Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Tandis que la vague Lilo & Stitch prend le chemin du milliard de dollars – 341.7 millions après un week-end vs. 355.5 millions pour Thunderbolts* après quatre week-ends -, intéressons-nous aux sorties éclipsées par son sillage… Depuis vendredi, John Krasinski et Natalie Portman cavalent dans Fountain of Youth sur Apple TV+, un film d’aventure réalisé par Guy Ritchie (Aladdin, Sherlock Holmes). Encore un blockbuster qui se retrouve mis en ligne dans l’anonymat le plus complet sur une plateforme de streaming ! Sur Netflix, ceux qui n’ont pas suivi House of the Dragon pourront se familiariser avec le jeu de Milly ‘Supergirl’ Alcock grâce à la série Sirens. Et pour les fans, le nouveau film de Wes Anderson – The Phoenician Scheme – débarquera mercredi dans les salles avec une bonne partie du MCU au casting (Benicio del Toro, Scarlett Johansson, Benedict Cumberbatch, Jeffrey Wright, etc.). Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu récemment ? Qui compte se lancer dans l’univers Absolute, qui est un peu à DC Comics ce que l’univers Ultimate est à Marvel ? A vos claviers et très belle semaine à tous ! PS : nous avons bien sûr une pensée pour le grand scénariste de comics Peter David qui vient de mourir à l’âge de 68 ans (The Incredible Hulk, Spider-Man 2099, Young Justice). Son run sur X-Factor avec Jamie Madrox/l’Homme-Multiple est un must qui ne demande qu’a être adapté. Il y aurait de quoi faire une formidable série policière mutante sur Disney+ !
Dans Fountain of Youth, un frère et une sœur éloignés (interprétés par John Krasinski et Natalie Portman, lauréate aux Oscars) s’allient pour mettre au point un casse mondial, à la recherche de la légendaire fontaine de jouvence. Guidés par leurs connaissances historiques, ils devront décrypter une série d’indices au cours d’une aventure fantastique qui bouleversera leur vie, et pourrait bien les conduire à l’immortalité.
Rest in Peace Peter David, He has sadly passed away at Age 68!
He was behind many phenomenal books like Young Justice, X-Factor, Co-Creator of Miguel O Hara, Spider-Man 2099 series and so much more…he passed away on May 24 according to his wife after a lengthy illness… pic.twitter.com/qUYQEJ0d1r
— DCU Updates (@dcuworld) May 25, 2025
Ah bah du coup je me redis ici.
Fountain of youth. C’est académique. Ça aurait pu être fait par n’importe qui. Mais j’ai trouvé ça sympathique. On sent que les décors sont travaillés. Et en dur pour certains (celui de l’épave est vraiment beau quand ils sont a l’intérieur). Les dialogues se répondent bien. C’est prévisible. Mais après tout, je ne me suis pas ennuyé.
Pour moi. Il manque juste un peu plus du flegme anglais qu’on a l’habitude de voir.
La patte Guy Richie ne se ressent pas ?
(décidément il est vraiment porté disparu ce réal qui m’a tant fait kiffer par le passé)
Bah on sent le côté dialogue qui se répondent bien. Des personnages cool et sympathiques auxquels on s’attache bien.
Mais ça manque un peu d’actions. Et ya zéro montage ‘ a la GR ‘.
J’ai trouvé ça moins cool que ses précédents. Mais c’est moins bas de plafond, et beaucoup plus académique.
Et du coup je répond a ton com d’en dessous. Ça fait Benjamin Gates. Surtout . Macguffin sur macguffin. On voyage de pays en pays en faisant la course avec plein d’autres équipes qui veulent la même chose.
Fountain of Youth a l’air sympa, et bien plus proche de l’idée que je me faisais d’une adaptation d’Uncharted (en tout cas de prime abord)
Ah je n’étais pas au courant pour la collection Absolute chez DC, ça m’intrigue.
Je veux bien des retours pour ceux qui se lanceront.
Lilo et Stitch : j’ai adoré, je le préfère même au dessin animé. On passe par toutes les émotions, gros coup de coeur pour Nani qui fait tout pour garder sa petite soeur.
La salle (bien remplie) n’était pas en reste, entre les gens qui chantaient les musiques, les couples qui s’entrelaçaient, et certains qui prenaient des clichés de Stitch (au rendu très réussi). Sourire au lèvres à la sortie. Du jamais-vu, le bouche à oreille est assuré.
Beaucoup aimé aussi. Je préfère quand même l’animé, mais c’est une très bonne adaptation. Faut le dire tant c’est extrêmement rare dans les Remake Live Action Disney.
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/On-a-classe-les-remakes-live-action-de-Disney-du-pire-au-meilleur
Ah bah Guy Ritchie, ça fait depuis toujours qu’il réalise ses films en mode automatique… Et maintenant qu’il les enchaîne de ouf, dans divers genres différents (du moment où il y a un peu d’action), on peine à déceler une part de personnalité chez lui…
Wes Anderson a lui plus de chance avec ses œuvres. Qui ont beau avoir le même type d’esthétique, au moins lui arrive encore à se renouveler…
Et RIP Pete, qui nous a surtout donné le Hulk le plus foisonnant qui soit.
Une série (animée ?) basée sur son run serait tout aussi souhaitable.
😔🙏
Vu et revu :
– Suite de l’intégrale de « Smallville »…
– Saison 8…
Encore un nouveau départ, plus adulte (Clark ressemble plus à un homme avec ses chemises/cravates, Lois et lui se rapproche vraiment), plus ouvertement tourné vers la Justice. Plus violent aussi, garni ponctuellement de visions horrifiques malgré quelques jolis rayons de soleil (la Légion ! Lois !!!).
Et Clark prépare encore plus son destin, tout en faisant sa proto version de La Mort de Superman, avec un bébé Doomsday (combat un peu trop vite expédié, mais ça n’est que le tout premier round)… mais plus pessimiste que jamais
La plus noire des saisons depuis la troisième.
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– « Mission : Impossible – The Final Reckoning »… Analyse complète sur la page dédiée, au Bar #304.
Addendum, avec Spoilers :
C’est à se demander si ce n’est pas l’Entité qui a réalisé ce film, tellement tout a l’air justement « écrit à l’avance ». Dès l’annonce des acteurs invités dans cet épisode, on pouvait sentir qu’on serait hyper à l’étroit.
Parce que caser Holt McCallany, Janet McTeer, Nick Offerman, Mark Gatiss (!!!), c’est avoir fait une razzia dans un magasin de bonbons – on avait eu aussi un conciliabule de ronds de cuir classes dans « …Dead Reckoning », mais juste le temps du (long) prologue et ensuite on les gaze basta !
Ajoutez-y le retour de Angela Bassett, dont l’ironie de mettre une ex directrice de la CIA en présidente des USA échappe complètement à Cruise et McQuarrie… et voilà un groupe, tous collés les uns aux autres, qui aurait mérité encore une fois de se faire humilier, histoire de se payer la fiole de bureaucrates aussi hors-sol que l’Entité… Pas de devenir des espèces de héros tourmentés de l’ombre, à même de célébrer la force de l’esprit américain (il n’y a qu’à voir le dialogue de sourds dans la scène avec les russes). Enfin surtout si on est une femme, même inuit – Cruise a été entouré par beaucoup de femmes dans sa jeunesse, mais ici ça reste quand-même un cliché.
Seulement voilà : quand on a de bons acteurs, on se sent obligé de leur donner quelque chose à jouer, et pas de la figuration (ben dans ce cas là, fallait des inconnus, on aurait avancé plus vite). Encore faut-il que ça soit bien écrit, et que ça s’insère naturellement dans la narration.
Plus loin, géographiquement parlant, les rôles des impressionnantes Hannah Waddingham et Katy O’Brian sont eux aussi trop sous-écrits, tandis que Tramell Tillman s’en sort un peu mieux en capitaine de sous-marin super affable.
En fait, quitte à avoir toutes ces guests, il aurait fallu qu’ils soient tous disséminés sur le chemin de Hunt et son équipe, comme des balises indiquant que l’intrigue avance bien – ou alors comme des obstacles.
L’IMF qui agit presque selon un mouvement en tenaille, devant se coordonner en étant séparés de leur chef par des milliers de km, symbole d’une confiance qui permet de se diriger à l’aveugle – ce qui correspond toujours au titre du précédent film.
Et tout ça pour nous vendre des séquences très codifiées, pas seulement dans l’histoire du cinéma (après tout, on a le droit de faire des variations), mais aussi dans la persona de Tom Cruise… qui n’est finalement pas bien originale, voire même rétrograde.
Ainsi Luther en deviendrait presque un « Oncle (de) Tom », en tout cas un simple archétype de vieux sage noir (à ses débuts, il était plus stylé que ça). Et on en trouve un petit exemple similaire chez le personnage de Bashir Salahuddin dans « Top Gun : Maverick ». Tiens justement, comme dans ce film on va passer tout son temps à préparer une Seule mission, en lorgnant donc sur des séquences cultes du cinéma (le plan de Maverick, c’est l’attaque de l’Étoile Noire… la plongée de Hunt c’est celle de « Abyss »), et d’autres qui sont juste ludiques (Maverick nous refait « En territoire ennemi », Hunt nous fait un show aérien digne du cinéma muet)…
Mais ce que ces deux films racontent en sous-texte ? C’est à dire rappeler qu’on peut faire confiance à l’analogique et à l’instinct humain… et aussi voir Cruise être invité à prendre la porte, si possible les pieds devants ?
Dans les deux cas, ça ne sera pas traité de manière radicale : le Monde n’y est pas du tout montré comme retournant à l’âge pré Numérique (le même que la série télé originelle donc). Et Cruise reste en première ligne jusqu’au bout, évitant même une mort à la Joss Beaumont/Belmondo qui aurait été dantesque, et tout à fait en phase avec une intrigue d’espionnage…
Ben non, au final c’est la gentillesse qui gagne ! C’est la Présidente qui croit jusqu’au bout en Hunt, ce sont Donloe et Phelps jr qui n’ont aucune rancune, alors que tout ce petit monde aurait fait de meilleurs antagonistes qu’un Gabriel sorti de nulle part.
Tout ça équivaut alors à un verre d’eau tiède, aussi inoffensif que « … Maverick » (pire encore, la façon ridicule dont Ilsa sera vengée).
La seule chose un tant soit peu extrême de « …Final Reckoning », ça restera donc ces agents évoluant dans des contrées désolées et hostiles, sous-marines, souterraines, polaires et aériennes… Cruise qui continue d’être un corps cartoonesque, faisant une tête de con éberlué à chaque fois qu’il se sort in extremis des pires situations (un emprunt flagrant à Indiana Jones)… Ou l’utilisation ponctuelle du silence, bien que gênant dans sa dernière scène.
Et reste aussi l’ambiguïté de voir Hunt posséder « le génie dans la lampe »…
Pour être son gardien, jusqu’à sa mort (ou jusqu’à la disparition totale du WiFi) ?
Ou bien pour l’éduquer, le convaincre de la valeur de la vie humaine ? Bon sang, c’est plutôt ça qu’on pu voir ! Avec Cruise nous faisant sa propre version du dialogue entre Néo et l’Architecte… en moins chiant ?
Bon, scénaristiquement, c’était sûrement pas à leur portée.
Vivement le retour sur terre de la franchise… Et pourquoi pas sur petits écrans ?
Et pourquoi pas avec Ilsa sortie du coma ? : quand on a le flashback sur elle, il est accolé à celui de Julia, mentionnée comme une « mise à l’abri »…
C’est Mission : Impossible quand-même… ça n’est jamais aussi bien que quand ça déjoue tous les pronostics.
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– Palmarès (politisé, genré, film de genre, la routine maintenant) du 78e Festival de Cannes…
Qui prend une tournure ironique quand même Jafar Panahi parle également de la liberté de porter les habits qu’on veut.
Et Hafsia Herzi, encore primée, via son actrice cette fois (Nadia Melliti).
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Lu :
– Début de l’intégrale 5 des Tortues Ninja modernes
Petit délire Turtles in Time, avec clin d’yeux comics et ciné.
– Hellboy et BPRD T08 : La nuit du cyclope
Vatine sur le héros, et autres enquêtes sympas et vite réglées.
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– Intégrales Flash Gordon de 1981 à 86…
Nouveau visage pour Flash (la coupe de cheveux de Sam Jones), plus de décontraction et même un bref méchant lointainement inspiré du contemporain Terminator.
– Suite du crossover Absolute Power…
Introspections un petit peu poussives.
Smallville saison 8, j’avais beaucoup aimé la conclusion de l’arc Lex/Lana. Tellement cruel pour Clark, du vrai Lex Luthor machiavélique.
Même si c’est un peu dommage que la séparation définitive de Lana et Clark ait lieu à cause d’une transformation en « Kryptonite Woman », et pas juste à cause d’une divergence de points de vue entre les deux, maintenant qu’ils sont passés à l’âge adulte…
Il est d’autant plus bâtard le Lex qu’il réussit tout ça en étant bloqué dans un camion, mutilé – et qu’en plus, il va aussi indirectement participer à la chute progressive de Oliver.
Et dire que même là, ça n’est pas encore le Lex « ultime ».
Mission impossible 8
Je ne comprends pas le bashing que se prend le film.
Je rejoins les rares d’ici qui ont passé un bon moment.
Je comprends les reproches qu’on peut lui faire. Mais les épisodes précédents souffraient plus ou moins des mêmes maux…
Quand aux qualités je dirais que les scènes d’action sont au top de ce qui se fait. Que le gars qui les fait a 60 ans et que si je n’apprécie que moyennement le bonhomme je m’incline devant l’acteur / cascadeur/ sportif. J’ai moi même 45 ans et je mets tout en œuvre pour tenir comme lui sur la durée afin de continuer mes passions. Lui et d’autres sont ainsi des modèles à suivre.
Ensuite il y a les émotions véhiculées. Je suis fan de shōnen beaucoup l’auront compris. J’ai retrouvé dans ce film l’esprit que j’aime dans ce type de mangas. Si vous êtes comme moi et je sais qu’il y en a par ici, foncez payer votre place je pense que ça devrait le faire !
Pour finir, je dirais que si vous avez kiffé un des épisodes précédents et cette équipe, le déplacement vaut aussi le coup ne serait-ce que pour dire au revoir. Et si ce n’était pas un au revoir et bien alors à bientôt et avec plaisir.
Ah ça fait plaisir de lire ceci ! Moi aussi les retours négatifs m’attristent un peu… En IMAX les deux séquences déjà cultes du film sont encore plus spectaculaires ^^
Le démarrage est plutôt bon mais « Lilo & Stitch » cartonne à la surprise générale. À suivre mais pas sûr que le film génère des bénéfices – à minima se rembourse.
Je comprends qu’on puisse reprocher son aspect pompeux et le méchant pas au top mais quand même… En comparaison de tout ce qui se fait dans le blockbuster à l’heure actuelle ça met encore une belle longueur à la plupart
Perso, les 2 séquences m’ont scotché, et mettent comme vous dites une belle claque à ce qui est proposé à côté.
Mais le soucis, pour moi, c’est qu’à côté de ça le film ne propose pas grand chose de captivant ou d’intéressant.
Ils ont même loupé la scène tragique du début qui avait tout pour (devait) être culte.
Sans parler du manque d’investissement pour être à la hauteur de leur promesse de conclusion.
@ Black Bolt/Panther
Oui on peut sûrement lui reprocher ce que tu avances et en faire l’un des moins bons opus « modernes » (du 4 au 8) mais ça reste quand même foutrement bon à mater. Et j’ai eu les poils. Pas autant qu’espéré peut-être mais je les ai eu quand même. Pour moi c’est le baromètre…
Le « poilomètre » => je dépose tout de suite un brevet sur ce terme !
Il y aura un avant et un après :p
@black bolt
Ok je te laisse poilometre
Moi j’ai créer « epiqueness »
MI:8, une conclusion haletante et très très sympa pour la saga. J’ai beaucoup aimé cette fin ouverte. Lilo & Stitch est plutôt divertissant avec ses petites différences avec le D.A, et j’ai très hâte de me retrouver devant Phoenician Scheme.
Et je suis aussi curieux de jeter un œil à la fontaine de jouvence de Guy, en attendant de pouvoir voir l’intégralité de MobLand.
RIP Peter David, un des plus grands avec son Hulk jamais égalé.
J’ai adoré son run sur Hulk avec Dale Keown en 92 (j’ai l’intégrale d’ailleurs) et son Spider-Man 2099 était génial. RIP M. David.
oui, c’est son Hulk qui m’a fait aimé le personnage, alors que la brute Frankensteinienne, j’ai jamais adhéré ….
Aahh dis pas ça vilain! 😅
Moi je suis tombé amoureux de Hulk à sa période Jarella et son microverse!
Et j’adorais la série.
Mais bon j’étais tout petit à cette époque, sois clément!
je ne peux qu’être indulgent, puisque c’était dessiné par l’immense Herb Trimpe, le créateur du seul véritable Captain Britain, du temps où la tignasse blonde dépassant du masque flottait aux vents d’albion
C’était les 15 ans de la fin de Lost vendredi dernier, j’ai mis en ligne tout le chapitre de mon livre sur les explications de cette conclusion clivante pour ceux que ça intéresse : https://wehavetogoback.fr/8-we-have-to-go-back/#fin
Je suis en vacances et j’ai pris avec moi le premier tome de « Journal d’un AssaSynth » suite à l’adaptation en série, qqun connaît ? ^^
Merci 😉
Mission Impossible vu en avant première et j’ai adoré
Deux séquences particulièrement folles a noter
Fountain of Youth se laisse regarder avec plaisir, rare pour un film de plateforme, même si Guy Ritchie est resté très très sage, trop sage probablement.
@garyus
Eric Legrand était aussi la voix de Terry Bogard j’ai halluciné 😏
Dans quoi? Le film d’animation des années 90? Je me rappelle que j’avais adoré malgré que je me l’étais procuré en VHS import jap sous-titré chinois ^^
Vu:
– Astérix et Obélix Le Combat des Chefs: Comme l’avis général, c’est beau, sympa, parfois drôle mais les voix françaises… au secours!
Quand on a la chance d’avoir des gens du talent d’Eric Legrand à Adrien Antoine en passant par Donald Reignoux, je trouve ça pathétique cette tendance du cinéma français à verser dans le copinage ou pire pour les films d’animation dans la starlette, le sportif ou l’influenceur!
– Severance saison 1 et moitié de la 2: J’ai vraiment du mal avec certains plans ou séquences vraiment très longs (marcher dans les couloirs ou la forêt). J’ai conscience que c’est probablement voulu mais je trouve ça parfois pénible (surtout après un cliffhanger).
Voilà. C’est tout pour le négatif. Cette série est une pure masterclass, c’est beau, la réalisation est léchée, le casting est terrible (franchement quand j’ai vu débarquer Christopher Walken, j’en croyais pas mes yeux), les personnages sont hyper attachants (grosse préférence pour les inter), le scenario est aux petits oignons et l’histoire est originale.
D’ailleurs ça fait vachement réfléchir sur soi-même, sur l’inné et l’acquis, c’est hyper profond philosophiquement.
Je déteste M. Milchick pour son sourire, son côté faussement niais mais je le surkiffe parfois: la scène de danse hallucinante, sa classe en moto et surtout pour la gifle magistrale à tous les wokistes et apôtres de la représentation.
Cette entreprise a clairement une vibe « Dharma » qui rappelle la génialissime Lost.
Par contre je n’arrive pas à situer la série dans le temps entre les voitures, les smartphones et les vieux téléphones portables, le radio-cassette dans la voiture de Cobel, l’ambiance 70’s de Lumon…
Cette série c’est un airbus, elle prend (vraiment) son temps pour s’envoler mais alors après elle survole vraiment toutes les séries actuelles.
Allez je retourne voir mes potes du RMD et finir la saison cette nuit. (Je ne bingewatche jamais mais là…)
– Joué: Toujours sur Clair Obscur, la pépite française qui sera forcément le Game of The Year! Quel bonheur ce jeu, que d’émotions!
Ah content que tu ais autant kiffé Severance.
Et t’as bien enchainé en 1 semaine ^^
Stylé la fin de la S1 hein 😉 (et toi t’as eu la chance de pouvoir enchainer la 2, imagine mon ressenti à la fin de la S1 à l’époque O_0 !!).
Oui il y a quelque longueurs (surtout dans la saison 2, avec l’épisode 4 et 8 qui sont en -dessous du reste. Mais tu verras que la fin de la S2 te fais vite oublier tout ça 😀
Et certains plans/longueurs servent effectivement à l’ambiance du show et de cet univers, qui cherchent à créer un certain malaise constant.
D’ailleurs, par rapport à ta question sur la temporalité, je pense que cette approche rétro-futuriste sert ce but.
M. Milchick (et son interprète) est incroyable, le meilleur perso de la série à mes yeux. Parmi les autres moments cultes, ce plan où il tente de se métamorphoser dans le miroir.. Très heureux de voir l’acteur percer à Hollywood (il est captivant dans MI:8)
Pas mal ta métaphore sur la série 😉
Et oui, la série est aussi belle et profonde dans la forme comme dans le fond. Et j’aime toute cette part de mystère si subtilement dévoilé, petit à petit. Quelle merveille de dosage.
Hâte de voir ton état après la S2 du coup :p
Severance est une série à voir absolument pour les fans de mystères et de dystopie!
@Black Bolt/Panther: Oh oui! J’imagine bien ton ressenti tellement j’avais hâte de voir la suite. J’ai d’ailleurs été déçu par l’épisode 1 de la saison 2.
Cette saison 2 a certains travers de Lost également. L’histoire devient passionnante, tu as un gros cliffhanger… et on fait une ellipse temporelle ou on te pond un épisode entier sur un personnage secondaire (Gemma ou Mme Cobel).
Bon, en dehors de ça, la série est hyper qualitative, tu restes accroché sur ton fauteuil pendant tout la durée du dernier épisode.
Milchick est toujours aussi agaçant/exceptionnel. Son acteur est juste génial.
Il y a tant de choses à dire sur cette série, sur cette saison, c’est tellement profond que j’aimerais lire un bouquin dessus. @Thomas si tu m’entends ^^
Les histoires d’amour sont toutes hyper touchantes mais j’ai eu un gros coup de coeur pour le couple Irving/Burt. C’est tellement bien écrit et bien joué. C’est ça que je veux voir, pas juste une mention à la con ou un gender-swapping comme Disney (et d’autres) sait si bien le faire.
Ma scène préférée de la saison reste la rencontre Marc Scout/Marc S. C’était si fort en tension, tellement original. Elle te retourne la tête, tant tu comprends les deux positions.
Toute la série est originale d’ailleurs. Bravo Ben Stiller, malgré son excellent La vie rêvée de Walter Mitty, je ne m’attendais pas à autant de talent et d’ingéniosité.
Contrairement à Lost, beaucoup de réponses sont données à pas mal de pistes mais il en reste quelques unes en suspens: Mme Huang? Que sont les hallucinations de leurs doubles qu’ils voient dans la forêt? Les tableaux? Le début de Lumon? Et j’en oublie certainement.
J’ai déjà écrit un pavé et il me reste tellement de choses à direnn tellement de qualités et de scènes à souligner…L’attente pour la saison 3 va être longue. Cette saison 2 sera un plaisir à revisionner.
Bien content d’avoir lu vos avis enthousiastes! Le Bar de Galactus sert à ça mais là, c’est un grand merci ^^
Avec plaisir, comme tu dis ce site et ces bars servent à ça comme tu dis.
Je comprends pour le 1er épisode, même si j’avais trouvé qu’il faisais une transition plutôt digne de show gloablement (pas évident d’enchainer après un pareil épisode final de la s1).
Pour ma aprt, ce sont vraiment les épisodes 8 et un peu le 4 qui m’ont gêné en terme de qualité et de proposition. Ils sont sont un peu égaré en terme de bizarrerie j’ai trouvé.
En revanche, l’ép 7 sur Gemma est un des meilleurs de la série pour moi (et l’interprète m’a bluffée, d’autant qu’on était habitué qu’à 1 de ses personnalité jusqu’ici). Et ça a permis de donner beaucoup plus de poids à ce personnage qui devient central au fur et mesure de la saison, et surtout à ce couple avec mark.
Niveau histoire d’amour (c’est vrai qu’il y en a pas mal mine de rien), je te rejoins, et perso j’ai beaucoup apprécié celle entre l’inter de Dylan et la femme de son exter. Hyper bien vu en terme de d’exploration de cet univers.
Il faut que je revoie l’épisode 7. Je mangeais et j’étais pas très concentré, du coup j’ai pas compris grand chose mais j’ai senti que je passais à côté de quelque chose d’énorme.
Pour la relation Dylan G. et la femme de son exter, j’ai trouvé ça très profond également.
Je vois dans les inter, les versions de nous plus jeunes (vers 20 ans), plus naïves, plus innocentes mais aussi plus passionnées dans ce qu’elles font, plus croyantes dans l’avenir et moins désabusées par les coups de la vie.
Normal que cette version là plaise plus à notre/sa partenaire que celle d’un vieux con aigri et dépressif. 😅
revu MI2 hier soir
Put…. la première heure y a pas grand chose à sauver à part la séance d’escalade qui fait rêver.
Mais dans la deuxième partie, y a quand même un truc. Cruise est plus stylé que jamais et le style Jon Woo c’est quand même à voir une fois. Certes ça a vieilli mais la madeleine de proust était pas si mauvaise.
Et puis Limp Bizkit à la BO c’est un gros kiff quand même…
Alors… il faut qu’on parle.
J’ai terminé Andor cette semaine. Quelle claque. Je ne m’y attendais vraiment pas.
J’avais trouvé la saison 1 un peu longue par moments, parfois à l’excès — mais la saison 2, après trois premiers épisodes inégaux, décolle avec une intensité rare. C’est une montée en puissance magistrale, maîtrisée de bout en bout. C’est bien simple : on n’est plus dans du Star Wars, on est dans du cinéma politique d’auteur..dans l univers de Star Wars.
Ce qui m’a le plus frappé, c’est à quel point la série résonne avec notre actualité. On croirait presque qu’elle a été écrite en réaction aux évènements du monde réel — mais c’est justement la marque des grandes œuvres : elles sont universelles, elles parlent à toutes les époques, et surtout, elles parlent de nous.
Andor vient combler un vide qui me dérange depuis longtemps dans la narration Star Wars : l’Empire n’est pas un simple « camp adverse » comme on choisit une équipe dans un match de foot. L’Empire, c’est le fascisme dans sa forme la plus brute. C’est une machine déshumanisante, broyeuse, qui n’épargne ni les faibles ni ses propres serviteurs.
Ce que la série parvient à démontrer de manière brillante — presque clinique — c’est que ce régime ne s’effondre pas uniquement sous les coups de ses opposants, mais aussi à cause de ses propres mécanismes d’oppression. Le manque d’initiative, la peur constante, l’arbitraire, la bureaucratie absurde… Tous ces éléments sabotent le système de l’intérieur. On voit les rouages grincer, les agents se méfier les uns des autres, les décisions absurdes se multiplier jusqu’à l’implosion.
Et c’est précisément là que la série atteint des sommets : elle pourrait tout à fait se passer en dehors de l’univers Star Wars. On pourrait transposer les événements à la Résistance française, à la lutte contre le franquisme, aux soulèvements coloniaux, ou même à la réalité contemporaine à Gaza. La série parle de la peur, de la résignation, de la rage, de la solidarité fragile entre ceux qui n’ont plus rien à perdre. Elle parle de sacrifice, de choix impossibles, de dignité arrachée de force dans les pires circonstances.
Ce n’est pas une série pour vendre des figurines. C’est une série pour réfléchir. Et c’est sans doute ce que Star Wars a produit de plus adulte, de plus humain, et de plus politique depuis sa création.
En conclusion, Andor est un ajout immense à la mythologie Star Wars — sans aucun doute le plus pertinent depuis la prélogie. On peut rêver que Disney y voie une voie à suivre, une base solide sur laquelle bâtir l’avenir de la franchise. Mais la série est tellement une anomalie dans le paysage actuel, tellement à contre-courant des standards commerciaux habituels, que j’ai presque peur d’espérer.
Et pourtant… quelle merveille.
Sinon termine le cycle « des terres bannies » de John Gwynne , très sympa de retrouver un cycle de Fantasy qui fait le pont entre la nouvelle et l ancienne génération. Énormément apprécié même si le dernier tome est en dessous.
Terminé également le cycle « Salvation » d ‘Hamilton. Une variation de ce qui aurait put être une version alternative de son cycle du « Commonwealth » mais l ambition est la.
Rattrapage en retard de LA DIPLOMATE S2 (Netflix). Actuellement à E3
Chaud pour s’y remettre totalement malgré le résumé de la S1 tant les deux saisons sont interconnectées.
Après le jeu des acteurs est juste est l’histoire avance doucement mais sûrement avec des relations évoluantes au fil des enjeux et découvertes
RESIDENT ALIEN S1 et S2 (Netflix)
Bonne pioche pour cette série comique sur un extraterrestre « perdu » sur Terre. Il faut dire que j’ai un gros affect pour Alan Tudyk. Ça aide mais le reste du casting n’est pas en reste avec des évolutions de personnages qui donnent des épaisseurs inattendues par moments.
the Phoenician Scheme de Wes Anderson, quelle merveille !!!
Certes, il semble qu’à chaque nouveau film, il se radicalise un peu plus visuellement et narrativement, donc si vous étiez allergiques aux précédents, vous pouvez passer votre chemin, sinon, foncez !
Dans mes rêves les plus fous, j’imagine une adaptation de Tintin par Wes Anderson.
Lorsque je lis les rumeurs du moment, de Bryan Cranston envisagé pour incarner le prochain Charles Xavier ( et Daniel Day-Lewis pour Magneto), je me dis que passer de ce genre de chef-d’œuvre signé Wes Anderson et Roman Coppola, à un quarantième ou quarante cinquième épisodes du MCU, quelle dégringolade ça serait !
On est plus proche d’un Budapest Hôtel ou d’un french dispatch ? (Ayant personnellement détesté le second …)
visuellement, ça suit son chemin esthétique et épinalien plus loin encore que the French dispatch
Keanu Reeves rejette le script de Constantine 2 sous prétexte que ça ressemble trop à du Marvel !
Le premier était très original, si c’est pour perdre ses spécificités, autant ne pas faire de suite.
c’est ce que je dis depuis le début. Surtout que malgré tout le talent de Reeves, Matt Ryan a mis la barre tellement haute que cette suite aura fatalement quelque chose de décevante.