Interstellar : Théories, analyse et explication sur l’histoire et la fin du film !

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[SPOILER  – SPOILER – SPOILER – SPOILER – SPOILER – SPOILER]

« N’entre pas docilement dans cette douce nuit »… Interstellar, c’est l’histoire d’un père qui cherche un nouveau foyer pour sa famille. Mais que lui arrive-t-il vraiment ? Comment expliquer la fin du film ? Les dernières minutes du long métrage sont assez surréalistes. Cooper (Matthew McConaughey) survit à la traversée d’un trou blanc. Il est récupéré en un seul morceau et amené à bord d’une station spatiale. Il retrouve sa fille. Oublie l’existence de son fils. Et part aussitôt retrouver Amelia (Anne Hathaway). On ne pouvait rêver meilleure fin !

La clef d’Interstellar réside bien sûr dans la scène de la bibliothèque (alias la scène du Tesseract). Une séquence prévisible, annoncée dès les premières minutes du film. Murph (Mackenzie Foy) est témoin de phénomènes paranormaux. Des phénomènes qu’elle attribue à un fantôme. Nous avons donc une âme qui n’est pas en paix, un être qui se manifeste à partir d’un autre plan dimensionnel. Très rapidement, à cause de la nature même de son voyage à travers le temps et l’espace, il devient évident que ce fantôme est Cooper.

C’est le nœud du problème : Cooper doit trouver un moyen de communiquer avec sa fille. Pour ce faire, il va se rendre là où aucun homme n’est jamais allé. Il va plonger au cœur d’un trou noir semblable à un long tunnel. Suivre une lumière d’une pureté aveuglante. Et découvrir, aux frontières de la mort, une construction mathématique complexe. Du moins en apparence. Ce tunnel, cette lumière blanche, l’ultime frontière, cela ne vous évoque rien ? Cooper est tout simplement en train de vivre une E.M.I. (Expérience de Mort Imminente).

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Lorsqu’il s’éjecte, Cooper prend un aller simple pour la mort. Mais, fidèle au poème récité par le Professeur Brand (Michael Caine), il « n’entre pas docilement dans cette douce nuit ». Il va se battre avant de mourir. Accomplir sa mission. Et, respectant à la lettre la prédiction de Mann (Matt Damon), il va orienter ses dernières pensées vers sa famille, vers sa fille. Grâce au personnage de Mann, nous pouvons anticiper la scène de la bibliothèque, il nous prépare à l’E.M.I. de Cooper. Dans un dernier souffle de vie, les pensées d’un mourant dérivent toujours vers ses enfants.

« La dernière chose que vous verrez avant de mourir, ce sera vos enfants. Votre esprit fait cela pour vous, afin que vous vous battiez un peu plus pour survivre, pour essayer de revenir vers eux, même si la mort est certaine. » – CASE (dans le scénario de 2008, le robot CASE remplace Mann)

Lors de cette expérience, Cooper accède à la quatrième et à la cinquième dimension. Libéré des lois de la physique, il peut enfin tendre vers son objectif, contacter Murph. Outre le tunnel et la lumière blanche, il expérimente d’autres phénomènes classiques rapportés par les personnes ayant survécu à une mort clinique : la décorporation, l’impossibilité de communiquer avec le monde réel, la découverte d’un sentiment d’amour infini (« L’amour est la seule chose qui transcende le temps et l’espace. »), la possibilité de rejoindre ses proches par la pensée, etc…

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D’après certains témoignages, il est même question d’un « changement de géométrie » dans l’environnement immédiat. Une pièce peut s’effondrer et s’étirer en même temps. Tout cela ressemble, à s’y méprendre, à l’expérience de Cooper dans le Tesseract. Le Tesseract qui n’est qu’une représentation scientifique, rationnelle et organisée de son expérience spirituelle. Nolan évite ainsi l’écueil de l’esthétique New Age (cf. The Fountain). A partir de là, deux visions risquent de s’opposer :

  • Cooper entre dans le trou noir. Expérience de Mort Imminente, il remplit sa mission, il contacte sa fille. Il rejette la mort. Par miracle, il est récupéré dans l’espace, ne souffrant d’aucune séquelle. Par miracle, il se réveille dans une magnifique station spatiale qui porte le nom de sa fille. Par miracle, sa fille est encore vivante. Et par miracle encore, il part rejoindre Amelia. Quelle chance !
  • Cooper entre dans le trou noir. Expérience de Mort Imminente, il remplit sa mission, il contacte sa fille. Il accepte la mort. Son esprit dérive vers un plan d’existence paradisiaque. Quelques anomalies sont facilement décelables. Les dernières minutes du film reflètent ses derniers souvenirs. La station spatiale en forme de tube ressemble au tunnel qu’il vient de traverser, ainsi qu’à la dernière planète visitée (l’effet ‘sens dessus dessous’ du paysage). Encore focalisé sur sa mission, Cooper oublie de demander des nouvelles de son fils. Murph est au courant pour Amelia. Cooper part immédiatement la rejoindre en empruntant… une simple navette. Tout est trop beau, trop parfait pour être vrai (cette fin rappelle un peu Sucker Punch).

Quelle que soit l’issue, Cooper a bel et bien repoussé les limites ultimes de l’exploration, en se rendant aux frontières de la mort. Pour l’anecdote, deux éléments très importants sont absents du scénario d’origine : le Programme Lazare et la notion de fantôme (lire le résumé complet du scénario écrit en 2008). Comme par hasard, ces deux ajouts sont liés à… la vie après la mort.

Après tout, qu’est-ce qui est le plus réaliste, le plus ancré dans la réalité ? Rejoindre ses proches et traverser le temps par la pensée (cf. les nombreux témoignages d’Expérience de Mort Imminente) ou la création d’un Tesseract dans la singularité gravitationnelle d’un trou noir (cf. les travaux théoriques des physiciens) ?

Notons enfin que le personnage d’Anne Hathaway partage le même prénom qu’Amelia Earhart, une célèbre aviatrice américaine. C’est la première femme qui a traversé l’océan Atlantique en avion. Ces deux exploratrices ont pour particularité d’être portées disparues. Murph (la loi de Murphy), Amelia (Amelia Earhart), Cooper (le ‘Tonnelier’)… Chaque détail compte !

Il y aura bien sûr d’autres remarques, théories, réponses à apporter en fonction de vos questions et commentaires. Alors, à vos claviers (n’oubliez pas de baliser vos spoilers). Et si vous voulez donner votre avis sur le film, c’est par ICI !

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Bonus : le poème fétiche du Professeur Brand, ‘Do not go gentle into that good night’…

N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit,
Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ;
Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.

Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,
Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils
N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.

Les hommes bons, passée la dernière vague, criant combien clairs
Leurs actes frêles auraient pu danser en un verre baie
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.

Les hommes violents qui prient et chantèrent le soleil en plein vol,
Et apprenant, trop tard, qu’ils l’ont affligé dans sa course,
N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.

Les hommes graves, près de mourir, qui voient de vue aveuglante
Que leurs yeux aveugles pourraient briller comme météores et s’égayer,
Ragent, s’enragent contre la mort de la lumière.

Et toi, mon père, ici sur la triste élévation
Maudis, bénis-moi à présent avec tes larmes violentes, je t’en prie.
N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit.
Rage, enrage contre la mort de la lumière.

(Dylan Thomas, « Vision et Prière et autres poèmes », traduction d’Alain Suied, Gallimard)

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Bonus : le destin d’Amelia…

Dans une interview accordée à IGN, le scénariste Jonathan Nolan laisse entendre que le trou de ver aurait disparu après la fermeture du Tesseract. Sur les forums américains, cette insinuation divise. Certains pensent que Nolan fait référence à une ancienne version du script, d’autres au film actuel.

Nolan : A la fin du voyage de Cooper, le trou de ver a disparu. C’est maintenant à nous d’entreprendre ce gigantesque voyage, de nous propager à travers la galaxie. Brand est toujours là, quelque part, de l’autre côté du trou de ver. Mais le trou de ver a complètement disparu. Il est parti.

IGN : Et Cooper doit essayer de retrouver Brand dans sa petite navette ?

Nolan : C’est l’idée.

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Bonus : la chronologie d’Interstellar…

A titre indicatif, voici la chronologie du scénario écrit en 2008. Dans cette version, Cooper a la trentaine. L’histoire se termine en 2320. Nous sommes 200 ans après la dernière scène. A partir de ces éléments et grâce aux indications données sur l’âge de Cooper, de Murph et d’Emily (la fille de Murph), il est possible d’établir la chronologie suivante ::

2025 : Apparition d’un trou de ver dans notre système solaire.
2041 : Naissance de Cooper.
???? : c. 2050, début de la famine. Cooper n’était encore qu’un enfant.
2065 : Naissance de Murph.
2075 : Début du film. Cooper a la trentaine. Murph a 10 ans.
2101 : Murph a la trentaine. Cooper devrait fêter ses 60 ans.
2102 : Naissance d’Emily.
2110 : Murph a la quarantaine. Emily a 8 ans.
2120 : Murph a la cinquantaine. Emily a 18 ans.
2320 : Fin du film.

En conservant la même année de départ, voici la chronologie du film :

2025 : Apparition d’un trou de ver dans notre système solaire.
2038 : Naissance de Cooper.
2063 : Naissance de Murph.
2073 : Début du film. Cooper a la trentaine. Murph a 10 ans.
2098 : Murph a 35 ans, le même âge que son père quand il est parti.
???? : c. 2100 – 2110, Murph résout l’équation.
2162 : Cooper a 124 ans. Fin du film.

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Quelques petites infographies pour la route… La chronologie proposée est différente à chaque fois. Pourtant, nous avons toutes les données : 124 ans (l’âge de Cooper à la fin) – 2 ans (le voyage vers Saturne) – 23 ans (le temps passé sur la Planète #1) – 51 ans (le temps passé à chevaucher Gargantua) – 35 ans (l’âge de Cooper au début du film) = approximativement 13 années dans le Tesseract.

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Interstellar est réalisé par Christopher Nolan et sort en France le 5 novembre 2014, avec Matthew McConaughey (Cooper), Anne Hathaway (Amelia), Mackenzie Foy (Murph), Jessica Chastain (Murph), Michael Caine (Professeur Brand), Wes Bentley (Doyle), John Lithgow (Donald), Bill Irwin (TARS), Timothée Chalamet (Tom), Casey Affleck (Tom) et Topher Grace.

249 COMMENTAIRES

  1. Ben là quand même … c’est pas la première fois qu’un poème de Dylan Thomas se retrouve en fil rouge dans un film SF. Dans excellent et sous-estimé Solaris de Steven Soderbergh, George Clooney est hanté par : Et la mort n’aura pas d’empire (And Death Shall Have No Dominion)

  2. Super analyse !
    Il me reste deux questions :
    Comment expliquer l’apparition d’un trou de verre 😀
    Et dans le cas de l’hypothèse 2… Comment expliquer les phénomènes fantomatique du début ?
    Merci

  3. Bonjour à tous…

    Étrange de ta part, Mr TH…

    Pourquoi un article spoliant un film pas encore sorti, alors que tu n’as pas (encore ?) fait de critique ?

    Vu l’attente générée par le mystère qui l’entoure (et malgré les balises), comment pouvais je résister à l’envie de lire l’article ??
    Je ne suis qu’un être humain…

    @bientot

  4. LTH : j’ai pas pu resister a la lecture de cette article avant d’avoir vu le film (peut – être parce qu’il ne m’attire pas plus que ça …)
    mais en ĺisant ces lignes je constate que tu n’a pas l’air emballé par le film et que tu l’a considéré comme « convenu » et « previsible »…
    Est ce que je me trompe ??
    On a l’air d’être loin du chef d’oeuvre tant attendu …

    • « Est-ce que je me trompe ? » Oui.

      Qu’un élément précis de l’histoire soit « prévisible » n’entame en rien la qualité générale d’un film (et je n’ai pas utilisé le mot convenu).

      PS : c’est dommage – pour ne pas dire autre chose ^^ – de cliquer sur un dossier de ce genre sans avoir vu le film.

      Comme d’habitude, cette page s’adresse dans un premier temps aux très nombreux spectateurs qui ont vu le film en avp (plus d’une dizaine organisée en France ces dernières heures).

      • merci pour la reponse !! par contre comme je l’ai dit le film ne m’attire pas plus que ca … pour tout un tas de raisons .Me faire spoiler est quelque chose que je deteste au plus haut point mais je dois avouer que le cinema de Nolan (meme si j’apprecie beaucoup de ces films) commence a m’ennuyer …et quant je lis ces lignes (que-je-n’aurais-pas-du-lire ) rien ne me donne envie d’aller le voir (en tout cas au cine )

        • c’est un film à aller voir au ciné pourtant!

          Tu critique alors que tu n’as pas vus le film…!

          Forcément sa ne te dis rien! tu lis la fin…! n’importe quoi…! du jamais vus!

        • T’es allé à l’école ? Construit ta propre opinion ! va voir le film au lieu de lire un opinion sur un film avant de l’avoir vu et de la (opinion) critiquer et de le critiquer (film).. tu marches sur la tête …

    • sérieux, c’est pas très malin…^^! dsl mais le but des films de nolans c’est d’avoir surprises…!

      tu lis une analyse sur un film que tu n’as pas vus…. t’es fou man!!!

      dsl… surtout du nolan quoi…! tu te gâche tout le plaisir! c’est bête!

      c’est pas prévisible du tout….. c’est un film vraiment appart si tu veux! c’est unique! c’est à voir! mais c’est pour un public averti! c’est trés trés spécial!

  5. Pareil que dans un autre commentaire, je n’étais pas forcément attiré par ce film au point d’aller le voir au ciné donc je me suis permis de lire les spoilers. La comparaison avec Sucker Punch n’ est pas pour m’encourager, les films volontairement pas clairs pour permettre les analyses capillotractées ne sont pas ma tasse de thé. Dans le genre « film à double analyse selon le point de vue » j’aime autant les films à twist final genre « Usual suspects » ou « Le 6e sens ». La clarté ça a du bon, le vrai génie réside souvent dans la simplicité, faire un scène finale explicite qui éclaire tout le film de façon différente ça coûte pas plus cher, et ça évite d’en arriver à la branlette cérébrale… Après, comme toujours tout est question de goût, enfin moi j’attendrai la sortie en DVD. J’ai bien fait de lire cet article avant d’aller le voir au ciné! Merci Mr TH!

    • Pour ceux qui hésitent encore, foncez voir ce film. Il est génial ! L’histoire est intense, les effets spéciaux sont hallucinants (les scènes dans l’espace sont largement supérieures à Gravity) et les acteurs sont excellents ! Certes, il y a quelques moments prévisibles (ou alors y a que moi qui les ai prévus, vus qu’ils me rappelaient énormément une bande-dessinée que j’adore), mais c’est dirigé de manière à ce que ça ne soit pas déplaisant, voire ennuyant ! Et la musique de Hans Zimmer est énorme !!

  6. oh purée, rien qu’en lisant les 3 premières phrases de l’article on sent venir la méga bouse super lente et chiante dans la ligné de ses bandes annonces neurasthéniques.
    Merci, LTH, je vais économiser une place de ciné. je crois que cette fois, Nolan va vraiment se gaufrer au box office, ce qui serait pas une si mauvaise chose parce que l’emphase dont il fait de plus en plus preuve et vraiment devenue pénible.

  7. Analyse intéressante mais j’ai une question: pourquoi ne prend-il pas de nouvelles de son fils à la fin? Il n’a l’air de se soucier que de sa fille….mais il y a aussi son fils quand même! Qu’en pensez-vous?

    • [SPOILER INTERSTELLAR SPOILER] Justement, c’est un élément qui doit nous interpeller et qui est intégré à la théorie => dans son univers paradisiaque immédiat, il n’est marqué que par ses expériences récentes. Son fils n’en fait pas partie.

      • Ou une simple ellipse scénaristique: c’est le spectateur qui doit imaginer tout seul comme un grand le destin des absents qui n’ont qu’une importance minime à l’intrigue.

        • Je pense juste que il sait que si sa fille avoisine les 90 piges son grand frère doit plus être très frais, de plus lui il envoyait tout ces messages il l’a vu grandir il sait ce qu’il est devenu et qu’il a surement vécu heureux jusqu’à sa mort

          • Il ne se sent pas en paix, vis a vis de sa fille.
            Il est parti en la laissant fâchée avec lui.

            Je pense que c’est pour ca qu’on l’a voit a la fin, pour qu’ils puissent être en paix.
            Ne rien laisser en suspend…

  8. Bonsoir,

    J’irai le voir même si spoil !!

    Bien ceci dit :

    1°on sent fortement l’influence de 2001 l’odyssée de l’espace (en plus d’une fin aussi alambiquée, me semble t’il).

    2°Tesseract ??? là je suis baba… comme une remarque plus haut : C’est les asgardiens !!! (Au temps pour moi, c’est en relation avec les principes d’hypergéométrie)

    3°musique d’Hans Zimmer, vous êtes certain ?

    Sinon j’aime beaucoup votre analyse (je vous dirai si je la partage en toute ou partie après avoir vu ce film).

    Cordialement

    • Oui, oui ! On est certains pour la musique d’Hans Zimmer ! Tu verras, c’est très différent de ce à quoi il nous a habitué jusqu’à présent, mais je l’ai trouvée vraiment excellente.

  9. Superbe analyse. Très bien pensée, très bien écrite. C’est idiot mais cette histoire de sacrifice et d’acceptation de la mort me fait penser a Harry Potter.
    Sinon, c’est quoi cette histoire de scénario de 2008 ?

  10. Excellent article, très intéressant!

    [SPOILER][SPOILER][SPOILER][SPOILER]

    Si on part sur la deuximéme théorie (la plus pessimiste en effet ^^), comme ce que le spectateur voit, et en fait les derniers souvenir de Cooper. Il ne devrait pas voir sa fille Murphy en tant que personne âgée, mais en tant que personne d’environ 40 ans, c’est à dire son âge dans les derniers messages videos que Cooper a reçus.

    Et comme le fantôme est Cooper, ca voudrait dire que celui de la fin du film est retourné dans le passé. Mais alors si on repart du début et qu’on refait l’histoire, ca prend la forme d’une boucle infinie…

    FIN [SPOILER]

    Je pensais pas que ce film nous ferait autant réfléchir, presque plus qu’Inception ^^

  11. /SPOILER

    Belles théories.

    Et si on prenait pour argent comptant les clés données par Cooper lui même lors de sa révélation nde eurêka :

    – le refuge ptt alias le tesseract a été créé et placé dans gargantua (où passé futur sont happés et se mélangent) par les hommes du futur, justement sauvés et transcendés en 4d par ce saut quantique en termes de technoscience, qu’est la maîtrise de l’énergie gravitationnelle : en gros une nécessaire assurance vie connaissant le passé.
    – il n’y a ni dieux ni aliens ni multivers, la boucle sur elle-même, l’odyssée singulière de cooper/murph étaient inscrite dans l’évolution, comme une distorsion nécessaire au boost de la connaissance (merci au gentil robot d’avoir récolté les précieuses données « noires » et à Cooper de les avoir télégraphiées à son Einstein de fille

    il faudra revoir et réécouter le film plusieurs fois pour bien cerner la théorie human centrics qu’il recèle et qui n’est pas nouvelle, d’aucuns pensant que les ufo et autres crops sont des drones d’observation envoyés par les terriens du futur, ou encore que l’amour est une interaction fondamentale de l’univers…

    maintenant deux trois trucs qui me chiffonnent :

    – pourquoi l’ignoble matt damon (le meilleur d entre nous, crapules faibles et corrompues que nous sommes : jouissif) est resté jeune et fringuant, même en cryo sommeil, quand l’amant d’anne hattaway est mort et enterré quand elle arrive sur son camp de base
    – pourquoi matt se risque t il à detruire une mission (décompression explosive du vaisseau station abritant les ovocytes de la race plan b) quand elle est au dessus de tout pour lui, au point de sacrifier ses petits camarades pour l’accomplir
    – comment apres la résolution de la moitié obscure de la formule de la gravité, l humanité au bord de l extinction, s’est sauvée (ca donne pas à manger cette formule) et redressée, et pourquoi des mission de sauvetage et d exploration n ont pas été envoyées aussitot, fortes des données émises en morse par cooper et le robot, meme 20 ans après leur départ ?
    – comment cooper revenu d’entre les morts n’est pas accueilli en dieu héros par ses pairs (on imagine bien que sa fille n a jamais péroré qu’elle avait décodé l’équation multidimensionnelle gràce au morse binaire de la trotteuse d’une montre d’un fantôme vivant, mais la nouvelle de son retour aurait dû faire le buzz auprès des foules toujours promptes à se chercher des allaou akbar).

    Pour le coup de la navette volée, on peut supposer qu’elle bénéficie de la toute puissance de la techno gravitationnelle, le trou de ver catapulte est juste à la sortie de la station spatiale, et puis cooper est devenu un as veteran du franchissement et du rebond cosmique: assisté en plus de son robot navigateur fétiche, il n’aura aucun mal à retrouver anne hattaway, sa nouvelle ève, peut etre un peu flétrie ceci dit, et ses embryons à couver sur la nouvelle Terre, bientôt colonisée par une horde d’ados prépubères fiers de casser du carreau en jouant au base ball…

    il est vrai que le fils, probablement décédé vu l’état grabataire de sa jeune soeur, hérite du rôle ingrat de grain de sable réfractaire au bon docteur (n oublions pas qu’il cesse ses mms le premier, car perdant la foi en un retour de son pere), du coup il passe aux oubliettes du happy end : peut etre un insert avec un petit fils lors de la scène spielberg like (ryan) du cercle familial à l’hôpital orbital, dans le bonus director’s cut 3h55.

    /SPOILER

    • SPOILER SPOILER

      – Parce que leur petite virée sur le bord du trou noir pour rejoindre la 3ème planète leur a couté un paquet d’années (au moins 50 ans), et que si on rajoute les 10 ans d’écart entre les premiers lancements et la deuxième mission + les 23 ans perdus sur la planète d’eau que même Kelly Slater il voudrait pas y surfer, ça fait que le pauvre Edmund, il a attendu un sacré bout de temps. Du coup, il a put se passer plein de chose. Peut-être a-t-il fait comme l’autre dans son vaisseau, perdant espoir et ne voulant pas mourir en cryo-sommeil ? peut-être est-il tomber malade ?

      – Parce qu’il est très imbu de lui-même et très lâche. Sous couvert de la survie de l’humanité, il pense aussi à sa geule, sinon, il n’aurait jamais donner des fausses informations pour qu’on vienne le chercher. Et puis sous la pression de Cooper qui le poursuit, il se dépêche, et ne fait pas gaffe aux danger. En plus, il n’y connait rien en amarrage. Il a du penser que ça irait (le con)

      – La formule permet de comprendre et de contrôler la gravité, élément essentielle pour pouvoir construire des vaisseaux immenses et les faire décoller, comme l’arche que l’on voit à la fin. Vu le temps que ça met rien que pour prolonger une ligne de métro, j’me dit que pour construire des vaisseaux qui font la taille de villes, il faut des décennies.

      – Pas trop d’explications pour ça à part de dire que de l’eau a coulé sous les ponts, et que sa fille est largement plus célèbre que lui.

    • @bastango: je pense que jingle_jangle a apporté de bonnes réponses à tes questionnements!
      J’ajouterais simplement que, étant donné qu’Amelia se trouve sur une planète où le temps s’écoule plus lentement (1h pour 7 ans?), elle ne sera probablement pas si flétrie que ça! 🙂

      • J’ai vu le film qu’une fois mais j’avais cru comprendre qu’à la fin (après le tesseract), le trou de ver se refermait car la « mission » était accompli et les « humains du futur » shutsowné le truc donc. Mais donc comment les humains des navettes spatiales vont faire pour atteindre l’exoplanète ? Et Cooper rejoindre Anne Athaway ?

        • Le tesseract, enfin le dispositif des « hommes du futur », dans le trou noir se referme mais le trou de ver reste intact.
          On le voit au loin au moment où Cooper se retrouve flottant près de Saturne, juste avant qu’on le repêche.

    • @baztango Merci de ne pas réduire les illuminés et les extrêmistes uniquement aux « foules toujours promptes à se chercher des Allahu Akbar ». Il y a aussi pire à craindre de ceux qui peuvent dire partout dans les grosses sociétés: « y en a trop des GENS comme ça, on ne devrait pas les voir parce que ça NOUS gêne ».

      Moche et vain. 🙁

      • Relis bien : les foules toujours promptes désignent tout le monde, pas seulement les illuminés et les extrémistes. Il s’agit donc d’une critique générale, pas d’un jugement de valeur sur une partie de la population qui prononcerait et écrirait correctement « Allahu Akbar » (même si l’utilisation du terme est légèrement péjoratif). Encore une fois, aucun problème avec les croyants si cela ne menace pas la laïcité, et vice-versa. Sur ce point, l’histoire récente nous montre que les athées ou les agnostiques n’ont ni l’initiative, ni le monopole.

        Sinon « aussi pire », sérieusement?

  12. Salut, très bonnes théories.

    [SPOILER]

    Alors oui donc après son expérience dans la cinquième dimension, on voit Cooper à la dérive dans l’espace, alors ça ok mais comment a-t-il fait pour rester en vie aussi longtemps? Est-ce que son corps est réapparu à l’époque de la fin du film?

    • Lorsque Cooper se réveille, le médecin lui dit qu’il avait presque épuisé ses réserves d’oxygène. Selon moi, Cooper se réveille à la même époque que lorsqu’il est entré dans le trou noir (n’oublions pas la relativité du temps! :))

      • SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL

        C’est le truc qui m’a le plus apostrophé dans la fin… Il est fort imaginable que les « humains du futur » savaient exactement comment et quand faire ressortir Cooper du Tesseract, genre exactement au moment où les humains seraient dans le coin, installés, et dans les conditions les plus optimales pour localiser et récupérer un corps perdu dans l’espace.
        Pour les humains du « présent », ce serait plusieurs décennies après la découverte de Murphy, et pour Cooper, ça durerait quelques minutes… (Ben oui, pourquoi ne pas imaginer une parfaite maîtrise de ces dispositifs?)

  13. /SPOILER bien sûr

    Film incroyable, je ne pensais pas que Nolan irait si loin. De loin l’un des plus incroyable film de SF

    Quelles précisions qui je pense sont la base de la compréhension du film :
    – Il ne faut pas prendre le mot « Fantôme » à la lettre !
    – Cooper NE MEURT pas, pas de NDE, EMI
    – Pas de surnaturel.
    – Toutes les choses « déroutantes » viennent de
    1-La relativité (perturbation de l’écoulement du temps à la proximité des trous noirs)
    2-Le fait de percevoir ce que sont des « dimensions spatiales supérieures » ; ce qu’ils appellent cette 5è dimension.

    LE noeud du pb est que Cooper, à l’intérieur du trou noir, se trouve en mesure de se PLACER où il veut dans le temps (et dans l’espace, mais ça se limite quasiment à la chambre de sa fille), et de communiquer (par morse) en perturbant de petites choses (livres, ombres, aiguille de montre) grâce à quelques pichnettes dans une onde gravitationnelle précise. (ou de toucher la main d’Anne Hattaway quand ils traversent le trou de ver à l’aller)

    Donc 2 choses pour l’instant :

    – Quand ils utilisent la masse du trou noir pour se propulser vers la planète du copain d’Anne H. ILS VIEILLISSENT MOINS VITE. C’est de là que vient la différence d’âge avec sa fille à la fin, et on peut penser aussi que lorsque Anne A. arrive sur la planète, son amant doit être quasiment centenaire (sauf s’il a « dormi ») et que c’est elle qui l’enterre

    – Cette histoire de 5D dans le trou noir : (il faut lire « flatland » de Abbott) Imaginez que notre monde est 2D et que chaque seconde est une feuille de papier. Le temps, est donc un empilement infini de ces feuilles (il devient une 3è dimension spatiale). Vous, moi, en temps que créature 3D, vous pouvez voir n’importe quelle feuille à chaque instant ; le passé de ce monde 2D (vers le bas de la pile) ou le futur (un peu plus haut). Et tout ça d’un seul coup d’oeil, passé et futur. et vous pouvez même dessiner sur ces feuilles pour communiquer avec les petits êtres « plats, 2D » qui s’y trouvent.
    Vous extrapolez tout ça avec 3 dimensions d’espace (notre monde),1 dimension de temps transformée en espace, et on a une pile en 4D que Cooper peut voir en 1 coup d’oeil (passé et futur) puisqu’il est à « l’extérieur, 5è Dimension » et communiquer (simplement certe) de l’information à sa fille à différents âges de sa vie

    J’espère que c’est clair

    Donc, en aucun cas Cooper n’est mort. Il a juste la possibilité de « voir » le monde (et l’histoire du monde) de l’extérieur.

    mes pb:
    – Transmettre en morse une équation de Mécanique Quantique, ça me parait balèze (mais c’est un détail)
    – Pourquoi les humains (de l’arche, le cylindre) n’ont envoyé personne pour aider Anne Hattaway à coloniser sa planète ; ils sont visiblement près de saturne, mais je ne suis pas sûr), donc près du trou de ver…

    à suivre

    • C’est pas vraiment une équation qu’il transmet, mais plutôt des données recueillit par le robot (c’est peut-être plus simple, quoique il doit y avoir un paquet de données…!)

    • Pour moi le vaisseau « cylindre » est aux abords de saturne en effet, et peut-être qu’il s’apprète à franchir le trou de ver. Mais Cooper part en premier pour rejoindre au plus vite sa partenaire… A voir…
      Par contre ce cylindre ne vous rappelle rien ? Pour moi c’est pas une vision du tunnel de la mort imminente, nan ! C’est tout simplement l’utilisation de RAMA, le vaisseau inventé par Arthur C. Clarke dans son roman éponyme… Une arche à l’échelle de l’humanité avec un effet de gravitation le long de sa paroi interne… Le meilleur moyen de transporter des hommes je pense… Cette idée n’est pas de Nolan, merci Arthur !

      • En fait, ce cylindre est un cylindre d’O’Neill, inventé par le physicien O’Neill.

        Arthur C. Clarke a utilisé ce concept théorique dans son roman « Rendez-vous avec Rama ».

    • « – Pourquoi les humains (de l’arche, le cylindre) n’ont envoyé personne pour aider Anne Hattaway à coloniser sa planète »

      Attention à la relativité du temps! Pour les humains vivant sur l’arche, Cooper et son équipe sont partis il y a des décennies. Logique donc que l’on envoie personne secourir des morts (etant donné l’âge de Murphy, il est légitime de penser que Brand est décédée il y a des dizaines d’années si l’on ne sait pas qu’elle a subit les effet d’une distorsion temporelle :))

  14. Quelques notes supplémentaires:

    – Amélia (Anne H.) et Cooper ont quasiment la même différence d’âge à la fin, qu’ils avaient avant qu’ils ne se séparent. La seule différence peut venir des quelques minutes ou Cooper a été plus près de l’horizon du trou noir (et avant d’atteindre la singularité) mais rien n’en est dit. Amelia peut donc avoir vieilli un peu plus, mais n’est certainement pas « défraichie » 😉
    – Parmi les personnes âgées que l’on voit témoigner, il y son fils, sa fille, très certainement !!!
    – Matt Damon a certainement passé beaucoup de temps en cryo.
    – Mis à part les 23 ans d’écarts perdus bêtement sur la planète liquide (parce qu’elle est en orbite proche du trou noir), l’essentiel du décalage d’âge (une bonne 60aines d’année, non ?) est dû au temps passé (par Amelia et Cooper) près du trou noir pendant l’assistance gravitationnelle. Le monde a vieilli, pas eux

  15. Salut à tous.
    Personnellement, en ressortant du film ma théorie était également celle qui expliquerait qu’à la fin, mattew voit ses dernières secondes de vie: ce qu’explique Matt Damon sur la planète Hott (reference SW). ça c’est ok. En revanche, cette théorie n’explique par comment le trou de ver se retrouve là, et comment font-ils pour trouver les coordonnées au début du film. HELP ME PLEASE

    • @YoC:

      ATTENTION SPOILERS

      Il s’agit ici d’un paradoxe imposé par l’utilisation de la théorie de la boucle temporelle: les coordonnées de la NASA sont envoyées par Cooper lui-même à partir de l’espace, mais il n’a pu aller dans l’espace que parce que ces coordonnées l’ont conduit à la NASA: paradoxe! 🙂

  16. Il me semble que le trou de ver est une manifestation d’une civilisation « humaine » ultra-avancée, un « coup de pouce » à la Terre, au moment ou l’humanité vit un instant critique de son développement et à besoin de conquérir d’autre cieux pour survivre.

    Encore une précision, une correction plutôt.

    Dans le trou noir, Cooper n’évolue pas réellement dans une 5è dimension. Le robot dit clairement que les êtres du « Bulk » (cette civilisation « humaine » du futur) ont trouvé un moyen de « projeter » leur perception 5D de la réalité, en 3D.
    Donc Cooper évolue dans un espace 3D et observe, se déplace, manipule une sorte de représentation simplifiée de l’espace-temps

    • Ne pourrait-on pas parler d’une entité supérieur a l’homme qui a placé le trou de vers et qui a fait « réapparaitre » Cooper au bon endroit au bon moment…
      On annule ainsi l’idée d’humain du futur qui peuvent manipuler 5dimension ( chose qui me parait assez absurde )

  17. SPOILER/

    pour simplifier /2001 :

    les humains du futur ont évolué et sont devenus 5d (transcendance techno-conscience décorporée au delà des contraintes actuellement admises : pour eux la réalité, l’univers est tout autre, bien plus vaste, subtil, imbriqué et compliqué que celui que l’on perçoit aujourdhui ; le temps n’est qu’une dimension préhistorique comme une autre, « une colline qu’on monte ou qu’on descend », la gravité étant le liant universel interdimensionnel commun suprême, avec ses limites nonobstant, comme de communiquer et d’interagir notamment avec les dimensions les plus basses – inconscientes des autres supérieures (essayez donc de discuter et d' »éveiller » une fourmi ou votre ancêtre australopithèque Lucy).

    l’atome est devenu poussière d’étoile, le grain de poussière minéral est devenu argile, la vase est devenue microbe, le microbe cellule, la cellule amibe, l’amibe mollusque, le mollusque, poisson, le poisson singe, le singe homme, l’homme pensée, la pensée univer(s), l’univers multivers, les multivers infini (quête du 100% et de l’éternité absolus).

    or donc, nos descendants, sont devenus hyper intelligents, disposent d’outils pour interférer hors du temps via les gravitons, et savent que leur évolution a connu un moment critique de son histoire qu’ils feraient mieux de blinder, si il ne veulent pas voir leur existence/trajectoire/branche temporelle annihilée parce que Cooper/Murphy auront échoué dans leur odyssée mutuelle

    les ondes gravitationnelles perturbatrices (qui coutent un crash cauchemardesque mais formateur à l’astronaute héros Cooper/Dave) sont des signaux numériques codés envoyés (/petit monolithe lunaire) par les humains 5d du futur, pour mettre la nasa sur la piste du trou de ver saturnien qui est aussi une de leur création/ gros monolithe jupiterien, une porte des étoiles intergalactique nécessaire à l’épisode fondateur tesseract/gargantua, une reco en terrain interdit, au-delà de l’horizon, de la barrière de planck de l’observable homo sapiens.

    le tesseract est une sorte de petit container avec interface matricielle bio compatible / chambre d’hotel 2001 like, disposé dans le trou noir gargantuesque (ultime frontière, rare endroit dans l’univers à concilier, de manière extrême, asymptotique et fantasmagorique, passé futur éternité zéro infini mort vie âme big bang big crunch, bref à briser toutes limites et ouvrir tous les champs du possible, pour le plus grand bonheur des scénaristes hollywoodiens) par ces mêmes demi dieux humains 5d du futur, un rocher à naufragé, un canot de survie pour que notre Ulysse Cooper, emporté dans le tourbillon noir, s’y accroche in extremis, récupère son robot sonde, envoie ses signaux morse à sa fille, et profite d’une rééjection à l’envers, d’un phénomène de contre-courant quantique, pour refaire le trajet à rebours (il recroise la navette de l’aller et tend le bras à Anne H qui croit voir un esprit protecteur, alors que ce n’est que Cooper dans sa bulle spatio temporelle protectrice qui revient échouer au point d’origine fixé par le programme, fort heureusement occupé entretemps terrestre, par la station artificielle prélude à l’exode, résultant de son exploration successfull.

    ma foi, du bien bel ouvrage à multiples tiroirs que tout cela : le vatican et les ayatollahs ne vont pas apprécier, de même que moïse et prometheus le retour, c’est du pipi de chat à côté…

    /SPOILER

  18. Je suis sorti conquis de cette séance qui relègue Gravity en seconde zone.
    Un excellent film de science fiction …
    Je trouve toutes ces analyses intéressantes, c’est aussi une des forces de ce film, c’est que personne n’en sort finalement avec que des certitudes. Certains partent sur des EMI (pas pour ma part), d’autres comme PatB se posent des questions plus terre à terre (qui m’interpellent de la même façon !) …
    La théorie de baztango est aussi intéressante, j’ai une question d’ailleurs par rapport à ce que tu écris: « or donc, nos descendants, sont devenus hyper intelligents, disposent d’outils pour interférer hors du temps via les gravitons, et savent que leur évolution a connu un moment critique de son histoire qu’ils feraient mieux de blinder, si il ne veulent pas voir leur existence/trajectoire/branche temporelle annihilée parce que Cooper/Murphy auront échoué dans leur odyssée mutuelle », ok pas de souci, sauf que si nos descendants sont arrivés à cette maturité et intelligence de manipulation 5D, c’est que finalement l’humanité n’aura pas sombré (puisqu’ils existent) et que Cooper n’aura pas failli à sa mission. Question: pourquoi alors « blinder » comme tu dis cette mission ?

  19. SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL SPOIL

    Il n’en revient pas, Cooper est mort.

    Au delà du fait que pour moi ce film est une grande réussite, je voudrais simplement vous exposer mon avis sur la happy-end.
    En effet, trop d’incohérences apparaissent après la destruction du Tesseract.
    Le vaisseau n’a pas une forme pouvant s’apparenter à un vaisseau. Cooper ne prend aucune nouvelle de son fils.
    Il repart presque immédiatement retrouver Brandt. Je vais m’attarder sur ce point.
    Soit, il s’est écoulé plus d’un demi-siècle depuis qu’ils se sont séparés, la colonisation doit avoir suivi son cours, par conséquent Brandt n’est plus seule.
    Soit il ne s’est passé que très peu de temps et ils seront de toute façon bientôt réunis. De plus, Cooper a toujours voulu revoir et sauver sa famille. Le premier mot qu’il transmet à sa fille est STAY; alors qu’il a la mission de sauver la planète et qu’il sait pertinemment qui s’il reste sur Terre, il ne pourra transmettre la solution à l’énigme de la gravité.
    Partant de ce postulat où il met sa famille avant tout; Pourquoi ne cherche t il pas a connaître la famille de ses enfants? Ou au moins rester jusqu’à l’enterrement de sa fille? Nolan n’est pas du genre à laisser de telles anomalies dans ces films.

    Dans les dernières minutes, les séquençages sont plus courts que dans le reste du film. Comme s’il s’agissait d’un rêve de Cooper. Il s’agit de la projection de ce qu’il souhaite, une fin heureuse. Le réveil dans le lit d’hôpital , n’est qu’une projection de son réveil après son premier crash, c’est le point de départ de sa nouvelle vie. Comment peut-il avoir été ramassé par le vaisseau quittant la Terre? Nolan ne laisserait pas ça entre les mains du hasard.
    Très peu de visages sont montrés dans cette happy-end. Les seuls visages que l’on voit ne sont que des projections de personnes qu’il a connu, il y a TARS, Brandt, sa fille (il ne me semble pas que l’on voit le visage de l’un de ses petits enfants), les médecins qui l’ont déjà sauvé auparavant…
    Il en est de même pour le décor. Pourquoi le vaisseau s’est il transformé en sphère inversée? La réponse de l’équation avait pour but de supprimer l’effet de la gravité pas de créer un espace dimensionnel différent. Cooper y transpose l’image qu’il a du trou de ver. Au milieu du film le physicien lui explique que, le trou de ver est une sphère reliant deux points se trouvant à une distance incommensurable en une fraction de seconde.
    Ce nouveau monde vu au travers des yeux de Cooper est très limité, on y retrouve sa maison, ses champs, le match de baseball; le dernier moment de bonheur partagée avec toute sa famille avant de quitter la terre (je pense que la clé est là; si le joueur frappant la ball du début du film est le même qu’à la fin, tout est démontré), la tête contre l’appui de fenêtre devant sa maison est une scène vue et revue au cours du film.

    Dans Memento, il y a un flash dans le reflet du miroir avec un nouveau tatouage, dans Inception il y a la main gauche de Dicaprio qui nous assure de son retour dans le monde réel.
    Au même titre dans Interstellar il y a le visage du joueur de baseball (ce n’est que supposition car je n’ai vu le film qu’une fois et ne peux donc pas affirmer cela mais c’est mon analyse au premier visionnage).
    Cela lèverait l’ensemble des incohérences de la fin du film. Bien sur, tout cela a été mis en scène par Nolan pour que ça ne saute pas aux yeux. Cooper est mort et Nolan nous livre dans les dernières minutes du film, le dernier rêve de Cooper.

    • Cette théorie tient la route, intéressant. Cependant je tiens à préciser que « le vaisseau spatial avec la sphère inversée » comme tu dis, est un cylindre d’O’Neill. C’est un concept théorique de « vaisseau spatial » s’apparentant à une île mouvante, permettant à des humains de vivre leur vie comme sur terre, pendant de très longs trajets interstellaires.

  20. C’est moi qui hallucine ou personne n’a remarqué les deux sillouettes floues en arrière plan dans le dernier plan du film où l’on voit le Dr Brand regardant l’horizon de sa nouvelle planète ? Pour moi, c’est Cooper et son robot qui viennent d’atterrir pour retrouver Brand et préparer l’arrivée des terriens qui s’aprètent à passer le trou de ver (ils sont tout près de Saturne). Une fois tout le monde arrivés, Cooper et Brand et sa fille raconte toute leur aventure qui est consigné quelque part pour que des milliers d’années plus tard (voir plus car les nouveaux humains ont pas faits les mêmes conneries que nous avec leur nouvelle planète et la font durer un peu plus !!), les descendants puissent créer le trou de ver, l’accident de Cooper et le Tesseract qui permettra que le passé se déroule comme prévu.
    Petite remarque en plus : Cooper et Brand ont le même age car ils ont vécu les mêmes changements temporels (la planête océan et l’accélération du trou noir). Ils en rigolent même à un moment donné en parlant de leur 127 et quelques années. La partie Tesseract et retour près de Saturne n’a pas l’air d’avoir d’effet temporelle sur Cooper (et ça colle avec l’arrivée des terriens qui ont eu une cinquantaine d’années pour utiliser la formule de Murph et fabriquer ses vaisseaux (pour ceux qui s’étonnent de la rapidité de la construction de tels engins (surtout les X wing de la fin), pensez à l’avancé de notre technologie depuis 50 ans. Alors avec la possibilité de controler la gravité, on peut imaginer le bond technologique effectué !)).

  21. Jolama : pour moi il n’y a pas d’ambiguïté, je ne vois pas pourquoi Cooper serait mort, ça n’a aucun sens.
    – Pourquoi verrait-on Amelia enterrer son amant (un doux rêve de Cooper ?)
    – L’arche des terriens n’est pas une sphère inversée, c’est un cylindre creux en rotation « O’Neill cylinder » . cf Rama
    – Et ce sont les équations toutes fraîches de Murph qui ont permis de la faire décoller en douceur de la terre (anti gravité ou qq chose comme ça)
    – Il ne repart pas tout de suite, il passe du temps dans sa maison, répare le robot… pas la peine d’en montrer 25 minutes
    – Pourquoi, si c’était un délire NDE, il verrait sa fille sur son lit de mort, plutôt que telle qu’il l’a connue ?
    – Ce film est rationnel . Pourquoi suggérer le coup de main des « humains du futur » si c’est pour que tout ça se résume à une NDE ???
    – Pourquoi gâcher un film qui se veut une vision flamboyante du futur de l’humanité avec un délire surnaturel ?

    Inception voulait embrouiller volontairement le spectateur, lui faire se creuser la tête. Ici, Nolan veut juste que les gens se creusent la tête sur 2 grandes notions très complexes de la physique et des math : écoulement du temps relatif & perception/représentation de dimensions spatiales supérieure. C’est déjà énormes pour des gens non habitués à ces domaines.

    Flo : Bien vu ! C’est ce que je regrettais, ne pas voir Cooper rejoindre Amelia. Il faudra regarder en détail la prochaine fois !

    • Merci pour ton retour PatB, j’attend de toute façon de pouvoir revisionner ce film car je pense que le deuxième visionnage permet de s’attarder d’avantage sur les détails.
      La scène qui m’a vraiment mis un doute, c’est celle où Cooper rentre dans la chambre de sa fille mourante et que personne ne le regarde. Il revient tout de même d’un voyage de 80ans et a un lien de parenté avec tous ceux qui se trouvent dans la pièce.
      Je ne remet pas en cause le fait qu’il transfère le message à sa fille. Mais simplement qu’il ne réchappe pas après la désintégration du Tesseract.

      • Oui, j’ai hâte aussi de le revoir, il y a plein de petits détails qu’on a dû manquer. Je l’ai dit par exemple, je suis sûr que parmi les personnes âgées qui témoignent, il y a sa fille et son fils (l’homme avec le pansement à l’oeil ?) de toute façon, son fils (plus âgé) a dû mourir.

        Il y a aussi cette stèle à la sortie de l’hôpital, je n’ai pas eu le temps de lire.

        La réaction de tous ses descendants m’a aussi étonné. Mais bon, je pense qu’ils n’ont aucune idée de qui il est, tout simplement. Leur arrière-arrière grand père ou grand oncle… ce n’est pas le moment des retrouvailles ; ils sont là pour dire adieu à leur patriarche : Murphy.

        • Dans les témoignages, il y a assurément sa fille, car le premier nom du générique de fin (qui est organisé par ordre d’apparition) est le nom de l’actrice qui joue Murph âgée, juste avant Cooper et la scène/rêve du crash. Il y a donc dans mon souvenir, une toute première scène de témoignage avant, et c’est Murph qui y parle!

      • @Jolama:

        ATTENTION SPOILERS

        « La scène qui m’a vraiment mis un doute, c’est celle où Cooper rentre dans la chambre de sa fille mourante et que personne ne le regarde. Il revient tout de même d’un voyage de 80ans et a un lien de parenté avec tous ceux qui se trouvent dans la pièce. »

        Si ton arrière-grand-père se présentait devant toi tel qu’il était à 40 ans, le reconnaîtrais-tu? Pas moi! 🙂

    • Bonjour,

      J ai vu le film hier et j y suis encore; je me pose également beaucoup de questions et j avoue ne pas chercher trop de réponses. J aime surtout l idée du très large mélange des concepts théoriques: science, philosophie, religion. L’idee du « tout » et du « rien ».

      Il me semble en tout les cas que la théorie de mort imminente est tout a fait intéressante et plausible dans le contexte scientifique si l on considère tout simplement la mort comme un autre « état dimensionnel », ce qui n empêche rien, bien au contraire, aux représentations symboliques comme le tunnel avec la lumière au bout symbolisant le passage de la vie vers la mort; la station spatiale de la fin du film fait effectivement référence a Rama ou d’ autre concepts, mais disons que cette état transitoire de l humanité en quête d’un nouveau monde peut évoquer l’ étape décrite dans les religions qu’est le purgatoire.
      J aime beaucoup aussi l idée de l’amour comme élément essentiel de l’univers, si l’on essaie en effet de définir nos sentiments scientifiquement, je veux dire de les expliquer, on peut considérer que les sensations générées par nos sentiments sont tout bonnement des réactions chimiques; je me suis d ailleurs souvent demandé si le Big bang était peut être l’ expression d’un infini moment d’amour, comprenez une décharge émotionnelle infinie qui génère la vie.
      A ce titre, ils est intéressant de noter que les trous noirs ont d’abord été considérés comme des éléments de chaos, destructeurs de la matière et que les récentes théories emmetent l les hypothèses que les trous noirs pourraient être aussi des puits generateurs d’étoiles, aini définis comme étant des trous blancs. la encore, la philosophie, la religion admettent depuis longtemps le fait que ce qui génère la vie peut générer la mort; et j’aime beaucoup l’idée que le film, et c’est bien évidemment du a la démarche artistique et scénaristique,offre un champs de conscience très large. bien sûr c est extrêmement ambitieux donc ce sera vivement très critiqué, en gros pour qui ce prend Nolan?
      Et bien moi j aime ça, quand je repense aux commentaires bien snobes du type qui anime les vidéos oeil pour oeil de Telerama, qui définie le film comme étant un « espèce de monstre qui se prend au sérieux », une « imbécilité totale », ou de « bouillie pour Richards » bourré de « références clichtoneuses » qui servent « une philosophie bas de gamme »;
      bref, on se demande qui se prend le plus au sérieux…

  22. Etant donné le caractère chaotique, explosif et catastrophique des éléments fondamentaux de notre univers connu, mon intuition panthéiste pense comme d’autres qu’il (notre univers) est une expérience, un processus, qui a mal tourné et qui cherche, maladroitement d’abord puis de plus en plus finement et en accéléré -> intelligence artificielle électrique organique minérale puis électromagnétique lumino gazeuse) à se reconstruire, se réparer, s’équilibrer, retrouver sa pure splendeur et ses pleins pouvoirs passés (avant prochaine déflagration).

    Dans cette reconquête de sens, d’homogénéité, de réunification, de consolidation, de cristallisation avant prochaine transmutation (larve-chrysalide-papillon), les derniers stades auront besoin d’une énergie exponentielle, d’une réaction en chaîne, d’une synergie résonante qui suppose de concilier l’inconciliable, comme le futur et le passé, pour arriver à une singularité infinie.

    Ce blindage, cet interventionnisme (qui reste tout de même limité à de simples outils et avec peu de risques si précalibré uniquement pour la digression Cooper-Murphy) est peut-être une première expérience de boucle temporelle sur soi-même (initiée précisément par les descendants de Cooper-Murphy) : ayant découvert la (fragile) nature du continuum espace-temps (et de tous ses paradoxes : l’oeuf et la poule, Hitler et le 4ème Reich, un battement de papillon) et la fragilité de leur existence présente (brane) (sans passé pas de futur : imaginer un descendant proche du vilain matt damon – sans attache ni filiation comme par hasard point commun des 12 pionniers de la Nasa envoyés au casse pipe) qui, pour se venger ou par idéologie autodestructrice, met en oeuvre la technologie morse graviton, pour aider non pas au succès mais à l’échec de la mission, il leur (les descendants) fallait à coup sûr recréer les trois instruments technologiques nécessaires au bon déroulement de l’épisode murphy-cooper, à savoir : les anomalies gravitationnelles mettant sur le coup la Nasa, le trou de ver et le tesseract infra trou noir, bref tout ce que les terriens de l’époque n’auraient jamais su et pu construire (ce qui aura causé leur extinction), et qu’il leur (les descendants) incombait de fournir après coup (paradoxe) en temps et en heure, sous peine de voir leur passé/présent cesser d’exister (paradoxe).

    Paradoxal mais logique, dirait Marty depuis Retour vers le Futur…

    Il n’y avait aucune chance de résoudre la deuxième partie de l’équation de la force gravitationnelle unifiée car impossible physiquement et intellectuellement de lire et revenir d’un trou noir où se trouvent les clés phénoménologiques pour décoder cette autre réalité/mathématique multidimensionnelle : medal of honor pour le gentil robot militaire qui s’est sacrifié donc.

    Il y avait une chance sur des milliers que la mission de sauvetage de l’humanité corrélée à l' »illumination »du duo Murphy (obligée d’incendier le champ de son frère qui aurait pu fracasser de colère la précieuse montre messagère) – Cooper (sauvetages wtf 2012 la cata, en veux-tu en voilà) ne réussissent : mais il en suffisait d’une, et la loi de Murphy obligeant (tout événement qui peut se passer, va se passer), il fallait donc que les hommes du futur « assurent », c’est-à-dire construisent et mettent en oeuvre la techno voulue au moment voulu, pour que leur passé se passe, existe et reste cohérent avec leur présent tout en boostant leur avenir (les hommes du futur aident les hommes du passé qui les aident à s’affranchir de leurs barrières et limites en leur permettant… d’exister tout simplement)…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit%C3%A9_technologique

    La révolution gravitationnelle est ainsi une des premières marches avancées menant aux dimensions supérieures de la Connaissance : selon les frères Nolan, elle n’aura été possible et sautée que par une singularité (une interaction à distance entre parents dévoués et enfants surdoués) qui échappe à notre entendement présent (mais une formalité dans trois miliards d’années), un miracle miraculeux diront les religieux point zéro.

    La suite et les conséquences techno-socio-culturo-philo-religio-politiques de cette découverte scientifique seraient passionnantes à voir et à traiter.

    Comme 2001-2010 (hélas), y aura t il un interstellar 2 « les descendants », car je vois mal le choc de paradigme essentiel découvert par Cooper (oh les gars, on peut communiquer et revenir de l’au delà,, ouais je l’ai fait mes frères, vive les bulks et j’emm. les bilderbergs, les marines and companies) demeurer enfoui au fond d’une caisse en bois au fin fond d’un entrepôt militaire gardé par des droides léthaux sur une planète désertique,en attendant qu’un Indiana Jones 20 ème génération ne vienne la chiper pour dévoiler le grand secret à l’humanité cheptélisée…

    Mais je m’égare.

    Apprenez le morse et surveillez les signes autour de vous…

    Autre façon de répondre à la question de

    pourquoi les hommes du futur doivent-ils intervenir dans leur passé, puisque si ils existent, c’est que le passé s’est bien passé pour eux et ils peuvent bien se tourner les pouces et se tourner vers l’avenir : non ?

    Nope : si ils ne le font pas, si ils n’interviennent pas pour créer les outils de l’épopée relatée dans les manuels d’histoire et le film, si ils ne font pas leur part de ce qui s’est passé et qui est bien pour eux, le passé se passe mal (sans eux) et ils cessent d’exister avec la fin prématurée de l’humanité sur son caillou d’origine : pas d’ondes gravitationnelles intempestives pour alerter la nasa, pas de programme de recherche lazarus plans a +b ; pas de trou de ver artificiel, pas de passage vers une galaxie de substitution et le trou noir clé de l’énigme ; pas de tesseract, pas de décodage et de transmission live de la formule magique : sans ces trois instruments, la dernière génération humaine agonisante sera celle de murphy qui, parce que son père et le robot sonde auront fini anonymement écrabouillés dans gargantua faute de tesseract, aura échoué ou jamais songé à décoder la formule magique capable de faire déménager les derniers hommes sur une autre planète (de toute façon impossible à localiser et rejoindre sans l’aide du trou de ver made in future). Idem pour les embryons plan b de soeur Anne : sans ondes gravitationnelles petit poucet et trou de ver saturnien menant à la galaxie du trou noir catapulte vers destination finale terra nova : no hope, no future.

    C’est un peu comme si depuis notre époque, en envoyait des caisses de munitions et de bandages supplémentaires voire un plan des lignes ennemies, enfouies dans le sable d’Omaha Beach en mai 44, pour que les soldats us les dénichent in situ et les exploitent l’air de rien, pour à coup sûr remporter la bataille… Imaginons que les alliés aient été repoussés à la mer, que Waterloo se soit transformée en victoire napoléonienne, que sa montre gousset ait soufflé à Einstein les équations de la relativité, que la pomme de Newton ait été décrochée par un esprit frappeur, etc. etc.

    L’oeuf est obligé de nourrir la poule pour qu’elle le ponde un jour, ainsi la fin rejoint le début et la boucle est bouclée.

    PS : Le hachage de la fin sent plus le studio’s cut qu’autre chose : rendez-vous dans la version longue… la double interprétation mort-vivant de cette fin prouve que Nolan a parfaitement réussi son coup.

    • Moi, ce qui me fait bad triper sur ces paradoxes temporels, c’est la situation suivante : Je suis un homme du futur, mais je décide délibérément de ne pas envoyer d’aide au passé. Je casse la boucle temporelle. Qu’est ce qui se passe ? Je disparais instantanément ??!!

      • En fait tu ne peux même pas prendre la décision de ne pas envoyer d’aide au passé, car tu n’existerais alors pas pour prendre cette décision ^^.

        Seconde version: te prends pas la tête, quelque soit la décision que tu prends, le « destin » va faire en sorte que tu aides le passé puisque la preuve que tu l’as aidé, tu es vivant!

        bonjour les noeuds au cerveau 🙂

  23. SPOILER

    Totalement en désaccord avec le « Plan B » de la proposition EMI. Tout simplement parce que la mise en scène, hors de tout effets un peu oniriques, ne va pas dans ce sens. Elle y est plus simple, et linéaire du point de vue de Cooper, tout ce qu’il v(o)it y semble bien réel, pas fantasmé. Sinon il n’aurait pas atterri dans une station spatiale, mais sur une Terre devenue enfin clean. Celle-ci l’attend réellement ailleurs, Amelia avait raison, et c’est sur elle que le film fini, par sur Coop.

    Tout ça à l’inverse du coup roublard à la fin d’Inception, censé entretenir légèrement le doute avec ses images ralenties, sa musique omniprésente et sa toupie… qui en fait tombe à la fin du générique. Comme une scène post-générique donc. ^_^

    Sinon on pourrait se demander si le film ne nierait pas l’idée de mort totale pour tous et que, passé l’Ultime frontière, l’humain survit autant qu’il le peut (la rationalisation du phénomène des fantômes?). Jusqu’à renaître ?

    Quant à l’idée que « Eux » soient nous, rien ne dit que ça ne seraient pas non plus des extraterrestres du présent/hors du temps plutôt que de l’avenir (cad des colons humains).
    Après tout si « l’Amour transcende tout », il le peut aussi avec les espèces vivantes/intelligentes/différentes dans tout l’univers. Sinon, celui-ci en serait « un beau gachis »…

  24. J’arrive pas à conceptualiser le truc des hommes 5D qui se disent « tiens, faudrait penser à changer un peu notre passé les gars sinon on va cesser d’exister ». Je caricature volontairement bien sûr, mais si nos descendants sont bels et bien devenus 5D, donc qu’ils existent et donc qu’ils ont passé ce cap apocalyptique, pourquoi remettraient ils en cause leur existence ?

    Et si c’est bel et bien le cas, pourquoi des hommes 5D tels des demis dieux, feraient ils tout un jeu de piste pour modifier le cours du passé: « bon les gars, c’est simple, pour sauver nos fesses, on va planter leur un trou de ver à coté de saturne qu’ils devront découvrir. Ensuite, ils iront risquer leur vie sur d’autres planètes pour ensuite tenter de s’amarrer sur un vaisseau en rotation, etc etc … pour enfin transmettre la fameuse équation » …
    Au final, ils n’auraient pas mieux fait de transmettre l’équation directement ?

    • On peut peut être avoir un début de réponse à ta question dans la scène où Cooper est dans le Tesseract et comprend que c’est à lui d’entrer en contact avec sa fille. Tes hommes 5D n’ont peut être pas accès au Tesseract, il ne peuvent que le créer. (il est dit dans le film qu’on ne peut modifier le passé car le temps est linéaire). En tout cas, il FALLAIT que ce soit Cooper qui fasse comprendre à sa fille qu’il lui parlait à travers les soubresauts d’une aiguille de montre cassée. Si les hommes du futur avaient envoyé des anomalies/indices juste comme ça au hasard, Murph (ou d’autres scientifiques) n’aurait jamais compris que cela indiquait une équation. C’est parce qu’elle reconnait son fantôme de père qui lui manque (l’amour est un des grand thème du film), qu’elle fait le lien.
      Moi, ce qui me fait bad triper sur ces paradoxes temporels, c’est la situation suivante : Je suis un homme du futur, mais je décide délibérément de ne pas envoyer d’aide au passé. Je casse la boucle temporelle. Qu’est ce qui se passe ? Je disparais instantanément ??!!

    • voilà ! c’est exactement ce que je me suis dit juste après avoir vu le film, mais avec le recul je crois que ce problème de poule qui mange l’oeuf n’a plus lieu d’être dès lors qu’on considère que le temps est potentiellement palpable et malléable..
      Le cheminement n’a plus vraiment d’intérêt,
      seule compte la possibilité mathématique, quantique, ou informative, qui justifie en soit l’existence de cet imbroglio.
      La cause et l’effet sont mélés, le temps pas plus linéaire que non linéaire…

    • En effet, qui aurait l’idée aujourd’hui d’aller souffler sur les braises des pithécanthropes afin d’assurer la survie de notre espèce alors que visiblement, ils se sont bien démerdés sans notre intervention puisque nous sommes là?
      Dans le film, il est donc peu crédible d’imaginer ces humains 5d du futur se lever un beau matin et choisir comme hobby du jour d’aller foutre le bordel dans le passé. A mon avis, ils n’ont pas réellement « décidé » de faire tout ça. Ils l’ont fait, c’est tout. Je pense qu’il faut plutôt considérer que leurs actes (tout comme chaque évènement, jusqu’à la plus insignifiante coïncidence se produisant ici ou là dans le passé le présent ou le futur) répondent à la loi de Murphy. Ce qui doit arriver arrive. Comme si l’histoire de l’univers dans sa globalité était un livre terminé. Difficile de concevoir cette idée pour nous qui tournons péniblement page après page, pauvres êtres soumis à la terrible gravité des sabliers, bercés par l’illusion d’avoir un libre-arbitre apte à faire évoluer la suite de l’histoire. Tout ceci est certes assez déprimant, mais pourtant ceux qui pigent quelque chose à la relativité générale et à la physique quantique semblent favoriser ce genre de théories (cordes, boucles).

  25. SPOILER
    Bonjour et merci pour toute ces analyse très interressante.
    Je partage beaucoup de ces théories notemment conçernant la fin du film et l’éventuel mort de Cooper cependant une dernière théorie m’est venu à l’esprit en sortant de la salle: « l’évolution de Cooper »
    En effet la fin quasi onirique du film laisse vraiment penser que Cooper est mort dans ce trou noir après être passé par le tesseract. 70 ans après une autre personne est sur le point de mourir: Murph.
    Or n’oubliant pas que « le fantome » de Murph n’est autre que son père. Au bord de la mort, Murph pourrait alors voir ce fantome, cet « être » perdu dans l’espace temps qui pourrait (par l’amour ?) rentrer en contact une dernière fois avec sa fille avant d’aller aider Brand.
    Cooper serait à la fin non plus un être physique mais une sorte d’esprit: les fantomes existent-t-ils ? Et au fond la mort est elle la même au coeur d’un trou noir où les lois d’espaces et de temps sont totalement différentes ?
    Cet esprit viendrait rendre visite à sa son amour le plus cher avant d’aller aider (il lui à déjà toucher la main sous forme inconnue) Brand à réaliser sa mission.
    Ceci est une théorie, elle n’explique pas pourquoi les autres personnes de la station spatiale voit Cooper à la fin…
    J’aimerais beaucoup avoir vos avis concernant ceci 😉

  26. J’ai l’impression encore une fois, que l’argument principal pour cette explication EMI (Cooper mort) est que le mot « fantôme » fait tilt en vous et titille votre besoin de croire au surnaturel. Ce film est une ode à la science, à l’évolution de l’espèce humaine et à la rationnalité.
    Murph voit des choses bizarre, et aussitôt, elle pense que c’est « un fantôme », comme 80% des gens qui privilégient immédiatement des explications simples,fantaisistes, surnaturelles, plutôt que d’analyser et se dire « il existe FORCÉMENT une explication rationnelle.
    Et c’est ce que lui dit Cooper !!! « Analyse, récolte des données, élabore une théorie, confronte-la à tes données et reviens me voir »
    Et il s’avère qu’il existe une explication rationnelle, d’une complexité extrême, certes (son fantôme n’est que son père pataugeant en 5D dans la singularité d’un trou noir et communiquant avec elle avec des ondes gravitationnelle ; mais ça se tient ! )

    Donc si ce film a un message, c’est bien de dire : « éviter les explications surnaturelle (ou complotistes, pensez au livre officiel enseignant que l’homme n’a pas été sur la lune) Il existe une explication rationnelle à tout phénomène, cherchez-le »

    Cooper n’est pas mort

    Un autre point, en regardant le poème de Dylan Thomas. J’ai l’impression que les événements du film suivent les strophes assez précisément

    1- On parle de la Terre, vieille qui meurt
    2-« les hommes sages dont les paroles n’ont touché nul éclairs » : le père d’Amélia, sage et scientifique, n’ayant réussi à trouver sa théorie (éclair = connaissance)
    3-« Les hommes bons » et la « dernière vague » : Miller & la 1ère planète océan ; « contre la mort de la lumière » : la planète orbite autour du trou noir, qui avale la lumière
    4-« Les hommes violents » : Mann & la 2è planète (Matt Damonn)
    5-« Les hommes graves, près de mourir » : Cooper décidant avec raison de plonger au coeur du trou noir « yeux aveugles » et la vérité éclatante à la singularité
    6-« Et toi mon père, bénis-moi » La fin du film et c’est bien sûr Amélia qui parle, son père à son chevet.

    Dites-moi ce que vous en pensez, merci

  27. Faut arrêter de prendre plus de drogues que Nolan. On dirait des élèves de premières qui s’acharnent à trouver la plus belle explication d’un texte qu’un illuminé totalement déchiré à écrit un soir dans le fond d’un bar, tout ça pour avoir 14 et plaire à la prof de Français.

    Vous pouvez pas juste prendre le film pour ce qu’il nous dit? OK à la fin d’Inception, y’avait un doute, il fallait réfléchir. Mais la pour moi le seul pb c’est le début de la boucle (Cooper qui voit les signes, part, fait les signes, repart, etc.. pas de début, pas de film).
    Ou alors trouvez une théorie qui explique la stupidité des perso! (Papa est parti, il m’a abandonnée, je le déteste, je le déteste tellement que je vais bosser DANS LE MEME LABO ET PARACHEVER L’OEUVRE DE SA VIE).

    Nolan a cherché à faire un film hyper-réaliste, au point de très peu montrer le vaisseau en train de volé au profit d’une vue limite dashcam chelou (et frustrante). Si il avait voulu parler de ça, il y aurait eu des indices avant. Enfin limite c’est téléphoné cet histoire de en fait c’est lui (à part le trou de vers, il sort d’où celui la? « Ton ***! » oui c’est l’idée). Il aurait voulu que les gens fassent des théories il aurait fini son film à la inception. la le film a la fin il est fini! Nolan voulait raconter une histoire, dépassé les limites en partant sur une base très scientifique et proposer sa théorie de l’après, point barre. Il aurait voulu faire un film sur la mort il s’y serait prit autrement!

    • @droboul:

      D’accord avec toi, je ne pense pas que Nolan ait voulu aller aussi loin (EMI, etc…).

      « Ou alors trouvez une théorie qui explique la stupidité des perso! (Papa est parti, il m’a abandonnée, je le déteste, je le déteste tellement que je vais bosser DANS LE MEME LABO ET PARACHEVER L’OEUVRE DE SA VIE) »

      Là par contre je ne te suis pas: ce genre de comportement est récurrent chez les personnes développant une tendance à l’obsession à la suite d’un abandon (rejeter par la parole l’être disparu, mais tenter de s’en rapprocher en actes: caractéristique de la divergence entre désirs conscients et inconscient).

      • @Droboul:

        Je te rappelle qu’on a le droit de penser, de théoriser, on a le droit de voir autre chose que ce que le réalisateur a bien voulu dire. Je dois dire que j’ai souvent trouver les théories développées par les blogers sur les films Matrix beaucoup plus intéressantes que les films eux-même. On a le droit de transcender.
        Ta reflection n a aucun sens compte tenu du sujet du film et du fait que ce soit une plate forme de discussion.
        sue ce, je te souhaite bonne réflexion…

  28. Moi, ce que je ne comprend pas (mais je suis sur qu’on va m’expliquer) et c’est ce qui m’a choqué a la fin : comment Murphy sait-elle pour Amelia? On a pas d’info comme quoi elle aurait reçu des données de l’évolution de sa situation.
    Ce qui m’envoi vers la seconde et triste fin.
    Meme si en sortant, pour moi, cette fin était réaliste.

    Mais… on est exactement dans le même délire que Inception là !

  29. Peut-être qu’Amelia arrive à communiquer une fois arrivé sur la planète de « Sigmund », on sait pas en fait, ne pas oublier qu’il y a beaucoup d’ellipses dans le film
    Cooper ne repart pas de suite de la station vers Amelia , déjà à son réveil, Murphy n’est pas encore arrivé sur la Station mais en route par exemple

  30. >> Moi, ce qui me fait bad triper sur ces paradoxes temporels, c’est la situation suivante : Je suis un homme du futur, mais je décide délibérément de ne pas envoyer d’aide au passé. Je casse la boucle temporelle. Qu’est ce qui se passe ? Je disparais instantanément ??!!>

    La théorie voudrait que oui (« Fringe »), mais on manque de preuve pratique pour la vérifier/valider : es tu prêt à risquer d’aller tuer un de tes ancêtres pour voir si tu meurs instantanément ou non ?
    Un esprit évolué ne se risquerait pas à prendre un pari de la sorte, d’où assurance tout risque et maxi précaution : un faux pas et l’univers tout entier peut s’écrouler : ça met un peu la pression, non ? c’est ça un paradoxe, un truc qui défie la logique (cartésienne) et te donne mal à la tête quand il ne te fait pas flipper.

    >> J’arrive pas à conceptualiser le truc des hommes 5D qui se disent « tiens, faudrait penser à changer un peu notre passé les gars sinon on va cesser d’exister ». Je caricature volontairement bien sûr, mais si nos descendants sont bels et bien devenus 5D, donc qu’ils existent et donc qu’ils ont passé ce cap apocalyptique, pourquoi remettraient ils en cause leur existence ?

    ils existent et ont passé ce cap apocalyptique précisément parce qu’il est écrit dans les livres d’histoire, et donc prévu dans leur planning moral, qu’ils sont intervenus à moment donné pour ce faire : ils pourraient effectivement décider ne ne rien faire, mais en l’absence de toute certitude quant au résultat, vu les enjeux et l’impossibilité expérimentale de vérifier le paradoxe sans exclure l’éventualité d’y laisser sa peau (roulette russe), ce serait prendre un risque majeur de façon assez idiote non, dès lors qu’ils sont aptes et savent où quand comment le faire pour évacuer tout aléas ( le hasard c’est le diable).

    >> Et si c’est bel et bien le cas, pourquoi des hommes 5D tels des demis dieux, feraient ils tout un jeu de piste pour modifier le cours du passé: « bon les gars, c’est simple, pour sauver nos fesses, on va planter leur un trou de ver à coté de saturne qu’ils devront découvrir. Ensuite, ils iront risquer leur vie sur d’autres planètes pour ensuite tenter de s’amarrer sur un vaisseau en rotation, etc etc … pour enfin transmettre la fameuse équation » …
    Au final, ils n’auraient pas mieux fait de transmettre l’équation directement ?>

    non, car toute interaction de trop avec et dans le passé peut avoir des effets inconnus, pervers et catastrophiques : si tu es voyageur temporel, moins tu déformes le passé , plus tu préserves ton avenir… (y a plein de films qui illustrent cela très bien).

    Ils savent que ça s’est déjà passé et comment ça s’est passé exactement : ils font leur part à la lettre, celle qui a été consignée dans les registres, les rapports, les archives, ni plus ni moins (sinon gare au battement d’aile du papillon).

    De plus, ce n’est pas parce que tu es un être complexe et supérieur que tu as plus de facilité à communiquer avec un être de rang faible : toi qui as été une amibe puis un tétard puis un castor avant que d’être un chimpanzé, fais piloter ton mini drone à une fourmi ou apprends les maths à ton chien, tu comprendras la relativité et l’échelle des consciences…

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_temporel

  31. Spoiler

    Très intéressant tout ceci.

    (Je penche pour la théorie d’une fin qui illustrerait la mort de Cooper et des différentes projections de l’esprit qui surviennent au moment de cellee-ci)

    Juste une chose, quel est est l’intérêt de la scène des tracteurs qui s’affolent pour se réunir presque d’instinct autour de la maison de la Famille Cooper ? On nous justifie la poussiere qui se dépose de façon à marquer le sol du langage binaire, les livres qui tombent seuls de leur bibliothèque etc…. mais pas l’affolement des tracteurs, justification au fait de nous montrer ca ?

    Merci

    • Spoiler

      Je pense qu’on a compris que « derrière la bibliothèque » (symbolisation facile) il y a une sorte de Nexus, perturbant dans la région les tracteurs et le drone indien, à partir de l’époque où la simili boucle temporelle provoquée par Cooper s’enclenche. Et relie le tout à l’antenne secrète de la NASA.

  32. SPOILER

    Bien plus simple encore, l’idée du film est d’aller au delà des préjugés, et donc au final ici de toutes dimensions connues, pour permettre à la Vie de survivre.
    L’affection, l’amour, l’entraide ou l’espoir, comme vous déciderez d’appeler ça personnellement, c’est le meilleur moyen de garder le cap et sa motivation pendant ces épreuves.
    Ce dont une époque régressante à plus que jamais besoin, si vous voyez ce que je veux dire.

  33. baztango : superbes reflexions. Effectivement le film peut laisser supposer beaucoup de plus de choses sur le sens de l’univers et la relation entre ces êtres et les humains,

    >> « projection de l’esprit de Cooper » au moment de sa mort.

    Bon, où sont les arguments solides ? ;o)

    – Les tracteurs ? juste pour mettre la puce à l’oreille de Cooper que qq chose d’étrange (mais rationnel !) se trame autour de sa maison.

    – Un détail « important » : Ces « êtres 5D » (les habitants du bulk décrits comme de lointains descendants de l’humanité) peuvent percevoir, pour une volume d’espace 3D donné, la totalité de l’histoire passée et future de ce volume, simultanément. Ils sont « hors de de notre dimension du temps ». C’est comme s’ils voyaient la totalité des images d’un film déjà tourné, d’un seul coup d’oeil. Une sorte de « cinéma redux » 3D http://brendandawes.com/projects/cinemaredux/
    Pour eux, la façon dont les choses se sont produites est invariable (cela inclue leur intervention, leur aide aux terriens) C’est gravé dans le marbre, et cela ne peut se passer autrement.
    Il est dit que « le temps est linéaire » il me semble

    Est-ce Cooper hésite 1 seule seconde à reproduire exactement tout ce qui a été perçu, « les phénomènes », dans la chambre de sa fille ? non ! Parce que c’est de cette façon que les choses se sont produites « dans son souvenir ». De la même manière, EUX, n’hésitent pas à reproduire ce qui a été fait à un moment de leur histoire, où ils devaient franchir un cap critique.
    Cooper le dit très bien « nous,nous sommes sauvés »; pas d’aide extérieure.

    – N’oubliez pas ce que les « terriens » retiendront : une découverte scientifique a été faite just à temps pour sauver l’humanité. Pas sûr qu’ils entendent parler des « êtres futurs 5D ». Ils n’écoutent déjà pas Murphy quand elle leur dit que c’est son père qui l’a inspirée…

    – Sur le site officiel, plein de documents pour des activités autour du film ; certaines sont très intéressantes et peuvent révéler des choses : https://interstellar.withgoogle.com/for-educators (je pense à « dimensions » entre autres)

    – Autre chose, d’où sort ce poster où l’on voit Cooper de dos sur un sol « martien » ? http://goodfilmguide.co.uk/wp-content/uploads/2014/07/interstellar-poster.jpg
    Est-ce un poster officiel ? si oui, il indique très clairement que Cooper rejoint Amelia !

    • L’affiche dont tu parles a la fin de ton commentaire est un gros montage tout moche fait par un fan du film sans doute.

      On peut voir d’ailleurs dans les crédits qu’il s’agit du film « inception », on voit que les acteurs sont « leonardo di caprio » et « marion cotillard » entre autres.

  34. Merci Baztango pour tes analyses fines !
    J’ai par ailleurs trouvé un site très intéressant qui récapitule très clairement un peu toutes les théories énoncées ici …
    http://oblikon.net/analyses/interstellar-explication-et-analyse-du-film-de-c-nolan/
    Finalement c’est assez intéressant de voir que personne n’a vraiment la même perception du film (bien que certains aient des idées très tranchées et restent persuadés de sa simplicité, omg vous seriez pas 5D par hasard ? Postulez vite à la nasa les gars ! 🙂

    • C’est justement parce que même dans les effets spéciaux (le trou noir par exemple) ils ont utilisés des modèles mathématiques TRÈS complexes (les équations de champs de Kip Thorne, ça doit être qq chose ! il existe une vidéo making of ). Il a même publié un papier scientifique la dessus parce que la « visualisation » de ses équations lui ont même suggéré de nouvelles idées.

      Je n’ai encore rien lu sur les effets spéciaux du tesseract (et pour cause, il l’ont gardé bien secret). Mais je suis quasiment sûr qu’ils ont eu la même rigueur mathématique que pour la visualisation du trou noir :
      Ils ont dû construire un volume de donnée 5D à partir de nombreuses vidéos (différents angles, différentes époques) de la chambre ; c’est des choses que l’on peut faire en programmation. Puis, pour visualiser ce monde (puisqu’on ne peut pas le percevoir en totalité), le projeter en 3D( ou des plans de coupe 3D). Avec de jolis effets de rayons lumineux pour suggérer la cohérence, où tout ce que l’on ne peut pas voir)

      2 livres à éplucher :
      – celui de Kip Thorne « La science d’Interstellar » http://www.amazon.com/Science-Interstellar-Kip-Thorne/dp/0393351378/
      – et le making-of « Beyond Time & Space » http://www.amazon.com/Interstellar-Beyond-Mark-Cotta-Vaz/dp/0762456833

      Je pense qu’on va y apprendre des tonnes des trucs, et beaucoup interrogations seront levées

  35. Salut tout le monde, je viens de sortir de la salle de ciné avec 10,000 questions en tête. Deux en particulier.
    – comment Murphy a pû sauver les humains à l’aide de l’équation envoyée par Cooper alors que le paternel d’Amelia précise bien que la génération de Murphy serait bien la dernière ?
    – c’est là où ça me brise les méninges – comment les humains 5D peuvent avoir évolué si à la base Cooper/Murphy sont censés être les dernières générations à vivre sans avoir reçu de signes (livres, poussière) ? Dans la normalité temporelle, l’humanité doit s’éteindre et ne pas avoir de futur, donc pas de demi-dieu 5D. Comment un futur qui n’existe pas peut intervenir dans le présent (Murphy 10ans) ?

    • Hey Hugob!

      ATTENTION SPOILERS

      1. Le père Grant a échoué car il lui manquait des données concernant la singularité, décelable uniquement de l’intérieur du trou noir. Cooper, une fois à l’intérieur, envoie les données à sa fille via gravité, et c’est donc comme cela qu’elle peut sauver le monde.

      2. C’est, selon moi, l’erreur de Nolan sur ce film: il a choisit de se baser sur la théorie du cercle temporel, qui bien qu’intéressante constitue un véritable paradoxe (et donc un manque de cohérence): de même que Cooper n’aurait pas pu aller dans l’espace s’il n’y était pas déjà allé (puisque c’est son « message » provenant de l’espace qui lui permet de trouver la NASA, et donc d’aller dans l’espace pour envoyer ce « message »), les humains n’auraient pas pu évoluer au niveau « 5D » s’ils n’avaient pas déjà atteint le niveau 5D.

      J’espère que cela répond à tes questions! 🙂

      • Je trouve justement que Nolan n’a pas fait d’erreur et que ça reste relativement cohérent, en rejoignant ce qu’a dit Baztango.
        La prévision du fait que la génération de Murph soit la dernière génération d’être humains a été contrée par l’apparition au bon moment du Trou de ver, ayant permis que les scientifiques se posent les bonnes questions pendant le bon nombre d’années, permettant toutes les réactions en chaînes depuis la première apparition du ghost jusqu’à la boucle fermée où tu comprends que le ghost c’est Cooper, ce qui a permis à Murph de découvrir l’équation, et la tu te projettes sur quelques années et tu te rends compte que ça a permis la création d’une station spatiale, si tu te projettes un peu sur l’ouverture finale tu te dis qu’ils vont rejoindre Grant, et la tu te projettes encore un peu de quelques millions d’années et au final, les êtres en 5D avec toutes les infos de leur passé se rendent compte qu’ils sont  » obligés  » de faire apparaître le trou de ver à ce moment donné pour « exister ».
        Enfin, lis le commentaire de Baztango et tu comprendras peut-être mieux 😉

        • Hey Booomchakalak!

          Je pense que tu m’as mal compris: je ne dis pas que Nolan a fait une erreur de cohérence dans son scénario, pour moi l’erreur est d’avoir choisi la théorie de la boucle temporelle – sur laquelle repose le film ET ce qu’explique Baztango – qui elle repose sur un paradoxe et est donc – par essence – incohérente: si ce sont bien les humains 5D qui ont ouvert le trou de verre, et que c’est grâce à ce trou de verre que l’humanité survit, comment ont-ils pu poser ce trou de verre puisque sans celui-ci l’humanité devrait s’être éteinte? Paradoxe! 🙂

          • Quelque soit le film parlant de voyages dans le temps, on en termine toujours sur le paradoxe de la « 1ère fois ». Selon les hypothèses retenues par les différents films, certains s’en sortent plutôt bien (l’excellentissime « Primer » de Carruth), beaucoup d’autres aboutissent inexorablement à ce paradoxe.

            Ici, je pense qu’il n’y a pas de « 1ère fois » puisque « le temps est linéaire » et qu’il n’y A PAS de voyage dans le temps à proprement parlé.
            Placez-vous à un instant donné dans le temps, si « des phénomènes » ont lieu ( des poussières formant un message à un temps T1 à cause de Cooper à un temps T2, ou bien Cooper dans un trou noir à un temps T2 à cause d’un message décrypté à un temps T1) c’est qu’ils ont eu une cause, dans le passé, ou dans le futur du temps où vous êtes, et que ces 2 événements forment un tout « cohérent », qui _a _eu _lieu dans l’histoire de l’univers. POINT. Et non : « qui a _TOUJOURS eu lieu », puisqu’il n’y a pas vraiment de boucle temporelle avec une 1ère fois, et parcourue infiniment.

          • « Quelque soit le film parlant de voyages dans le temps, on en termine toujours sur le paradoxe de la « 1ère fois ». »

            Uniquement lorsque le film se base sur la boucle temporelle, mais ce n’est pas toujours le cas. Exemple: l’effet papillon! 🙂

          • D’accord, je comprends ce que tu veux dire!
            Mais pour le coup je trouve qu’à la limite la théorie de la boucle est ce qui justement pouvait sembler être le plus rationnel pour pouvoir expliquer le scénario, c’est à dire pas d’aliens à notre époque, pas de théorie inventée, pas d’intervention divine, pas de multivers, d’univers parallèle comme dans Fringe…
            Je comprends ta conception du paradoxe, qui est de toute façon centrale à cette théorie, mais ça rejoint ce que je dis dans mon commentaire du dessous, c’est le futur qui détermine le passé : si les êtres en 5D existent, c’est que le trou de ver l’a permis, et si le trou de ver existe, c’est que les êtres en 5D l’ont placé là : boucle ( je préfère boucle à paradoxe, mais la finalité est la même 😉 )

          • Ce que tu appelles « boucles » (ou paradoxes), c’est qu’un « effet » peut être sa « propre cause ». Si cette notion nous perturbe tant -on la trouve illogique, incohérente- c’est certainement parce qu’on ne connait pas encore la structure intime de l’espace-temps, que quelques chose nous échappe surement dans la notion de temps », « causalité » etc…
            L’hypothèse du film : des sortes d’ondes gravitationnelles intemporelles, qui structurent le tissus même de l’espace et du (des) temps, apportent cette cohérence.

          • Effectivement, après réflexion, si l’on considère le temps comme quelque chose de figé – et non comme quelque chose qui s’écoule – c’est tout à fait cohérent.
            Ceci-dit, cette hypothèse ne me plaît pas trop (sur un plan très personnel, évidemment), car elle neutralise toute éventualité de choix – les évènements futurs étant déjà fixés par avance – et va donc à l’encontre de nombre de théories sur les déterminants du comportements humains.

          • Non seulement le futur détermine le passé, mais le passé conditionne également le futur (principe de boucle ^^).

            Par contre, tu viens de me faire penser à quelque chose: quelqu’un se souviens-t-il pourquoi Cooper envoie les coordonnées de la NASA dans le passé? Je veux dire, il envoie ensuite le message « stay », mais le plus simple, afin de s’empêcher lui-même de partir, n’aurait-il pas été tout simplement de ne pas envoyer ces coordonnées? Ainsi il ne serait jamais partit…
            Une seconde vision s’impose! 🙂

  36. Je ne m’exprime que très rarement sur les forums, mais je le fais ici pour ce film qui m’a bouleversé.
    Et je le fais également pour remercier Baztango qui a exactement retranscrit par écrit ce que j’essaye d’expliquer à ma copine depuis hier soir, mais qui, pour des personnes non-initiées à la base de la base de la physique, peut paraitre totalement abstrait et tiré par les cheveux.
    Je peux comprendre votre point de vue concernant l’EMI et la mort, mais je rejoins vraiment Baztango sur l’interpretation qu’il fait du film.
    Si vous avez par ailleurs l’occasion de lire des oeuvres de Stephen Hawking, il fait référence à la théorie du tout et c’est plutôt clair.
    Enfin, je ne peux que vous conseiller de vous renseigner sur la mécanique quantique, l’expérience des 2 fentes et le chat de Schrodinger.
    Ce serait le futur qui déterminerais le passé, et non l’inverse.
    Pour en revenir au film, je passe pas mal de temps au cinéma, mais je n’ai pas le souvenir d’avoir pris une telle claque…

  37. Je suis choqué de voir que vous avez annoncé la fin du film il y a 6 mois sur twitter sans mettre de balise spoilers ou faire en sorte que personne ne voit la fin gachée ?

    https://twitter.com/ToilesHeroiques/status/467359051870113795

    Certes à l’époque le film n’était pas sorti, mais on ne revèle pas une possible fin comme ça !

    Je suis très déçu de ça et je ne comprends pas pourquoi vous l’avez fait

  38. Ca colle pas trop la chronologie, car dans le film du reveil, le medecin affirme qu’il’aurait 124 ans et donc qu’il n’a voyage que pendant 60 ans…

  39. Moi j’aurais une petite question???

    Comment se peut t il que des humais ont pu évoluer a ce stade???

    Car A LA TOUTE BASE DU FILM, c’est Murhpy qui complète l’équation(envoyer par sont père…ok), grâce donc…non pas a des Alien mais a des humains du futur(why not).

    Mais alors comment…la TOUTE premiére fois on a pu réussir a s’échapper de la mort…(on était foutue au temps de Murphy 10 ans), sa créer une faute spatio temporelle car tout ce que font Cooper et sa fille c’est grâce au humains du futur….qu’il ont sauver….mais comment EUX ce sont sauver tout seul????

    • C’est le problème de la théorie ‘Les humains du futur ont placé le trou noir dans notre système solaire’. Comment se sont-ils sauvés la toute première fois ? On est en présence d’une foutue boucle temporelle. 😀

      Je ne vois qu’une solution : soit on accepte la boucle, soit on conçoit une intervention extérieure.

  40. Je ne pense pas qu’il faille allez aussi loin. Ce n’est pas Inception et Nolan aime laisser un doute alors que la réponse est sous nos yeux. Le poème est métaphorique et n’est là que pour exprimer le deuil des morts , le temps qui passe et la vieillesse. Nolan n’a pas fait une fin à la Inception mais il ya tout de même quelques détails scientifiquement obscures à la fin. Sur le net ça s’emporte un trop le chou à interpréter la fin alors que non, il n’y a rien à interpréter. Je pense.

    A quel moment Nolan laisse suggérer que Cooper est mort et au paradis ou ailleurs ? A aucun moment. Les gens se prennent trop la tête parce que c’est Nolan et là pour le coup, sur le net les mecs partent en couille dans leurs analyses. Inception il y avait de quoi se poser des questions à cause du sujet et du plan final. Interstellar ne joue pas à ça. A aucun moment au contraire le film est pointu scientifiquement et le seul élément qui paraît fantastique au début (le fantome) est largement sur expliqué à la fin pour qu’on comprenne que c’est purement scientifique. Nolan ne fait pas que des films avec des fins qui donnent à s’inventer des interprétations. J’ai lu les interprétations du net et forcément on peut faire dire ce qu’on veut si on gratte , on peut y voir ce qu’on veut alors que c’est pourtant très clair.

    Nolan ne peut pas tout expliquer pusique même les personnages du film disent souvent que certaines choses les dépassent. Ensuite, c’et justement grâce à la 5ème dimension qu’il sen s’en sort, la gravité quantifiable et « Eux » c’est à dire eux dans le futur. C’est une boucle temporelle. La station en forme de HALO c'(est justement les vaisseaux qu’ont fabriqué les hommes pour s’en sortir grâce à la formule de Jessica Chastain que lui a donné son père : ce sont les données que le robot à récupéré dans le trou noir et c’était justement ce dont parlait Michael Caine sur sa théorie à laquelle il manquait justement les données du trou noir. La station sous forme de HALO c’est un vrai projet scientifique qu’on voit aussi dans ELYSIUM ou dans le jeu vidéo HALO.

    Le mec s’en va parce qu’il n’ pas plus de famille. Son fils est sans doute mort (je te rappelle qu’il était plus vieux que sa fille) et c’est sa fille mourante qui lui dit de partir….parce qu’elle ne veut pas que son père la voit mourir. Et le vaisseau en forme de halo est partit pour rejoindre la planète sur laquelle Anna a démarré la colonie…Cooper part la rejoindre , c’est sa fille qui lui dit sur quelle planète aller. Sa fille lui dit de partir , son père est mort, Cooper n’a aucune raison de rester. La mort ce n’est pas pour faire jolie, la mort c’est un thème qu’on retrouve dans le film et on retrouve la mort à plusieurs moments : le père d’Anne qui meurt, le grand père de Murphy, plus tard Murphy elle-même meurt et le thème est au centre du film parce que c’est l’enjeu premier du film : la mort de la terre et probablement de l’humanité. De plus, l’espace fait toujours peur à cause du vide, de noir et du silence et tout ça ne fait penser qu’à une seule chose : la mort. Encore une fois, le temps qui passe, ça évoque la mort puisque la mort est la finalité du temps qui passe pour tout ce qui vit. C’est donc une question primordiale du film. Interstellar est scientifique du début à la fin. Sur ce point, on a une quantité d’informations et explications . A aucun moment on a un plan ambigu sur la mort, le paradis etc…c’est justement l’effet qu’on ressent à plusieurs moments mais NON car le film , à chaque fois qu’il se passe un truc un peu mystérieux nous ramène à quelque chose de purement scientifique. La fin dans la 5ème dimension tout le monde pense à quelque chose de fantastique mais Nolan dit « Non ». Il explique, il va loin dans ses théories et comme toutes ses fins, c’est une happy-end.

    http://hitek.fr/actualite/projet-persephone-arche-de-noe-spatiale-moins-100-ans_2682

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tore_de_Stanford

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Colonisation_de_l%27espace

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cylindre_O%27Neill

    • Je pense pareil. Au bout d’un moment, faut arrêter avec les théories farfelues, alors que presque tout est expliqué clairement dans le film, et qu’il faut juste utiliser on bon sens pour le reste. Le trou de vers est l’oeuvre des humains du futur, qui l’ont créé afin que Cooper puisse les sauver, c’est un paradoxe, ou une boucle temporelle, c’est tout.
      Cooper n’a pas vécu d’E.M.I., il a juste atterrit dans le tesseract qui est lui aussi l’oeuvre des humains du futur, qui l’ont aussi créé pour être sauvés par Cooper. Si c’était une E.M.I., toute la scène où il envoie des messages à Murphy serait incohérente (qu’est-ce que TARS ferait ici? Comment Cooper aurait appris le Morse? Et pourquoi ses messages auraient pris forme dans le monde réel? Les E.M.I. ne sont pas censées transformer les gens en fantômes.).
      Ensuite, Cooper part chercher Amelia dans une simple navette… Bah oui, si la fin du film se passe en 2320, y’a des chances pour que les humains puissent créer des navettes assez évoluées pour ça. Et puis, il me semble qu’ils sont toujours dans le système solaire, y’a donc pas besoin de prendre un vaisseau plus gros pour simplement utiliser un trou de vers.
      Pour finir, la station spatiale a une forme pareille parce qu’elle utilise sa rotation pour créer la gravité, c’est ce qu’explique le père d’Amelia u début du film.

      • Safarjoe = tu penses qu’il va chercher Amelia pour la ramener au vaisseau colonie ? Je pensais qu’il partait là-bas en avance pour éviter qu’elle ne vieillisse trop rapidement. EN effet, j’ai pensé que le gros vaisseau partait rejoindre Amelia pour coloniser la nouvelle planète qui semble habitable puisque Amelia enlève son casque et respire. Peut-être que Cooper n’est pas au courant et qu’il va la chercher pour la ramener mais une fois sur place il verra que la planète est habitable donc il pourra retourner au vaisseau mère et leur dire de les rejoindre…

        En tout cas , les théories devraient porter sur la suite des évènements et le message sur l’amour plutôt que l’EMI.

        • Hein? Cooper va la rejoindre parce qu’il a besoin de la revoir, c’est tout, elle est la seule chose qu’il reste de sa vie.
          Et oui, les autres humains vont la rejoindre pour coloniser la planète.

          Et autre chose: le message sur l’amour, je pense que ça n’a rien à voir avec une E.M.I. non plus, c’est juste un message que Nolan voulait faire passer, comme quoi ça peut être un moteur qui nous permet d’avancer, et porteur d’espoir aussi, un peu comme ce fameux instinct de survie.

          Je pense qu’il faut vraiment arrêter les théories « fin bonne/fin mauvaise », ou « interprétation 1/interprétation 2 », c’est pas parce que le réalisateur s’appelle Christopher Nolan qu’il veut forcément faire un scénario à interprétations multiple. Il se serait appelé Michael Bay, on parlerais pas de la fin.

          • « il faut vraiment arrêter les théories »; en gros la boucle est bouclée.
            On théorise si on veut théoriser, pour une fois qu’un film porte a réflexion. Il me semble qu’une oeuvre ça sert à ça non? A se poser des questions?

  41. Pour info,

    Un livre va sortir qui expliquera en détails la fin du film (sur les aspects scientifiques). L’auteur n’est ni plus ni moins que Kip Thorne, le physicien qui a travaillé avec Nolan sur le film.

    http://www.amazon.com/Science-Interstellar-Kip-Thorne/dp/0393351378/ref=sr_1_5?ie=UTF8&qid=1415440755&sr=8-5&keywords=interstellar

  42. Personellement je pense que la forme cylindrique du vaisseau à la fin sert juste à maintenir une gravité artificielle à l’intérieur de celui ci, et que ce n’est pas une référence au tunnel du trou noir.
    Un peu comme le vaisseau Endurance au début du film qui se met a tourner pour compenser l’absence de gravité dans l’espace.

  43. Ne pas oublier ce que dit Nolan « Je sais ce que veulent dire mes films. On ne triche pas. On ne met pas de l’ambiguïté pour le simple plaisir d’en mettre. On ne laisse pas les choses sans réponse. Je sais ce que tout ça veut dire. Mais l’idée, c’est que mon interprétation n’a pas plus de valeur que la vôtre. »

    Pour moi, Nolan ne part pas sur l’EMI, mais ça ne le dérange pas que d’autres le pensent bien au contraire 🙂

  44. Bien après bon nombre de recherche, j’ai fait une liste de questions, et j’ai essayé de répondre à certaines en fonction des théories avançaient par certains.

    1) Quelle est la cause du crash ? Je doute que ce soit à cause des champs magnétiques dans sa ferme (de la chambre de Murph), il ne va pas effectuer des vols au-dessus de sa maison.

    2) Quel est le sens du drone Indien ? Montrer que le monde n’attache plus aucune importance au militaire, et aussi montré dans un certain sens la futilité de ce surarmement qui ne sauve rien ? Mais la phrases de Murph me dérange. Pourquoi le considéré comme presque « humain » ?

    3) Qui a posé ce trou de ver. Et pourquoi croient-ils que c’est une entité qui l’a mise là, et non pas un phénomène naturelle ?

    4) Dans la première planète, comment le vaisseau s’extrait aussi facilement d’une planète alors que cette dernière a une gravité 130% supérieur à celle de la Terre. Après vu la hauteur de la vague, cela a pût leur servir de tremplin, et que la fusée au décollage de la Terre était juste là pour faire économiser du carburant mais bon, toujours pas convaincu.

    5) Si je comprends bien, plus la planète est lourde, c’est-à-dire plus son champ de gravité est important, plus le temps « passe » lentement. Mais dans ce cas-là, les 130% de gravité supérieur semble assez faible pour avoir 1h=7an

    6) Pourquoi Matt Damon décide de mener à bien la mission, alors qu’avant que l’équipage Cooper ne vienne, il voulait partir (surtout que c’était dans les plans de ce dernier)

    7) Pourquoi dans le tesseract, Cooper voit la chambre de sa fille alors qu’il est dans la 5D et que seul la gravité et l’amour traverse les dimensions ? La lumière ne devrait pas lui parvenir.

    8) Pourquoi voit-il que la chambre de sa fille ?

    9) Pourquoi donnée les coordonnées de la Nasa, alors que l’on imagine qu’il voudrait éviter tout ça et qu’il s’en fout pas mal de casser une boucle, à moins que cela est des conséquences désastreuse que je n’ai pas su saisir.

    10) Si les Bulk étaient des humains du futur, cela voudrait dire que l’humanité a été sauvée, donc pourquoi faire le tessract ?

    11) Mais surtout qu’elle que soit l’entité qu’il l’a créé, la loi de Murph dit que tout ce qui doit arriver, arrivera. Alors pourquoi essayer de changer les choses, vu que ça à l’air d’être une boucle infini dans laquelle Cooper se trouve ?

    12) Comment Murph sait pour Brand ? On s’imagine bien que les Terriens ont dût recevoir un ping de sa part, mais comment savent-ils qu’elle soit ou non en vie avec l’écoulement du temps qui est différent ? (A moins qu’il ne soit pas au courant car ils n’ont jamais traversé le trou de ver)

    13) Pourquoi ces petits enfant s’en foutent presque de le voir, lorsque Cooper rentre (même s’ils doivent le savoir qu’il est là). Mais en fait c’est surtout le visage statique presque sans vie, qui me gêne.

    14) Pourquoi il ne demande aucune nouvelle de son fils ?

    15) Pourquoi quitter le vaisseau à la fin alors que lui aussi y va vers la planète de Brand ?

    Pour ma part, et dans l’optique de répondre à certaines questions j’ai fait 2 hypothèses :

    1) L’humanité trouve un autre moyen de s’en sortir, et Murph crée le tesseract pour que son père s’en sorte, car il est prisonnier dans le trou noir, et que le temps s’écoule beaucoup plus lentement pour lui.
    • Cela voudrait dire que dans la planète de Brand le temps s’écoule plus lentement, car elle est toujours jeune dans le plan de fin. Mais cela n’explique pas pourquoi il ne demande aucune nouvelle de son fils, et le comportement de ses petits-enfants.

    2) Autre variante de cette hypothèse, la colonie fonder par Brand, crée aussi le tesseract pour le sauver. Dans ce cas-là, Brand est morte depuis belle lurette, et le plan de fin est un « flashback » (je crois moyen à la cryo, car elle n’a pas de durée infini).
    • La fin dans le vaisseau serait donc toujours aussi incompressible.

    En ce qui concerne l’hypothèse de l’EMI, elle pourrait répondre aux questions :
    • 7 /8=> C’est une vision de ses enfants, il veut à tous pris les sauver, et il sait que pour ce faire il doit aider Murph à résoudre l’équation. Mais dans ce cas-là, il ne les sauve que dans son esprit.

    • 9=> Pas trop d’idée, je ne comprends pas trop le coup de la boucle (si une âme charitables pouvait m’expliquer)

    • 10=> Le tessract ne seraient qu’une sorte de rêve, ou alors une propriété inconnue du trou noir.

    • 12/15=> Si tout n’est qu’un rêve, ce serait une version idyllique de sa fin.

    • 13=> Les nombreux détails du rêve ne sont là que pour montrer le sucée de sa fille. Les nombreux visages qu’il voit serait alors familiers, et les visages de ses petits-enfants seraient si statique, pour la simple et bonne raisons qu’il ne les a jamais connu.

    • 14=> Aucune idée là. Peut-être une rancune contre son fils qui arrête de lui envoyer des messages…

    Son dialogue totalement incompréhensible avec le robot dans le tesseract, serait donc pour Cooper une tentative de rationaliser l’impossible, et de permettre à sa conscience de trouver une solution « rationnelle » au problème. Le vaisseau de fin ne serait donc pas une sorte de cylindre O’Neill, mais une douce représentation du tunnel de fin de vie. Quant à Brand, le dernier plan serait la réalité.

    Mais en dehors de ces théories je voudrais plus voir la chose du point métaphorique du poids des images et des mots. Je balayerais tout le film mais en particulier la fin, car ses métaphores sont plus sujettes à débat. A mes yeux, et c’est ce qui rend le film si prodigieux, 2 visions de la science et de l’humain se côtoient. D’un côté le rationnel, l’idée que la science à réponse à tout, que l’humain est un être supérieur (non dans le sens péjoratif du terme), et de l’autre un côté plus mystique, qui pointent les limites de l’humain dans son raisonnement et ses capacités à dompter un monde bien trop vaste.

    Commençant par la rationalité d’Interstellar. Elle s’incarne tout d’abord par la recherche de Nolan à vouloir un réalisme accru dans son film. Le détail est poussé à son paroxysme, et même lorsque l’on doit imaginer, et non plus appliquer (l’intérieur d’un trou noir), Nolan essaye de coller au mieux aux théories en vigueur. Mais ce dernier étant cinéaste, l’émotion, et cette vision de la science « toute puissante », passe par le biais de ses personnages. Cooper tout d’abord. Son scepticisme traverse tout le film. Du fantôme de sa fille, aux tesseract il n’admet que l’humain. Lui et seulement lui sont capable. En témoigne sa discussion avec le robot dans la 5D. Ce dernier, qui est présenté comme représentation quasi divine, car hors champ et disposant d’une connaissance que Cooper n’a pas (la partie manquante de la théorie de la gravité pour Murph). Et bien lors que ce même robot rationnel, (quoi de plus rationnel qu’un robot) lui dit que les êtres du Bulk ont créé le tesseract, Cooper nie (à tort ou à raison). Selon lui ce sont les humains du futur qui sont à l’origine de tout. L’humain devient ainsi maître de lui-même car l’irrationnel devient rationnel pour sa seule force, devenant ainsi son propre Dieu (vis-à-vis de la figure du robot). Et dans un sens Cooper devient plus qu’un humain lorsqu’il sort du tesseract, et croise Brand qui le prend pour une entité « supérieur ».
    Mais la rationalité ne se limite pas qu’au personnage de Cooper. Brand aussi ne croit qu’en la science. Mais son personnage n’est pas aussi bornée que celui de Cooper (je caricature volontairement). Elle commence à douter de ses idéaux lorsque le premier membre d’équipage meure. Elle dit elle-même qu’elle a cru à tort que la théorie pouvait l’aider. Mais sa science « s’effondre » encore un peu plus, lorsqu’elle apprend le véritable sens de leur mission.

    Quant au côté plus mystique du film, il prend une dimension tout autre sur le lit de mort de Murph. Cooper revoit la chose la plus chère à ses yeux. Et nous comprenons avec lui que la réponse à tout est l’amour. Clichée ou pas, cet amour traverse, transcende et sublime l’humain. Devant tant de complexité la seule solution reste l’amour. La condition de l’humain bute contre les limites temporelles de sa connaissances, mais son amour lui n’en connais pas.
    Le film peut être donc complexifié de façon à ne pas avoir de réponse propre, mais que la solution universelle restes l’amour.

    Pour conclure je ne pense pas que ce film s’attaque à la science ou aux croyances. Il s’attaque aux extrémismes des 2 bords. D’un côté le personnage de Damon qui perd toute son humanité, et de l’autre le fils de Cooper qui reste dans immobilisme fataliste.
    Les conséquences sont pour le premier une perte d’humanité, car à force de vouloir l’espèce, il en perd l’essence : l’entraide. Et pour le deuxième un fatalisme contraire à l’Homme qui a toujours trouvé une solution à tout, et que son père découvrira plus tard : l’amour des siens.

    Bref ceci reste mon interprétation ultra personnelle 😀

    • 2) Quel est le sens du drone Indien ? Montrer que le monde n’attache plus aucune importance au militaire, et aussi montré dans un certain sens la futilité de ce surarmement qui ne sauve rien ? OUI
      Mais la phrases de Murph me dérange. Pourquoi le considéré comme presque « humain » ?

      juste la réflexion d’une enfant, intéressée par la science et la technologie je pense

  45. Le comportement des petits enfants face à un inconnu, face à un homme qu’ils n’ont jamais vus et face à leur mère entrain de mourir, tu voulais qu’ils réagissent comment ?

    Ensuite, comme je l’ai dit,il est surtout très attaché à sa fille, on ne le voit jamais parlé avec son fils ou presque, c’est très détaché comme relation. De plus, après tout ce temps passé dans l’espace et dans le tesseract à essayer de communiquer avec sa fille etc…je pense qu’il n’a plus son fils en tête. Et il ne faut pas oublier que sa fille est mourante, vieille et qu’elle lui de partir. Les petits-enfants ne comprennent certainement même pas ce qui se passe.

  46. Tous les trous du film, les ellipses, les « incohérences » et facilités s’expliquent , je pense, par ça :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_temporel

  47. Oui mais les petits-enfants de Cooper ont sont âge, ils sont donc forcément au courant de l’histoire. Et puis quand ta mère est mourante, tu n’a pas un comportement aussi détaché.

  48. http://blogs.futura-sciences.com/luminet/2014/11/01/interstellar-trou-noir-hollywood-1/

    Pour ceux que ça intéresse

    En gros, toute l’effervescence sur la représentation soit disant révolutionnaire du trou noir vu dans le film serait trompeuse et mensongère puisque cela fait 20 ans environ que cette image existe.

    Extrait :

    je me suis attaqué à ce problème il y a trente-cinq ans, et ce n’est pas un manque de modestie que d’affirmer que mon étude a été le premier à réaliser une simulation numérique réaliste d’un trou noir entouré d’une structure gazeuse brillante, appelée disque d’accrétion.

    Cependant, Kip Thorne lui aurait écrit :

    Je me dois de préciser que Kip Thorne n’est que très partiellement responsable de cette surenchère. En tant que scientifique responsable, il n’ignore pas les contributions passées de ses pairs, et dès la parution dans la presse américaine des articles sur les supposées prouesses scientifiques d’Interstellar, il m’a envoyé plusieurs e–mails dans lesquels il précise (je traduis de l’anglais) que « L’effet Doppler a été négligé dans les images, parce que (comme tu l’as déjà démontré il y a longtemps), cela rend le disque fortement asymétrique, ce que le grand public aurait plus de mal à comprendre. » Kip ajoute que lui et ses collaborateurs préparent un article technique pour la revue spécialisée Classical & Quantum Gravity, dans lequel il tiendront cete fois compte de tous les effets astrophysiques qu’ils ont dû négliger pour les besoins d’Hollywood. Et il ajoute « Notre article commence par discuter ton travail de pionnier sur le sujet », ainsi que celui de J.A. Marck.

  49. http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/11/05/03002-20141105ARTFIG00038–insterstellar-le-premier-trou-noir-realiste-sur-grand-ecran.php

    http://www.europe1.fr/sciences/interstellar-c-est-possible-dans-la-vraie-vie-2280771

    Deux articles plus objectifs.

  50. Merci beaucoup, vraiment, pour ces réponses qui m’éclairent sur tous ces faits scientifiques que je ne comprenais pas !
    J’en quelques autres questions qui demeurent, cependant…

    – Comment Murphy a-t’elle pu se rendre à la NASA et construire le super vaisseau alors que l’humanité était en feu et courait clairement à sa perte ? Je n’ai pas compris le moment où elle lançait ses feuilles et embrassait son collègue, tranquillement, alors que qq minutes plus tôt, elle fuyait sa maison et ses champs en flammes, avec une atmosphère irrespirable et un environnement hostile à l’humain… Bref, une scène apocalyptique !

    – A-t’elle réussi à sauver l’humanité entière avec elle et à emmener tous les Hommes dans son vaisseau ?

    – En quoi une équation et des données extraites d’un trou noir pourraient stopper la famine, le feu, la pollution et la fin programmée de la Terre ? (désolée, je suis un peu terre-à-terre mais j’ai l’impression que personne n’a posé ces questions)

    – Est-ce qu’on sait ce que deviennent les cellules congelées pour assurer la survie du genre humain prévus pour le plan B ?

    Si il y en a qui ont réfléchi à à ces questions et qui pourraient m’apporter des éléments de réponses… J’en serai ravie ! Merci d’avance 🙂

    • => Comment Murphy a-t’elle pu se rendre à la NASA ?

      – En voiture 😀

      => Comment Murphy a-t’elle pu construire le super vaisseau alors que l’humanité était en feu et courait clairement à sa perte ?

      – La station spatiale représentant le dernier espoir de l’humanité, il est normal que toutes les ressources mondiales soient mobilisées, crise ou pas.

      => Je n’ai pas compris le moment où elle lançait ses feuilles et embrassait son collègue, tranquillement, alors que qq minutes plus tôt, elle fuyait sa maison et ses champs en flammes, avec une atmosphère irrespirable et un environnement hostile à l’humain…

      – C’est juste une ellipse. Elle est chez elle / elle travaille sur les données recueillies dans le trou noir pendant plusieurs mois ou années / elle trouve l’équation. EURÊKA !

      => A-t’elle réussi à sauver l’humanité entière avec elle et à emmener tous les Hommes dans son vaisseau ?

      – Entière, impossible à dire. Mais sans doute une bonne partie. Il n’y a pas qu’une seule station spatiale d’ailleurs.

      => En quoi une équation et des données extraites d’un trou noir pourraient stopper la famine, le feu, la pollution et la fin programmée de la Terre ?

      – En rien… car ce n’est pas le sujet ! Les données recueillies dans le trou noir permettent à Murph de mieux comprendre les lois gravitationnelles qui nous ‘bloquent’ sur Terre. On ne peut pas décoller du sol sans une énorme source d’énergie. En comprenant/maîtrisant la gravité, l’Humanité peut s’arracher à l’attraction terrestre et partir vers les étoiles.

      => Est-ce qu’on sait ce que deviennent les cellules congelées pour assurer la survie du genre humain prévus pour le plan B ?

      – Non et on s’en fiche 😀

      • – En voiture 😀

        Bon ok j’ai mal formulé ma question… Pourquoi est-ce que la nasa serait toujours active alors que tout le monde fuit, a l’air d’être convaincu que le monde touche à sa fin, et que Murphy est la seule à chercher une solution ?

        – La station spatiale représentant le dernier espoir de l’humanité, il est normal que toutes les ressources mondiales soient mobilisées, crise ou pas.

        Mais justement… Si il n’y a plus de ressources mondiales ? (ce qui est le cas)

        – C’est juste une ellipse. Elle est chez elle / elle travaille sur les données recueillies dans le trou noir pendant plusieurs mois ou années / elle trouve l’équation. EURÊKA !

        Justement… Cette ellipse me laisse perplexe… Arrêter le feu et les tempêtes de « poussières » avec une équation réussie ?

        – Entière, impossible à dire. Mais sans doute une bonne partie. Il n’y a pas qu’une seule station spatiale d’ailleurs.

        Donc les Hommes auraient réussi à construire plusieurs trucs énormes capables d’accueillir plusieurs milliards d’humains dans un monde en train de mourir… (oui je sais, je suis chiante :D)

        – En rien… car ce n’est pas le sujet ! Les données recueillies dans le trou noir permettent à Murph de mieux comprendre les lois gravitationnelles qui nous ‘bloquent’ sur Terre. On ne peut pas décoller du sol sans une énorme source d’énergie. En comprenant/maîtrisant la gravité, l’Humanité peut s’arracher à l’attraction terrestre et partir vers les étoiles.

        D’accord… Ca me paraît plausible… Merci !

        – Non et on s’en fiche 😀

        Eh, un peu de respect pour mes questions, aussi bêtes soient-elles !

        • Réponse globale : il n’y a qu’une seule ressource qui manque dans le film… c’est la nourriture. Toutes les ressources humaines et technologiques ont été réaffectées vers le principal : nourrir l’Humanité. Il n’y a pas de pénurie pour le reste, c’est juste une question de priorité à un moment-T.

  51. Et du coup, je me pose d’autres questions un peu accessoires (sans lien avec toutes toute autre théorie d’ordre scientifique)

    – Pourquoi évoquer une femme décédée par leucémie (sujet quand même grave) aussi brièvement ? Je sais que le thème de la femme décédée et de la culpabilité du mari est un thème récurrent chez Nolan, mais quand même… On ne sait pas grand chose sur elle, alors qu’elle a du jouer un rôle important (pour preuve, les choses que Cooper dit à Murph sur son rôle en tant que parent)…

    – En parlant de PMA, ils auraient fait comment avec tous leurs bébés épuisette ? Ils auraient implanté les 900 dans Amélia ? (bon, encore une lacune scientifique, pardonnez-moi ^^)

    Bonne nuit ! 🙂

  52. Je suis tombé par hasard sur ce témoignage :

    https://www.youtube.com/watch?v=_nUpSwxBDME

    Il est intéressant de voir les parallèles avec la scène du trou noir/de la bibliothèque :

    – impossibilité de communiquer avec l’environnement immédiat (« Il fallait que je trouve un moyen de communiquer », comme dans le film ^^) ;
    – possibilité d’atteindre par la pensée le lieu où se trouve ses proches (les parents/Murph) ;
    – le noir absolu / la lumière absolue qui n’est qu’amour (entrée du trou noir/trou blanc) ;
    – la barrière du temps est abolie (=> connaissance de la vie future).

    Ajouter l’enrobage/l’histoire SF d’Interstellar et on se retrouve avec une expérience assez proche… C’est vraiment troublant.

    • Intéressant effectivement, peut-être que Nolan a fait des recherches de ce côté.

      N’empêche j’ai claqué une barre quand Karine Lemarchand d’un coup : « oui parce qu’on croit qu’ils sont dingues il faut dire la vérité » boum mdr

      Quand la personne dit « la mort est une vie sous une autre forme, c’est la vie qui continu sans physique »

      Allez dire ça à Thanos ou Nekron qui doivent avoir un avis très tranché sur la question.

  53. Franchement je trouve que c’est une façon poétique de justifier une fin fainéante mais ça ne colle pas à l’esprit scientifique du film. Interstellar se prend pour un film de science fiction, ce n’est pas un film fantastique. Quand bien même cette théorie serait vrai ça ne ferait à mon sens que plomber encore plus l’ensemble en l’envoyant vers des horizons qui le plonge encore plus dans le n’importe quoi. Je m’intéresse moins à la profondeur narrative du film que ces théories peuvent remplir qu’au manque de profondeur artistique d’un film qui a de belles images mais qui ne dit rien de nouveau.

    • autre théorie possible :
      nous assistons aux rèves de murphy, qui aurait perdu brutalement son père. c’est pour cette raison qu’elle le voit toujours au même age…
      bref quand rien n’est très clair , on peut faire beaucoup de suputations…

  54. /spoiler/
    A mon sens Cooper est bel et bien mort à la fin du film. Lorsqu il retrouve sa fille, cette dernière est très âgée et sur son lit de mort. On pourrait donc penser que sa fille voit une apparition et va bientôt rejoindre son pere.
    La station spatiale fait office de salle d attente entre la vie et la mort. Le dernier vaisseau que prend Cooper est le signe qu il peut à présent reposer en paix.

    • Mais ça va tellement loin pour rien… Tout est expliqué clairement, y’a aucune ambiguïté possible, pendant tout le film il n’y a aucun élément fantastique ou surnaturel, tout est basé sur la science.
      Sans compter les incohérences que ça apporterait si Cooper était mort: impossible qu’il laisse des messages à sa fille, le passage où il serre la main de Brand dans le trou de vers n’aurait aucun sens…
      Pourquoi vouloir chercher des explications farfelues alors que tout est exposé clairement?
      Ça devient de la branlette intellectuelle.

    • ////Spoilers///// Et si Cooper était mort au début du film, à l’issu de son accident 😉 Je pense que tu comprendrais le film totalement autrement. 😉

      • Oui, dans Batman aussi, en fait Bruce Wayne meurt en même temps que ses parents, et tout le reste n’est qu’un mauvais rêve… On peut jouer à ce jeu là pour n’importe quel film

  55. SPOILERS

    Dites, est-ce que je suis le seul à avoir vu dans le film une critique des croyances religieuses ou pseudo-religieuses ? Laissez-moi m’expliquer :

    Pendant tout le film, Amelia ne cesse de parler de « They » (j’ai vu le film en VO, je sais pas comme c’est formulé dans la VF, désolé) comme étant les seuls qui peuvent nous sauver, et elle dit même entrer en contact avec « They » lorsque l’équipage passe dans le trou de ver. Mais au final, on se rend compte que c’est Coop qui entre en contact avec elle, que c’est lui qui sauve l’Humanité, et il le dit lui-même lorsqu’il est dans le Tesseract : il n’y pas de « They », il n’y a que TARS et lui.

    Donc ça démonte totalement la croyance entretenue par Amelia (et certainement le reste de l’équipage). Et comme dit, j’ai pu interpréter ça comme une « critique » des croyances religieuses ou pseudo-religieuses. En gros, ce que nous dirait Nolan, c’est que derrière chaque croyance se cache rien de plus que les actes d’un être humain. Que les croyances ne sont que des déformations de la réalité.

    Après, c’est tout à fait possible que je me plante totalement et qu’il y a certains détails du film que j’ai mal compris, mais j’aimerais bien avoir quelques avis là-dessus.

  56. Merci pour le graphique. A étudier en détail !

    PAR CONTRE, cette idée que le trou de ver a disparu à la fin, ne fait aucun sens
    – rien de le montre dans le film
    – Cooper n’aurait aucune chance de la rejoindre (quelle galaxie ? quelle étoile parmi les centaines de milliards ….) Sans parler de l’impossibilité de voyager sur de telles distances.
    – Amélia ne dirait pas à Cooper d’aller la rejoindre…

    MAIS, en lisant bien IGN, Nolan dit : « The idea in earlier drafts of the script was.. »
    donc, ça ne concerne donc pas le film tel qu’il est ! Fin de la grosse frayeur 😉

    • La citation a fait le tour du net depuis hier… ce n’est pas pour rien. La première partie de sa longue réponse fait référence à une ancienne version du script. Quant à la seconde…

      Même le modo du site pense qu’il parle du film (même chose sur les forums nolanites) : http://lestoilesheroiques.fr/wp-content/uploads/2014/11/kkkk.jpg

      Trou noir ou pas, le simple fait de partir pour une autre galaxie dans une simple navette est hallucinant…

      • En relisant le paragraphe sur IGN, c’est vraiment clair. Il détaille toute la fin d’une version antérieure du script, où effectivement, pour les raisons qu’il explique, le trou de ver disparait:

        « So the idea with the film WAS that it was a wormhole that leads us to a place that creates an opportunity for us and then disappears. »

        La phrase est à l’imparfait

      • « Trou noir ou pas, le simple fait de partir pour une autre galaxie dans une simple navette est hallucinant… »

        Je ne vois pas pourquoi, mais alors pas du tout. Déjà, c’est une navette de l’an 2320. En 306 ans, la technologie a largement eu le temps d’évoluer pour permettre ça.
        Et ensuite, c’est le trou de vers qui fait voyager la navette, il la « téléporte » directement dans le système où se trouve Brand, je vois pas pourquoi une navette ne pourrait pas emprunter le trou de vers.
        Et pour finir, c’est de la SF, donc on peux imaginer ou admettre à peu près n’importe quoi, et au delà de ça, c’est un film. Il fallait une belle scène de fin, et Cooper, le grand pilote, qui va rejoindre Brand seul dans sa navette avant tous les autres ça a plus de gueule que Cooper qui attend bien sagement que la station arrive à destination.

        Par pitié, arrêtez de vouloir démontrer une théorie en total décalage avec absolument tout le film, en se basant sur rien du tout. Interstellar est un film qui se base sur des faits scientifiques. RIEN ne permet de penser à la mort de Cooper. Je vous rappelle qu’une EMI, c’est pas censé permettre aux morts d’interagir avec le monde des vivants. Donc pas de message dans la poussière, ni de morse avec la montre.
        Et aussi, pourquoi nous montrer des témoignages des personnages vieux au début du film, avant même que Cooper soit introduit si il mourrait à la fin? Ça n’aurait absolument AUCUN sens.

        • il me semble tout de meme que la mort est un mystère scientifique en soi. Je veux bien que l on soit athée et que la rationalisme l’emporte mais tout de même. il n’est absolument pas ridicule aux vues des symboliques que sont le tunnel, la notion d’existence dans le temps, la pérennité au travers de la descendance, de considérer la notion de mort. Il me parait même impossible de traiter le sujet en profondeur sans y faire allusion.
          Apres, peut être que Nolan ne dit pas ça dans son film, mais encore une fois limiter le film a son scénario, c’est beaucoup trop réducteur, le sujet soulève des thématiques qui nous dépasse et c’est tout l’intérêt. on peut limiter une oeuvre a un simple exercice de style de la part de son auteur, mais la manière dont chacun l’interprète, c’et personnellement cette liberté là qui m’importe.

  57. SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS
    Voici ma théorie: après son crash montré/suggéré au tout début du film, le héros de l’histoire est mort tout simplement. C’est ni plus ni moins ce qui est montré au début. Seulement il avait établi un lien très fort avec sa fille du coup c’est la dernière personne vers laquelle ses pensées sont allées. Il subit une EMI et comme généralement les morts n’ont pas conscience eux même d’être mort,
    ce qui suit montre la quête du héros pour se racheter vis à vis de la sa fille qu’il a involontairement abandonné en mourant dans cet accident. Et c’est n’est plus ni moins ce qui se passe.

    Cette théorie parait complètement farfelue, mais réfélchissez y: le film est construit sur cette base et ce propos est accentué à plusieurs reprises dans le film par le fantômes, les phénomènes surnaturels, le personnage incarné par MATT DAMON et ses propos, lazare, l’EMI avec la base en forme de tunnel et finalement le héros qui ne reste pas au paradis mais veut retourner à LA SOURCE.

    Il me semble aussi qu’il y a plusieurs vortex? Non? Ce n’est pas ce qui est montré sur un graphique dans le salle de réunion de la NASA? Peut être que le héros emprunte l’autre pour rejoindre AMELIA.

    SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

    • Pour maintes raisons déjà explicitées plusieurs fois (il faut lire ce qu’il y a au dessus!), il y peu d’arguments pour défendre, la mort, une EMI ou un rêve de Cooper. Si Nolan avait voulu faire un film ésotérique, ça se saurait…

  58. Spoilers
    Nolan est un initié. Il y a beaucoup d’ésotérisme dans d’autres de ses oeuvres. De ce fait il le successeur de Kubrick:

    2001 est dans la droite lignée de l’initiation de sociétés secrètes: la mort et la renaissance vers un autre état.

    Pour INTERSTELLAR

    – mort dans l’accident au début du film
    – le personnage se réveille, il n’a pas encore conscience qu’il est mort.
    – Purgatoire/monde parallèle très similaire au nôtre excepté que le héros ne peut plus voler dans des navettes et que le climat change.
    – Il doit passer pour le fameux couloir noir de l’EMI (l’espace noir sombe silencieux, le décollage, le voyage vers saturne, la traversée de l’anomalie)

    – De par ce qu’il traverse, il se dépasse, se « réconcilie avec sa fille » qu’il revoie finalement

    – Il retourne vers la source (codage ésotérique dont 2001 est l’un des fondateurs). Il garde sont savoir actuel et va pouvoir rejoindre une nouvelle civilisation humaine, participer aux fondements de sa culture jusqu’à ce qu’ils créent l’anomalie.

    Ce n’est que mon interprétation mais après tout relisez le poème. Cela peut se tenir. Après tout INCEPTION se prêtait à pas moins de 7 théories différentes qui tiennent la route. Pour la fin, et ce qui est accepté unanimement par les spectateurs je penche pour une EMI qui… sauve l’humanité, mais son retour est un délire de son esprit. Il est tel un fantôme et finalement il s’en va avec les données du droide pour recréer l’anomalie spatiale. Ou alors c’est réel mais dans tous les cas, c’est une fin positive: le plan A et B ont fonctionné.

    • ///////
      Pour INTERSTELLAR
      – mort dans l’accident au début du film
      – le personnage se réveille, il n’a pas encore conscience qu’il est mort.
      – Purgatoire/monde parallèle très similaire au nôtre excepté que le héros ne peut plus voler dans des navettes et que le climat change. ////

      non, la 1e image du film est sur la poussière sur la bibliothèque de la chambre de Murphy, puis la femme de la vidéo qui parle du passé sur Terre, donc avant le crash dont rêve Cooper …

  59. Il me semble que vous oubliez un détail. Peut-être le genre de détail que Nolan aime cacher, comme l’alliance de Cob dans Inception.
    /SPOILER
    Ici c’est une poignée de main. Quand ils entrent dans le trou de ver, l’astronaute serre la main à ce qu’elle croit être un extraterrestre. Or on apprend qu’il s’agit de Cooper. Mais cela arrive au moment du retour de Cooper dans la Voie Lactée ! Le Tesseract est fermé à cet instant précis, et selon la première théorie, il est censé être déjà mort à cet instant !

    Une explication ? Serait-ce son dernier voyage conscient avant la mort ? Cela me semble étrange. (Il faudrait que je revois le film après avoir lu votre très bon article)

  60. Je ne suis pas du tout du meme avis. Le wormhole a été créé par des êtres humain d’un future trés lointain afin de ce sauver eux mêmes de l’extinction , si leurs objectif est que cooper puisse fournir les informations sur la singularité, il est evident qu’ils aient prévu le moyen de communication une fois dans le trou noir. le fameux tesseract. Une fois la mission accompli, ils ont renvoyé cooper dansle systeme solaire au moment ou celui ci pourra etre secouru. C est pourquoi le medecin pense que cooper a eu enormement de chance. sur l image, il est ecrit blackhole a la place de wormhole. Gargantua est le blackhole. On peu pensé que la colonisation des planetre pres de gargantua n est en realité pas l objectif des etres humain du future s’ils ont decidé de fermer le trou de vers une fois les secret de la gravité decouvert. tu as eu une approche mystique de la chose, voici l approche plus orienté vers la science fiction. mais ta theorie est pas mal. cela dit je préfére la mienne xD

  61. Ce que j’ai aimé dans le film, c’est que Nolan a démontré que les phénomènes dits surnaturels ne sont que des phénomènes physiques incompris.

    Cooper est décédé quand il s’est éjecté: ça lui a permit d’accéder à une autre dimension, différente à jamais de la dimension de sa fille. Il était mort, il était effectivement le fantôme avec qui elle s’est communiqué dans son enfance. (Ce paradoxe temporel remet au Planète des Singes, de 1968).

    Cooper ne voit sa fille que quand elle est en train de mourir; de la même façon que certaines personnes voient ses proches déjà morts à l’heure de sa propre morte. Il était un fantôme, c’est pour ça que les autres gens dans la chambre ne le regardent pas. La morte n’est pas q´une autre dimension.

    Les gens de la NASA, quand parlaient de qui a ouvert le trou de verre, sans savoir qui c’était, disaient « ils », ça nous faisait croire que s’agissait des extraterrestres, d’une civilisation non-humaine. (D’ailleurs, Cooper est le nom d’un astronaute américain très connu pour avoir vu des OVNIs.)

    À la fin, ces « autres » de qui ils parlaient c’étaient les humains eux mêmes. (Ce qui remet à deux autres merveilleux films: Les Autres et Le sixième sens).

    À l’exemples d’autres grandes oeuvres, comme Oedipe Roi, à la fin le protagoniste découvre que l’autre qu’il cherchait c’étai lui même.

    • spoilers spoilers

      J’aime beaucoup cette interprétation et notamment la thèse du personnage mort à la fin.

      Mais vu que le wormhole est fermé à la fin, est ce qu’il est possible pour Cooper de le récréer (à partir des données de son robot). Exemple la relation Cooper/fille a t elle créé le wormhole? Idem pour l’amour qu’éprouve le héros pour Amelia (j’ai supposé le début d’une sorte d’Idylle tronquée).

      • Merci.

        Je ne sais pas, il faut que je revois le film pour vérifier si mon interpretation des choses tient ou pas…

        Mais ce que j’ai pensé, c’est que Murph a trouvé une façon de maitriser la gravité (projet commencé par son professeur), et que l’attraction (le choses gravitent les unes autour des autres) se fait par l’amour et l’identification (Cooper aimait son fils, mais ils ne s’identifiaient pas).

        Grâce à cette attration, Quand il est décédé, c’est sa fille qu’il a trouvé et qu’il a aidé – a comprendre le problème de la gravitation. Quand Murph est décédé c’est lui qu’elle a rencontré et a aidé à trouver son chemin – un autre rencontre d’amour et d’identification.

        Quand Cooper se rend compte : « ce n’était pas moi le choisi pour sauver l’Humanité, c’est Murph », ça rappele Matrix, quand Trinity dit à Neo: « Tu ne peux pas mourir car la profecie dit que je tomberais amoureuse du Messias; or je suis amoureuse de toi, alors c’est toi le Messias. » Et avec un bisous elle lui fait revenir à la vie.

        Le deux remet à l’idée qu’il n’y a pas de destin, mais que l’investissement amoureux change la route des choses.

    • Ta théorie est très intéressante Moll, mais certaines personnes regardent bien Cooper lorsqu’il entre dans la pièce (je m’étais fait la même réflexion à ma première vision, et ai pris soin de bien vérifier ça lors de la seconde! ^^). Cela ajouté à la façon dont est monté la fin du film (pas du tout onirique, visuel très réaliste, tout n’es pas centré sur Cooper…) me laisse penser que Cooper est bien en vie.

  62. Les données recueillies dans le trou noir permettent à Murph de mieux comprendre les lois gravitationnelles qui nous ‘bloquent’ sur Terre. On ne peut pas décoller du sol sans une énorme source d’énergie. En comprenant/maîtrisant la gravité, l’Humanité peut s’arracher à l’attraction terrestre et partir vers les étoiles.

    Je cite un commentaire de l’auteur de l’article :

    Et si les données du Trou Noir permettait aussi à l’Humanité de pouvoir fabriquer des trous de ver et de maitriser la 4eme et 5eme dimension ? De mémoire, ce n’est pas vraiment précisé à quoi servira ces données mais on sait qu’elles nos en apprendront plus sur la gravité mais aussi sur l’espace-temps.

    « un objet hypothétique qui relierait deux feuillets distincts ou deux régions distinctes de l’espace-temps et se manifesterait, d’un côté, comme un trou noir et, de l’autre côté, comme un trou blanc » wikipédia donc trou de ver et trou noir sont liés donc si on entre dans le trou noir, on peut avoir des informations suffisantes pour créer un trou de ver (bien sur, avec la technologie aidante qu’on aura pas sitôt).

     » Sur le plan structurel, un trou de ver obéit à la géométrie de Schwarzschild ou de Kerr. Il consiste en une singularité(un trou noir) opposée à un trou blanc entre lesquelles se trouve un trou de ver qui relie les horizons de deux univers… »

    http://trounoir.pagesperso-orange.fr/trous_blancs_et_trous_de_vers.html

    Donc on peut supposer que le  » EUX » c’est l’humanité post-Murphy (mais on sait pas combien d’années après) ont réussis à développer une technologie telle (grâce aux données du trou noir) qu’ils peuvent maitriser l’espace temps (en plus de la gravité). Enfin , pas forcément maitrisé mais s’en échapper. Donc, le temps existe bien mais c’est une boucle. Si on voyage à travers l’espace, on voyage aussi à travers le temps donc Cooper et cie passent dans une autre « dimension » temporelle mais dans le même univers. Passé, présent et futur n’existe plus vraiment. Les années passent pour tous d’une manière différente mais quand ils reviennent ou partent d’un point à un point b, le futur ou le présent duquel ils partent devient le passé ou le présent ou le futur à l’endroit B sur lequel ils arrivent. Le temps est relatif. La fin du film se tient scientifiquement (dans le sens où tout est expliqué et/ou suggéré) mais il reste des tas de questions :

    1- Pourquoi Cooper n’est pas habillé en cosmonaute à la fin du film ? Il est vêtu en aviateur et son nouveau vaisseau semble vraiment petit pour faire un si long voyage…. Il n’y pas même pas bac de sommeil. De plus, avec quelle énergie pourra t-il voyager jusqu’à Brand ? A moins que les données quantiques du trou noir ont aussi permis d’avoir une nouvelle énergie ou de se défaire tout court de l’énergie pour faire de longs voyages cosmiques…. ?

    2-Est-ce le trou de ver est encore ouvert ? On suppose que Cooper en sort mais on ne le voit ni se refermer ni encore ouvert mais Cooper est retrouvé près de Saturne, pile là où était le trou de ver au début du film. Le gros vaisseau mère est-il en direction de la planète de Brand ? Comment Murphy sait que Brand est toujours en vie ? Pourquoi Murphy parle de suite de Brand alors qu’elle n’est pas censée savoir que les autres sont morts ?

    3- Est-ce que certains ont aperçus les deux ombres au loin , pas loin de Brand, quand elle enlève son casque ?

    4- Pourquoi le film insiste beaucoup sur la franchise programmée des robots ? En effet, elle n’est jamais à 100% pour raison diplomatique MAIS le réglagle pour l’humour « prévient » les humains de quand TARS blague et de quand il ne blague pas ? Or , pour la franchise, il n’y pas de voyant qui prévient les hommes. Du coup, comment savoir quand TARS est franc et quand il ne l’est pas ?

    5- TARS parle des « êtres du BULK » ne parlant du fameux « EUX ». BULK = volume ou vrac. En biologie ou en chimie, le « bulk » désigne les molécules se trouvant à l’intérieur d’un volume.

    Est-ce que ces êtres vivent dans le Trou Noir ? Le « eux » c’est nous, le public tout comme les personnages du film n’ont aucune preuve de qui « ils » sont vraiment. Ce n’est qu’une supposition et on croit ce que Cooper conclut sur eux mais qu’en sait-il ? Le Robot est censé en savoir plus que lui et il est surpris quand Cooper affirme que « eux » c’est l’humanité dans le futur…..Comme s’il n’était pas d’accord mais que son 10% de diplomatie l’empêchait de dire la vérité. Comme le dit le père d’Amelia , les humains ont toujours cru que la Terre était à eux et à la fin, Cooper fait du tesseract une invention de l’Homme en prétendant que ça vient du futur mais que ce n’est pas une intervention extérieur et TARS ne dit peut-être pas la vérité car s’il le faisait, Cooper n’accepterait pas que quelqu’un au dessus de lui dirige ses actes ou l’influence à agir comme ci ou comme ça.

    En définitive, c’est une métaphore du refus de l’Humanité à accepter qu’elle puisse avoir quelque chose ou quelqu’un au-dessus d’elle.

    5- Le tesseract est un cube en 4D. Mais Cooper parle de la 5ème dimension. Le tesseract permet de maitriser ou influencer le temps par la gravité (si j’ai bien compris , les cordes représentent la gravité et Cooper peut jouer avec et transmettre des données).

    On peut aussi penser que le « eux » c’est bien nous sur la planète de Brand mais des milliers d’années plus tard, par amour de l’humanité qui leur a donné naissance, ils ont décidés de nous sauver (ça colle avec le message du film sur l’amour qui dit que c’est par amour qu’on sauve des gens et qu’on fait passer leur vie avant la notre. En ce sens, le père d’Amelia n’a pas tort quand il dit que c’est par amour de son espèce qu’il fa choisit le plan B parce que le plan A était impossible à accomplir mais nécessaire pour motiver certains astronautes qui avaient des attaches or, c’est justement grâce à l’amour que Cooper va au bout de sa mission et qu’il sauve les terriens et c’est par amour que Brand voulait rejoindre Edmunds dont on sait à la fin que sa planète était la bonne mais heureusement que personne ne l’avait écouté à ce moment précis car Cooper ne serait pas repartir par le trou noir et Murphy n’aurait pas pu sauver les terriens) en créant un trou de ver sauf que c’est exactement en agissant ainsi qu’ils ont formé la boucle temporelle. En effet , leur naissance est due à l’amour de l’Humanité pour elle-même qui désire se sauver, cela permet à une colonie d’éclore et plus tard, par amour de ses ancêtres, elle décide de sauver ceux qui lui ont donnés naissance : la boucle est bouclé.

    On me dira : ok mais pourquoi il n’y pas personne sur la planète.

    Oui, pour la bonne et simple raison que « eux » ne sont pas dans la même dimension temporelle que nous. Nous, on est dans notre présent à nous, eux dans le leur.

    Je pense que le film joue vraiment sur tous ces aspects scientifiques tout ne laissant des failles pour que chacun puisse se faire sa propre fin dans la limite du champ d’interprétation possible. En ce sens, toutes les théories principales du film tiennent la route car on peut trouver une explication et une faille à tout ce qui colle avec le paradoxe temporelle de toutes les histoires de voyage dans le temps, de relativité et de dimension temporelle/parallèle.

    Encore une fois, toutes les explication données dans le film sont en fait le point de vue de Cooper et Brand sur certaines questions (le « eux » par exemple) mais jamais il n’y a de preuves concrètes de ce qu’ils affirment, ça semble juste logique (mais pas vérifiable). Au fond, eux aussi interprètent , tout comme le public.

    Si les trous blancs existaient, ils résulteraient en fait d’un transfert de matière. Cette matière, tombée dans un trou noir d’une région de l’univers, se serait déplacée à une vitesse infinie dans une autre région quelconque de l’univers, par l’intermédiaire d’un « pont d’Einstein-Rösen » ou, plus imagé, « trou de ver » (wormhole en anglais). Nous devrions alors supposer que de tels « ponts » n’ont pas les caractéristiques du temps de notre univers familier, puisque la masse se déplacerait instantanément.

    C’est surement ce qui se passe pour Cooper qui , quand le tesseract se referme, est illuminé et en deux secondes se retrouve dans l’autre côté du trou noir, par le trou de ver donc.

  63. http://sciencetonnante.wordpress.com/2013/06/24/que-se-passe-t-il-quand-on-tombe-dans-un-trou-noir-ou-le-probleme-du-firewall/

    Lisez ce lien. Je cite :

    La théorie de la relativité générale, qui prédit l’existence des trous noirs, est une théorie de l’infiniment grand. Mais à l’autre bout du spectre existe une théorie de l’infiniment petit : la mécanique quantique. Cette théorie est pleine de paradoxes et de résultats contre-intuitifs, mais elle comporte un ingrédient rassurant : l’information y est conservée. Qu’entend-on par là ?

    Imaginons que je brûle ma voiture et que vous arriviez à la fin de l’incendie. Supposons qu’au moment où vous arriviez on puisse mesurer très exactement la position de toutes les atomes présents. Alors si vous connaissez les lois de la physique, vous pouvez (en principe) reconstituer les trajectoires de tous les atomes, calculer où ils se trouvaient au départ, et donc connaître quelle était la forme, la couleur et la marque de ma voiture.

    Bien sûr il s’agit d’une expérience très théorique, mais qui traduit une propriété fondamentale de toute la physique microscopique : si on connait exactement l’état présent d’un système, on peut en principe reconstituer son passé. On dit donc que l’information ne disparaît pas : elle est conservée.

  64. Il faut aussi repenser à la loi de Murphy : Cooper dit que cette loi ne dit pas que ce qui doit mal arriver arrivera mais que tout ce qui arrive devait arriver.

    Le film reprend les deux et les associent puisque dans l’idée, c’est une succession d’erreurs provoquées par plusieurs protagonistes qui ont menés Cooper dans le trou noir…qui était aussi une erreur selon le plan B , le plan conçu par le père d’Amelia et c’est pourtant cette erreur qui a sauvé les Terriens donc un des messages du film pourraient être que faire des erreurs n’est pas un mal car ça fait partie de l’ensemble des évènements qui doivent arriver. O n’a pas a jugé ce qui est bien ou pas mais juger le résultat final. Le fait est que par le biais de Cooper, de Murphy et de Brand, les deux plans ont réussis (A et B) et que tout ça , c’est grâce à l’amour.

    Autr exemple : c’est grâce à l’erreur de Matt Dmaon lors de l’amarrage qu Cooper peut ensuite prendre le relais, s’amarrer et continuer vers le trou noir. Sans cette erreur de Matt Damon, Cooper et Brand auraient échoués.

    Les erreurs font partie de la vie et nous avons trop tendance à les fuir alors que c’est parfois grâce à elles qu’on avance.

    La vraie loi de Murphy :

    « Si ce gars a la moindre possibilité de faire une erreur, il la fera. »

    — Edward Murphy (« If that guy has any way of making a mistake, he will. »

    l’autre est de type statistique ; si beaucoup de personnes actionnent un appareil et qu’il existe ne serait-ce qu’« une » façon de se tromper, il existera statistiquement des gens qui feront cette erreur. Et c’est d’eux seuls que le service après-vente entendra parler.

  65. Il n’y aurait pas une erreur sur le schéma ? En effet , la personne qui en est l’auteur a différencié GARGANTUA du blackhole alors que celui-ci EST le trou noir. A la place de BLACKHOLE il aurait du mettre WORMHOLE.

  66. *** ATTENTION SPOILER ***

    Il est dit dans le film que l’endroit avec les bibliothèques à la fin a été créé par les humains du futur pour que Cooper puisse dire à Murphy de sauver l’humanité.

    Ma question est : comment les humains du futur peuvent-ils envoyer un message dans le passé pour nous dire de sauver l’humanité ? S’ils envoient un message, c’est qu’ils existent et que l’humanité n’a pas disparue.

    • C’est là tout le paradoxe qu’implique le principe de boucle temporelle, qui envisage le temps comme quelque chose de figé et non comme quelque chose qui s’écoule.

      • Justement, c’est tout sauf un paradoxe. La théorie du temps « figé », où tous les voyages dans le passé (de personnes ou d’information) sont déjà compris dans l’histoire, implique qu’aucun nouveau changement ne peut être occasionné car tous les changements sont déjà fait à la base. C’est à mon sens la théorie la plus élégante et celle qui résout de la meilleure manière qui soit le paradoxe. L’autre grande théorie (bien qu’il en existe des tonnes) est celle des futurs alternatifs : elle empêche tout paradoxe en créant de nouvelles lignes de temps à chaque changement du passé, mais je la trouve moins élégante car elle multiplie sans cesse le nombre de lignes de temps.

  67. L’humanité à été dans une dimension différente de celle dans laquelle ils vivent puisque passer dans trou de ver suppose certainement de voyager dans le temps donc dans l’espace et semble t-il à la fin on comprend que ces êtres humains du futur ne sont plus comme nous. Ils peuvent percevoir les 4d et 5d.

    Ils ne sont peuvent pas nous croiser et leur existence est du au fait Qu’ils nous est sauvé nous pour exister eux. En gros , c’est une boucle temporelle.

    Ca doit être fait ainsi parce que c’est comme ça que leur survie a été possible. Il n’y pas de première fois dans une boucle temporelle car si on représente le temps sous ferme de cercle, il n’y pas de point de départ vu que ça tourne en rond. Le temps ne peut avoir un début que si on le représente comme une ligne droite. En effet là il y a un début et une fin.

    C’est comme la question de l’œuf et de la poule. L’œuf permet à une poule de naitre on est d’accord mais pour qu’un œuf existe il faut une poule donc qui est arrivé en premier ? Aucun des deux. C’est une évolution qui a permis sur plusieurs milliards d’années d’en arriver à une poule par le biais des mutations génétiques par la reproduction.

     » Seul l’adulte, l’être achevé, peut logiquement être une cause génératrice. »

    Une poule est génétiquement identique à ce qu’elle était, en tant qu’embryon, dans son œuf, mais un animal qui n’était pas une poule peut produire un œuf qui donnera une poule.

    Ainsi , « C’est l’œuf », et la réponse à la question « Mais qui a pondu cet œuf ? » est : « une autre espèce (archéo-poule) ! ». wikipédia.

    Et là c’est pareil dans le film. Le « nous » c’est l’évolution des êtres humains dont le bond technologique est du aux données quantiques du trou noir .

  68. Une dernière considération:

    La situation familiale d’ Interestellar est identique à celle d’Inception: un père, avec deux enfants, le beau-père et une femme absente (dans Inception le beau-père était Michael Caine, ici il fini pour être le beau-père de Cooper, même que mort).

    Je me suis demandé si ce clin d’oeil n’est pas un message: Inception était un voyage dans l’inconscient. Psycanalise pure. Est-ce Interestellar la même chose? Je ne veux pas dire que l’histoire est un rêve. Mais il y a des théories que disent que l’inconscient est atemporel; ça veut dire, qu’on peut « se rappeler » des choses qui se sont passé dans le futur.

    Interestellar voulait demontrer que notre monde émotionel et inconscient peut faire un genre de trous de verre?

    Quand on sent que quelqu’un qu’on aime n’est pas bien; quand on a un mauvais pressentiment à propos du future, que se confirment. Ce n’est pas transgresser les lois du space et du temps?

    • Sur les 100 fois où tu auras des pressentiments, seules 25 fois ceux-ci s’avéreront vrais.
      Ces 25 fois là te marquerons, tu t’en souviendras.
      Les 75 autres, tu les oublieras parce que rien ne se sera passé.
      Au final, tu voudras faire des statistiques et tu ne te souviendras que des 25 fois où tu avais eu raison. Ta conclusion sera donc :
      « J’ai des talents de précognition : quasiment 100% de mes pressentiments se sont avérés justes »
      Mais ce « quasiment » est en fait bien plus important que tu ne le pense.

      Ainsi, tu peux avoir l’impression de briser les lois fondamentales de la physique en anticipant que les frites de ton McDo vont pas être assez cuites, mais tu ne feras en fait qu’utiliser ton cerveau comme il a l’habitude d’être utilisé : en mode « mémoire sélective ».

  69. Ce qui ne change rien à la fin qui est clair : on nous expose la conclusion, on est sauvés et par tout un tas de choses qui au final n’ont strictement rien d’happy end car si on suit bien le film :

    le temps est figé
    boucle temporelle
    ça remet en question le libre arbitre
    le destin n’est pas écrit par dieu mais par le temps et par les êtres du Bulk (donc nous bien lus tard qui nous sauvons nous-mêmes pour exister sauf qu’au stade où il sont, ce n’est plus nous tout comme tu ne dirais pas d’un singe qu’il est toi).

    Cooper revoit sa fille mais elle est très vieille et à deux doigts de mourir. En gros, c’est comme s’il n’avait qu’à peine côtoyé sa fille dans toute sa vie. C’est happy-end tout ça ? Oui on est sauf. Ouf. Mais on est face à un univers qu’on ne contrôle pas , c’est même l’inverse. Tout le message sur l’amour est passionnant mais encore une fois, c’est beau mais l’amour ne se contrôle pas, ça nous dépasse, encore une chose qui nous a aidés à sauver l’humanité MAIS ca ne vient pas d’un choix et au final, pour sauver les Terriens , il a fallut une aide extérieure. On ne s’en sort pas pas par nous-mêmes et si TARS n’est jamais réglé à 100% de franchise, c’est justement pour éviter une vérité qui nous blesserait dans notre ego. Non, le tesseract ne vient pas de nous mais d’êtres qu’on ne voit jamais, qu’on n’entend jamais et ce sont les humains (amélia , cooper et le grand père) qui affirment que eux c’est nous mais au fond, quelle est la preuve ? D’où TARS qui semble en désaccord avec Cooper dans le tessaract mais sans dire frontalement la vérité , il dit juste « les êtres du bulk » et Cooper ne relève pas cette réplique.

    En fait, c’est un film à la fois dépressif , plein d’espoir et d’humanisme….mais face à l’inconnu , ce sont les hommes qui définissent ou établissent des théories sur des choses qui les dépassent.
    Je ne dis pas que j’ai raison, c’est juste que je pense qu’on peut le voir comme ça. On peut le voir aussi comme une EMI même si ce n’est pas la fin la plus logique et cohérente. On peut voir le tesseract comme une création de Cooper qui a atteint un lieu hors du temps et de l’espace, capable donc avec l’esprit de faire ce qu’il veut sans le savoir. Il y aussi tout un message sur les erreurs (la loi de Murphy) qui ont finalement permis tout ça…

    Je ne crois à aucune fin en particulier et plus ça va plus je trouve que d’avoir écrit un truc pareil c’est très fort.

  70. SPOILERS:
    Article très intéressant qui renforce mon idée que le personnage est mort à la fin de l’histoire que tout ce qui se produit sur Terre est dû non pas au père du point de vue des humains MAIS GRACE A LA FILLE: MURPHY COOPER (d’où le nom de la station).

    http://www.astronomes.com/la-fin-des-etoiles-massives/trou-noir-espace-temps/

    Extraits en vrac

    « Les propriétés les plus étonnantes sont celles qui concernent la distorsion du temps autour d’un trou noir. Comme nous l’avons vu, le temps s’écoule plus lentement dans un champ gravitationnel fort. C’est dans le cas extrême d’un trou noir que ce genre d’effet est particulièrement spectaculaire.

    Imaginez-vous en train d’observer au loin un ami suffisamment intrépide pour vouloir plonger dans un trou noir. Au fur et à mesure qu’il va s’approcher de celui-ci, vous verrez sa montre tourner de plus en plus lentement. Le déplacement de l’aiguille correspondant à une seconde prendra de plus en plus de temps, une minute, une heure, un jour, un mois… Au moment où il atteindra le rayon de Schwarzschild, ce mouvement prendra un temps infini. L’image de votre ami restera figée pour l’éternité. »
    « Pour votre ami par contre la situation sera inversée. Quand il lira l’heure sur sa montre, il ne remarquera rien de spécial. Mais en regardant la vôtre il sera surpris. Il verra tourner l’aiguille de plus en plus rapidement, un tour sera accompli en une seconde, une milliseconde, une microseconde… Il observera bientôt la vie des étoiles se dérouler en une fraction de seconde, puis, en atteignant finalement le rayon de Schwarzschild, il pourra observer toute l’histoire future de l’Univers.

    Il n’est pas utile de préciser qu’il n’y a pas de billet retour pour un tel voyage. La frontière définie par le rayon de Schwarzschild ne laisse passer que dans un sens. »

    « Les forces de marée

    Notons un dernier effet qui va se révéler dramatique : l’entrée en jeu des forces de marée. Si l’intensité du champ gravitationnel autour d’un trou noir est énorme, ses variations avec la distance au centre le sont également.

    Imaginons que votre ami tombe les pieds en premier vers le trou noir. Le champ de gravité, qui augmente lorsque la distance au centre baisse, sera plus fort au niveau des pieds qu’au niveau de la tête. Cela signifie que les pieds de votre ami seront plus accélérés que sa tête. Par conséquent, son corps va être étiré dans le sens de la longueur, d’abord légèrement puis de plus en plus fort, avec les conséquences fatales que l’on peut craindre (d’où le charmant nom d’effet spaghetti). »

    En tout cas merci Christopher Nolan (et son frère) pour ce film 🙂

  71. SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

    Se pourrait il que les être du Bulk (du futur) soient …. les robots (TARS notamment qui a téléchargé les données recueillies dans le trou noir que traverse le héros). Histoire de laisser suggérer que l’homme et que la nécessité de l’histoire doit permettre de donner naissance à une nouvelle espèce capable de transcender l’espace et le temps?

  72. SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

    Se pourrait il que les être du Bulk (du futur) soient …. les robots (TARS notamment qui a téléchargé les données recueillies dans le trou noir que traverse le héros). Histoire de laisser suggérer que l’homme et que la nécessité de l’histoire doit permettre de donner naissance à une nouvelle espèce capable de transcender l’espace et le temps?
    SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

  73. ########################################

    Si vous voulez de vraies explications sérieuses sur le film, lisez le livre de Kip Thorne sur « la science d’Interstellar »(les liens ont été donnés plusieurs fois)

    Les théories de mort, rêve, emi etc.. de Cooper sont amusantes, mais comme on l’a déjà dit plusieurs fois, ne sont absolument pas l’objet du film.

    Le livre est passionnant, et comme je l’avais dit, le modèle mathématique et physique derrière le tesseract est lui aussi fantastique.

    La conclusion de Kip Thorne :

     » Every time I watch Interstellar and browse back through this book, I’m amazed at the enormous variety of science they contain. And the richness and beauty of that science.
    More than anything, I’m moved by Interstellar’s underlying, optimistic message: We live in a universe governed by physical laws. By laws that we humans are capable of discovering, deciphering, mastering, and using to control our own fate. Even without bulk beings to help us, we humans are capable of dealing with most any catastrophe the universe may throw at us, and even those catastrophes we throw at ourselves—from climate change to biological and nuclear catastrophes. »

    Une ode à la science et à l’avenir de l’humanité.

    #######################################

  74. Bon j’ai tout lu!! Inutile d’essayer d’avoir son heure de gloire avec une version novatrice…, c’est plié.., Patb et Baztango on tout dit!!
    Dsl mais depuis eux c’est risible ou pathétique !! lol
    Voilà…, salut! 😉

  75. Je précise que je n’ai pas encore vu le film, mais j’ai bien sur vu tous les Nolan…
    Nolan adore expliquer tous ses films , mais brouille cependant les cartes afin de susciter les débats sans fin envers ses spectateurs, on commence a être habitué…C’est sa « patte », même dans Dark Knight Rises, alors que pour moi Bruce Wayne est mort, Nolan parvient quand même que Michael Caine le voit. Wayne est mort mais il vit dans l’esprit d’Alfred…
    Dans Inception, Di Caprio avoue qu’il a déjà passé une vie avec sa femme dans une des dimensions qu’ils sont créés tous les deux….
    D’après ce que j’ai lu et ce n’est pas facile de faire une opinion sans le voir, pour moi Cooper a cané lors de sa mission qui a merdé quelque part à priori. La belle Hathaway reste seule comme une courge sur sa planète.
    Dans son fameux tunnel « de mort » la notion de temps n’a pas d’importance selon les théories, il n’ a pas conscience d’être mort puisque cette notion devient aussi relative là bas.
    Dans le monde réel, sa fille ne peut le voir dans la bibliothèque mais bien sur lui la voit mais ne peut communiquer avec elle ni lui parler, le fantôme de Cooper trouve quand même moyen de communiquer avec elle par des objets…. Principe des tables tournantes, de la communication par médiumnie.
    On dit que lorsqu’on meurt des « personnes » où des gens que nous connaissons viennent nous chercher. Lorsque Cooper est mort il garde son apparence de l’année de sa mort… La fille de Cooper va mourir et va emprunter aussi le tunnel du passage vie / mort. Son père vient la chercher, en tant que mourante elle « voit » désormais son père, elle a toujours pensé à lui de la terre et lui a pensé a elle, les deux se rejoignent donc dans ce tunnel idyllique où se mêlent tous les souvenirs communs des deux…Ses missions accomplies Cooper part donc seul, en douce, quelque part tenter de rejoindre son aimée.
    Ca vaut ce que ça vaut.

  76. Ça n’a pas de sens que le scénariste dise que le trou de ver ferme, ça rajoute plein d’incohérences. Pourquoi lorsqu’Amélie se retourne sur la planète d’Edmund on voit plein de lumières et d’habitations? Le trucks logique, c’est que grâce à Cooper on résoud l’équation de la gravité, donc des gens ont déjà rejoint Amélia grâce à cette nouvelle technologie pour reconstruire la civilisation petit à petit alors que si le trou de ver se ferme, ça n’a plus de sens.. + le fait qu’il soit parti avec un petit vaisseau de rien du tout pour un voyage de centaines d’années lumières, C’est TOTALEMENT absurde

  77. [b]1- Cooper qui vole un vaisseau à la fin c’est quand même bizarre. Il le vole pourquoi ? Se barrer ok mais pourquoi ne demande t-il pas l’autorisation et surtout , pourquoi agit-il comme s’il n’en aurait pas eu de toute façon ?

    2- Ça ne te parait étrange son tout petit vaisseau ? Il fait 2M2 et il veut rejoindre Amélia qui est de l’autre côté du trou de ver alors que lui est , depuis, près de Saturne donc à l’opposé ? Avec quelle puissance peut-il espérer aller si loin ? [/b]

    Admettons que le trou de ver est encore ouvert (un mec dit que quand on voit Cooper qui dérive dans l’espace, on voit le trou au loin près du vaisseau) et que les terriens, grâce aux donnés quantiques on su développer une technologie de ouf et que ça explique le coup des vaisseaux surpuissants…. [b]mais Cooper qu’est ce qu’il en sait ?[/b] En fait , il y a trop d’ellipses dans ce film et je suis SUR que ce n’est pas anodin.

    Mon frère pense que Nolan nous fait une sorte d’Inception avec Interstellar c’est à dire qu’il nous montre un film qui ne peut que nous faire gamberger …pour rien. Comme si on tentait de comprendre un rêve… Si tu regardes bien, le film ressemble à un rêve avec pleins de trous, d’ellipses de putes et de facilités MAIS, imaginons deux secondes que ce soit fait exprès pour manipuler le public ? En gros, tout semble clair la première fois qu’on le voit , on ressort du cinéma et là rien ne vas plus , on se pose 1000 questions.

    [b]3- Avais-tu remarqué que le plan du rêve « trauma » lié à un crash ressemble à s’y méprendre à un plan du vaisseau de Cooper (en plus mis en scène de la même manière, caméra fixé à l’avant, sur le côté) et que la couleur du ciel, la photo, ressemble à la planète de glace (ou d’eau je ne sais plus) ?[/b]

    Avec mon frère, on se dit que soit Nolan ne sait pas écrire (enfin les deux Nolan) soit il ait très bien ce qu’il fait parce que bosser 4 ans sur un film , deux mecs assez doués au script et on voudrait me faire croire qu’ils ont omis des tas de trucs par mégarde ?

    Je crois sincèrement que ce film , c’est un peu comme Inception : Nolan fait « sa » fin mais il fait tout pour que chacun se fasse aussi la sienne.

    Comme un rêve qui semble cohérent mais qui pourtant, n’as rien pour relier comment tu as pu passé de la jungle à un immeuble en ruine entrain de te faire courser par des zombies.

    Je pense aussi que l’aspect pointu niveau science n’est pas là pour rien. Nolan n’en dit pas assez ou trop parce que la science est clairement dépassée à un certain niveau on ne peut de toute façon plus rien concevoir avec notre esprit. Je ne crois pas au film mal écrit : clairement, le film est ce qu’il est, clair dans sa fin, mais TROP d’éléments interviennent pour nous mettre un doute. Ceci , vous y voyez tous une putain d’happy-end et j’avoue que quand tu regardes comme ça , clairement que oui sauf que si tu grattes, c’est bien plus fataliste qu’il n’y paraît.

    Le « eux » est aussi très étrange voir même tellement que je suis entrain de me dire que le « eux » de Caine n’est pas le même que le « eux » de Cooper et Amélia. Avec la relativité, le « eux » de Caine pourrait être Miller , Edmunds et Matt Damon qui envoient des trucs PING à la Terre par le trou de ver mais que le Temps joue encore son petit tour…

    Ensuite, le eux d’amélia dans le vaisseau avec la poignée de main on sait que c’est simplement Cooper mais le « eux » du tesseract, d’après TARS, ce sont les êtres du BULK…de qui parle t-il ? S’il est en capacité de dire « ce sont des humains comme toi Cooper, c’est vous plus tard » pourquoi ne le dit-il pas ? Peut-être parce que ce « eux » sont des êtres (ou un être) supérieur ou alors il s’agirait bien de nos descendants bien plus évolués etc…qui nous sauvent pour se sauver eux-mêmes et que TARS ne dit pas « humain » car au stade où ils sont , ce ne sont plus des humains ?

    Sinon , le livre de Kip Thorne n’explique pas le sens du film au niveau humain mais au niveau scientifique donc sur le trou noir, trou de ver, tesseract mais ce n’est pas lui qui a écrit le scénario ni réalisé le film. Le message derrière le film c’est Nolan , pas Kip Thorne qui ne fera qu’expliquer la science « dans » le film.

    Mais comme je l’ai dit ailleurs, lui c’est le scientifique qui a bossé sur le film, le trip Nolan c’est pas de lui, le message derrière le film non plus. Mais Nolan a aussi écrit dans ce livre donc je doute. Autant j’y vois vraiment un message d’espoir, autant j’y vois quelque chose d’ambigu sur le destin, le temps, l’amour, pleins de choses qu’on ne contrôle absolument pas et cette boucle temporelle…la mort, la relativité..je vois pas ça comme un truc bien guimauve…On sauve l’humanité mais le prix à payer est très cher.

  78. On peut pas faire plus explicite. Pour le reste je suis d’accord avec toi sur ce que dit Kip Thorne mais le film est ambigu parce qu’au final, on ne décide pas de grand chose nous mêmes. Je suis plus en kiff sur le message humaniste niveau amour etc…que le message scientifique l’homme déchire et résout tout alors qu’au final il a reçu une aide extérieure mal définit car le eux c’est nous, on a aucune preuve, ça reste hypothétique et balancé par Cooper Caine et Amélia mais il ne s’agit surement pas de « nous ». Ou alors un nous tellement évolué qu’il n’est plus vraiment nous. Enfin autre chose qui me turlupine :

    Cooper est éjecté sur tesseract et repasse le trou de ver ok ? Puisqu’il croise son propre vaisseau, donc il revient dans le passé à ce moment là même si à ce stade, le temps ne veut plus rien dire , pourtant quand il en ressort, il dérive près de Saturne et là, il n’est pas dans le passé mais bien dans le « futur » par rapport à son départ de la Terre. Sa fille est vieille etc…donc pourquoi croise t-il le vaisseau dans lequel il était au moment où celui-ci passait le trou de ver ?

    Je pense que le film est clair du point de scientifique (même si théorique) mais le message de Nolan ne l’est pas. Rêve ? EMI ? Réalité ? Mais comment expliquer tous ces trous et incohérences ?

    EMI : je n’y crois pas.
    Rêve : non plus.

    En fait je prends la fin comme elle est, je kiffe le message sur l’amour et la loi de Murphy, sur ce qu’il y a dans le trou noir tout ça mais il a tellement de questions à se poser que je me dis que si ça se trouve soit c’est vraiment mal écrit , soit c’est l’esprit de Cooper qui « fabrique » tout après le trou noir. Donc ni rêve, ni emi juste que le trou noir permet à un esprit de fabriquer ce qu’il veut,n voyager dans le temps etc… Mais là encore, aucun indice dans le film n’amène à penser ça bien que le mec tombe pile poil là où il faut quand il faut (chambre de sa fille, trou de ver, Saturne, vaisseau de secours etc…comme par hasard il revoit sa fille et cie. Mais en même temps, je me suis dit que les êtres du bulk contrôlaient TOUT. C’est eux qui l’amènent là où il doit être pour que ça ne se passe pas autrement. Ni début ni fin, le film se déroulera encore et encore….

    Admettons que « eux » c’est nous, plus tard ,qui comprenons que la Terre , notre planète d’origine, doit être sauvée pour survivre et donner naissance à…nous ok mais ça a déjà été fait, donc pourquoi le refaire ? D’où mon idée de boucle temporelle et de dimensions parallèles/temporelles qui se chevauchent mais ne sont indépendantes. Si on peut influencer le passé , il faut l’influencer pour éviter les erreurs (loi de murphy) qui niqueraient tout et nous empêcheraient de survivre. Et les erreurs « utiles » des persos du film seraient en fait tout sauf des erreurs mais la volonté des êtres du Bulk donc on peut dire que le destin existe et qu’on contrôle que dalle. Là pour moi ce n’est pas déjà plus une happy end puisque on a des mecs au dessus qui commandent l’Univers.

  79. Toutes les explications données sont inutiles et fausses :

    Cooper ne peut pas traverser un trou de ver qui n’existera que si il le traverse !

    Si les humains du futur ont survecu, ils n’ont aucun interet a créer un trou de ver, qui changera totalement leur histoire, ou au muieux créara un multivers… et la c’est un autre films…

    Donc toutes vos pistes sont fausses

    La seule explication au film possible est que se sont nos ancetres/fantomes qui decident de sauver l’humanité en nous contactant via les ondes gravitationnelles et en generant ce trou de ver. Cooper y passe, puis meurt en faisant une EMI (la fin ce sont ses dernieres visions avant de mourir)

    Il y a des indices dans le film : la fille qui parle des fantomes, les astronautes qui parlent de la vision de sa famille avant de mourir, etc….

    Tout simplement.

  80. Bonjour ! 🙂
    On est obligé se contenté d’une des deux hypothèses que vous présentez M.LTH ? Parce que ça me semble quand même bien sinistre ! D’un côté vous nous proposez une fin qui nous dit « vous êtes bien naïf d’y croire, voyez par vous même tous les miracles qu’il faudrait accumuler pour arriver à une telle fin » et d’un autre coté une fin morbide qui nous dit que tout est un rêve…

    Je vous avoue que ça me mine un peu le côté « enthousiasmant » que ce film procure ! ^^
    Est ce qu’on ne peut pas le voir d’une manière plus terre à terre ? (Un comble ici, quand on voit jusqu’où il faut allez pour comprendre l’origine de l’univers ! haha)

    Je veux dire, la « salle » du tesseract, on peut très bien se dire qu’un trou noir (de la taille de Gargantua) forme un tout. Il n’est que néant et est pourtant la base de tout. Comme la convergence entre matière, temps, gravité, etc… C’est un peu « bête » ce que je vais dire, mais un trou noir serait un peu ce qu’on appelle les « noeuds du temps » dans Albator ! Haha..
    C’est dans ce genre de point rare dans l’univers qu’on a accès à tout. A ce moment, c’est Cooper qui s’y trouve et le fait qu’il approche de la mort (parce que bon, il est dans l’espace quand même le coco, c’est pas Superman non plus) dans le tesseract l’emmène simplement là où il a envie d’être près de sa fille. Mais comme si tout n’était qu’éternel recommencement, il fait tout pour se retenir lui même tout en sachant qu’il est l’espoir de l’humanité, chose dont il se rends compte ! Et tout recommence éternellement mais à ce moment précis, lorsqu’il est dans le tesseract, il a comme accès à l’origine de tout.

    Enfin j’ai beaucoup de mal à expliquer ce que j’y ais compris quand j’ai vu ces scènes. Mais c’est comme si les trous de ver n’étaient en fait qu’une infime partie d’un énorme trou noir, qui contiendrait la réponse à toute question (Il y aurait en son centre une sorte d’énorme 42 ! LoL).

    C’est juste que lorsque Cooper est passé dans ce trou noir, il y passe, il ne peut y resté indéfiniment dans ce tesseract et il y fait donc juste ce qu’il y a de plus important, donner la formule de la singularité à sa fille.
    Il est donc retourné dans sa galaxie (et son système solaire, sacré chanceux je vous l’accorde) quelques dizaines d’années plus tard (vieillissement de sa fille, etc..) alors que pour lui, le temps était si écrasé dans Gargantua que le temps n’a pas eu d’emprise sur lui…

    Tout ayant évolué en ces dernières années (capable de faire des stations spatiales, etc… Vu qu’ils ont réussis à vaincre la gravité !) je n’ai pas trouvé ça illogique que Cooper parte à la recherche de Brendt avec un simple vaisseau. Pareil pour son fils, si il n’en parle pas, il se doute lui même qu’il doit être décédé. Sa plus jeune fille est aux portes de la mort, il n’espère quand même pas pouvoir avoir la chance de voir son fils.

    Et le temps qu’il va mettre pour trouvé Brendt, elle aura commencé la colonie..

    Dans mon visionnage du film j’ai plus porté ma réflexion sur les différentes relativités et la « contenance » d’un trou noir qui est encore -mise à part les théories/hypothèses- une sorte d’inconnu a l’heure d’aujourd’hui.. Personne n’a encore osé s’y aventuré !
    Enfin voila ma vision plus « terre a terre ».. Je n’ai pas été m’enfermer dans les happy end ou dream’s end mais je suis resté sur quelque chose de plus basique. Est ce qu’on pourrait allez chercher les réponses a toutes nos questions dans le centre d’un trou noir ? Là où tout est uni, ecrasé, assemblé, aspiré, le temps, l’espace, la gravité, etc…

    Voila, je ne sais pas si quelqu’un d’autre a vu ça un peu comme moi, ou si, forcément parce que c’est du Nolan Bro’s, il faut chercher plus loin et se compliquer la vie tout en noircissant un tableau qui donne.. Tellement envie de visiter ces trous noir ! ^^’

  81. Interprétation d’Interstellar

    Jusqu’à présent, deux interprétations d’Interstellar semblent avoir été émises :

    1. Lorsque Cooper tombe dans le trou noir, il meurt instantanément ; les scènes représentées par la suite n’étant alors plus que le fruit de l’imagination de Cooper qui, comme cela lui avait été expliqué par le docteur Mann, revoit ses enfants au moment de sa mort – cette théorie s’apparente donc à une expérience de mort imminente. Si cette théorie est acceptée, il faut alors accepter que seul la plan B ait marché (le docteur Brand a tout de même, espérons-le, réussi à atteindre la planète Edmund). En effet, la communication avec sa fille n’étant alors qu’un rêve, les données quantiques du trou noir n’ont alors pas pu être transmises aux humains.

    2. Lorsque Cooper tombe dans le trou noir, il réussit à parler à sa fille ; cette dernière parvient à résoudre l’équation de la gravité ; et le plan A peut fonctionner, tout comme le plan B.

    Ces deux théories me paraissent, et c’est bien là le problème, très bonnes l’une comme l’autre. Cependant, il faut avouer que chacune d’elles présentent des contradictions claires. Concentrons-nous tout d’abord sur les contradictions de la première théorie :

    a. Si l’humanité terrestre n’a pas survécu, pourquoi la seconde scène du film est-ce un témoignage d’une vielle femme contant ses souvenirs sur terre. Témoignage qui, disons-le, est le même que celui présent sur les écrans de la ferme reconstituée dans la station Cooper ? Rappelons que le début du film est très pragmatique : rien de transcendant ne s’est alors passé. Pourquoi donc brouiller les esprits avec une vidéo qui est, selon les partisans de la première théorie, uniquement rêvée par Cooper au moment de sa mort ? Cela n’a aucun sens !

    b. Comment est-ce que Cooper, au moment de sa mort, parvient-il à transcender l’espace-temps en donnant une poignée de main au docteur Brand (femme) lorsque les cosmonautes traversent le trou de verre au début du film ? Si cet événement est bien rêvé par Cooper, comment est-ce que Brand et les autres cosmonautes peuvent-ils voir l’espace-temps déformé ? Cela n’a encore une fois aucun sens !

    c. Le poème établit à lui seul une opposition claire :

    N’entre pas sans violence dans cette bonne nuit,
    Le vieil âge devrait brûler et s’emporter à la chute du jour ;
    Rager, s’enrager contre la mort de la lumière.

    Bien que les hommes sages à leur fin sachent que l’obscur est mérité,
    Parce que leurs paroles n’ont fourché nul éclair ils
    N’entrent pas sans violence dans cette bonne nuit.

    (Dylan Thomas)

    Le poème récité trois fois par le professeur Brand (homme), et une fois par le docteur Mann avance ici le thème de la mort. En somme, et de manière simplifiée, il interdit à quiconque se trouvant en situation de mourir, peu importe son passé, d’accepter cette dernière, d’accepter cette « bonne nuit ». Il met l’accent sur la force mentale de l’homme qui, par sa volonté et sa rage de vivre, peut déjouer le piège mortel. Dire que Cooper meurt donc instantanément lorsqu’il arrive dans le trou noir revient donc à ne donner que très peu d’importance à ce poème récité 4 fois dans le film, dont une fois au moment de la mort du professeur Mann.

    Passons maintenant aux oppositions de la théorie 2. Ces dernières sont quelque peu plus compliquées à déceler pour la simple et bonne raison qu’elles contredisent la logique dénotée par le film. En effet, il importe de connoter les événements du film pour les comprendre, c’est-à-dire chercher le sens profond du film, la symbolique, les indices :

    a. Le thème de la mort récurrent dans le film. Du début à la fin, les personnages en parle : « nous allons à l’encontre de la mort » (Brand, femme) ; « on aime nos morts, qu’y a-t-il de social là-dedans ? » (Brand, femme) ; « Ta mère m’a dit, après votre naissance, que notre rôle était alors d’être des souvenirs pour vous. Je ne veux pas encore être un fantôme pour toi. » (Cooper) ; le thème du fantôme dans la bibliothèque ; la mort du bébé du fils de Cooper, celle du grand-père des enfants, celle du Professeur Brand, de quatre cosmonautes, etc.

    b. Le discours du docteur Mann constitue une deuxième objection à cette théorie. Pourquoi ce dernier parlerait d’expérience de mort imminente s’il n’y en avait aucun signe dans le film ? Non, ce discours est central, il doit avoir une importance majeure dans le long-métrage. Lorsque Cooper se trouve dans l’un des endroits les plus hostiles de l’univers, et qu’il voit sa fille sous une forme aussi peu commune que dans un tesseract, il est impossible que ce qu’il voit n’ait aucun lien avec ce qui a été dit antérieurement sur la mort.

    c. La géométrie du trou noir. Lorsque Cooper tombe dans le trou noir, la forme de celui-ci s’apparente à celle d’un tunnel. En effet, l’effet donné à la lumière au sommet du trou noir donne l’impression que sa chute ne se passe pas dans une sphère, mais dans un tube. De plus, au bout de ce tube, il n’est pas anodin qu’il y ait une lumière aveuglante. Ce tunnel terminé par une lumière aveuglante renvoie indéniablement aux expériences de mort imminente qui, racontée après coup, représentent effectivement un tunnel terminé d’une lumière blanche. Le symbole est ici bien présent, et ne doit en aucun cas être mis de côté.

    Nous voilà donc devant une contradiction bien difficile à surmonter : selon les lois physiques, Cooper ne peut être mort ; cependant, la symbolique du film nous pousse à croire que c’est bien le cas. Que croire ? Les faits où les indices de Nolan ? La réponse est : les deux. En effet, jusqu’à maintenant, nous n’avons réfléchi au film que selon nos quatre dimensions perceptibles (largeur, hauteur, profondeur, et temps), mais le film parle bien d’une cinquième dimension : le trou de verre, les êtres du futur qui réussissent à agir sur l’espace-temps pour envoyer Cooper au sein du trou noir en créant une faille temporel sous la forme dudit trou de verre. Prenons alors un peu de distance face aux faits et tentons de penser non seulement en quatre dimensions, mais en cinq ; comme le fait d’ailleurs Cooper en étant dans le trou noir.
    Nolan nous donne un indice précieux sur cette cinquième dimension : l’amour. Avant de continuer la lecture, je vous conseille de regarder cette interview : http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-30367/interviews/?cmedia=19549320. Comme le dit Nolan, la science du futur devra, selon lui, davantage se considérer comme relative, c’est-à-dire établissant un lien entre la perception de l’homme et son environnement ; que comme un concept absolu, totalement détachée de son observateur (l’homme). Selon Nolan, il importera alors de considérer également les sentiments humains qui peuvent, selon lui, influencer la science par le biais de l’observation et donc, de changer notre rapport au monde, de changer notre regard jusqu’à présent quatri-dimensionnel pour nous faire découvrir d’autres choses. L’élément important ici est que selon Nolan, l’amour est susceptible de nous faire découvrir autre chose car il possède une force allant au-delà de ce que la science considère. Le docteur Brand (femme) le dit d’ailleurs lorsqu’elle tente de convaincre Cooper de se rendre sur la planète Edmund. Elle avance qu’elle se sent attirée par Edmund, et qu’il est faux de négliger cette attirance ; cette dernière ayant un sens physique : elle se sent attirée par cette planète car l’amour transcende l’espace-temps. Il n’y a pas de communication « brute » entre Edmund et elle-même, mais elle se sent attirée. N’y aurait-il pas là l’ébauche d’un accès à une cinquième dimension ? Autrement dit, l’amour ne constituerait-il pas une manière très limitée et abstraite d’entrevoir une cinquième dimension ? Cooper en parle d’ailleurs dans le tesseract : il avance que les êtres du futurs maîtrisent cinq dimensions mais qu’ils ont construit un espace quatri-dimensionnel pour que Cooper, à travers l’amour, fasse le lien entre la cinquième et la quatrième dimension. Il le dit : « nous sommes la passerelle ». L’amour est alors considéré comme un lien entre notre monde perçu en quatre dimensions et une cinquième dimension. Les êtres du futur parviennent donc, selon la logique du film, à considérer pleinement l’amour, ce qui leur donne accès à une cinquième dimension. Le docteur Mann, en reprenant la pensée du professeur Brand, avance d’ailleurs qu’il y a une évolution de l’amour. Il y avait au départ uniquement l’amour propre (celui de Mann), puis l’instinct de survie s’est étendu jusqu’à ses enfants (comme Cooper) ; mais ne s’étend encore pas au-delà de ses enfants. C’est la raison pour laquelle le professeur Brand a préféré faire croire que le plan A était susceptible de fonctionner. Il avait compris que personne n’accepterait de partir à l’assaut d’une nouvelle planète si ce n’était pas pour sauver sa propre vie ainsi que celle de ses enfants. Le docteur Mann le dit : « l’homme n’est ENCORE pas capable de se considérer comme faisant partie d’une espèce. L’amour s’arrête à ses enfants. » Ce qui est donc essentiel ici est que l’amour, selon Nolan, évolue ; et plus il évolue, plus il nous donne accès à une cinquième dimension. Les êtres du futur ayant eu le temps d’évoluer, l’amour leur a permis de percevoir cette cinquième dimension dans son intégralité, ce pourquoi ils réussissent à transcender l’espace-temps, tout comme commence à le faire l’amour pour nous.

    Cooper, en entrant dans le trou noir est donc selon moi instantanément mort pour les raisons défendues par la théorie 1. Mais en mourant, son cerveau, comme le disait le docteur Mann, fait un effort supplémentaire pour imaginer ses enfants. L’amour en jeu est alors si fort que, au sein du tesseract (qui est un espace à 5 dimensions), Cooper parvient à dépasser sa condition de simple passerelle et recrée ainsi un monde d’amour à cinq dimensions. Physiquement, Cooper est donc mort ; mais mentalement, à travers son amour, il continue à vivre dans cette dernière dimension indestructible par la mort ; ce pourquoi il parvient à donner la main au docteur Brand (femme) dont il est amoureux ; ce pourquoi aussi il réussit à communiquer avec sa fille tant aimée en transcendant l’espace-temps, en devenant un fantôme pour elle, comme sa femme le lui avait expliqué. Dans le monde à quatre dimensions, seul le plan B a donc fonctionner, mais dans la cinquième, l’amour à supplanter l’espace-temps et le plan A a pu être mis à bien. L’amour a donc permis aux humains terrestres de survivre. Dès lors, en faisant intervenir non seulement quatre dimensions mais bien, comme le prescrit à mon sens le film, cinq ; les contradictions présentées en début d’analyse n’en sont finalement plus. Ces contradictions persistent dans notre espace quatri-dimensionnel, mais disparaissent en cinq dimensions. Le docteur Brand (femme) l’avait d’ailleurs bien dit : « on aime nos morts, qu’y a-t-il de social là-dedans ? » En effet, l’amour qu’on porte pour des êtres inexistants est, du point de vue de nos quatre dimensions, absurde : on ne peut pas aimer quelqu’un qui n’existe pas. Par contre, l’amour nous donnant un accès très limité à une cinquième dimension (qui sera pleinement percevable dans un futur lointain), il n’est dès lors plus absurde d’aimer un mort ; puisque celui-ci, dans la cinquième dimension, existe toujours. L’amour persiste donc sans aucune contradiction.

    En conclusion, notons que ce film de Christopher Nolan est à mon sens ultra-romantique. En somme, ces êtres du futur, comme ils sont appelés dans le film, peuvent finalement être les morts qui, vivant dans une cinquième dimension, parviennent à transcender l’espace-temps et ainsi venir en aide aux êtres humains vivants (donc quatri-dimensionnels) ; comme le fait d’ailleurs Cooper en étant mort dans le tesseract avec sa fille. Ce film parle donc à mon avis de la vie après la mort qui nous est uniquement accessible par l’amour en tant que vivant mais, une fois disparu dans nos quatre dimensions, nous est pleinement accessible et nous permet d’aimer nos êtres proches vivant encore sur terre et, au cas où cela deviendrait nécessaire, de les aider à survivre en leur permettant de transcender l’espace-temps. Nolan lie donc à mon sens amour et science de manière remarquable et fait d’Interstellar un film absolument sublime à tous les niveaux.

  82. Bonsoir a tous,
    Je lis avec interret vos analyses qui sont interressantes et instructives.
    Ma femme et moi avons adoré ce film.
    Personnelement, je n’ai pas trouvé la fin du film bizarre:
    -il ne demande pas de nouvelles de son fils car vu l’age de sa fille…
    -personne ne se retourne à son arrivé dans la chambre. Pour avoir assisté a quelques enterrement, je peux dire qu’il y avait un tas de personnes que la famille ne connaissait pas et personne ne se posait de question.
    -il part rejoindre brand. De toute facon il n’a rien a perdre, il n’a plus rien ici. Donc il tente, il reussit tant mieux…
    -le copain de Brand est mort. Pour moi ils ont reussi a vivre un peu enssemble mais il etait plus vieu qu’elle, ou il lui est arrivé quelque chose (maladie, accident…) et il est mort.

    Non, moi ce qui me derange c’est comment peut-il s’envoyer les coo de la nasa alors, qu’a la base, il n’y est jamais allé.
    En effet, pour qu’il puisse se les envoyer il faut qu’il ai deja fait un voyage, mais pour faire un voyage il faut qu’il ai les coos, et ainsi de suite.
    Comment a-t-il eu les coos pour decouvrir la base avant son tout premier voyage qui declenchera, alors,la boucle ? En gros quand cela a t il commencé et comment ?
    Merci bien et bonne soiree

    • Salut Stef!
      Génial ce film!

      Et je partage les mêmes interrogations que toi. Les histoires temporelles m’ont toujours perturbé et obsédé (terminator, looper etc).

      Ici, tu as raisons:

      QUI LUI A ENVOYE CES FICHUS COORDONNEES AU DEBUT DU FILM BON SANG?
      ça me rend fou cette histoire. Ca ne peut pas être lui, ou des humains du futur, car dans tous les cas, il fallait bien y être allé une première fois.

      Alors peut être le film commence avec un Cooper n°2, ou alors d’autres êtres l’ont renseigné sur la nasa: mais dans ce cas là il n’aurait envoyé à la fin du film des coordonnés à son lui du passé alors que d’autres l’avait déjà fait lui non?.

      Donc il vaut mieux se dire que le Cooper du film est le deuxième des boucles temporelles et qu’il a eu les coordonnées par un premier cooper. Et le Cooper n°2, le héros du film ne se renvoie pas les coordonnées, mais les envoie à un Cooper 3 et ainsi de suite.

      J’ai bon?

      Ps: la fin est encore plus prise de tête que celle d’inception lol, mais j’adore.

      • Si tu aimes les fins prises de têtes (et les jeux vidéo), je ne saurais que trop te conseiller BioShock Infinite, un petit bijou vidéoludique 😉

      • C’est le Cooper dans le tesseract qui envoit les coordonnées de la NASA au Cooper qui n’est pas encore parti dans l’espace.
        Le film montre bien que dans le truc à 4 dimensions, tous les moments du passé de la chambre sont « accessibles » (par ondes gravitationnelles only)..
        Ce n’est pas difficile à comprendre, du moment que l’on accepte le VRAI paradoxe temporel, d’utiliser un trou de ver qui n’existera que lorsque les humains du futur le créeront et viendront l’installer dans le passé .. et les humains du futur n’existeront que si le trou de ver existe pour Cooper and co. Or, tant qu’ils ne sont pas passés de l’autre côté, ce futur n’existe pas encore..

      • c la tout le paradoxe temporel
        le paradoxe du grand pere explique parfaitement ça : un homme fait un voyage dans le temps pour tuer un homme et cet homme est son grand pere. s il tue son grand pere il n’existeraplus et n’aura pas pu aller tuer son grand pere . du coup so ngrand pere existera et il naitra. pour finalment tuer son grand pere ETC…
        desolé c un peu fouilli

    • Bonjour à tous,
      j’ai posé la même question que vous, voici la réponse qu’il m’a été donnée.
      « Selon moi, c’est bien Cooper qui transmet les coordonnées de la NASA à Murphy une fois qu’il est dans le tesseract. Rien ne s’y oppose à part le paradoxe temporel qui découle du postulat du film. A savoir qu’il faut bien que Cooper parte une première fois dans l’espace pour pouvoir communiquer avec sa fille à travers le tesseract, et être le fantôme dont elle parle. Par la suite, la boucle peut alors se mettre en place. C’est donc bel et bien Cooper qui transmet les données à Murphy, comme nous le montre le film d’ailleurs. »
      Si vous avez d’autres idées, je suis preneur.
      Merci

  83. FRETIDE : dans une boucle temporelle il n’y pas de début ni de fin , il n’y a que des répétitions. Trouve moi un début dans un cercle ? … Il n’y en pas . Et c’est là toute la prise du tête. Ca nous dépasse ! Cooper 1 , 2 3 ou 4 n’existent pas dans un cercle. Ils ne pourraient exister que sur une ligne droite avec un début et une fin. Ca parait illogique mais c’est juste que c’est inconcevable pour l’esprit humain que quelque chose puisse être infini de cette manière. L’infini est une succession de finis. De plus, prends une montre par exemple et le temps qui passe. Je te demande de me définir le début de ta montre, la première heure c’est quoi ? Tu vas me dire minuit. Concernant notre vision du temps, des jours etc…effectivement mais dans ce qu’est le Temps réellement, définir une première heure est une abstraction. Les jours se répètent , les heures aussi. Le minuit d’aujourd’hui sera la même que demain et ainsi de suite.

     » Intuitivement, nous posons le temps comme unidirectionnel, tel une marche en avant du passé vers le futur. Le langage exprime d’ailleurs les rapports entre les différents moments du temps linéaire avec une grande richesse. Toutefois, de nombreuses lois physiques sont, mathématiquement, réversibles sur la flèche du temps. »

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Logique_de_boucle_temporelle

     » La rétrocausalité pose en réalité un problème conceptuel, car elle soulève différentes interrogations parmi lesquels le paradoxe du grand-père: <> (Barjavel, 1943). Ce paradoxe est cependant résolu aujourd’hui de différentes manières possibles, parmi lesquelles se dégage un consensus (voir plus loin avec Dick Bierman). Le vrai problème avec la rétrocausalité est surtout qu’elle implique la possibilité d’influer sur le passé, ce que notre mental peut difficilement concevoir ! »

    http://www.doublecause.net/index.php?page=boucles_temporelles.htm

    C’est peu comme de demander c’est quoi le premier entrer l’arbre et la graine sachant que pour avoir un arbre il faut une graine mais c’est l’arbre qui donne la graine…. Le premier n’existe pas vraiment : c’est l’évolution sur des millions d’années qui a fini par donner une graine qui donné un arbre mais l’échelle du temps est énorme.

    http://www.doublecause.net/images/champo7.jpg

  84. Sinon, à la fin , la station orbite apparemment autour de Starun mais on ne voit pas un seul plan extérieur de cette station. Quel est le but de cette station ? De passer le trou de ver et de rejoindre Brand ou bien l’humanité sauvée va désormais survivre dans des stations orbitales ? On sait qu’il y en a au moins 2 (celle d’où vient Murphy et celle où se réveille Cooper).

    Mais si le plan A stipulait bien de sauver l’humanité ET de créer une colonie ailleurs, il n’est pas très explicite sur le destin des terriens sauvés : est-ce qu’ils partiront coloniser une planète si c’est possible ou est-ce impossible pour eux de passer le trou de ver (qui est encore ouvert normalement, rien n’indique qu’il soit fermé).
    De plus, Cooper repart et s’il le fait c’est que son vaisseau peut le faire et/ou que le trou de ver est encore ouvert mais dans ce cas pourquoi n’attend-il pas que la station orbitale y passe pour rejoindre Brand ?

    Donc , c’est bien que les terriens sauvés n’ont pas pour projet de partir dans une autre galaxie et c’est pour ça qu’il vole un vaisseau au lieu de le demander.

  85. Bicoul : oui c’est vrai et je l’avais déjà souligné mais peut-être que le « nous » représente l’espèce humaine seulement elle serait pessimiste en disant cela puisqu’elle voit l’avenir de l’humanité sur la planète de Brand mais pas pour les terriens rescapés qui se trouvent dans la station orbitale…

    Plus on réfléchis sur le film plus 2choses semblent ressortir :

    1- la théorie de l’EMI (pure interprétation)
    2- le film est très clair et il faut prendre la fin pour ce qu’elle est (qui se base sur les faits, sur les dialogues, sur le sujet du film et le fait que Kip Thorne a travaillé sur le film lui qui , dans l’introduction de son livre sur les trous noirs dressait déjà une petite histoire de SF avec un fameux blackhole du nom de Gargantua).

    Ces deux façons de voir le film sont intéressantes puisque leurs défenseurs ont pas mal d’arguments seulement ce débat n’est possible que quand un scénario possède beaucoup de trous scénaristiques, de failles et d’incohérences or si Nolan avait écrit un scénario clair, sans rien zapper , il n’y aurait pas ce débat.

    Soit il a mal écrit son scénario , soit il a fait exprès de semer le doute dans le public par des trous afin que chacun puisse aimer le film pour différentes raisons. Les plus rationnelles prendront la fin pour ce qu’elle est malgré les nombreuses questions auxquelles ne répond pas le film ou bien les plus imaginatifs, rêveurs et idéalistes qui voient un aspect fantastique dans le film.

    Au contraire, je pense que Nolan a clairement fait exprès de nous faire croire à du fantastique au début (avec le fantôme) pour qu’on y pense durant tout le film et qu’à la fin, suite aux révélations, on se dise  » ah mais non en fait tout est scientifique)

    La théorie de l’EMI est en contradiction avec la pensée de Nolan et l’ambition de base du projet.

    Ceux qui défendent la théorie de l’EMI n’ont pas forcément tort mais je pense qu’ils mettent de côté le fait que le film puisse justement induire en erreur exprès pour mieux mettre sur le cul à la fin avec l’explication purement scientifique. Mais la science possède elle-aussi du savoir parfois théorique avec des incohérences et des paradoxes : le film ne fait que coller de près à ce qu’il raconte Science= lacune d’où les failles du scénario (peut-être).

  86. N’empeche que moi j’aurai prefere une fin où (comme dans le scenar de 2008 où il voit s’ecraser le « vaisseau » d’un de ses collegue qui a traversé le trou noir et a voyagé dans le temps) apres etre tombé dans le trou noir et donné les coos de la nasa et les resultats de l’equation, il traverse une faille temporelle lui permettant d’entrer dans la chambre de sa fille quelque instant apres l’avoir quitté pour partir en mission. Ils aurraient pu sauver le monde pareil et j’aurrais moins eu la larme a l’oeil !

    Waylander, je suis entierement d’accord avec toi sur l’histoire du temps qui n’a ni debut ni fin, tout comme le cercle.
    Toutefois, lorsque tu trace le cercle, tu le commence bien quelque part pour venir le fermer ensuite. Donc où commence l’action qui permit à cooper d’engendrer ce cercle temporel ?

  87. Ca me rapelle une question que j’avais posé sur un forum il a quelque temps, a savoir :
    On dit que tout a une fin mais que l’infini est infini. A partir de là l’infini a t il une fin et si oui, où ?

  88. Pour moi Cooper est à la fois mort et vivant, il est dans un état quantique. Comme le chat de Schrödinger.

    Ce que j’ai trouvé nul, c’est quand ils quittent les planètes sans fusés.

    Pour moi le temps est linéaire, on remonte pas le passé ni le futur et les êtres 5d ne sont pas nos descendants. Mais une civilisation avancée.

  89. Je me demandais aussi, sur mes etres de bulk, est ce que le mot « bulk » ne serait pas un annagrame ou autre qui expliquerai ce qu’ils sont, un peu comme le mirroir du rised dans harry poter (rised/desir)

    • Il existe un modèle cosmologique nommé « cosmologie branaire » (théorie des cordes) où le « Bulk » est une sorte d’espace de dimensions supérieures contenant, entre autre, notre univers.
      Après, c’est l’anagramme de « Klub » si tu veux ; les civilisations avancées multidimensionnelles accueillent les petits nouveaux en leur disant « Bienvenue au Klub ! » ;o)

      • Voici en fait ce qu’est le véritable Bulk ^_^ :
        http://www.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fworth1000.s3.amazonaws.com%2Fsubmissions%2F765500%2F765778_eafb_1024x2000.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.worth1000.com%2Fentries%2F54360%2Fthe-incredible-bulk&h=1014&w=670&tbnid=Gze0TuuxjI3JRM%3A&zoom=1&docid=7XDIoqyVOPawsM&ei=uVVsVIXiO43SaLaIgOAM&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=408&page=1&start=0&ndsp=32&ved=0CIUBEK0DMB4

  90. Vu le nombre de commentaires, je ne serai jamais lu. Je sors du ciné et je ne suis pas dutout d’accord avec cette analyse. Pour moi, il n’y a pas d’experience de mort imminente dans ce film. Le film parle de beaucoup de choses mais pour moi, ne parle pas de la mort.

    J’irai même plus loin, je ne vois pas pourquoi sur ce film il faudrait chercher des théories autres que ce qui est clairement expliqué au cours de l’histoire. Ce n’est pas Inception où on pouvait trouver une histoire cachée. En sortant du film, j’étais scotché car le film est bien fait, l’histoire bien ficelée et très intense, il fait réfléchir sur de nombreux sujets mais on ne sort pas en se posant des questions sur l’histoire.

    Et même la chronologie proposée dans cet article, je ne suis pas d’accord. Je situerais plutôt le film dans les années 2050. Le seul indice temporel dans le film que l’on ait est le grand-père qui dit que quand il était gamin, il a vu apparaitre des tas de gadgets. Hors, au début du film, il n’a pas plus de 60 ans. Et les tas de gadgets, on les a vus arriver au 20e siècle. Je pense qu’il est né dans les années 80-90. Pas plus tard.

    • Peut-être parce que c’est tellement clair que ça en devient ouvert à toute l’imagination dont on puisse être capable.
      Sans couper les cheveux en quatre, on peut remercier Chris Nolan pour le fait de nous laisser réfléchir par nous même à plus que ce le film montre déjà.

  91. Beaucoup de commentaires …
    Je reviens sur l’histoire de la boucle temporelle/paradoxe : ça ne tient pas debout, alors qu’une explication assez simple est possible.
    Pour ceux qui y crois encore, ramenez ce paradoxe à une échelle plus petite : par exemple vous vous faites écraser demain par un camion, croyez vous que vous reviendrez du futur pour vous éviter cet accident ? Non bien sûr, puisque vous n’y serez jamais. Et ce qui est vrai à cette échelle l’est aussi pour celle du film.
    Sans rentrer dans le détail du détail, tout s’explique si on considère que EUX ne sont pas humains (du futur) mais quelque chose comme des extra-terrestres. Extra-terrestres nécessairement bienveillants à notre égard et ayant envie de nous rencontrer un jour puisque à la fois ils nous sauvent (en nous permettant d’accéder à une techno supérieure) et nous filent un passage vers une nouvelle terre.
    Rien dans le film ne permet d’affirmer que EUX seraient des humains quand bien même certains des persos le supposent.
    Ce postulat est forcément moins rassurant car en gros ça veut dire que si il n’y a personne pour nous aider dans l’univers, tout est foutu. Déprimant, certes. Ca aide cependant à se dire que c’est maintenant qu’il faut réagir pour notre planète et pas demain en se disant que ça ira mieux (à moins d’être absolument persuadé que des extra-terrestres veillent sur nous ;)).
    Du point de vue que je développe, on peut considérer que c’est surtout le trou de ver qui était prévu pour sauver l’humanité (et effectivement cette mesure seule aurait été suffisante, bien qu’elle signifie le sacrifice de tous ceux qui restaient sur Terre ). Le coup du Tesseract est facultatif et opportuniste, je m’explique : primo, il ne permet que de faire gagner du temps au humains (progrès techno plus rapide que sans aide) et accessoirement évite le fameux sacrifice cité plus haut – là on peut se dire que les ET sont vraiment pressés de nous voir et donc veulent qu’on parviennent vite à leur niveau 5D (je pense malgré ça que même à la fin du film ils peuvent encore attendre quelques millénaires lol). Je signale cela ironiquement car même avec la meilleure volonté du monde des incohérences de ce genre subsistent toujours dans ce genre de film. Bref, secundo : les ET ne pouvaient pas prévoir qu’on allait se retrouver dans Gargantua. D’où l’opportunisme. Genre : profitons qu’il tombe dans un trou noir, un de ces rares endroits où les conditions sont réunies pour manifester concrètement à des humains une nature 5D) pour leur donner une chance d’évoluer rapidement (en écrivant ça je me rend compte à quel point c’est quand même tiré par les cheveux, même avec les meilleures intentions). On fait vite fait un tesseract sur mesure pour eux et espérons que le robot soit suffisamment génial pour comprendre des choses qu’on ne lui a jamais programmé (re-lol).
    Enfin voilà, disons qu’en admettant ça, le film tient en gros debout, mais si on regarde dans les détails, plein de choses ne collent pas bien (cf une grosse partie des commentaires ci-dessus) pour d’autres raisons très clairement liées à des lacunes de scénarios (mais on est habitué en ce moment avec des films comme edge of tommorrow et autres).
    J’ai bien aimé le coup du tesseract mais dans l’ensemble tout cela m’a trop fait penser à 2001 l’odyssée sans l’égaler. On dirait une mise à jour de ce film de Kubrick avec les notions scientifiques actuelles. On ne ressent pas la même peur avec Interstellar et c’est bien dommage. Ce qui m’a le plus insupporté je crois ce sont les discussions scientifiques entre membres de l’équipage, qui se voulaient évidemment pédagogiques pour le public et donc très vulgarisées au détriment de la crédibilité des dialogues, genre : comment toi, le capitaine, tu ne sais pas ce que c’est qu’un horizon de trou noir ? Ou encore : attendez les gars, je vous explique ce que c’est qu’un trou de ver vu qu’en tant que scientifiques vous ne le savez sans doute pas etc etc – lol – en les revoyant vous constaterez que ces dialogues sont vraiment merdiques et improbables je vous assure.
    Ouais, c’est qu’un film. Pas culte. On en parlera déjà plus dans 2 semaines …

  92. Le roman « officiel » du film explique un point de détail posé ici : qu’en est-il de son fils Tom à la fin ? réponse :

    « But there was a downside to being a hundred and twenty-four.
    He would never see Tom again. His son had passed almost two decades ago, and his son Coop—
    Cooper’s grandson—was biologically old enough to be his father. Almost everyone he knew was
    dead—except Murph.
    As for Murph—he didn’t know how that was going to go. For him, less than a year had passed
    since they sat together on her bed. For her, however, it had been a lifetime. He had been gone for
    most of her life. How did he apologize for that? »

    Plein d’autres « explications » à découvrir dans la version romancée :
    http://www.amazon.fr/Interstellar-The-Official-Movie-Novelization/dp/1783293691

  93. interview de Nolan,Thorne,
    le film n’a rien a voir avec une EMI/NDE ni avec un quelconque mysticisme!
    car cooper n’accepte pas la mort, puisqu’il il n’est pas mort! il n’hallucine pas, puisqu’il se deplace dans le temps par lui-même,grace aux propriétés du trou noir et de la gravité sur le temps, il est « simplement » dans la 4ieme ou 5ieme dimension et on en voit la representation graphique!
    http://www.wired.com/2014/11/metaphysics-of-interstellar/

    d’autre part: « La station spatiale en forme de tube ressemble au tunnel qu’il vient de traverser »
    non et non! il s’agit de concepts de la NASA de vaisseaux generationnels!
    Voir cylindres o’neill:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Cylindre_O’Neill
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Vaisseau_g%C3%A9n%C3%A9rationnel

  94. Pour ceux que cela intéresse une explication du tesseract dans cet article avec images et videos:

    http://www.fxguide.com/featured/interstellar-inside-the-black-art/

    https://www.youtube.com/watch?v=BVo2igbFSPE

    http://www.fxguide.com/wp-content/uploads/2014/11/blackboard_4ms-625×370.jpg

    http://www.fxguide.com/wp-content/uploads/2014/11/blackboard_1-370×370.jpg

  95. D’après moi, il n’y a qu’une seule grosse erreur dans ce film et elle se situe au réveil de Cooper à la fin du film dans la chambre d’hôpital.

    Explication: lorsque les infirmiers lui annoncent que la station s’appelle la station Cooper, Cooper dit « Ils ont donné mon nom à la station! », tout le monde se marre d’un air « Pourquoi est ce qu’on aurait donné ton nom à la station, pauvre naze? » et lui répondent que c’est le nom de Murphy Cooper. Hors, « Cooper » est le prénom du héros et non son nom! Donc Murphy ne s’appelle pas Cooper!

    J’entends déjà ceux qui diront que rien ne prouve que Cooper soit son prénom. Et bien si! Lors de leur retour de la première planète dans le vaisseau, Cooper regarde la vidéo de son fils. Et ce dernier annonce que sa femme voulait appeler leur fils comme leur grand-père Cooper mais que ce sera pour le prochain.

    Quand au reste du film, tout est très bien expliqué par le robot. Donc pas beaucoup d’intérêt de chercher des théories tirées par les cheveux!

    Excellent film !

      • Joseph n’est jamais prononcé dans le film. D’ailleurs, au générique, son personnage est nommé Cooper.

        Et je ne crois pas que son fils aurait appelé son second fils Cooper si c’était déjà son nom de famille. Cooper Cooper, ce serait bizarre.

        Dans les deux cas, il y a une bourde quelque part.

          • Je pense qu’avant de crier à l’erreur il est toujours plus judicieux de chercher ce qu’on a pu louper et qui nous empêche de comprendre.
            Comme souvent avec la VF, certaines nuances passent à la trappe. Voilà ce que dit Tom à son père dans son message vidéo, parlant de son fils, en VO: « His name is Jessie. I wanted to go with Coop, but Lois said maybe for the next ».
            Coop est le surnom de Cooper, d’ailleurs tout le monde l’appelle comme ça dans le film.
            Bref, s’il y a une erreur dans Interstellar, elle ne se situe pas ici. 😉

  96. Je repense au film quelque chose me tracasse.

    Au tout début du film il se réveille brutalement en ayant rêver du crash. Lorsqu’il est dans le trou noir avant de s’éjecter de la navette la scène est presque la même que lors du crash….

    Et si (je dit bien et si) il a rêver de ça mort et qu’au final dans le trou noir il meurt et puis pouf se réveille et rebelote ainsi de suite….

    Bon je ne suis pas super fan de cette idée mais nolan qui ajoute une scène aussi importante que son crash pour juste un rêve ou juste pour introduire son métier… bof bof quand même

    La partie après l’éjection serai donc ce qu’il aurai souhaiter retrouvé ça fille… son fils n’a pas autant d’importance pour lui il sais ce qu’il fera dans la vie et ne se fait pas de soucis pour lui.

  97. je constate que tout ce qui peut arriver, arrive… c’est comme ca la loi de murphy incarnée par la fille, elle est la terre qui va survivre et celle qui va s’éteindre aussi
    le père n’est que l’alibi, le souvenir d’une période passée :
    « 40 ans trop tôt », « 40 ans trop tard ».
    un fantome des le début qui se débat, déjà en exil dans sa vie et sur sa planète. La seule chose qui le fait tenir et avancer c’est ce que représente sa fille « le possible » la vie
    son fils est une répétition, qui ne saura pas s’adapter

    symboliquement on peut imaginer

    la fille = le nombre d’or
    (la suite de fibonacci est celle de la progression mathématique du vivant)
    le fils =e nombre d’argent
    plus passif, reflète comme la lune, et reproduit a l’identique l’information (feuille 4 pliées x fois garde ses proportions d’origine)

    NDE NDE NDE
    sa navette se fait littéralement lacéré et il tombe dans un trou noir… il prend la place du FANTOME
    dans la station spatiale alors qu’il se boit une petite bignouze
    « je n’aime pas avoir l’impression que les choses reviennent comme au début »

    en fixant une lumière au bout du tunnel que forme la station (purgatoire)

    la scène ou il retrouve sa fille agée fait penser la fin de 2001 ou le vieillard dans son lit précède l’image d’un foetus qui se dessinent sur l’image de la terre, même reference au temps cyclique ou tous les évènements arrivent en même temps dans des univers parallèles
    qui est vraiment mort ? qui est vraiment vivant ?
    d’un coté 23 ans de messages et de l’autre quelque malheureux bip et plus rien

    le nom de la mission « lazare », l’histoire d’un homme qui se redresse, se remet debout. Souvent figuré par un homme qui se relève de ce qui ressemble a un tombeau…
    verticale : quand part dans l’espace
    se relevent, a chaque fois qu’ils se reveillent

    c’est le symetrique de « la chute » d’Adam et eve
    qui a amené la mort,le desespoir
    le fait qu’il y ai une fin a tout.

    « La vie n’a jamais rien accordé aux mortels sans beaucoup d’efforts »
    HORACE

    le paradis, la terre, nous chasse.
    au début tout est sur le signe de l’horizontal, la terre, l’agriculture, la poussiere… lever les yeux vers le ciel devient une abberration, autre signe de la chute

    il reprends quasiment tous les themes de 2001…
    et souvent a l’envers
    le monolithe noir, muet et immobile, sentinelle dans l’espace
    ceux du film : bavards et blagueurs, marines,
    gardiens des humains

    quand dans 2001 le premier homme jette l’os dans le ciel dans un geste de colere et de defi
    les derniers hommes lance un poeme qui recommande le meme sentiment…

    la bibliothèque est celle decrite par Borges dans la nouvelle
    « la bibliothèque de Babel »?
    (ou toutes les combinaisons aléatoire des lettres finissent par former tous les chefs d’oeuvre existant apres des myriades d’essais)

    le message « reste » ne se dirige pas vers le passé
    (on ne peut pas le modifier, on peut juste creer des possibilités)
    le héros a juste besoin de passer a « autre chose » « s’adapter »…

    les 3 planètes
    1 eau (référence a la genèse : « La terre était informe et vide; les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux »)
    2 l’air (pas de surface)
    3 la terre
    les 3 voyages du cherchant-persévérant-souffrant dans tous les rituels d’initiation maçonnique..
    c’est le voyage d’une conscience

    c’est adam et eve a la fin, a l’envers : c’est eve qui attend un compagnon pour briser sa solitude (le miroir de la genese )
    « une seule creation, plusieurs geneses », un peu l’equivalent de la loi de murphy

    a chaque fois qu’il se jette dans l’inconnu:
    le trou de ver, le trou noir, et le ciel etoilé fixe de la fin
    il est potentiellement mort ou vivant a l’instant ou il franchi ce genere de « porte »
    et s’arrache a son milieu d’origine sans espoir de retour, c’est plus qu’une quête mais un voyage initiatique :
    on nait, on vit (voyage) on meurt (ailleurs)
    et ces 3 etapes ne sont que des mots
    on ne les comprend pas vraiment
    (on fait des hypotheses sur tout et ca s’arrete a peu pres la, mais dans l’intervalle de 5 minutes on peut rever beaucoup de choses alors lorsque le cerveau fait son baroud d’honneur…)

    comme dans 2001
    c’est le voyage d’une conscience qui n’arrive pas au bout indemne mais est retournée à une vie neuve,la Réalitée

    le fil d’Ariane
    entres les dimensions et les différentes projections de la vie de murphy à travers le fil : l’amour

    Ariane va etre abandonné sur une ile (planete) lors du retour de thesée du labyrinthe…
    (ou il a affronté le minotaure, l’indicible)
    dans le mythe, Ariane est récupérée plus tard par Dyonisos (l’aspect initié, illuminé, shaman « changé » du héros)

    « Et comme une rose aurait poussée mon cœur était changé, par l’amour . Qui fait se mouvoir le soleil et les autres etoiles »
    Dante (fin de la divine comedie)

    Cette vision purement symbolique et psychologique ne remet en cause aucune autres interprétation plus scientifique tres interessantes et stimulantes par ailleurs

    Lors de la discussion entre kubrick et arthur c clarcke sur la trame métaphysique de 2001 il n’y avait pas de conjecture « dieu » dans le sens religieux
    Une incompréhension aussi abyssale un mystere tout aussi profond pouvait apparaître avec un écart de temps colossal entre l’humanité actuelle et celle du future
    (cf la méprise avec les premiers conquistadors)

    Il on respecté en meme temps la nature classique du mythe qui est souvent une projection dans les astres (cf constellations) d’un cheminement bien terrestre et meme psychologique
    On charge la mule avec du merveilleux et meme des abberrations pour FIXER l’attention
    Apres prend le message qui veut, qui cherche…

    J’aime enfin beaucoup la petite taloche contre l’idealisme scientifique qui sous couvert d’objectivité et d’idealisme oublie qu’il sont fait d’emotions, mette un paquet de choses sous le tapis y compris leur propre faille existentielle pour garder la posture de la vérité…
    Les scientifique on besoin de rever comme tout le monde et pas simplement voire la vie comme une recette de pate a crepes !
    Le vieux scientifique… dont la tache principale a été de mentir pour créer une roue de hamster géants et de crever les yeux de ceux qui voulaient voire.
    Et de celui qui en était l’avant garde au nom de l’humanité et dont le premier reflexe est de vouloir tuer et rejeter dans le vide ceux de son espece qui viennent a son secours (violence mimetique de rene girard)
    L’idealisme est un courage de prof de fac a la retraite, un fonctionnaire de la pensée
    « le sommeil de la raison engendre des monstres »
    peut se lire dans les 2 sens de ce fait !
    L’explorateur a un chouille plus de folie et met plus en peril sa raison et ses emotions
    (pour un pilote d’essai je trouve qu’il chiale enormément et fort !)
    « on est peut etre pas allé encore assez loin ! »

    encore une fois par de contradiction dans ce petit bijou…

    2 faces d’une même médaille, dont l’une ne fait pas perdre de valeur a l’autre, bien au contraire
    une vie humaine « quantique » sous bien des aspects emporté dans un souffle relativiste qui déblaye bien la rétine et les oreilles
    merci…

    j’ai beaucoup aimé !

    • J’aime beaucoup cette analyse, enfin de la référence!
      J’aime aussi l’analyse qui est le sujet de cette page web, enfin de la technique.

      Pour ma part je ne comprends pas vraiment les 23ans perdus sur la planète Miller. Ou alors que ce temps n’est dû à 95% qu’à l’aller-retour entre Endurance et la planète? En effet, les 9min du film sur la planète Miller sont 9min réel (atterrissage/course/vague/dialogue/décollage).Pas de coupure qui laisse supposer un bond dans le temps. Soit en tps réel un peu plus d’un an. Alors que Brand dit: « plusieurs dizaines d’années ». Comment auraient ils pu faire plus court puisqu’ils ont été obligé de partir dare-dare?
      Ensuite rapidement, pourquoi Coop ne revient pas dans le système solaire à l’époque ou il en est parti puisqu’il croise l’Endurance (scène du serrage de main)?
      Faut avouer qu’ils sont rares ces films ou l’on se pose des questions…

  98. Et j’ajouterai à tout ce qui a pu être dit : ce n’est pas parce que Nolan a balancé une grosse question à la fin d’Inception que ça doit être pareil dans Interstellar.

    Pour ma part je n’ai pas vu d’ambiguïté sur la fin, ni de grosse incohérence : quand le tesseract s’est écroulé, Cooper a simplement retraversé le trou de ver (et entre en contact avec Amelia et l’équipage de départ, ce qui à mon avis écarte la thèse de sa mort).
    Il est recraché aux abords de Saturne, recueilli par la station orbitale, rencontre sa fille sur son lit de mort. Temporellement, c’est largement plausible…
    mais surtout si Cooper était en train de vivre sa mort, je le vois mal imaginer sa fille limite centenaire en train de mourir : il la verrait plutôt enfant, comme lorsqu’il l’a quittée.

    Bref, je pense que Nolan a suffisamment fait de raccourcis pour que le film soit « abordable » pour qu’on le vive tel quel. Pas besoin de se prendre la tête au point de formuler des thèses/antithèses sur la mort présumée de Cooper (même si c’est tentant, je l’avoue)

    • Exact.
      En fait, on a tendance à reproduire le « tic Shyamalan », qui voulait que chacun de ses films finissait sur un gros twist qui remettait tout en question.

      Nolan a fait un film « complet », qui reste ouvert (va-t-il trouver Brand?) sans laisser d’énigme. Faut arrêter de chercher ce qui n’a pas besoin de l’être.

    • Le problème, c’est que dans Inception, Nolan n’a pas laissé une grosse question à la fin, mais plein tout au long du film sachant qu’après deux visions ou plus, on ne sait plus du tout quel est le niveau de réalité des situations, qui fait quoi et à qui (et comme précisé plus haut, la toupie n’est pas le totem de Cobb, elle ne peut donc rien signifier et ce à aucun moment du film). Interstellar est construit de la même manière. De façon « linéaire » avec une histoire de premier niveau (scientifique, pas de mort, pleine d’espoir) et sûrement une ou plusieurs autres à des niveaux d’analyses plus poussés en reprenant les pierres laissées le long du chemin et en se posant des questions. Au final, lesquelles sont bonnes ou pas, peu importe, l’essentiel est de comprendre que nous en savons assez peu sur le monde et la (les) réalité(s) qui nous environnent et que notre logique rationaliste est peut-être limitante pour l’évolution de l’humanité..

  99. Y’a encore qeulque chose qui m’intrigue, au début du film, Murphy « rencontre »le fantôme(qui fait tomber les livres, qui donne les coordonnées du centre spatial….)donc ça veut dire que Cooper est déjà dans le tesseract??

  100. Voila, amateur de la théorie dans lequel Cooper meurt dans le trou noir, j’ai remarqué qu’après qu’il traverse le trou de verre et qu’il arrive près de Saturne il y a cette image subliminal : http://hpics.li/96707c4

    En cherchant un peu dans le film, il s’agit de l’intérieur du vaisseau ou se trouve Cooper.. Dernière image qu’il voit avant de mourir ? donc bien après la supposée éjection de Cooper dans la singularité du trou noir ?. 😉 Qu’en pensez vous ?

  101. C’est fou…depuis Inception, le nombre de personnes qui pensent systématiquement à une fin « rêvée » :The Dark Knight Rises et maintenant Interstellar.. Et je parie que si Le prestige était sorti après Inception ça aurait été pareil.

  102. Je vais être honnête, si je partage cette théorie c’est que sans elle je trouve le film avec 2 grosses aberrations scientifiques :

    – on ne peu pas vivre dans un trou noir (peu importe qu’il soit artificiel ou pas) un trou noir est par définition extrêmement dense, donc gravité tellement intense que tout corps est forcement détruit) et Nolan le sait bien il a bossé son sujet 😉

    – un trou noir ralentie le temps mais ne le fait à aucun moment remonté (loi de la relativité : on le contracte on l’étire mais pas inversé) donc Cooper, et Amanda prenne 60 environs à l’approche du trou noir pour essayer de se propulser, il a donc près de 120 ans par rapport à son référentiel terrestre, mais comme lui tombe dans le trou noir ce temps devrai encore augmenté et de manière exponentiel (des milliers voir des milliards d’années s’écoule sur Terre durant l’instant ou il cherche a communiquer avec sa fille. Hors étrangement il reviens comme par miracle, qu’à l’age de 110 ans, comme si, il ne s’était jamais largué dans le trou noir….étrange non ? De plus si il remonte le temps disons via le trou de ver lors de la poignée de main, il devrai atterrir donc avant le départ de la mission ou pas loin et ce n’est pas le cas… Nolan aurai fait une si grossière erreur de scénario ? ou alors je suis passé à coté de quelque chose.

    Enfin pourquoi cette image subliminal juste avant l’arrivé sur saturne à la fin du film. Quel intérêt d’incorporer cette image au montage ?

    Maintenant j’ai peu être tord, mais quel dommage de faire un happy end à un film censé faire hommage a 2001 qui lui pour le coup à une fin qui laisse vraiment perplexe..

    • Il est clair, que nous devrions pas survivre à la chute dans un trou noir. Si il y a bien une personne qui a étudié cela c’est Stephen Hawking en collaboration avec Roger Penrose qui établissent que la seule possibilité à une particule (sans doute sans masse) de traverser un pont provoqué par un trou de vers, serait dans le cadre d’un trou noir en rotation ou la singularité décrirait un anneau. Mais, clairement, un humain n’y surviverait pas. Interstellar reste de la SF.
      On peut aussi se poser la question pourquoi à l’aller ils ne débouchent pas dans Gargantua et pourquoi au retour Cooper passe par là? Un trou de vers ne devrait pas avoir plusieurs entrées/sorties.

    • J’ai fait une capture ici : http://hpics.li/96707c4

      il se trouve a 2h34 du film, entre la scène ou Cooper traverse le trou de vers (quand il fait sa poignet de main à Amanda) et où il se retrouve seul dans sa combinaison près de Saturne.

      Ça dure même pas 1/2 seconde, j’ai augmenté les contrastes et la luminosité pour voir un peu plus les détails.

  103. Analyse pertinente mais je ne suis pas d’accord avec plusieurs éléments:
    – lorsque cooper entre dans le trou noir, et qu’il s’est éjecté dans le néant, ce n’est pas un tunnel qu’on aperçois, mais une sphère renfermant à l’intérieur une lumière aveuglante: cette lumière c’est la singularité, comme il est mentionné dans le film (le trou noir cache la singularité, et la seule manière de l’apercevoir est de s’approcher de l’horizon des évènements);
    – à l’approche de la lumière, ce n’est pas un tunnel qu’on aperçois mais un cube, renfermant en son sein une multitude de cube (d’où l’appellation de tesseract);
    – lors de sa présumée EMI, il voit la chambre de sa fille à différents moment du temps. Il ne s’agit pas d’un simple changement géométrique, mais d’une véritable reproduction de « la ligne temporelle » d’un lieu précis, à savoir la chambre de Murphy.
    – même si a la fin il retrouve ça fille, et qu’il zappe son fils, on peut contester la manière dans il la retrouve puisqu’elle est vieille sur le point de mourir. Opinion personnelle: s’il était vraiment entrain de vivre une EMI, je pense qu’il aurait vu SES enfants encore petits.

    L’idée tient la route, on peut imaginer que dans le tesseract, il voit des images de sa fille a divers moments du temps, ce qui lui donne la « rage » d’avancée, de trouver le moyen de communiqué avec elle. De là, on peut en déduire que son cerveau essaie « de le motivé » en lui montrant ces images. Cependant, son retour dans notre galaxie mais a mal cette théorie, puisque la dernière image qu’il voit, si on suit cette théorie, c’est le visage d’amélie, et non de ses enfants. Au contraire, la fin résonne comme une acceptation, qu’il a perdu sa fille lorsqu’il est parti. Comme il est coutume de dire: il faut quelque fois savoir faire le deuil de ses enfants.

    Concernant le poème, il fait bien référence à la mort, mais dans ce film il fait référence aussi à l’espace et au temps (selon moi). D’ailleurs on remarque très vite que Cooper n’attends pas la fin pour se battre.
    « Rage, enrage contre la mort de la lumière. » la mort de la lumière, qui peut signifier la mort de tout espoir (ce qui arrive dans le film, avant la fin).

    Concernant l’ajout du Programme Lazare et la notion de fantôme, il est évident que la notion de fantôme fait référence à la mort, en revanche je suis moins convaincu concernant le programme lazare. Ce programme donne de la cohérence à l’histoire, et constitue selon moi une manœuvre scénaristique permettant d’introduire l’amour (Amelia et son homme) mais aussi l’instinct de survie (Dr Mann) dans l’histoire.
    Je pense que Nolan a rajouté la notion de fantôme et, surtout, de Poltergeist pour ajouter de la cohérence, une fois de plus, dans la mesure où c’est une petite fille qui est témoin de ces phénomènes. Il est normal qu’une petite fille voit des fantômes alors qu’en réalité, il s’agit « simplement » d’un effet de la gravité.

    Ma théorie: il n’est pas mort, mais il se trouve dans un lieu qui, physiquement parlant, n’existe pas (une singularité, c’est le néant, comme l’est la mort), et que Gargantua (le trou noir de l’autre galaxie) a généré une anomalie gravitationnelle exclusivement localisée dans la chambre de Murphy (ce qui explique pourquoi le tesseract reproduit la chambre de sa fille).
    On peut dire qu’il est comme le chat de Schrödinger: à la fois mort et vivant.

    La véritable question qui se pose est: Qu’est ce que le tesseract? Est-ce une construction humaine ou extra-terrestre? Ou s’agit-il d’un phénomène physique inconnu, qui permet de traverser les dimensions?

    • Petit rajout: Murphy dit clairement à la fin « ce n’est pas un fantôme, c’est la gravité! », Cooper derrière ajoute qu’ils sont la passerelle (lui et tars) entre la 5e dimension et la 3e.

      Alors soit passerelle entre la mort et la vie (image du purgatoire selon votre théorie), soit passerelle entre les humains et une espèce pan-dimensionnelle (espèce de la 5e dimension).

  104. Les Hommes vivent en plusieurs dimensions, la physique et celle que nous connaissons est la 3D.
    A notre mort on découvre les dimensions supérieures par notre esprit (fantômes pour les vivants). C’est fantômes communiquent par graviton avec les vivants qui ont les yeux assez ouvert pour voir ces anomalies.
    Ces esprits, non morts, veulent aider les vivants et on par effet guidés les vivants avec la création de trou de ver et de base et de leur mouvement (pour faire revenir endurance du trou de ver entre chaque missions), parce qu’une personne en 4D/5D peut tout voir, et de ca les esprits ont vu des planètes habitable en 3D.

    Cooper va être guidé et choisit pour sa fille et lui, car le couple enfant sourdouée/pilote de la NASA doit être rare à trouver.

    En tombant dans le trou noir son corps va être détruit il va mourir, mais sont esprit sera présent un moment dans le trou noir, assez longtemps pour, grâce au loi physique du trou noir, pouvoir communiquer entre les dimensions, notamment celle du temps avec sa fille. Mais surtout récupérer des infos et les envoyer sur endurance.

    Sa fille reçoit les infos mais n’aura pas le temps de sauver le monde, car la mission n’était pas prévue.
    Par contre sur la nouvelle planète la nouvelle civilisation elle va pouvoir être avancée technologiquement et transcender les dimensions. (c’est d’ailleurs peut-être eux et pas non mort qui ont commencé les messages).

    Cooper meurt et avant de mourir repense à ce que la mission aurait du être, comment il pense que cela se passe. Puis meurt, cela est métaphorisé par le départ en vaisseau à la fin.

  105. Et que penser du reve de cooper au debut du film(crash de son vaisseau)et du fait qu on ait le droit au meme plan lorsqu il atterit sur la planete avec les vagues geantes..?!?bizarre non..

  106. Mon analyse « quantique » avec schéma si ça peut aider de la fin du film Interstellar (revu hier avec mes titis)… Postulat nécessaire : plusieurs dimensions co-existent et de fait plusieurs scénarios de vie se retrouvent en parallèle… Vie 1 (mon hypothèse) : le père meurt et muée par son Amour la fille trouve LA solution qui lui permet de retourner dans le passé d’une autre dimension d’une « même » version de sa vie dans laquelle elle pourra éviter la mort de son père… De cette nouvelle version (Vie 2) c’est le père qui va avoir accès à la 5D qui lui permettra (fin du film) de retourner lui aussi dans son passé. Ce faisant on se retrouve en présence d’une boucle temporelle sans fin… Et pour autant, tous les infinis étant possible le personnage du père est comme dédoublé et dans une autre dimension il continue sa vie sur une nouvelle planète auprès de son nouvel amour… en boucle également ceci-dit… Mais quelle importance puisque des milliards de vies dans l’Absolu peuvent co-exister… Après tout qui dit Infini et c’est bien ce qu’il y a « au-dessus » de nos têtes dit infinité de possibilités… non ?

  107. RESSENTI ET INTERPRÉTATION PERSONNELS DU FILM « INTERSTELLAR »

    Interstellar est un film qui me fascina lorsque je le vis pour la première fois en 2015. Sa beauté visuelle, la complexité de ses personnages, de ses intrigues et la sublime musique de Hans Zimmer m’avait subjugué. Je me souviens m’être aussi perdu dans un épais brouillard mental tant la densité du propos m’avait torturé les méninges. Ce fut un vrai bonheur de le revoir récemment. Mais au moment du générique de fin, les mêmes questions que je m’étais posées il y a quelques années ont refait surface. J’ai donc décidé cette fois-ci de leur faire face et de tenter d’y répondre. Je me suis rendu compte en découvrant de nombreux commentaires sur internet que je n’étais pas le seul spectateur à disserter sur la fin de ce merveilleux film. Je suis un fervent admirateur de Christopher Nolan et sa filmographie a démontré qu’il était le genre de réalisateur qui ne laisse jamais rien au hasard dans ses films. Christopher Nolan les parsème à chaque fois d’indices qui doivent permettre au spectateur de retrouver son chemin dans les dédales de l’histoire. Cependant, il n’a jamais révélé sa vision personnelle de la fin d’Interstellar car, comme il l’a dit lors d’une interview, il ne voit pas pourquoi sa propre conclusion invaliderait celle des spectateurs. Christopher Nolan a un profond respect pour son public et aime les fins ouvertes. Il faut donc se débrouiller pour saisir les subtilités d’Interstellar.

    Pour cela, il est possible de s’appuyer sur le livre de Kip Thorne intitulé « The science of Interstellar ». Kip Thorne est le physicien consulté par Nolan pour rendre cohérent et le plus réaliste possible le contenu scientifique du film. J’ai pu lire cet incroyable livre qui est une grande source d’enseignement. J’y ai notamment beaucoup appris sur le fonctionnement des trous noirs et de l’Univers. Néanmoins, Kip Thorne reste assez évasif quant à la fin du film. Il compare sans trop de conviction la chronologie d’Interstellar à un dessin d’Escher. Le problème est que les objets créés par cet artiste sont par définition impossibles. Kip Thorne a avoué s’être débrouillé comme il a pu avec les exigences scénaristiques de Nolan. Kip Thorne n’a donc pas livré dans son livre une version définitive de la fin d’Interstellar mais seulement la sienne au regard de ses convictions scientifiques dont certaines n’ont pas encore été validées par l’expérimentation. Les acteurs eux-mêmes proposent une fin différente. Une fin qui est naturellement associée à leur sensibilité.

    Revenons maintenant vers l’histoire racontée par Interstellar. Avant de vous faire partager mon interprétation du film, je considère que l’esprit et le ton du scénario rendent absolument indispensable l’exploration du trou de ver placé près de Saturne pour permettre à l’Humanité de survivre. Il faut donc exclure l’idée d’hypothétiques humains venus du futur pour secourir leurs semblables comme le suggère Cooper à l’intérieur du tesseract. Ce n’est que son ressenti alors qu’il arpente cette étrange construction et non une vérité imposée par le réalisateur. Nolan aime que le spectateur s’interroge et construise sa propre réflexion. Pas question pour ce réalisateur d’apporter au spectateur une solution bien emballée sur un plateau. Je raisonne logiquement et affirme que puisque le salut de l’Humanité dépend du trou de ver, son origine ne peut donc pas provenir d’elle-même. Si tel était le cas, nous nous retrouverions face à un paradoxe de causalité. Aucune des explications trouvées çà et là sur la toile et tentant de justifier ce paradoxe ne sont satisfaisantes car elles ne permettent jamais d’identifier sans la moindre ambigüité les causes des phénomènes vécus par les protagonistes du film. Certaines d’entre elles proposent de solutionner les paradoxes engendrés avec des boucles causales fermées qui auraient été créées par les humains du futur pour assurer leur propre survie, ce qui est absurde. Nul besoin d’assurer sa propre survie quand on existe déjà dans un lointain futur. Un réalisateur aussi malin et novateur que Christopher Nolan ne peut pas se satisfaire d’un radotage d’invraisemblables histoires de boucles causales (déjà vues trop de fois au cinéma) ou de de paradoxes à l’emporte-pièce. Je propose également de rejeter l’hypothèse d’une possible expérience de mort imminente vécue par Cooper au moment de sa chute dans le trou noir Gargantua, bien que certains éléments visuels et dialogues suggèrent cette idée. Christopher Nolan est un concepteur de puzzles cinématographiques ou chaque pièce est soigneusement mise à sa place. C’est un réalisateur qui adore brouiller les pistes pour nourrir l’imaginaire de ses spectateurs. Rien n’est jamais gratuit dans son écriture et chaque détail a son importance. Souvenons-nous de la fin d’Inception avec la scène de la toupie tournant sur la table. Au fond, peu importait à Leonardo di Caprio d’être dans un rêve ou la réalité puisqu’il ne se préoccupait pas de savoir si la toupie conservait son équilibre. Seul lui importait d’être auprès de ses enfants. Cette subtilité est quasiment passée inaperçue alors que les spectateurs s’interrogeaient sur l’éventuelle chute de la toupie.

    Pour revenir à Interstellar, il est bien plus simple de considérer que dans sa ligne d’univers originelle, l’humanité a été anéantie par son incapacité à maîtriser son environnement. Le film a une forte connotation écologique. La famine, la pollution de l’atmosphère … ont eu raison de l’homme. Nous nous soucions aujourd’hui de préserver notre planète mais en réalité, celle-ci n’a que faire de nous. La Terre a connu dans son passé de bien plus terribles cataclysmes (extinction du permien, du crétacé …) où la quasi-totalité des espèces vivantes a disparu de sa surface. Cependant, elle a toujours réussi à panser ses plaies afin de donner un nouvel essor à la vie. Elle ne fera pas d’exception pour l’homme et propulsera, si celui-ci venait à disparaître, une autre espèce au sommet de la pyramide de l’évolution, une espèce bien adaptée à ce nouvel environnement. Ce n’est pas la planète qu’il faut protéger, mais nous-mêmes, la race humaine. L’homme est certes unique mais nullement indispensable à l’existence de la planète Bleue. C’est une espèce vivante comme les autres qui peut disparaître. Nous ne sommes pas les Maîtres du monde mais bien de simples passagers du vaisseau Terre. C’est l’un des messages forts d’Interstellar.

    Dans Interstellar, l’Humanité n’a donc pas survécu. Je propose aussi d’écarter l’hypothèse « facile » des extra-terrestres car après tout, pourquoi voudraient-ils nous sauver ? Il est alors logique de supposer que seuls les robots et autres intelligences artificielles créés par l’homme ont pu survivre. D’ailleurs, le film nous les présente comme particulièrement autonomes et doués de raison. Souvenons-nous de ce passage du film ou l’un d’eux, sur la planète MANN, examine minutieusement un autre robot pour en extraire des données. Souvenons-nous également des paroles incroyables de TARS à l’intérieur du tesseract, des paroles lourdes de sens et sur lesquelles je reviendrai plus tard. Un simple robot est incapable d’une telle abstraction réflexive. De plus, ils n’ont pas besoin de nourriture, d’eau ou d’oxygène pour survivre et il est permis de considérer qu’en raison de leurs remarquables aptitudes, il leur est facile de produire l’énergie dont ils ont besoin. Pour faire le lien avec la fin du film, il n’est pas déraisonnable d’imaginer ces machines évoluer dans un lointain futur avec une perception très différente du temps et de l’espace, une perception particulière liée à leur nature cybernétique et leur ayant permis de développer de puissantes technologies capables de maîtriser la quatrième dimension depuis le Bulk, cet espace où le temps n’est qu’une dimension physique qu’il est possible de parcourir en long, en large ou en travers comme si l’on se déplaçait à l’intérieur d’une pièce. Nous entrons là dans le domaine de la cinquième dimension.

    Christopher Nolan a confié dans plusieurs interviews sa fascination pour 2001, l’Odyssée de l’espace, un film dont l’ombre plane de façon évidente au-dessus d’Interstellar. Dans ces deux films, le cosmos est décrit de manière presque similaire comme un milieu froid et hostile à l’homme. Autre exemple que celui de la forme des robots TARS et CASE. Leur forme évoque celle des monolithes noirs présents sur la Terre et la Lune dans le film de Kubrick. Ces monolithes représentaient une étape franchie très importante dans le développement de l’Humanité. Placés par des entités inconnues, ils symbolisaient dans un premier temps la découverte de la technologie, puis dans un second, la capacité de l’homme à quitter la Terre. C’est l’une des autres réflexions soulevées par Interstellar. L’homme disparaîtra inéluctablement s’il ne quitte pas un jour la Terre. Constantin Tsiolkovski, le père de l’astronautique, l’a bien dit : « La terre est le berceau de l’Humanité, mais on ne passe pas sa vie dans un berceau. » Dans 2001, l’Odyssée de l’espace, l’intelligence artificielle HAL 9000 symbolisait quant à elle l’accession des machines à la conscience. Des machines capables de dominer les humains voire de les exterminer. Il me plaît de penser que les robots d’Interstellar puissent être les antithèses des robots kubrickiens. TARS et CASE sont bien sympathiques avec leur module d’humour réglable. Ils seraient, contrairement à HAL 9000, bienveillants et reconnaissants envers leurs créateurs au point de vouloir les sauver de l’extinction en leur offrant une seconde chance de survie dans un autre monde. Pour atteindre ce but, ces machines qui auraient conservé dans leurs archives toute l’histoire et les connaissances humaines pourraient grâce à cette base de données ainsi qu’à leur maîtrise de l’espace-temps concevoir un astucieux plan de sauvetage pour leurs géniteurs. Puisque ces machines ont été créées par la main de l’homme, l’homme serait finalement capable à travers elles de se sauver lui-même. Contrairement aux apparences, Interstellar est un film optimiste bien qu’il sonne comme un avertissement. Dans le cas où l’homme cesserait de respecter l’environnement qui lui a donné vie et dans l’autre où il renoncerait à tourner son regard vers les cieux afin de déterminer et de comprendre sa juste place dans l’Univers, il serait voué à disparaître. Né de la poussière, tu retourneras à la poussière lit-on dans la Bible … N’est-ce pas la représentation symbolique que Nolan a choisie pour faire disparaître l’Humanité. De gigantesques tempêtes de poussière la mènent inexorablement vers sa fin. Selon Christopher, l’homme a donc le pouvoir de se sauver lui-même grâce à ses connaissances et à sa sagesse. Comme l’a récemment écrit Hubert Reeves dans l’un de ses livres : « Là où croit le péril … croît aussi ce qui sauve ».

    Christopher Nolan laisse un choix particulier au spectateur pour apprécier son film. Celui-ci peut décider d’occulter les mathématiques et la physique abordées dans le scénario afin de ne garder que le substrat du récit. Il peut aussi choisir d’emprunter un chemin d’accès plus difficile où se côtoient astrophysique, théorie de la relativité et théorie quantique. Je vous propose de débroussailler ce deuxième chemin afin de rendre cohérent et logique tous les événements du film qui peuvent prêter à confusion. J’essaierai de privilégier la simplicité et la logique afin d’éliminer tous les paradoxes de causalité et les raisonnements fallacieux.

    Considérons tout d’abord une première ligne d’univers où il n’y a pas de trou de ver, rien qui puisse aider l’humanité à s’en sortir. Elle est livrée à elle-même et sa folie la pousse à s’autodétruire. Dans cette chronologie, les machines ont fini par évoluer dans le futur au point d’atteindre le Bulk, un espace à partir duquel elles peuvent visualiser la quatrième dimension, c’est-à-dire le temps dans sa globalité. Elles choisissent à un moment de leur évolution d’organiser un plan d’évacuation de la Terre pour leurs défunts créateurs en mettant en place dans leur passé et à un moment critique de leur histoire un trou de ver à bonne distance de sécurité de la Terre et dont l’issue conduit à des mondes potentiellement habitables. On peut également conjecturer que le cosmos n’a probablement presque plus de secrets pour ces Êtres exceptionnels qui en ont très certainement une vision globale. Techniquement, le trou de ver semble pour ces entités le meilleur moyen à disposition pour orienter les humains vers la terre promise. Et pour cela, quoi de plus pratique pour le créer qu’un énorme trou noir en rotation comme Gargantua, capable de distordre suffisamment l’espace-temps. Gargantua est donc l’outil le plus affûté pour atteindre ce but, un monstre apte à courber l’espace-temps telle une feuille de papier. Ils auraient pu choisir un autre trou noir mais celui-ci présente l’avantage d’abriter dans sa banlieue la planète EDMUND, un monde parfaitement habitable pour l’homme et qui sera découvert ultérieurement par Amelia Brand. Ainsi, dès l’instant où le trou de ver est créé, une seconde ligne d’univers est logiquement mise en place. Appelons cet univers
    l’Univers A. Les Êtres du Bulk continuent bien évidemment d’exister sur leurs propres lignes d’univers. Pas de paradoxes a-t-on dit. Bien qu’ils aient la possibilité de se mouvoir librement dans le temps, les Êtres du Bulk ne peuvent en changer les événements. Ils sont eux aussi soumis à des limites imposées par les lois de la physique. Ce qui est fait est fait. Ce qu’on fait dans sa vie résonne dans l’éternité disait Maximus dans Gladiator ^^. Appuyons-nous sur la conjecture de protection chronologique de Stephen Hawking pour émettre cette assertion. C’est donc bien grâce à l’apparition du trou de ver aux alentours de Saturne qu’une seconde ligne d’univers parallèle à la première permet désormais aux missions LAZARUS d’exister. LAZARUS … un détail très important dans la compréhension du film. Pourquoi avoir choisi ce nom au lieu de RESCUE HOME, FLC (Foutons Le Camp) ou encore CASSOS ? ^^ Lazare est un personnage biblique évoquant la résurrection. Mort depuis quatre jours et mis dans un sépulcre, celui-ci serait sorti vivant de la tombe sur l’ordre de Jésus. Autrement dit, la mission LAZARUS évoque la mort puis la résurrection. Un personnage doit mourir puis renaître. Nous verrons plus tard qu’il ne peut s’agir que de Cooper.

    Dans cette seconde ligne d’univers, Cooper a continué d’être un astronaute jusqu’à ce qu’il soit naturellement sélectionné pour piloter le vaisseau Endurance. Il n’a donc pas eu à se préoccuper de dénicher les coordonnées de la NASA puisqu’il en a toujours fait partie, et ce, dans la plus grande discrétion puisque cette entité est censée avoir été dissoute. Cooper est donc tenu au secret quant à la nature de ses activités, même envers sa famille. On peut même considérer qu’il habite dans une autre maison, une maison forcément différente de celle présentée dans le film. Par conséquent, Cooper n’a pas pour le moment de rôle privilégié. C’est un homme ordinaire, brillant ingénieur et excellent pilote qui s’apprête à manœuvrer l’Endurance à l’intérieur d’un trou de ver.

    La chronologie est ensuite identique à celle du film jusqu’au moment où Cooper choisit de se sacrifier dans le trou noir Gargantua afin de permettre la réalisation du plan B. Mais ce n’est pas l’unique fonction de Gargantua. Le film nous apprend qu’il est aussi un moyen de communication indispensable pour transmettre des informations grâce à la puissance de sa gravité. Le film postule que seules les ondes gravitationnelles peuvent franchir les différentes dimensions spatiales à travers le temps. En observant cette ligne d’univers, les Êtres du Bulk n’ont sûrement pas manqué de remarquer l’attachement indicible de Cooper envers sa famille et en particulier sa relation fusionnelle avec sa fille Murphy. Interstellar nous parle aussi énormément d’amour, de la relation des parents avec leurs enfants. Forts de cette connaissance, les Êtres du Bulk sélectionnent naturellement Cooper et Murphy comme les parfaits candidats pour mettre en place la seconde partie du plan de sauvetage des terriens. Remarquons que l’intérêt et les facilités de Murphy pour les sciences sont bien mises en évidence dans la première partie du film. La scène du drone capturé en est une probante démonstration. Murphy sera donc l’élue qui devra résoudre le problème de la gravité grâce à son génie scientifique mais aussi grâce à l’amour de son père afin que l’Humanité soit sauvée.

    Pour cela, il ne reste plus aux Êtres du Bulk qu’à créer une dernière ligne d’univers afin de la connecter avec celle où Cooper a toujours été un astronaute. Appelons-là univers B. C’est là qu’interviennent les anomalies gravitationnelles. C’est aussi le long de cette troisième ligne d’univers que le film se déroule dans sa quasi-totalité. Pour créer cette nouvelle ligne d’univers, il est nécessaire de modifier un point précis de l’Univers A. Les Êtres du Bulk vont donc choisir l’endroit le plus adéquat pour propager des ondes gravitationnelles susceptibles de générer des anomalies. Il s’agit très certainement de l’instant où Cooper perd le contrôle de son engin (cet événement est suggéré par son rêve au début du film) à cause d’un blocage de ses commandes de vol. Rappelons que les ondes gravitationnelles, dans l’esprit du film, ne rencontrent aucun obstacle dans l’univers et observent un mode de propagation inter-dimensionnel.
    C’est donc précisément à cet instant que les deux lignes d’univers se séparent. L’idée est d’éloigner temporairement Cooper B de ses activités d’astronaute pour qu’il ne participe pas aux missions LAZARUS. Le but de cette manœuvre est, comme on le verra plus loin, qu’il découvre en compagnie de sa fille les coordonnées de la NASA afin de s’y rendre avec elle. Il n’y a que cette solution qui garantit à Murphy de rencontrer et de devenir l’étudiante du Professeur Brand avant qu’elle ne devienne une géniale physicienne.

    Dans cet univers B, Cooper est suspendu de ses fonctions d’astronaute et doit changer de métier pour subvenir aux besoins de sa famille. Ce Cooper devient par la force des choses un paysan qui rumine son amertume face à la résignation de l’Humanité agonisante. C’est aussi un ingénieur très doué doté de vastes connaissances scientifiques. Le piratage du drone au début du film nous donne un aperçu de ses grandes compétences en la matière. Ce n’est qu’un peu plus tard, au cours de l’une des tempêtes de poussière que de mystérieuses lignes apparemment bien ordonnées apparaissent sur le sol de la chambre de Murphy. Cooper conclut après avoir longuement réfléchi que ces lignes sont générées par des anomalies gravitationnelles et qu’elles doivent correspondre en raison de leur codage en binaire à des coordonnées. L’une des plus grandes énigmes du film est : QUI TRANSMET CES COORDONNÉES ? EST-CE VRAIMENT COOPER QUI LES TRANSMET À LUI-MÊME ? Nous savons vers la fin du film que Cooper, une fois à l’intérieur du tesseract demande à TARS de lui fournir les coordonnées de la NASA afin qu’il puisse les transmettre en binaire. D’ailleurs, dans cette scène, on distingue nettement Cooper modeler la poussière avec ses mains afin de former les lignes de code correspondantes sur le sol de la chambre de Murphy. Puisqu’il ne peut y avoir de paradoxe, Cooper ne peut pas découvrir dans la chambre de Murphy des coordonnées qui lui permettront de rejoindre la NASA pour finalement se retrouver dans le tesseract à partir duquel il pourra une nouvelle fois transmettre à lui-même ces mêmes coordonnées qui lui permettront à nouveau de … etc. L’effet ne peut précéder la cause. Nous sommes donc avec un tel raisonnement prisonnier d’une boucle causale dénuée du moindre sens. La logique amène donc une seule conclusion possible. Le Cooper à l’intérieur du tesseract ne peut pas être le même Cooper que celui qui est auprès de Murphy dans la chambre.

    Essayons maintenant de le démontrer. Il s’agit de deux Cooper appartenant à deux lignes d’univers différentes. Que s’est-il passé exactement ? Le Cooper de l’univers A (appelons-le Cooper A), qui n’a jamais été paysan est bien celui qui tombe dans le tesseract installé par les Êtres du Bulk pour le sauver et lui permettre de transmettre les coordonnées de la NASA et les données quantiques de la singularité de Gargantua. Il est le résultat de la première modification de ligne d’univers où les humains disparaissent. Ce n’est qu’à partir de la scène du tesseract que Cooper A est vu dans le film. Si Christopher Nolan avait respecté l’ordre d’apparition de ses personnages, c’est le Cooper A que nous aurions rencontré en premier et non le Cooper B qui vient naturellement après. Lorsque Cooper A découvre à l’intérieur de l’hypercube la chambre de sa fille et lui-même, il est évident qu’il ne se reconnaît pas. Il hurle à plusieurs reprises à Murphy : « DON’T LET HIM GO ! », sous-entendant que ce n’est pas lui. Il est très surpris par ce qu’il voit dans le tesseract et ne reconnaît sans doute pas la chambre de sa fille étant donné qu’il doit habiter dans une autre maison. Il est également pris de panique quand il se rend compte que personne n’entend ses cris et qu’il a le pouvoir de déplacer les livres de la bibliothèque rien qu’en les touchant grâce à la gravité. La mission de Cooper A a été un échec au cours duquel il a dû se sacrifier afin de donner la possibilité à Amelia Brand de réaliser le plan B sur la planète EDMUND. C’est le sens du message « STAY » qu’il envoie à sa fille. « Ne pars pas car le plan A n’était qu’une farce et tu ne reverras jamais tes enfants … RESTE ! ». Peu à peu, il finit par comprendre que le but du tesseract est d’établir une passerelle entre les univers A et B. Rappelons-nous des paroles de TARS à l’intérieur du tesseract : « Ils ne nous ont pas emmenés ici pour changer le passé ! » En effet, le but de la présence de Cooper A est avant tout la transmission des coordonnées de la NASA et des données quantiques du trou noir afin de changer le futur de l’Humanité et non son passé irresponsable. La transmission de toutes ces informations ne peut se faire qu’à l’aide de la seule force capable de transcender le temps et l’espace, LA GRAVITÉ, mais aussi grâce à l’amour infini qu’il porte à sa fille. Les Êtres du Bulk ont donc bien choisi leurs candidats. Il est intéressant de remarquer que Christopher Nolan a choisi les livres d’une bibliothèque pour installer son climax. Les livres symbolisent la transmission du savoir intergénérationnel, ce que fait précisément Cooper A avec Murphy. La transmission des données quantiques se fait quant à elle un peu différemment. La montre que Cooper A remarque sur l’étagère de la bibliothèque lui semble être la meilleure option car il a pu visualiser dans le tesseract une scène déchirante où Cooper B la donnait à sa fille. La montre symbolise le temps qui passe et c’est cette variable qui semble tenir en échec le Professeur Brand dans la résolution de son équation.

    Ainsi, durant à peu près 95 % du film, nous ne voyons que le Cooper B résultant de la troisième ligne d’univers où il est devenu un paysan avant de renfiler son costume d’astronaute. Son univers est connecté à celui de Cooper A tant que le tesseract reste ouvert. L’idée est que Cooper A dispose du temps nécessaire à l’envoi des coordonnées de la NASA et des données quantiques. Le rôle de Cooper B n’est en définitive que de permettre à Murphy d’atteindre la base de la NASA grâce aux coordonnées envoyées par Cooper A afin qu’elle puisse devenir une physicienne de génie capable, grâce aux données quantiques transmises par ce même Cooper A, de résoudre l’équation qui permettra aux terriens de maîtriser la gravité et ainsi de faire décoller d’immenses vaisseaux-mondes. La vie de Cooper B s’achève vraisemblablement alors qu’il tombe dans le trou noir dépourvu cette fois-ci de tesseract salvateur. C’est donc Cooper B qui est montré dans le film jusqu’à la scène où il s’éjecte. Juste après cette éjection, Christopher Nolan ne filme plus le même personnage. C’est Cooper A qui est montré dès lors qu’il a été recueilli la première fois dans le tesseract. Ainsi, tout est logiquement lié sans le moindre paradoxe de causalité. Notons que le temps subi par Cooper A à l’intérieur du tesseract doit être très différent de celui de Cooper B. L’espace-temps est extrêmement courbé près de Gargantua.

    Ensuite, le tesseract se referme au moment précis où Murphy découvre la solution de l’équation de la gravité et c’est à cet instant précis que Cooper A est transféré dans l’Univers B par l’intermédiaire du trou de ver. C’est un magnifique cadeau des Êtres du Bulk fait à Cooper pour lui permettre de revoir sa fille une dernière fois. Certaines théories contemporaines envisagent que notre réalité physique est composée d’une série d’univers parallèles. Si l’espace-temps est assez déformé, comme par exemple à côté d’un trou noir comme Gargantua, il serait alors possible de faire apparaître des courbes temporelles de temps fermé (CTC : Closed Temporal Curves). Ainsi, en présence de CTC, des univers normalement parallèles et indépendants pourraient se rejoindre de manière inhabituelle. Un voyageur qui retournerait dans le passé par une CTC pourrait ressortir dans un univers différent de celui qu’il a quitté. C’est ce mécanisme qui est utilisé pour faire apparaître Cooper A dans l’univers B à une date choisie. D’ailleurs, il croise lors de son trajet dans le trou de ver l’équipage de l’Endurance de l’univers B alors que celui-ci est en route vers la planète Miller. C’est ce passage du film qui fait définitivement prendre conscience qu’il existe deux Cooper différents. Lorsque Cooper A approche sa main de celle d’Amelia Brand, Christopher Nolan ne filme pas dans un même plan les deux Cooper. Le mystère doit demeurer … Ainsi, c’est un Cooper différent qui sera au chevet de sa fille maintenant très âgée. Ce n’est pas le Cooper qui a offert la montre et qui a serré dans ses bras sa petite fille en larmes avant de partir. Je suis toujours très ému par cette sublime scène des retrouvailles. Un très grand moment de cinéma.

    Cooper A est surpris et accueille avec humour le fait d’avoir entendu dire que sa fille avait dit de lui qu’il aimait travailler aux champs, lui qui a toujours été un astronaute. Certains spectateurs ont reproché à Nolan le détachement émotionnel de Cooper face à sa fille. Je pense qu’ils ont eu ce jugement parce qu’ils ont considéré qu’il s’agissait du Cooper qui a été paysan. Effectivement, si c’est le Cooper B qui avait retrouvé sa fille, Nolan aurait sûrement filmé la scène différemment en lui donnant beaucoup plus d’intensité. Enfin, beaucoup de phrases et d’attitudes démontrent que Cooper A est perdu à bord du vaisseau-monde. Il semble ne pas reconnaître sa maison, une maison logiquement différente dans son monde. C’est un Cooper qui vient d’un autre univers et qui découvre pour la première fois l’univers B. La scène finale montre Cooper A voler un vaisseau pour rejoindre Amelia Brand sur la planète EDMUND. Ce voyage semble de prime abord peu prometteur compte tenu de la disparition du trou de ver. C’est Christopher Nolan lui-même qui a révélé cette information concernant l’absence du trou de ver. Comme le ton du film est optimiste, rien n’interdit de penser que les vaisseaux-mondes ainsi que le vaisseau emprunté par Cooper soient dotés de modes de propulsion révolutionnaires basés sur la maîtrise de la gravité. Ils pourraient par exemple être équipés de moteurs à distorsion fonctionnant sur le modèle de la métrique d’Alcubierre, métrique utilisée par les engins de Starfleet dans Star Trek. Ces moteurs déforment la texture de l’espace pour propulser le vaisseau. Dit simplement, le moteur distord l’espace, à la fois à l’avant et à l’arrière du vaisseau, lui permettant de voyager plus rapidement que la vitesse de la lumière. Spécifiquement, l’espace est contracté en avant du vaisseau et allongé derrière lui. Le vaisseau lui-même repose dans une bulle de distorsion entre les deux distorsions de l’espace ; la bulle contient ce que l’on appelle le « subespace ». Cet espace distordu, et la région qui la compose, fait accélérer le corps jusqu’à une « vitesse de distorsion » et le vaisseau « surfe » alors sur la vague de l’espace-temps créée par cette distorsion. Les voyages à des vitesses excédant la vitesse de la lumière sont possibles de cette manière parce que le vaisseau est, strictement parlant, stationnaire (immobile dans l’espace qui se trouve dans la bulle de distorsion) pendant que l’espace lui-même se déplace. Puisque l’espace lui-même se déplace et que le vaisseau n’est pas en train d’accélérer, il n’éprouve aucune dilatation temporelle, permettant le déroulement du temps à l’intérieur du vaisseau et de rester le même que celui qui se trouve à l’extérieur de la bulle de distorsion.

    On peut aisément imaginer que les terriens, après toutes ces années de progrès technologiques et de connaissances accumulées sur l’Univers, connaissent l’itinéraire susceptible de les conduire vers la planète EDMUND et ce, même si aucun trou de ver n’existe pour les aider. Il est donc très probable que Cooper A mette le cap sur la galaxie abritant Gargantua et qu’il ne tardera pas à être suivi par toute la flotte de vaisseaux-mondes. La nouvelle Humanité, certainement plus sage que la précédente, s’épanouira sur EDMUND en compagnie de Cooper A, d’Amelia Brand et de sa colonie destinée initialement au plan B. Cette colonie favorisera la diversité génétique nécessaire à un renouvellement sain des futures générations d’humains.
    Le plan des Êtres du Bulk aura donc permis de sauver l’Humanité deux fois. Une première fois dans l’Univers B mais aussi dans l’Univers A où Amelia Brand vivant seule, devra se débrouiller pour mettre en place le plan B.

    YANN L

    Notes :
    J’ai recueilli les informations concernant la métrique d’Alcubierre sur Wikipédia.
    Voici un lien que j’ai trouvé sur internet et qui explique remarquablement bien les différentes chronologies d’Interstellar : https://www.youtube.com/watch?v=AyDllh6C5X0&feature=youtu.be

  108. je me demande bien pourquoi les gens se prennent autant au jeu, ce n’est qu’une histoire certes savoureuse mais avec un effet de manche à la con en guise de final. Pourquoi vouloir percer un mystère aussi épais, ce film n’a tout simplement pas de fin, il eut suffit de quelques éléments concrets pour une conclusion assez moyenne ou improbable et que le soufflet retombe complètement.

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