Le bar de Galactus #297 : Minecraft ~ Natacha (presque) hôtesse de l’air

Par
Les Toiles Héroïques
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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

En attendant Lobo… Mercredi, Jason Momoa sera la tête d’affiche de Minecraft, le remake vidéo-ludique à peine déguisé de Jumanji (ft. Jack Black dans les deux cas). Si tout se passe bien, on tient peut-être le premier succès de l’année au box office, ce qui constituerait une nouvelle pièce à ajouter au dossier ‘Les adaptations de jeux vidéo sont-elles en passe de supplanter les super-héros à Hollywood ?’. L’autre question du moment est bien sûr la suivante : quelle est votre plus belle construction dans Minecraft ? Sans transition, les lecteurs de bande dessinée franco-belge auront peut-être le plaisir de découvrir le même jour Natacha (presque) hôtesse de l’air, l’adaptation de la série éponyme signée Gos et François Walthéry, avec Camille Lou dans le rôle-titre. Alors, l’un de ces films intègrera-t-il le programme de votre semaine et surtout, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? A vos claviers et beau mois d’avril à tous !

Bienvenue dans l’univers de Minecraft où la créativité est essentielle à la survie ! Quatre outsiders – Garrett, Henry, Natalie et Dawn – sont soudainement projetés à travers un mystérieux portail menant à La Surface – un incroyable monde cubique qui prospère grâce à l’imagination. Pour rentrer chez eux, il leur faudra maîtriser ce monde (et le protéger de créatures maléfiques comme les Piglins et les Zombies), tout en s’engageant dans une quête fantastique aux côtés de Steve, expert fabricateur. Cette aventure les poussera à être audacieux et à développer leur créativité. Autant de facultés dont ils auront besoin pour s’épanouir dans le monde réel.

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42 COMMENTAIRES

  1. « Natacha… » a l’air plus drôle et décalé… espérons que son avion ne se minecrashe pas.
    Surtout pour le premier rôle-titre, en tête d’affiche, de Camillou. ♥️

    Vu ou revu :

    — Suite des adaptations de comics DC, toujours les années 90…

    – Saison 2 de « Loïs et Clark… »
    Rapprochement tendre et progressif entre les deux…
    Justin Whalin prend naturellement la suite de Jimmy…
    Des remises en cause, des interrogations sur le journalisme, un peu plus de vilains, des duos savoureux, mais des fils rouges narratifs qui ne sont pas toujours bien traités.
    _

    – « Antigang, la relève »…
    Le premier volet était à la fois un remake (de « The Sweeney »), tout en ayant une touche à la « Arme fatale » – surtout le deuxième, pour le côté bordélique, l’équipe de flics et à deux doigts de tomber dans la parodie…
    Cette suite, toujours par Benjamin Rocher, nous met un peu de « Die Hard 3 » (les liquides explosifs), et s’inspire encore de « Heat », et surtout de « L’Arme fatale 2 ». Mettant moins l’accent sur la brigade (on les voit toujours vivre, mais ça n’a pas grand intérêt, la nouvelle venue Sofia Essaïdi incluse), moins sur le patriarche du groupe (Jean Reno a une participation limitée et fatiguée).

    Et plus sur le buddy movie, et la vengeance mais ça c’est aussi assez secondaire… jusqu’à ce que les rapports père/fille, entre Alban Lenoir et Cassiopée Mayance (tous deux des catastrophes ambulantes, sorties d’un Belmondo des années 80) trouvent une certaine épaisseur grâce aux antagonistes, dont l’histoire est similaire. Barbara Elisabeth Bühl arrivant à faire vivre son personnage de fille voulant retrouver son père quoi qu’il en coûte, grâce à son apparence mêlant badass (l’emploi habituel de l’actrice allemande) et fragilité.
    Ainsi, en changeant de point de vue, les braqueurs passeraient presque pour les vrais héros du film, moins « baltringues » que les flics.

    Sinon, les scènes d’action sont pas mal (un Decathlon, un fourgon cellulaire, un hôpital), même si trop souvent coupées dans leur élan, multipliant les ruptures de ton comique au détriment de l’excitation…
    Normal, ça n’est plus un film de cinéma mais de plateforme.
    Sympa, sans plus.
    _

    – « Mickey 17″… Analyse complète sur la page consacrée, au Bar #293
    Spoilers :

    On voit bien que le film a un problème de vision, notamment avec le traumatisme de Mickey vis à vis de sa mère, qui n’est pas assez central dans l’intrigue… Ça n’est qu’une référence qui revient une ou deux fois, alors qu’il y avait Tout un film à faire là dessus.
    Parce qu’il s’agit rien de moins que de la culpabilité du survivant. Un syndrome qui correspond parfaitement à Mickey.

    Ou les Rampants : ça aurait été mieux si leur dernière action n’avait pas été du bluff, si la cruauté et la soif de revanche ne s’étaient pas cachées derrière la bêtise de l’intégralité des personnages du film, eux inclus.
    Car même ces rampants sont en fait placides. Alors que les voir buter tous les humains, même les sympas, c’est ça qui aurait été fort.
    Ils sont malins, mais pas au point d’aller exterminer des humains irrécupérables… Il aurait peut-être mieux valu fusionner les rampants avec leurs ennemis présents dans le roman.
    Chez Miyazaki (dont ils s’inspirent grandement), les créatures sont capables d’aller au delà de leur instinct pacifique, et de tuer pour survivre – et punir les humains.
    Une représentation de la Nature, belle mais cruelle… et on n’a pas ça ici.

    Pas d’évolution notable non plus pour Mickey 18, son sacrifice arrive peut-être parce qu’il sait que 17 est incapable de tuer pour se défendre, ce que la scène onirique finale ne tranche toujours pas – encore un manqué.
    Tandis que si c’était 17 qui s’était sacrifié à la fin, ça aurait accéléré le développement affectif de 18, qui aurait ainsi hérité de la gentillesse de 17… et posé aussi la question de répartition des sentiments – ce qu’il manque à chacun, c’est ce que possède l’autre.

    Il reste encore le mystère de l’affabilité des 17 Mickey, qui en faisait des esclaves parfaits.
    Peut-être que 18 est l’expression d’un ras-le-bol, après toutes ses années ? Seulement, il surgit pile au bon moment, sans qu’on ne comprenne pourquoi il a fallu attendre précisément 18 itérations.
    Qu’est-ce qui a poussé le dernier clone à être un peu plus rebelle ? On ne sait pas trop…

    Un simple divertissement que ce film, au final : des gentils idiots, qui survivent quasiment tous, seuls les plus salauds meurent…
    Classique et pas très renversant.
    _

    Lu ou relu :

    – Marvel Deluxe Strange – J’appartiens à la mort…
    Cléa en majesté, avec un petit air de la période Mighy Thor de Jane Foster – mais en plus furieuse, belliqueuse. Sauf que, même très bien écrit (il est bon Jed MacKay – sauf pour les équipes puissantes), et dessiné itou (Marcelo Ferreira entre autre), tout est expédié en une dizaine d’épisodes.
    Dès fois, la lecture mensuelle ça a du bon.

    – Fin de Captain America : Retour aux sources…
    En queue de poisson, et Straczynski en écriture automatique sur son « Cap agent des forces surnaturelles du Bien ».

    – Le Hulk de Philip Kennedy Johnson dans une quête personnelle touchante – et très dangereuse…

    – Miles Morales règle le cas Rabble dans un (toujours) trop gros déluge d’action…
    Spider-Boy idem avec sa place dans l’univers, a priori…
    Spider-Man se retrouve dans une telle panade que même les Sinister 6 vont se mettre à trembler.

    – Fin du run de Gerry Dugan sur Iron Man, avec des promesses incertaines, et un petit chagrin d’amour en prime… Classique quoi.

    – Chez les X-Men, Tornade se met en avant au détriment des mutants, Mystique se remet aux assassinats pendant que les Nick Fury et le SHIELD font un retour précipité, les Sentinelles sont maintenant des sortes d’agents de l’ordre, et toutes les autres séries suivent lentement leur petit bonhomme de chemin.

    – Le Ghost Rider façon Parker Robbins paye douloureusement le prix de son ambition, pendant que Johnny Blaze fait son Revival des années 90.

  2. Je ne pense pas que Minecraft va marcher boss , contrairement à d’autres types de publics les joueurs de jeu vidéo ont l’habitude d’être insultés pour ce qu’ils aiment ( le nombre d’adaptations éclatés de jeux vidéos en films est abberant) et même si ça commence à changer ces dernières années avec des adaptations plus qualitatives , on sent toujours quand un projet pue de loin , comme borderlands et ce film à l’air d’être dans la même lignée

  3. Jamais joué à Minecraft, je suis creatif mais pas à ce point… ni la patience.
    Une impression d’une adaptation à la Loup-Garous de Netflix… on verra bien si le public répond présent…

    Découverte du trailer de Natacha. Franchement… je n’ai lu qu’une seule BD de cette licence gamin, et c’était plus ambiance Tintin que gaguesque.

  6. Noob les arcanes ultimes : je suis la série depuis 2015. C’est les pionniers de la RPG fiction en France. Toujours sympa à regarder pour passer le temps. Et on se rend compte que ça a pas mal évolué depuis 2009.

    Commencé à regarder A moment but forever, un drama de fantasy chinois. Ça commencer bien. Et en plus on a un bateau volant.

  7. J’avais oublié que Natacha existait. J’aimais bien, je crois. Par contre, je n’ai tenu qu’à la moitié de la bande annonce. Que c’est plat et ennuyeux.

    Pour Minecraft, c’est un désastre absolu qui sans nul doute va se planter lamentablement. Déjà que faire un film sur cet univers, c’est quasi impossible alors rajouter une énorme surcouche de woke dedans 😂
    Par pitié Hollywood laissez tomber vos adaptations en live action de jeux videos: c’est toujours cringe, nul et ça se plante systématiquement au box office.

    De mon côté, j’ai rattrapé mon retard sur Solo Leveling. C’est sûr que ça raconte pas grand chose (encore que) mais putain que c’est bon. Si seulement on pouvait avoir des animes américains de ce niveau…

  8. Moi j’attends un Space Invader de Michael Bay ou un crossover Paperboy Vs Bomberman par Leterrier…..et en bd les 4 as ou Mzrtine fait du poney avec Reno et Dubosc

  9. J’ai récemment regardé la dernière saison de « Reacher », c’était plutôt sympa, mais assez (beaucoup) prévisible dans l’ensemble. Je regrette l’intensité des scènes de combat qu’on retrouvait dans le premier épisode de la saison 1, où la chorégraphie était vraiment nerveuse, mais ça reste agréable à regarder.

    J’ai aussi rattrapé mon retard sur « Daredevil ».
    Contre l’avis général, je n’accroche vraiment pas plus que ça.
    Gros plans sur des flaques d’eau qui reflètent le ciel gris, contre-plongées des buildings, gros plan sur des personnes âgées assises sur un banc dans un parc, traveling interminable du Caïd en intense activité dans son assiette. Gros plan du Caïd contre plongée qui regarde la ville. Gros plan de Matt qui regarde le ciel. A un moment, je ne savais même plus si je regardais une série de super-héros ou une sorte de démo de réalisation pour rafler des prix.
    Perso quand je regarde du Marvel, je laisse place à l’enfant en moi: je veux surtout un mec en costume qui grimpe sur des buildings et qui frappe des thugs en prenant des poses de bogoss. Si c’est pour des plans esthétiques à tout va et de la politique, et que des civils, je préfère regarder House of Cards ou autres choses. Mais bon, apparemment, je ne suis vraiment pas le public cible.

    Aussi, je me suis pris le jeu « The First Berserker: Khazan ».
    Et bien là, je peux enfin déchaîner toute ma frustration pour la bagarre. Ça tape très fort, c’est stylé, et il fait ça très bien sans chercher à en faire plus. C’est simple, efficace, et c’est exactement ce que je voulais.

    • khazan me hype énormément aussi. En plus de ce que tu dis il y a la direction artistique qui me flatte la rétine.

      Pour Reacher je suis trop d’accord dans la saison 1 ça tapait plus fort. On avait vraiment l’impression que ça faisait mal si il s’y mettait à fond. On s’est peut-être habitués…

      • Ah ça, la direction artistique du jeu est remarquable : le cell shading cartoon très coloré qui contraste avec la violence du gameplay lui confère une vraie identité visuelle.
        Les animations du personnage sont soignées, et les boss ont aussi une véritable présence. Cependant, l’avancée en couloir qui précède tous les affrontements des boss manque un peu d’inspiration et se révèle parfois répétitive. À titre de comparaison, Dark Souls excelle dans le domaine du level design avec des environnements dignes de tableaux, des fonds qui semblent racontent des histoires, et des plans subjectifs qui plongent réellement le joueur dans une fresque imaginaire. C’est dommage que ce niveau de créativité ne soit pas présent ici, surtout que c’est tout de même une grosse partie du jeux.
        Néanmoins, le gameplay est tellement explosif et addictif que ces défauts passent largement au second plan. L’expérience reste extrêmement plaisante.

        • C’est sûr qu’il faut pas se lancer dedans en espérant retrouver le level design d’un From Sooft sinon c’est la déception assurée

  10. Fini la saison 3 de Reacher. Après un début très prometteur et qui rappelait avec plaisir la saison 1, la série s’est un peu perdue car plus grand chose à raconter, plus trop de doute sur la tournure des évènements, impression de déjà vu 1000 fois. Ca reste agréable surtout si on veut voir des bourre pif mais pas beaucoup plus. Mention spéciale pour le combat en mode Terminator ou Némésis (pour les fans de Resident Evil) du dernier épisode.

    Fini aussi Paradise. Je recommande vivement. L’avant dernier épisode est vraiment très très bon. pour ceux qui aiment les films catastrophe c’est même excellent. Par contre le dernier souffre de pas mal de problèmes. En lien avdc la fait qu’il fallait une saison 2 principalement. Frustrant…

  11. Selon CBM, Sony et Cretton ont révélé le titre du prochain Spider-Man 4 : Brand New Day avec un début de tournage cet été. Tu confirmes Boss ?
    Vu Reacher S4 : à coup sur, on reste loin de la S1 mais ça se déguste gentiment.
    J’me tape la S2 de The old man. J’avais vraiment apprécié la S1…

    • Ben il n’y a pas a confirmer ça as été fait sur scène par Cretton lors du panel Sony Pictures de la CinémaCon et relayé par les comptes officiels

      • Ça me désole… Du coup j’avais défendu Across et sa fin tronqué car la suite devait arriver assez vite mais là c’est juste pas possible ! Pourtant j’adule les Spider Verse depuis Into

        • lorsqu’on fournit ce genre de qualité, ça ne nuit pas à la hype du public …. au contraire, même, il suffit de voir Arcane pour capter que le public considère que l’attente est le gage d’avoir le meilleur.

          • Là dessus je te rejoins à 1000%
            Mais Arcane avait une fin qui était quand même une fin de saison
            Across on dirait qu’on a coupé le film en plein milieu
            Et Arcane on a attendu même pas trois ans
            Pour finir et dans le but de faire taire les critiques ils avaient dit que le 3 viendrait vite puisque la réalisation avait commencé en même temps que le 2. Je n’ai pas la même conception de « assez vite » qu’eux.

          • Arcane saison 1 (2021) saison 2 (2024) = 3 ans
            Spider-Man:Into the Spider-Verse (2018) :Across the Spider-Verse (2023) = 5 ans
            Spider-Man:Across the Spider-Verse (2023) :Beyond the Spider-Verse (2027) = 4 ans

            à quelques mois près.

          • mais le fait est que, comme le dit ayorsaint, la fin de Across était « brutale » ET Beyond avait été initialement annoncé pour 2024

  12. Brand New Day: le comics qui m’a fait arrêter de lire Spider-Man. 😂
    Avec Jackpot, un des persos les plus inutiles du lore du Tisseur.
    Tante Milf probablement de retour.
    Et un Peter Parker qui va recommencer ses conneries à jouer avec le Multivers?
    Ca serait gros mais avec le MCU et Sony le pire est toujours envisageable.

  14. Étant en déplacement, avec une faible connexion, d’où ce message assez expeditif et même surpris qu’il ait pu passé. Mais merci @El Gringo pour ton sarcasme habituel 😉

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