de Jamel Binouze » Jeu 9 Juil 2020 15:26
Salut, je fais partie de l'Exode vers la Terre Sainte moi aussi ! Merci au chef pour la solution de repli.
Matricule : Jamel Binouze (parce que je suis algérien mais agnostique et que je trouvais le jeu de mots rigolo)
Âge : 24
Repaire : Une petite ville d'Eure-et-Loir à la frontière des Yvelines
Profession : Chargé d'administration et de distribution pour un distributeur de documentaires
Avatar : le Petit Jamshed d'Homer L'Hérétique (Les Simpson, saison 4, épisode 3) : une brève apparition mais il est mignon, il a la peau mate et il a un gros calibre entre les mains donc j'ai pas encore trouvé plus représentatif (bon, je vous rassure, je n'ai bien sûr pas de flingues mais je suis un cinéphile très hétéronormé).
Centres d’intérêts : Cinéma, Littérature, Musculation, Radio/Podcasts, Guitare, Histoire, Bricolage et Randonnée. Et je compte installer un sac de frappe dans ma cave pour alterner abdos et haltères avec la découverte en autodidacte de la boxe.
Lectures du moment : au milieu de Les Portes De La Perception d'Aldous Huxley. Je lis environ 2-3 livres par mois.
Moi et les comics : ça a commencé vers 10 ans avec Amazing Spider-Man #6, la première apparition du Lézard. J'ai collecté quelques Intégrales pendant mon adolescence mais je n'ai plus acheté de comics depuis 2016 (mes dernières lectures dans ce domaine : Killing Joke et la saga Daredevil de Miller où le Caïd découvre son identité).
Je garde une affection particulière pour Hulk, un personnage fascinant d'une complexité émotionnelle et psychanalytique (parce que c'est un monstre destructeur mais surtout un enfant en manque d'amour blessé par le rejet des autres et submergé par sa rage intérieure, le Hulk) qui n'a jamais trouvé d'écrin cinématographique à sa mesure : Ang Lee a essayé mais s'est planté, Louis Leterrier a opté pour le thriller de course-poursuite sec et nerveux qui file droit donc c'était efficace et assez viscéral mais le potentiel est globalement resté de côté, Whedon a opté pour la solution de facilité en le définissant comme le Taz de l'équipe.
De façon un peu tarabiscotée, si vous voulez retrouver la sève de Hulk dans un film, redirigez-vous vers Un Vrai Bonhomme de Benjamin Parent et (actuellement en salles) et Benni de Nora Fingscheidt.
Pour ce qui est du cinéma, j'avais 12 ans à la sortie de Iron Man et 16 ans au moment de celle de Avengers donc ça m'a rendu fou de voir de plus en plus souvent des films de super-héros que je trouvais de qualité alors que Tom Rothman faisait jusqu'à ce moment école. Puis mon palais s'est affiné et j'ai développé ma vision de cinéma qui entre en contradiction avec Marvel Studios. Il me reste tout de même quelques titres que je trouve sympathiques : Avengers, Iron Man, L'Incroyable Hulk, Les Gardiens De La Galaxie Vol.2, Les Gardiens De La Galaxie, Doctor Strange, Captain America : Le Soldat De L'Hiver et Captain America : First Avenger. Même s'il lui manque la petite pichenette qui le ferait passer dans ce camp, j'ai dans une moindre mesure de l'estime pour Iron Man 3 grâce à ce que Shane Black y a insufflé.
Le film super-héroïque que personne n'aime mais que vous aimez : Suicide Squad. Depuis sa sortie au cinéma, mon palais s'est sérieusement affiné donc il ne résistera probablement pas au deuxième visionnage et malgré ses nombreux défauts, il restait au film une part de radicalité et quelques personnages suffisamment travaillés pour faire basculer la balance du bon côté.
Marvel ou DC : Pepsi.
Superman ou Batman : Batman mais plutôt parce que je le connais mieux que Superman. Je suis en train de me faire la série animée des années 1990 et un amateur d'Universal Monsters, de films noirs et de cinéma expressionniste comme moi ne peut qu'être conquis par les monstres tragiques et l'atmosphère qui habitent la série. Il y a eu énormément de moments déchirants mais le double épisode de la naissance de Double-Face est pour le moment mon préféré parce que ce sont 45 minutes à se faire déchirer le cœur. Les comédiens de doublage de la VF sont en mode " rôles de leur vie " et j'apprécie particulièrement les moments où Batman se permet une sortie de route en montrant sa facette compatissante parce que sa croisade a aussi vocation à sauver des âmes (cf le double épisode de la naissance de Double-Face : ça, c'est de l'amitié et de la dévotion) ou en se ménageant des espaces pour se mettre à nu (le " Vous pouvez me parler de mon père ? " à la fin de l'épisode du frère médecin de Robert Thorne m'a tout cassé là-dedans mes canaux lacrymaux).
Chips ou chocolat : Viande et fromage.
Batman et Robin ou The Dark Knight : The Dark Knight parce que mes synapses sont encore en état de marche.
Et pour finir parce que ça va être long ...
Films préférés :
- Rashomon (Akira Kurosawa)
- Metropolis (Fritz Lang)
- Orange Mécanique (Stanley Kubrick)
- Rango (Gore Verbinski)
- La Momie (Karl Freund)
- Lorenzo (George Miller)
- Mad Max : Fury Road (George Miller)
- Quand Passent Les Cigognes (Mikhaïl Kalatozov)
- Sueurs Froides (Alfred Hitchcock)
- Toy Story 3 (Lee Unkrich)
Voilà mon top 10. Il peut fluctuer sur la deuxième moitié mais plutôt que de me triturer l'esprit pour hiérarchiser mes quelques films du sommet (ceux à 9/10, je ne mets jamais 10 parce que ça voudrait dire que je pourrais regarder le film sans jamais ressentir de baisse de régime ou de lassitude à n'importe quelle seconde), j'ai par exemple préféré en placer une pour George Miller et Pixar parce qu'ils représentent pour moi des parangons d'humanisme et d'universalité dans l'intensité des émotions qu'ils déclenchent au travers de la vocation anthropologique des films du réalisateur et de la maîtrise des concepts avant-gardistes des films du studio d'animation.
C'est le moment d'être iconoclaste et, plutôt que de citer des références qui mettent tout le monde d'accord et de s'adonner à un exercice qui n'a donc pas beaucoup d'intérêt, d'ajouter des films à mes yeux qui n'ont pour moi pas encore eu la reconnaissance qu'ils méritaient (réception au mieux bien en-dessous de mon enthousiasme, pas assez d'analyses sur le sujet,bides au box-office trop violents ...) alors que (en valeur absolue ou en valeur relative par rapport à l'opinion publique) je les considère comme de grandes œuvres.
Je vous épargne sauf exception le pourquoi du comment, ce sera plus pratique pour déclencher des réactions (oui, je rêve éveillé) :
- ... Et Pour Quelques Dollars De Plus (Sergio Leone) : mon préféré d'une trilogie monumentale qui est souvent considéré comme l'opus le plus faible même s'il est considéré comme un grand film.
- Indiana Jones Et Le Temple Maudit (Steven Spielberg) : même motif.
- Jackie Brown (Quentin Tarantino) : je vais pas m'étaler sur la raison pour laquelle j'adore Tarantino mais pour des raisons différentes de tout le monde, c'est juste que je considère ce titre comme l'un de ses plus brillants alors qu'il n'est pas rare de le voir en bas de classement.
- Kill Bill : Volume II (Quentin Tarantino) : à peu près la même chose mais surtout parce que je le trouve mieux que le I.
- Gemini Man (Ang Lee) : je sais pas si j'ai réussi à vous préparer pour éviter de trop vous faire bégayer au moment où vous lirez ça.
- Quelques Minutes Après Minuit (Juan Antonio Bayona)
- L'Ordre Et La Morale (Matthieu Kassovitz)
- Munich (Steven Spielberg)
- Une Belle Fin (Uberto Pasolini)
- Happy Feet 2 (George Miller)
- L'Incroyable Histoire Du Facteur Cheval (Nils Tavernier)
- Bienvenue A Marwen (Robert Zemeckis)
- Le Monde Fantastique D'Oz (Sam Raimi)
- Man On Fire (Tony Scott)
- Spy Game : Jeu D'Espions (Tony Scott)
- Domino (Tony Scott)
- Le Fan (Tony Scott)
- La Légende De Beowulf (Robert Zemeckis)
- Click : Télécommandez Votre Vie (Frank Coraci) : Adam Sandler, c'est de la comédie d'auteur et j'assume cette phrase.
- Le Voyage D'Arlo (Peter Sohn)
- Avengement (Jesse V. Johnson)
- Faster (George Tillman Jr.)
- Jurassic World : Fallen Kingdom (Juan Antonio Bayona)
- Taste Of Cement (Ziad Kalthoum) : c'est déjà exceptionnel de réussir à faire voir un documentaire à plus de 100 000 spectateurs français et celui-ci restera inconnu mais il m'a mis une grosse claque par sa façon de se délester de presque toute oralisation pour laisser les gratte-ciels et les ouvriers syriens qui les bâtissent s'exprimer par le cadrage, le montage, le son et la puissance d'évocation des images.
- Pour Les Soldats Tombés (Peter Jackson) : un peu le même motif.
- Virunga (Orlando Von Eisendel) : pareil mais c'est un documentaire disponible sur Netflix donc c'est facilement trouvable. C'est très impressionnant et palpitant parce que ça compose des images d'un présent réel proche comme un thriller d'espionnage qui donne l'impression de voir la Grande Histoire se construire sous nos yeux comme si on y était immergés par le cinéma.
Mes domaines de cinéma prédominants sont le drame, le thriller, le policier, l'espionnage, l'animation, le film noir, la science-fiction, le fantastique (mais je réfléchis à douze fois avant de regarder un film d'horreur après les années 1960 parce que je ne suis pas sensible mais je ne supporte pas les jump scares et le gore trop excessif type Saw), l'action, les Universal Monsters, le Kaiju Eiga, l'aventure ... Attention, je sépare toujours le bon grain de l'ivraie : j'adore les mythologies de James Bond et de Godzilla mais pour avoir vu tous leurs films, les opus moyens ou mauvais sont davantage la norme.
James Bond préféré : Au Service Secret De Sa Majesté (Peter Hunt)
Godzilla préféré : Godzilla (1954) (Ishiro Honda)
Edit :
Oups, c'était déjà long avant la partie Cinéma et je vous ai épargné la partie Acteurs/Actrices parce que j'avais quelques noms en tête mais que j'étais sûr d'en oublier tellement.
Pour les films, comme on peut toujours les noter sur Allociné et que je fais des classements Excel thématiques, j'avais des supports.
Ah, et j'oubliais :
Droite ou gauche : Droite.
Ce qui ne m'empêche pas d'être pragmatique et d'avoir déjà voté à gauche quand le programme me semblait meilleur. De toute manière, les logiques tribales, ça va pas avec ma mentalité de mercenaire donc la politique est certainement l'un des dernières critères qui va m'amener à m'inféoder.
J'aime bien péter les clichés à mon échelle de microbe en penchant plus à droite mais en brisant les idées reçues qu'on retrouve dans les blagues qui confondent droite et extrême-droite : je fais de mon mieux pour saisir les occasions d'être généreux sans prétendre être l'Abbé Pierre (parce que mon portefeuille, ma capacité à faire bonne figure en société et mon temps disponible limitent mon engagement caritatif donc ça va surtout être un petit don ponctuel), je considère qu'aider les gens dans le besoin quand tu le peux ne relève pas d'une idéologie politique qui s'adjugerait le monopole de la bienveillance mais du bon sens (on en revient à la philanthropie de Batman dans la série animée des années 1990), je ne supporte pas la moralisation à l'extrême et je tiens à ce qu'on continue à ne rien s'interdire dans l'Art comme dans la langage courant ou dans la blague (ou presque parce que c'est une problématique trop complexe pour se contenter de gueuler comme un pourceau " ON PEU PLU RI1 DIR " parce que c'est aussi stupide que de crier à la -phobie en vogue sur les réseaux sociaux au moindre trait d'humour un peu " transgressif "), je suis très individualiste donc je valide très facilement tout ce qui autorise les gens à disposer pleinement de leur potentiel ce qui peut me faire adopter des positions libérales dans le sens progressiste comme dans le sens économique du terme et je refuse de me définir ou de me laisser définir par mes origines, mon sexe, mon orientation sexuelle, ma provenance sociale ...
Et je fais partie des gestionnaires du secteur culturel donc je suis contre la gabegie mais on ne m'enlèvera pas de l'idée que la rentabilité d'un film ne s'estime pas comme celle d'une boîte de petits pois et que chaque secteur d'activités est soumis à ses propres logiques qui dépassent le clivage politique.
Après, j'ai juste vu que le chef du forum avait mis ce critère dans le premier message sur ce forum. Je sais pas si ça a été suivi mais comme je suis quelqu'un de plutôt transparent ...