Le bar de Galactus #215 : La Roue du Temps ~ Starfield ~ Disney Lorcana

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Quand rentrée rime avec variété ! Vendredi, Prime Video a mis en ligne les trois premiers épisodes de la saison 2 de La Roue du Temps, l’adaptation de l’œuvre littéraire de Robert Jordan. Sur une échelle allant de The Witcher à House of the Dragon en passant par Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir, où placez-vous cette série ? Pour ceux qui ne goûtent guère à la high fantasy, les étoiles sont à portée de main avec la sortie du jeu vidéo Starfield (mercredi) et le lancement de la saison 4 de Star Trek : Lower Decks (jeudi). Et puisqu’il est question de decks, peut-être avez-vous commencé à jouer et à collectionner les cartes Disney Lorcana ? (J’imagine qu’il y a des joueurs de Magic/Pokemon/Yu-Gi-Oh dans le coin.) Dans tous les cas, à vos claviers et très belle semaine de rentrée à tous !

Rand pensait avoir détruit le Ténébreux, mais le mal existe toujours. Les jeunes amis de Deux-Rivières, désormais dispersés à travers le monde, vont faire face à des menaces nouvelles et d’autres très anciennes. Devenue impuissante, la femme qui les a guidés ne peut plus les aider. Ils vont donc devoir trouver leur force ailleurs. En leurs amis ou en eux-mêmes. Dans la lumière… ou les ténèbres.

31 COMMENTAIRES

  1. Et comment Paramount gère la licence Star Trek par rapport à Disney et Star Wars ?
    Comment est la réception en général ?

    J’ai commencé One Piece hier, un peu cheap par moment, des perso caricaturaux, mais une volonté de bien faire. Et les combats sont bien fichus. (Je ne connais pas la manga).

    • J’ai l’impression que la réception est légèrement meilleur, mais pas très bonne non plus (après, toujours difficile de se faire un avis objectif). Beaucoup reprochent d’un côté une certaine trahison vis-à-vis de l’esprit Star Trek et du lore en général (pas mal de contradictions dans les faits, du redesign pas très bien reçu comme ceux des klingons dans discovery), ou alors à l’inverse, beaucoup trop de fan service pas vraiment justifié. Évidemment, la « menace woke » occupe aussi pas mal l’esprit des certains qui pensent avoir compris mieux que les autres ce qu’est Star Trek…

      Discovery n’est clairement la plus aimé (je pense que d’avoir situé ses premières saison à la même époque que la série original n’a pas aidé).
      Picard non plus n’est pas super bien reçu ( en tout cas les saison 1 et 2. La 3 est un peu mieux apprécié même si on est clairement sur de la tartinade de fan service).
      Strange new worlds a l’air d’être bien mieux considéré, assez équilibré entre le fan service et la « trahison » nécessaire.
      Je crois que Lower Deck n’est pas trop mal accueilli non plus. C’est une série qui se repose aussi sur pas mal de fan service et de parodie mais qui peut-être assez grave parfois.

      Mon avis personnel est je dois dire assez positif. J’aime bien Discovery (surtout depuis la saison 3), Strange new Worlds et Lower Deck. Un peu moins fan de Picard.
      Je suis un peu nouveau dans l’univers Star Trek puisque je découvre à la fois les nouvelles series et les anciennes en parallèle, donc je suis peut-être un plus indulgent que les fans habituels, je ne sais pas…
      De toute façon, Star Trek est plus ou moins géré comme Star Wars et toutes les franchises moderne, ou il faut du contenu pour remplir les plate-forme de streaming, donc en cela, ça peut potentiellement être un danger pour la marque dans le futur.

      • Star Trek était déjà woke en 1960, un russe,un chinois, une noire premier baiser entre un blanc et une noire a l’écran. Au lieux de dire wokisme on pourait aussi dire Trékisme

        • Exactement, bien d’accord avec toi. Cela a toujours fait partie de l’ADN de la franchise. On peut aussi parler de Deep Space 9 est son épisode centré autour d’une relation lesbienne, assez en avance à l’époque.

  2. J’ai découvert et surkiffé Kaamelott, j’ai tout maté en quelques jours
    One Piece, c’était trop bien aussi sauf les couleurs de cheveux, ça fait ultra moche en live
    Et bien sûr Starfield qui est vraiment bien, et pas bugé c’est un bon point pour Bugtesda

  3. Moving, « les Pouvoirs de l’Ombre » en français, toujours aussi bien avec les 2 nouveaux épisodes avec peut-être l’introduction de l’antagoniste final pour les combats.

    Un conseil: ne pas regarder en détail l’affiche de la série, car elle met en avant les vrais personnages principaux, alors que quand on regarde au début, on a clairement pas cette impression.

    Ça semble être le phénomène actuel sur Disney Plus.
    Disney Plus a annoncé que c’est la série coréenne la plus regardée sur sa plateforme au niveau mondial (semaine dernière, ils avaient dit que c’était au niveau Asie, il me semble).

  4. La roue du temps, toujours ce mélange, agréable par moment et désagréable ensuite.
    Certains personnages manquent clairement de charisme, mais bon, ce n’est pas éliminatoire ^^

    Peut-être de meilleurs effets spéciaux que sur la première saison.
    Il y a des moments où la photographie est très belle et d’autres moins.

    • c’est parce que tu es tellement dépassé, vieil ami …

      Perso, j’en suis à 4/8 et je me régale. Alors que jamais on ne me ferait regarder l’animé avec ses designs si laids !

  5. Très agréablement surpris par la version Netflix/live action de One Piece. Les premières images ne m’avaient pas convaincu et au final c’est hyper fidèle au manga, l’ADN des personnages est respecté à fond, c’est généreux, sincère, étonnamment touchant, le casting est solide et l’adaptation plutôt habile (mélange de quelques segments narratifs pour aller plus vite).

    Points négatifs : l’aspect parfois cheap/cosplay de cheveux/costumes/accessoires (je rejoins l’avis de Jaybird), la mise en scène qui manque souvent d’hauteur/fluidité et les épisodes 3 et 4, moins bien rythmés et un peu pénibles. Du reste, j’ai franchement aimé, ça m’a fait « un petit qqchose » de voir s’animer tout ce monde que je suis depuis bientôt 20 ans… L’univers est original (à l’écran), très « vivant » et plaisant, hâte de voir la suite !

    Toujours pas entamé « La Roue du Temps », je comptais lire un peu les bouquins avant…

    Côté cinéma ce sera probablement « Visions » (par Yann Gozlan, le réal de « Boîte Noire ») et le film d’animation japonais « Le château solitaire dans le miroir ».

    • Assez d’accord avec ton retour sur One Piece.
      J’espère que si succès il y a et qu’une saison 2 est annoncée, ils amélioreront le coté un peu cheap de certains détails (décors, costumes).
      Mais plus les saisons vont avancer plus le budget FX va exploser si ça veut rester fidèle par rapport au power up des personnages et aux différents personnages tels que les géants, Chopper, Brooke, …

      • Oui, un peu peur pour Chopper, Brook et Frankie ^^

        Apparemment, la première saison a le budget d’une saison onéreuse de Game of Thrones et Oda l’a supervisée et demandé du tournage additionnel…

  6. – Le Bar est déjà ouvert ? À cette heure-ci, c’est pas un peu plus tôt que d’habitude ?
    – Si, mais pas à l’heure de Tokyo. 😁

    Et aussi Bon Courage à Matthieu, qui vient de se Kasser la vis. Espérons que la roue tournera pour lui dans le bon sens… 🙏

    Vu ou revu :

    – Début de la spéciale Luigi Comencini…
    Un peu trop prolifique et inégale, mais on sent l’homme interressé par l’Humain.

    – Début de la mini-série « Filles du feu »…
    Assez prometteur, avec un trio central d’actrices très fortes.

    – « Premières vacances »…
    Une comédie bien dans l’ère du temps, où le plaisir de la rencontre amoureuse se perd dans la précipitation, dans la confiance mal placée dans des applications de rencontre…
    Mais attendez une seconde : ça a toujours existé ça ? Les mariages arrangés, les petites annonces dans les journaux – et puis débrouillez-vous pour être heureux après, en vous découvrant l’un et l’autre sur le tard.
    Et ici, partir en vacances avec son flirt du moment (idée inédite, mais bel et bien mauvaise), juste parce-que ça sent le petit coup de foudre. Forcément, ça va bien déconner quand on sera devant à l’intimité du partenaire, et de sa façon de réagir face à autrui.
    Après, le film de Patrick Cassir est surtout un véhicule pour ses acteurs/auteurs, Camille Chamoux (toujours crissante et mimi, et « en famille »). Et Jonathan Cohen, plus intéressant : il commence dans son rôle de prédilection, très décontracté. Puis il perd ses repères de façon évidemment comique mais pleutre… puis avec un peu d’amertume.
    Ce n’est pas grand chose, mais ça reste correct et pas trop enfantin (le sexe cru y est bien présent).

    – « Good Doctor »…
    Ça va, on sent que Lim pardonnera bien à Shaun, puisque c’est indirectement grâce à lui qu’elle a rencontré son beau voisin…

    – « Le Grand Bain »… avec un bonnet noir. 😁
    Le projet de Gilles Lellouche était alléchant : à partir d’une catégorie sportive semblant insolite, faire un vrai film de super équipe « crossover », avec des acteurs/Avengers stars capables de tenir la tête d’affiche à eux tous seuls. Autrement dit, une aberration commerciale pour le cinéma français, puisqu’on pourrait faire au moins sept films avec ça, centrés chacun sur l’histoire de tous les personnages :
    On a ainsi le Amalric Movie, et ses hommes flippants et flippés.
    Le Canet Movie, et ses maniaques du contrôle casse-pieds (à son image), à la généalogie très chargée.
    Le Poelvoorde Movie, et ses petits chefs grotesques aux idées farfelues (avec son interlocuteur Nicolas, c’est aussi Monsieur Manatane qu’on convoque).
    Le Anglade Movie, et son rescapé des années 80 Rock.
    Le Efira Movie, et ses femmes paumées mais encore battantes.
    Par contre il n’y a pas encore de Philippe Katherine Movie, mais il a déjà son univers artistique bien à lui.
    Enfin, le Full Monty Movie, un peu dans la performance physique, beaucoup dans l’idée de mettre à l’épreuve un groupe d’amateurs, coincés dans une existence (et une région) qui leur donne l’impression de ne pas servir à grand chose, ni à grand monde.
    Et comme dans « The Full Monty », ça passe par des situations qui consiste à faire se désaper des messieurs pas spécialement beaux, et même ventrus… Ronds quoi.

    C’est justement par ça que le long-métrage est introduit, par un prologue qui donne l’impression d’être un court-métrage d’avant film, artisanal. Mais qui donne surtout une identité formelle à ce projet, en faisant un vrai film de grand écran.
    Toute cette partie qui traite des normes, à coups de formes géométriques opposées, c’est simple mais c’est formel. On ne devrait pas oublier que Lellouche vient de là, en réalisant des clips ou bien « Narco » (c’est aussi du verlan), qui traitait déjà de banlieusards à la virilité contrariée.
    Et le film de toujours nous rappeler sa thématiques des ronds, des carrés ou rectangles grâce à tels cadrages, tels objets – foutre ces gars dans une piscine ou un camping-car, c’est évident.

    Visuellement c’est très entraînant. Au niveau du rythme aussi, grâce à la musique de Jon Brion (le film peut un peu faire penser à « Punch-Drunk Love » ?).
    Même si Lellouche a la main un peu lourde (encore plus dans la version longue, qui n’est qu’un bonus), laissant inexploités plusieurs acteurs secondaires, dont certains sont assez redondants – Alban Ivanov joue sa partition comique rugueuse habituelle, Balasingham Thamilchelvan n’a qu’un rôle à la Chewbacca/Groot, Erika Sainte est une épouse trop volontairement effacée (ces trois n’auront droit à aucun épilogue), Félix Moati déboule un peu vite pour renforcer l’équipe…
    Mais d’autres personnages secondaires auront plus de chance (Marina Foïs pinçante, Leïla Bekhti fracassante, Jonathan Zaccaï venimeux, Noée Abita solide, etc), car ils sont liés plus intimement aux antihéros principaux.

    « Anti », car le parti-pris du film sera toujours de ne jamais les rendre trop facilement victorieux avant la fin. Et à l’instar des films Pixar des années 2010-20, opter pour la stratégie de l’échec, tout le temps…
    Ces hommes sont vraiment des « moins que rien », qui n’arrivent pas à réussir… Mais qui continuent, coûte que coûte (et avec une part d’inconscience). À tel point que c’est le plus pitoyable de tous, celui qui est déjà bien au fond, qui va taper du pied, remonter et les entraîner avec lui vers la réalisation d’un objectif plus grand. Lequel va les sortir de leur passe-temps (plus un club de rencontre pour dépressifs), se confronter collectivement à l’effort et la pression, et reconquérir une part de leur virilité et de leur fierté… Juste pour un instant, magique et suspendu…
    Avec un sport péjorativement identifié comme féminin (surtout dans leur bled).
    Pas le moindre des paradoxes là aussi, d’où la logique de Phil Collins, utilisé à la fin (et ce n’est pas le seul tube qu’on y entend, nostalgique de la jeunesse de ces hommes)… Le chanteur a à la fois une voix aiguë, allant vers le féminin. Mais c’est un batteur de formation, quelque chose qui fait plus viril.

    On peut donc être deux choses différentes à la fois, mélanger ronds et carrés, l’eau et l’aérien, le drôle et l’héroïque…
    Avec tendresse certes. Et quand il faut casser la baraque, ne jamais hésiter à y aller à fond.

    – « Les 7 Mercenaires » (2016)…
    Le projet de Antoine Fuqua semblait intéressant : re-remaker les « 7 », en lorgnant sur des westerns moins propres que les défenseurs de Sturges. Et en utilisant comme héros sacrifiables ceux qui se sont fait avoir par l’Amérique, après avoir aidé à la bâtir.
    Seulement voilà, l’ombre du western de 1960 est encore un peu trop présente, au point de jouer au jeu des différences entre les divers interprètes… Perturbant ainsi l’identité nouvelle de cet opus.
    Alors Denzel Washington est l’équivalent de Yul Brunner. Mais il est aussi Denzel, dans son rôle de prédilection (depuis au moins « Man on fire ») d’ange exterminateur – au moins, on peut se réjouir de le voir toujours jouer les hommes droits et autoritaires, qui savent ce qu’ils font, et qui font ce qu’ils disent.
    Mais Chris Pratt a beau être une sorte d’équivalent costaud et violent de Steve McQueen, chaque fois qu’il sort une des références du personnage originel, ça sonne faux. Idem pour un Ethan Hawke émulant Robert Vaughn etc…

    En fait tout le côté explicitement trouble et pourris de ces personnages, qui devait nous rapprocher plutôt des 12 de Aldrich ou de la Horde de Peckinpah, n’est pas assez traitée pour être suffisamment impactante. Il manque des scènes dans lesquels ceux-ci, plutôt que de se raconter via quelques anecdotes, devraient se définir par l’action, ou par leurs interactions avec les gens qu’ils doivent protéger et entraîner – on a rien fait de mieux qu’un pistolero qui se lie d’amitié avec une bande d’enfants (ici, on y voit surtout une actrice réduite à toujours porter son bébé).
    Résultat : si chacun des tueurs est physiquement encore plus identifiable, ça ne suffit pas à former une équipe homogène. Comme il est dit à un moment donné, ça ressemble à une blague : un noir, un irlandais, un asiatique, un canjun, un mexicain, un trappeur, un natif… ça commence même avec une rencontre dans un bar.
    Et malgré tout, ils s’entendent tous bien, et oublient de râler contre le pays qui ne veut pas d’eux… mais qui préfère les hommes d’affaires pleins aux as (Peter Sarsgaard, trop jeune pour le rôle).

    Dommage, il était là le sujet… Alors il reste l’action, de bons paysages (un peu trop surdécoupés au montage), et surtout une façon jouissive à jouer avec la virilité comme facteur qualitatif, souvent pour mieux provoquer son ennemi.
    Et mieux oublier qu’il y a aussi une femme là dedans, qui attend son heure et remportera la partie.
    C’est mince, mais c’est mieux que rien.

    – Fin de la mini-série « Nine Perfect Strangers »…
    Il y a quelque chose d’un peu trop évident dans cette mini-série : l’Australie (Nicole Kidman, Liane Moriarty, Asher Keddie, Samara Weaving, les lieux de tournage).
    Une histoire se passant dans un endroit cossu où se reposer – après le gentillet « Fantasy Island », ou bien « The White Lotus », c’est tendance.
    Melissa McCarthy en duo avec Bobby Cannavale, avec toujours Ben Falcone en embuscade (et même leur fille).
    Une partie de l’équipe de David E. Kelley, pour des séries de luxe avec des personnages menteurs.

    Un peu un produit ? Bien fichu néanmoins, même s’il a trop tendance à tirer en longueur (ils avaient envie d’aller jusqu’à 9 épisodes ?). À un moment donné, on voit très bien où on va, et les interactions entre les personnages sont très claires, avec peu d’évolution. C’est normal, on flirte avec le whodunit (qui est-ce qui a de mauvaises intentions cachées ?), dont on identifie assez vite les meilleurs suspects.
    Puis, un peu de simili Surnaturel, centré sur la famille faisant partie du groupe. Tout ça pour pousser à bout les pensionnaires, et leur rendre alors goût à la vie etc… Quitte à ce que la directrice foldingue perde elle-même une partie du contrôle.

    Intérêt inégal pour la plupart des acteurs, surtout pour le jeune couple riche – mais on peut s’amuser à voir à quel point Samara Weaving ressemble à son oncle Hugo… y compris dans une scène hallucinatoire qui fait penser à Crâne Rouge.
    Ça plane beaucoup, comme une expérience sous acide des années 70.
    Et ça a aussi l’avantage de ne pas crier à l’offense morale à la fin, malgré le fait que tout ça baigne dans une ambiance drôlement malsaine.

    – Fin de la saison 2 de « Superman et Lois ». Voir analyses des épisodes 13, 14, 15 sur les pages dédiées.
    Pas complétement convaincante, on alterne tout le temps entre les moments où la série se donne les moyens d’être énergique, touchante, subtile…
    Et ceux où elle fait tout… l’inverse. Sûrement un coup de Bizarro.

    – « Bac Nord »…
    Bashe le Sud. Mais pas trop. D’ailleurs pour se couvrir, le film précise dès le début que, bien qu’inspiré de faits réels, tout ça est une fiction etc… Mais écrit en tout petit, très vite.
    Comme ça, Cédric Jimenez peut y aller franco et faire tout simplement la même chose que dans les meilleurs polars des années 70 : montrer un paquet de flics et de truands être poussés à se comporter comme des abrutis enragés, parce-que des hauts pouvoirs les ont laissés à l’abandon.
    Alors, tout le monde improvise et fait n’importe quoi, et le camp gagnant c’est celui qui bénéficie du plus grand nombre de gens, sachant agir en cohésion et se montrer intimidants.
    Demandez donc à des agents de faire pareil, alors qu’ils sont moins nombreux et que ce sont aussi des fonctionnaires. Et pire encore, des dindons de la farce, trop confiants envers leur hiérarchie qu’ils ne pensent même pas à mettre par écrit et signé, un protocole d’action qui assumerait sa part d’illégalité (racketter des clients, mais pour choper une énorme prise).

    Trop bons trop cons, comme on nous les chronique dans la première grosse moitié du film (le vétéran, le chien fou, et le sage qui fait tampon entre les deux). Faut faire avec l’accent du Sud et les phrases pas toujours intelligibles, alors accrochez-vous bien.
    Et une fois passé le gros morceau du film, c’est à dire l’assaut d’un repaire de dealers, aussi anxiogène que tout ce qui vient de précéder…
    Boum, la deuxième partie, celle que la récupération politique ignora radicalement (dans le cas où ceux-ci regardent vraiment les films) : le pouvoir dépend aussi de la création d’une réalité qui vous arrange le mieux.
    Vous étiez des impuissants avant, puis on vous a autorisé à devenir des cowboys, puis on a décidé de changer encore d’avis et de faire de vous des vilains – en fait, l’évolution classique d’un héros selon Harvey Dent.
    Ça n’est ainsi plus du tout un film sur une situation dans des quartiers marseillais, on bascule dans le film de prison, donc aussi une histoire d’injustice et de trahisons. Le trait a beau être assez gros, il reste implacable.
    Il n’y a plus l’excitation du Thriller maintenant.
    Juste l’amertume d’un film dramatique, où on voit les hommes (disons, un sur trois) se faire broyer et réduits à presque rien.

    Lu :

    – Spider-Man/X-Men : Dark Web…
    Sûrement un moyen pour Marvel de se racheter après un crossover Inferno (par Hickman) qui n’avait rien à voir avec celui des années 80.
    Sortez les clones et les doubles !

    – Daredevil…
    Juste un épisode du Poing Rouge, faut d’abord finir avec Frank Castle puisque ça se passe avant.

    – Shang-Chi Master of the ten rings…
    Un opus de réconciliation, très accessoire.

    – Punisher tome 2…
    Merci à Jason Aaron d’avoir donné enfin une voix à Maria Castle.

    – Secret Invasion (2023)…
    Juste un épisode en passant, puisque ça se passe avant (Strange est vivant, Brandy est jeune).

    – Star Wars La Haute République Phase II tome 1…
    Difficile de s’attaquer à un tel nouveau contexte, même pour creuser l’histoire de Jedha.

    – Predator : le jour du chasseur…
    Histoire prenante, bons dessins de Kev Walker, conclusion trop abrupte.

  7. Intrigué par ce Disney Lorcana, j’ai cherché et il ne s’agit que d’un jeu de cartes physique. Pas ma came. Dommage car la lassitude pointe le bout de son nez sur Marvel Snap.

    Vu Le Challenge (No Hard Feelings) et j’ai vraiment passé un bon moment. Jennifer Lawrence est la copine idéale (comme Mary à tout prix), belle drôle et pleine de caractère, quant à Andrew Barth Feldman, je l’ai trouvé vraiment touchant. Belle prestation d’acteur. J’espère le revoir dans des grands rôles.

    Toujours sur Clone Wars. Que c’est bon!

    J’essaie de finir Ghost of Tsushima, toujours émerveillé par ce jeu mais qui est long… j’en ai marre des open worlds. Les jeux sont devenus trop longs.
    Starfield et ses 200H ne m’intéressent pas une seule seconde….mais je ne peux résister à Baldur’s Gate 3 et ses 150H de freestyle, ancien rôliste oblige. Plus que quelques jours et il sera sur ma PS5. ^^

    • Ça fait plaisir pour Clone Wars.
      Du coup tu te contentes des arcs d’Ahsoka ou tu regardes tout ? Y en a des bien comme Mortis, ceux centrés sur les clones, Cad Bane, la vendetta de Boba, Assaj et les soeurs de la nuit, les Mandaloriens, la quête de Yoda, etc…

      • J’ai regardé les clones et je me suis surpris à les aimer (malgré la mort de mon préféré) puis les sœurs de la nuit et vraiment kiffé puis j’ai laissé tomber ma liste de lecture pour le mini arc suivant que j’ai adoré avec Anakin et les incarnations de la Lumière et du Côté Obscur.
        Au final, j’essaie de regarder par arc et dans l’ordre chronologique (pas dans l’ordre de diffusion).
        Au final Ahsoka (la série) passe au second plan pour moi, je ne pense pas que je kifferais autant que TCW. Je la regarderai un jour quand j’aurais vu TCW, revu l’épisode III et vu Rebels. J’ai un petit mois pour ça ^^

        @WeaponX: Oui comme je le disais ailleurs, c’est vraiment l’ordre de diffusion anarchique qui m’a bloqué à chaque fois. Là, je prends vraiment du plaisir à suivre arc par arc.

  8. Ah là là… One Piece, quelle bonne adaptation ! Mais vraiment ! Lu le manga mais pas vu l’animé et je peux dire que l’esprit du titre est assez fidèle. Kitsch, loufoque et burlesque bien comme il faut. Bien que ça puisse rebuter plus d’un, le design des persos me plaît, proche du manga. Parfois, ça frotte au ridicule mais c’est ça, l’univers de One Piece. On sent que la série a beaucoup investi dans les environnements (architectures, décors, etc). J’ai eu des petits frissons lors de scènes transposés du manga au live action. Le casting est franchement bien trouvé, vu leur ressemblance aux persos fictifs. Quand on voit l’alchimie dans l’équipage des Chapeaux de paille, j’ai l’impression que les acteurs se sont plu à jouer en fonction de la personnalité de Luffy et cie. Surtout leurs performances aux combats ! Globalement, les CGI, surtout pour les pouvoirs, sont justes. J’ai kiffé l’apparition des affiches de prime. C’est grave stylé !

    Cependant, je contraste qu’il y a beaucoup de changements importants à cause de limites de budget et humaines. Les arcs sont raccourcis pour tenir 8 épisodes. Parfois, c’est bien fait, parfois, c’est passable. Mais c’est un peu « justifié » par la course contre la montre avec la poursuite de la Marine. Ce qui la rend plus menaçant que dans le début du manga. Je crois que les îles sont réelles mais il arrive que les villages sont pauvres (coucou Cocoyashi). Certains combats sont anecdotiques. Y a des scènes qui permettent d’éviter l’utilisation de CGI ou d’un budget conséquent pour remplacer celles difficiles à adapter dans le manga. Nombreux persos ont été enlevés. Les backgrounds de certains persos ont été écourtés et ça peut tenir mais parfois, l’impact est amoindri en terme d’émotions (Usopp, par exemple).

    Malgré ces défauts, c’est une réussite ! Ca m’a donné l’envie de regarder l’anime, bien qu’il soit hypeeeeer long. Déjà, je traîne avec l’anime de Naruto qui est rallongé de plusieurs épisodes fillers inutiles. Mais y a l’anime One Piece kai fait par les fans, sans épisodes fillers et openings pour gagner du temps. Faut que je le cherche.

    Pour les futures saisons du live action, j’ai quelques inquiétudes. Déjà, quand on regarde le casting des Chapeaux de paille, seul l’acteur qui joue Luffy a 20 ans comme ledit perso. L’actrice de Nami a 30 ans. Les autres approchent de la trentaine. Normalement, l’âge général de l’équipage n’est pas si loin de celui de Luffy, genre 1-2 ans d’écart. La différence entre la 20aine et la 30aine est évidente. Quand la série terminera, les acteurs auront la quarantaine ou bien plus et les spectateurs digéreront ça ? A voir. Je redoute de voir comment la production va traiter Chopper et Brook. Pour Robin et Franky, ça va. Comme la saison 1, certains arcs les moins importants seront sûrement retirés. Tout de même, ceux les plus importants (Baroque Works, Skypiea, Water Seven et Thriller Bark…) sont démentiels et dépaysants. Les gars, faîtes mieux tout ça au minimum ou max, s’il vous plaît !!!!!

    Sur ce, pour répondre à la question de Mr LTH, je placerais La Roue du Temps juste après House of the Dragon, numero one ! Enfin pour le moment.

  9. La roue du temps saison 2 je vais pas essayer. La saison 1 m’a vraiment rebuté sur trop de points.
    J’ai continué Brooklyn Nine-Nine (toujours en mode découverte, j’entame la saison 4) et c’est toujours aussi agréable. Je redoutais la monotonie, mais en vrai agréablement surpris par l’évolution et les minis arcs qu’on a au fil des épisodes, un régal !

    J’ai également re-regarder For All Mankind, et c’est toujours aussi excellent. Très très hâte de la saison 4 !

  10. https://www.comicsblog.fr/46610-Comics_en_France_en_2023__superheeros_essoufflee_indee_en_manque_de_visibilitee

    Et si c’était aussi parce-que les super-héros représente une forme d’autorité ? – porter un uniforme, empêcher des délits et maintenir le statu-quo…
    Alors que dans un contexte où diverses firmes nous encouragent à nous replier sur nous même, à glorifier le superficiel, à flatter les bas instincts et à rejeter toute forme d’auto-responsabilsation (surtout quand elle vient de représentants de l’Autorité)…
    Il est ainsi « logique » qu’un Joker, ou que les tarés de Vought International, soient quelques-uns à atteindre un niveau de popularité qui dépasse la sphère des fans.

    Dommage que Warner n’ait jamais pu apprendre à plus de spectateurs que Superman, c’est mieux que Tout.

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