PierrotDameron a écrit:Le Prieuré de l'oranger, Samantha Shannon
Il est comment ? Il me fait de l'oeil quand je le vois en librairie ^^
Adanedhel a écrit:Du coup j'ai enchaîné avec le tome 2, j'en suis à 250 pages sur les 1100 que comptent le pavé et c'est un plaisir de poursuivre les aventures de ces personnages, de les voir évoluer et de découvrir l'univers en dehors des frontières de la ville capitale, on a déjà eu quelques très bonnes scènes d'action, des questions restantes à la fin du premier tome ont commencé à trouver des réponses mais bien d'autres mystères viennent s'empiler par dessus (j'ai peur qu'une des révélations importantes qui se fait attendre soit un peu évidentes, je pense avoir deviné que les brumes sont les restes de l'insondable, j'espère me tromper ou qu'il y ait un plus grand secret derrière, je verrai bien en poursuivant ma lecture ^^).
Du coup j'avais terminé le tome 2,
Le Puits de l'Ascension, fin août, et bon sang ce que c'était bon ! Je m'attendais pour ce tome à voyager et explorer d'avantage les autres villes et régions de l'Empire Ultime, au final ça je l'ai eu dans le tome 3, et ce tome 2 reste concentré sur Luthadel alors que la ville
subit un siège, le tome est centré sur les personnages et les manigances politiques, il est assez lent mais passionnant à suivre, avec beaucoup de tension qui évolue au fil des alliances qui se nouent et se trahissent, et les révélations finales m'ont bluffé avec en plus des indices énormes donnés dès le début, mais comme les personnages, je n'ai rien vu venir
Et donc on en vient au tome 3,
Le Héros des Siècles, lu et terminé ces deux dernières semaines, le rythme est beaucoup plus rapide que dans le tome 2, les personnages plus proactifs et les points de vue plus multiples aussi (ou en tous cas plus éclatés aux 4 coins de l'Empire), on a cette ambiance de fin du monde qui pèse sur tout le bouquin et qui est très très bien rendue dans sa gradation, les arcs de personnages sont j'ai l'impression moins centraux que dans le tome 2 mais ils ont tous une conclusion satisfaisante, Vin dans
son combat de shonen où j'ai trouvé la description des pouvoirs divin extrêmement maîtrisée, on sent à la fois la puissance et les limites ce qui permet de garder une attache envers le personnage , Elend qui rejoue
300 contre les Koloss , et mention spéciale au développement de Spectre qui m'a beaucoup surpris et surtout à celui de Sazed, un peu répétitif sur le milieu du tome, mais qui donne un poids encore plus grand
à son destin final !
Ce qui m'a énormément plu dans cette, en plus de tout le travail de worldbuilding extrêmement précis et bien construit mais jamais lourd dans la narration, et du système de magie aux règles précises qui fait que les pouvoirs ne sortent jamais de nul part (même si certaines nous sont au départ cachées, tout s'imbrique au final parfaitement et les actions prétendument impossibles ont ainsi plus de poids et de crédibilité, plutôt que d'être des deus ex machina), c'est les enchaînements de révélation qui ajoutent à chaque fois une nouvel profondeur à ce qu'on a lu avant, ou même des petits détails présents depuis le tome 1 trouvent leur importance au final !
En ayant en tête la construction des deux premiers tomes et donc le style de l'auteur, il y a quelques twists que j'ai pu anticiper dans ce troisième, mais à chaque fois il y avait autre chose derrière, d'autres implications auxquelles je n'avais pas pensées et qui m'ont époustouflé
Je me lancerai sans doute dans la seconde trilogie un jour, l'aspect ère industriel peut être extrêmement cool avec ce système de magie, et surtout il reste encore des mystères à résoudre... Mais avant je lirai l'autre gros cycle de Fantasy de Brandon Sanderson,
Les Archives de Roshar (3 tomes sortis en format poche, divisés en 6 livres en France, le premier livre du tome 4 vient de sortir en grand format)
Mais encore avant, j'ai commencé un livre qu'on m'a offert, la
Bibliothèque de Mount-Char, un livre de Fantasy urbaine dont le début est très mystérieux, et dont le style, très sec, mais avec des touches de poésie et des métaphores bien senties, me fait penser à du Neil Gaiman (notamment l'aspect brut d'American Gods)