriel et capitaliste dans son fonctionnement (à l'image de son pays), financement et processus créatif, c'est un cinéma à gros budget impliquant tout une stratégie de bénéfice et à vendre aux masses/plusieurs public. il n'y a rien de mal à ça, c'est comme ça et pour ça qu'il a été créé. Donc ça restes antinomique à un cinéma de niche qui ne cherchera à vendre qu'un seul public précis.
Après oui je suis tout à fait d'accord qu'en 100 ans ça a évolué et ça s'est diversifié et qu'on peut trouver de l'indé, du genre voir même de l'art et essai à Hollywood (je vais citer notamment le prestigieux A24 qui depuis 10 ans ne produit que des bijoux indé audacieux par des auteurs qui montent), mais Hollywood garde et gardera toujours son système de fonctionnement (parce que justement il est culturel au système industriel/capitaliste américain, là où comme tu le dis en France c'est totalement différent car c'est culturel aussi, et ça vaut pour tous les pays).
Pas de soucis, mais je me permettais de réagir pour un message plus général (pour beaucoup il n'y a que le cinéma américain sur terre et que ça devient un standard pour tout, ce qui est une très grosse erreur à mes yeux).
Supernad a écrit:Retour gagnant pour Bad Boys avec Sony qui prépare déjà le quatre .
NiradZedjati a écrit:Et d'ailleurs le scénariste de ce Bad Boys 3 a été engagé par Disney pour écrire le 3éme film d'une saga que j'ai toujours trouvé sympatoche...
NiradZedjati a écrit:
« Toute mon équipe est sur le pied de guerre, déco, son, image, costumes, montage, etc.
Le casting sera composé de Claire Chust, Elsa Zilberstein, Alban Lenoir, Manu Payet, Isabelle Nanty, Youssef Hadji, Claude Perron, François Levantal et deux adolescents : Marysol Fertard et Helie Thonnat.
Il s’agit d’une comédie de SF, en lieu clos, avec des humains et des robots, androïdes et mécaniques.
J’ai vécu pour ce projet, (toute proportion gardée) un peu la même histoire que Scorsese avec The Irishman. J’ai traîné ce script en France pendant 4 ans, me suis vu rejeté par tous, comme l’avait été en leur temps Délicatessen et Amélie Poulain. Et comme Amélie, Brigitte Maccioni de UGC en est tombée amoureuse et a voulu le produire. Mais elle n’a pas réussi car visiblement des robots dans une comédie française, ça ne rentre pas dans une case.
Et un jour David Kosse de Netflix m’a écrit de Londres me demandant si je n’aurais pas un projet. Le “oui” avec un grand sourire est revenu 24 heures après !
Et depuis nous vivons un rêve. Équipes enthousiastes, liberté totale, budget suffisant. Le fait que BigBug ne sortira pas en salle n’est pas un problème, car contrairement par exemple à TS Spivet qui était tourné en 3D dans les grands espaces américains, celui-ci se prête particulièrement au petit écran, au format télé. Et je dois avouer que l’idée de ne pas avoir à affronter la sortie salle, avec les chiffres couperets qui tombent à 10h du matin, est plutôt un soulagement. Et savoir que 138 millions d’abonnés pourront le voir est extrêmement excitant !
Non, les plate-formes ne vont pas tuer le cinéma, car les choses s’empilent, se complètent, ne se remplacent pas. Le cinéma n’a jamais tué le théâtre, il y a même encore des films en noir et blanc… »
NiradZedjati a écrit:Je pensais qu'il s'agissait du truc de CW justement car j'avais vu l'info passer
Sinon on a notre premier Flop de l'année... #AssezPrevisibleQuandMême
Yehuda a écrit:Autre news concernant Netflix : ils ont signé le prochain film de Jean-Pierre Jeunet qui s’intitulera BIG BUG« Toute mon équipe est sur le pied de guerre, déco, son, image, costumes, montage, etc.
Le casting sera composé de Claire Chust, Elsa Zilberstein, Alban Lenoir, Manu Payet, Isabelle Nanty, Youssef Hadji, Claude Perron, François Levantal et deux adolescents : Marysol Fertard et Helie Thonnat.
Il s’agit d’une comédie de SF, en lieu clos, avec des humains et des robots, androïdes et mécaniques.
J’ai vécu pour ce projet, (toute proportion gardée) un peu la même histoire que Scorsese avec The Irishman. J’ai traîné ce script en France pendant 4 ans, me suis vu rejeté par tous, comme l’avait été en leur temps Délicatessen et Amélie Poulain. Et comme Amélie, Brigitte Maccioni de UGC en est tombée amoureuse et a voulu le produire. Mais elle n’a pas réussi car visiblement des robots dans une comédie française, ça ne rentre pas dans une case.
Et un jour David Kosse de Netflix m’a écrit de Londres me demandant si je n’aurais pas un projet. Le “oui” avec un grand sourire est revenu 24 heures après !
Et depuis nous vivons un rêve. Équipes enthousiastes, liberté totale, budget suffisant. Le fait que BigBug ne sortira pas en salle n’est pas un problème, car contrairement par exemple à TS Spivet qui était tourné en 3D dans les grands espaces américains, celui-ci se prête particulièrement au petit écran, au format télé. Et je dois avouer que l’idée de ne pas avoir à affronter la sortie salle, avec les chiffres couperets qui tombent à 10h du matin, est plutôt un soulagement. Et savoir que 138 millions d’abonnés pourront le voir est extrêmement excitant !
Non, les plate-formes ne vont pas tuer le cinéma, car les choses s’empilent, se complètent, ne se remplacent pas. Le cinéma n’a jamais tué le théâtre, il y a même encore des films en noir et blanc… »
Début du tournage le 20 avril, pour une sortie en mars 2021.
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