Le bar de Galactus #216 : The Walking Dead – Daryl Dixon ~ La Nonne 2 ~ Mystère à Venise

Scarlett Johansson devait sûrement avoir été là… Elle a quand-même tourné presque 10 films avec Evans, y compris hors Marvel.
🙏💒

Vu :

– Suite de Luigi Comencini…
Imprévisible cinéaste, capable de naviguer entre plusieurs genres filmiques et d’avoir beaucoup à dire – surtout quand ce sont des sujets terribles.
Mais il faut savoir creuser au delà de l’apparence.

– Suite de « Filles du feu »…
Guerre (des sexes) et Résistance, de plus en plus intense.

– « Eyes of war »…
Danis Tanović fait un petit film sans trop d’ambitions, une coproduction parlant du trouble post-traumatique… Les scènes de guerre (pas dans son pays mais en Irak, et un peu partout) sont montrées avec un peu trop de distance, même quand elles sont très dures.
Et les acteurs sont un peu trop « glamours » pour avoir l’air concernés – Christopher Lee y fait de drôles et sinistres apparitions, censées symboliser le besoin de résilience face à la cruauté.

– « Embuscade »…
Fait parti du sous-genre des films de guerre, ceux avec une escouade prise au piège et attendant les renforts…
Avec que des personnages/acteurs moyen-orientaux, ce qui est au final plutôt similaire à ce qu’on a pu voir des tas de fois au Cinéma (pas de trop gros marqueurs culturels). Et différent puisque ce sont des visages qu’on ne voit jamais, et aussi plus ordinaires – ils passent ainsi plus facilement pour des travailleurs, coincés dans un boulot quotidien qui part en cacahuètes.
La mise en scène de Pierre Morel n’est pas si renversante, mais elle reste suffisamment fonctionnelle, pour rendre trépidante cet improbable pillonage de blindés (inspiré d’une histoire vraie), à l’action incessante.
Simple, mais honorable.

– Début de la mini-série « The thing about Pam »…
On voit jusqu’où ça veut aller, mais ça n’a pas l’air très subtil.

– Haute couture »…
Rien de bien neuf dans le film de Sylvie Ohayon, cette histoire de « vétéran » qui prend sous son aile filliale la jeunesse de banlieue pour qu’elle se trouve une bonne vocation, le cinéma français l’a fait des tas de fois (2 par ans ? 3 ?).
Le fait que ça soit avec quasiment que des femmes, un peu de peaux de vache, et dans un atelier de couture plutôt que chez les designers, c’est un peu plus rare.
Le fait aussi que les dialogues soient régulièrement traités sur un mode décalé et loufoque, ça donne une dimension beaucoup plus légère à un long-métrage qui a tendance à reposer un peu trop sur la répétition des choses…
Peut-être pour mieux souligner l’enfermement de ces protagonistes (dont certaines garderont une part de mystère jusqu’au bout), ayant peur de faire évoluer leur existence vers quelque chose de plus ambitieux, de plus heureux.

Lu :

Spécial Tortues Ninjas :

– La première Intégrale de la série originelle, quand les héros étaient encore nantis de queue (!), augmentée des commentaires de Kevin Eastman et Peter Laird.
Un bon bloc, ne contenant pourtant que 7 épisodes aux dessins et à l’ambiance extra. Et qui constituent un bon plaisir de créateurs, fans de Jack Kirby et Frank Miller, dont le succès a fait le plaisir des auteurs indépendants.
Toutefois, pour tout le côté passionnant ayant trait aux ninjas, à la violence, à la relation de Splinter (et sa tête de loup) avec ses garçons… Ici, c’est bien trop bref.
Car une fois passé le premier affrontement contre Shredder (c’est Dark Maul avant l’heure), on a ce long arc autour de Baxter Stockman puis des aliens, où on voit les auteurs beaucoup trop s’éclater à faire du Star Wars, et pas juste de l’action de diverse sorte – comme dans l’épisode en forme de course-poursuite en voiture.
Au bout d’un moment, on s’écarte trop du projet d’origine, et ils n’arrivent même pas à faire quelque chose de ces adversaires triceratops (pourtant, assez proches préhistoriquement d’une tortue).
Bon, c’était le début…

– La première Intégrale de la série moderne des Tortues, quand l’histoire s’est musclée solidement, avec une part plus forte de spiritualité. Et cette fameuse narration dilatée, qui met 18 numéros (!) avant de pouvoir réunir tout le monde.
Un peu trop d’écriture peut-être, censée lier toutes les arches scénaristiques en un Grand Tout cohérent, ainsi qu’une mise en image très bien mais pas très excitante.
Là aussi, c’est un début bon bien que perfectible (Old Hob n’est pas un personnage intéressant jusque là), mais déjà plus touchant.

– Dragon Ball Super tome 20…
Fin de l’affrontement contre les Heaters, avec un invité surprise (ou presque) qui vient voler la vedette de façon majestueuse… mais ses explications sont hélas trop tirées par les cheveux, et ça va prendre du temps avant qu’on y revienne (espérons que ça ne soit pas du déjà vu).
Parce-qu’en attendant, on recommence enfin à se focaliser sur Trunks et Goten… dans un arc qui semble venir concurrencer le film « Dragon Ball Super : Super-héros » ?

– Fin de l’Intégrale 9 de Invincible…
Hop, un pas en avant, deux pas en arrière. Et on se retrouve à nouveau avec des personnages qui pèchent par un excès de naïveté, ou bien par un excès de folie des grandeurs (prévisible, ce sont les plus antipathiques).
Résultat : du Gore et un énième emprisonnement dans une autre dimension…
On en est encore là ?

– Fin la deuxième Intégrale Gargantuesque de Tony Chu, au huitième tome…
Encore un opus de transition, préparant à l’affrontement futur. Avec de nouvelles alliances (Amélia met enfin son grain de sel), de brefs retours émouvants, et de nouveaux pouvoirs culinaires et gustatifs complètement portnawaks.
Aucune lassitude, pourtant. Ils sont forts Layman et Guillory (et frappadingues, oui oui…)

Lu Superman All Star. Je me suis forcé à le finir… chaque chapitre met en avant des situations loufoques et des personnages farfelus sortant de nulle part et sans véritablement les introduire. Ça me sortait du comics. La préface promettait d’avoir un nouveau regard du tome avec les derniers chapitres… mouais… je trouve pas…

J’ai beaucoup aimé le premier épisode de TWD Daryl Dixon, agréablement surpris ! J’ai trouvé le rythme bon (ce qui est souvent un point faible de l’univers mais premier épisode obligé c’est davantage soigné), l’ensemble un brin plus original également et, surtout, quel plaisir de voir nos paysages français et des acteurs qui parlent naturellement notre langue (au lieu de prendre des comédiens US et leur faire parler le français avec un accent pourri), impatient de voir la suite !

La deuxième saison de Arthdal chronicles devrait arriver sous peu sur Disney +.

Boss, il n’y a pas eu d’article sur la deuxième bande annonce de The Marvels, un oublie peut être ?

Envie de recommander « Fall » (Vertige, en français), petit film de Scott Mann, mettant en vedette deux super-héroïnes, à savoir Grace Caroline Currey et Virginia Gardner.

Deux copines alpinistes décident de gravir la plus haute tour de transmission des USA, culminant à 600 mètres d’altitude. Malheureusement, ça ne se passe pas comme prévu, et elles se retrouvent coincées au sommet, sans leur matériel.
Des invraisemblances qu’il faudra accepter, mais je le recommande tout particulièrement aux personnes qui, comme moi, sont mal à l’aise avec les hauteurs. Je n’avais pas eu aussi peur depuis très longtemps…

https://www.youtube.com/watch?v=hK8ziXO6YmE

Autrement, pour ceux qui sont friands de petit cinéma étranger, je recommande aussi UFO Sweden 🙂

https://www.youtube.com/watch?v=0Gl3Cw1faQ8

Norman Reedus qui serait Ghost Rider ?? J’aime bien l’acteur mais pas dans ce rôle, il est mono-expressif 😛

Fini Blackest Night.

Bon sang que c’est bon, l’idée est incroyable et le run de Geoff Johns atteins vraiment son apogée avec cette oeuvre.
Même si l’histoire est simple, l’excellente idée d’avoir donné une conscience au zombie permet vraiment des dialogues extra les personnages.
Je regrette peut être que dans la deuxième partie, les méchants perdent un peu d’aura et qu’on se concentre trop sur des personnages comme Green Lantern, Atom ou Sinestro.

Vu:
– Equalizer 3: Pour ma 1ère séance au cinéma depuis trois mois, ce film a été vraiment agréable. Un beau voyage dans un petit village de Sicile (qui m’a donné envie de le visiter), un film étonnamment à 75% en version italienne sous-titrée, ce qui est vraiment à souligner car très rare pour un film hollywoodien.
Ce film est d’ailleurs à l’opposé d’un John Wick 4 (que j’ai vraiment aimé aussi). Peu d’action mais on prend son temps pour montrer la vie paisible d’un petit village en Sicile et de ses habitants, ce qui amène forcément le climax attendu et jouissif.
Ce film n’est pas pour les amateurs de baston et de gunfights: Sur ce plan, il est clairement en dessous des deux premiers Equalizer et d’autres films du genre.
Ce film n’est pas non plus pour les gôchos, car c’est un véritable exutoire de voir Mc Call rendre une justice ô combien réjouissante mais moralement plus que discutable.
Mais il sait être touchant dans cette justice rendue, car c’est un film qui donne le point de vue des victimes et pas celui du voyou comme un Scarface (par ailleurs excellent).
Bref, « le justicier » qui fait Justice est un débat vieux comme Charles Bronson et c’est d’ailleurs un peu abordé dans les visions qu’a Mc Call sur tous ses crimes.

– Sentinelle de Jonathan Cohen sur Amazon Prime. Je l’ai regardé parce que j’étais fan de l’acteur et j’ai bien aimé. J’ai ri et souri, c’était le but. Maintenant ce n’est clairement pas le film de l’année et si on adhère pas à l’humour de Jonathan Cohen, on peut même trouver ça débile.
Par contre, un point que j’ignorais et qui m’a totalement surpris, c’est que le film a été entièrement tourné , chez moi, à la Réunion, se passe chez moi (sans nous faire passer pour Hawaï) et c’est une première pour un film à gros budget et à diffusion mondiale (Prime Video). Et j’avoue que c’était un pur plaisir chauvin de reconnaître les lieux, certains figurants ou d’entendre la musique de chez moi (sauf une chanson antillaise qui passera quand même pour ceux qui confondent encore tous les DOM).
Un peu choqué quand un personnage appelle à plusieurs reprises « grosse blanche » une protagoniste. Ca ne se dit pas chez moi et j’imagine que dans l’autre sens, ça aurait fait un tollé.
M’enfin, je n’ai pas boudé mon plaisir.

Joue (en cours): Baldur’s Gate 3. Ce jeu est fantastique de liberté, exceptionnel pour les amateurs de D&D, je l’adore, je vais y passer des centaines d’heures, je le sens.
Seul bémol, jouer à la manette est un calvaire.

Il se dit que Warner Bros a profité du contexte de grèves pour annuler son contrat avec J.J Abrams
Bye bye Constantine, JLD ou le Superman de Ta-Nehisi Coates
… avec Swampthing au programme du DCU, c’était à prévoir.