Chocasse a écrit:Monument's men : Zzzz ... Je ne sais pas ou Clowney voulait en venir, mais il s'est loupé ...
En fait, il voulait rendre hommage aux films à stars des années 60 (Un pont trop loin, Les canons de Navarone etc). On retrouve un peu de ça dans le film mais pas suffisamment. Je n'ai jamais pensé que ce serait un film d'action donc je n'ai pas été déçu par cela, mais j'ai trouvé qu'il manquait trois choses importantes: d'abord le lien entre les personnages ne prend pas vraiment, ils sont souvent séparés et du coup, on n'a pas ce sentiment de "douze salopards" qui deviennent potes à la guerre, ensuite, il manque un vrai enjeu narratif, un point d'orgue qu'ils essayent d'avoir avec la vierge de Bruges mais finalement on ne voit qu'une succession de petites découvertes et lié à cela, il manque un véritable rythme qui empêcheraient les bonnes scènes de sortir d'un peu nulle part et que tout l'excellent côté technique du film( décors,costumes, photo, musique) ne tourne pas dans le vide et empêcherait les longueurs du film. De plus, encore une fois y'a un vrai truc choquant avec l'insistance de Damon à parler un français pourri et il se retrouve face à Blanchett, censée être française, et qui n'est pas foutue d'articuler mieux que lui, c'est un détail un peu énervant dans ce contexte car il donne l'impression d'avoir collé une star (ou une pote) rien que pour son nom et pas pour ce qu'elle apporterait au rôle. Le film aurait selon moi gagné à être une mini-série de deux-trois épisodes à la Band of brothers par exemple avec concentration sur un des duos à chaque fois. Il n'en reste pas moins que j'ai trouvé Hugh Bonneville et Bob Balaban, les deux moins connus, vraiment bons (pas une surprise vu leur cv long comme le bras) et qu'ils tenaient la dragée haute aux stars.
Non-Stop: Un avion, des otages, une machination, bon, pourquoi pas. Le casting est très bon, c'est marrant de voir Anson Mount bien coiffé et sans barbe et Michelle Dockery dans un rôle contemporain, et Neeson en impose toujours rien que d'un regard. Ceci dit, c'est mal filmé (le début est juste affreux), la phot est assez laide et après la mise en place intéressante,
la montée de la machination est un peu gonflante, le gars se fait avoir par des trucs et astuces un peu faciles, j'ai trouvé et boum c'est lui le suspect. Ca reprend pas mal à la fin, mais bon, le film ne restera vraiment pas dans mes annales.
Patéma, les mondes inversés: Un animé japonais, ça fait toujours du bien, juste pour la conservation de l'animation 2d et de ses dessins. J'aime beaucoup de films en 3d mais faut avouer que ça manque cruellement de variété au niveau des productions américaines (où ce type d'animation n'existe plus, malheureusement). L'histoire est intéressante et très différente de Upside down, et on a droit a de vrais moments classes et poétiques avec une jolie réflexion sur le fait que notre point de vue doit être remis en question car il n'est pas le seul existant. Il m'a malgré tout manqué quelques explications pour tout comprendre (j'ai pas pigé l'emplacement des mondes) et la fin est un peu abrupte.