Venom – Let There Be Carnage : La nouvelle bande annonce en VOST + VOTRE AVIS !

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« Quand je vais sortir d’ici… Et je vais sortir d’ici… Ça va être un carnage… » – Cletus Kasady

A chaque fois que Sony Pictures met en ligne une nouvelle vidéo sur son compte YouTube, le rythme cardiaque des fans de l’Univers Cinématographique Marvel s’emballe dans l’espoir de découvrir la bande annonce de Spider-Man : No Way Home… mais c’est oublier un peu vite que Venom : Let There Be Carnage sort avant ! Dans ce nouveau trailer, Carnage est visuellement réussi, avec ce qu’il faut d’éléments horrifiques pour faire passer la pilule d’un classement PG-13. Il n’empêche, on dirait un copier-coller du premier opus, avec Venom qui se contente d’affronter un symbiote d’une couleur différente. On espère que le film aura autre chose sous le capot ! Que vous inspirent ces nouvelles images ? Êtes-vous fasciné par la transformation anatomiquement démentielle de Cletus Kasady en Carnage ? Et plus important encore, Andy Serkis peut-il transformer du plomb hollywoodien en or klyntar ?

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Venom : Let There Be Carnage est réalisé par Andy Serkis et sort en France le 20 octobre 2021, avec Tom Hardy (Eddie Brock/Venom), Woody Harrelson (Cletus Kasady/Carnage), Michelle Williams (Anne Weying), Reid Scott (Dan Lewis), Naomie Harris (Shriek) et Stephan Graham.

69 COMMENTAIRES

    • J’ai bien aimé le premier mais là… ça lorgne plus que trop sur le Marvel Comedy Club en pire: le film qui devait s’annoncer comme un affrontement entre deux monstres, qui aurait pu être ambiance noire « serial killer », horrifique sans forcément être gore… n’est plus qu’une succession de vannes foireuses.
      Ma hype a été désintégrée par ce trailer. Le film sérieux de super-héros est donc mort, après Marvel suite à son rachat par Disney, Warner qui évince Snyder et fait du Aquaman/Shazam/WW84 en mode MCU like, la Fox rachetée par Disney, maintenant c’est Sony qui abdique devant la comédie familiale.
      Plus qu’une chose à dire « Youpi! »

      • « Le film sérieux de super-héros est donc mort, »

        Si tu savais à quel point j’espère que David Zaslav fasse revenir Snyder pour JL2 et 3.

        Et y a « The Batman », faut espérer que ce soit un succès artistique et public pour redonner aux studios la foi qu’il y a une alternative au MCU, que j’aime bien la plupart du temps, mais il faut plus de diversité.

      • Le trailer est pourtant dans le ton du premier film.

        Je les vois pas changer de ton d’un film à l’autre. J’ai bien aimé ce trailer, par contre, dommage (et prévisible vu la tonne de CGI que doivent demander les symbiotes) que le film se passe à 90% de nuit.

        Je prévois une bataille finale nécessaire mais médiocre, sans punch.

        • J’avais un léger espoir avec l’arrivée d’Andy Serkis dans le fauteuil de réalisateur car j’avais beaucoup aimé son « Mowgli ».

    • 😂
      +1 Archer
      Mais pour ton #
      Il n’y pas de moment opportun. Il n’y en aura jamais.
      Avant. Maintenant. Demain

      #restorethesnyderverse

      • @DanielOceanandCo: « The Batman » semble être la seule chance possible pour le genre de ne pas se cantonner au cinéma à la comédie super-héroïque familiale oui mais je ne lui souhaite pas de succès d’un autre côté tout simplement parce que comme dirait Archer:
        #RestoreTheSnyderVerse

        @Cowl: On ne reste pas dans le ton du premier, on se base uniquement dessus et on enfonce le clou!
        Par contre oui les CGI sont super réussis mais ça pue la bataille finale de nuit.

  1. Quel enfer. Visuellement c’est réussi mais ca donne envie de s’ouvrir les veines. Un grand non. On m’a eu avec le premier on m’aura pas avec celui ci.

  2. Comme l’a parfaitement résumé Garyus, ce trailer est lamentable : dialogues pauvres sans oublier l’humour qui n’étrangle pas de rire mais de gêne. Avec une bouillie numérique indigeste (la CGI du symbiote dans Spider-Man 3 en 2007 est supérieure à celle de Venom en 2018 et à Carnage ici). J’irai plus loin en disant que le teaser trailer avait déjà annoncé ce carnage à venir. L’influence du MCU qui nous sert du bathos depuis Avengers 2/GoTG jusqu’à l’écœurement empire l’écriture lamentable qui ne peut être camouflée ici par les effets spéciaux, comme il est désormais habituel à Hollywood. Andy Serkis a beau s’être documenté sur les comics pour essayer de comprendre notre anti-héro préféré contrairement à Jon Watts, l’écriture reste autant grincante voire écœurante. Une explication de 9min39 (qui devrait être enseignée partout) sur le succès de l’humour sincère et maîtrisé dans Wonderwoman/la trilogie Spider-Man de Sam Raimi et sur le danger du bathos : https://youtu.be/w-QhdzQo66o

  3. Au plan du vitrail mon cerveau a fondu d’incompréhension: comment un monstre aussi bien fait peut être intégré dans un ensemble aussi immonde?

  4. Etrange qu’il n’y ait pas eu encore de trailer pour No Way Home
    De maniere générale, le premier trailer d’un film MCU est diffusé 6 mois avant la diffusion du film.
    Pour un film Sony, c’est 4 mois du coup?
    Ce qui signifierai que le trailer de No Way Home serait pour ce mois ci?

    Concernant Venom 2, je n’accroche pas plus que ça. Visuellement la transformation en Carnage est vraiment top. Et j’adore Harrelson, malgré cette perruque un peu « particuliere »
    Par contre, l’humour de Venom: non !! J’ai la sensation d’avoir un gentil symbiote qui de temps en temps veut jouer au mechant.

      • Tu crois?
        Pourtant, Venom 1 a bien marché.
        Ne serait-ce pas plutôt Sony qui a décidé d’attendre, pour mettre plus en avant la promo de Venom 2, et on pourrait espérer voir le 1er trailer genre dans 2 semaines.

        Ou alors, le pire des cas, Sony sait qu’avec SMNWH il peut frapper très fort … sauf qu’avec la situation sanitaire actuelle, il se demande si il ne vaut pas mieux attendre, et alors on peut craindre un report du film :S

        En tout cas, plutôt étrange de n’avoir encore rien eu … et « bravo » a Sony/Marvel d’avoir réussit a ne rien laisser filtrer.

        • Le premier a marché comme l’a fait le premier… « Suicide Squad ». C’est à dire avec des critiques – tu m’as compris.
          Et on peut pas vraiment écrire que là, ils bénéficient d’un effet « une star de chez ceux d’en face vient pour tout bousculer, et ça sera bien meilleur », comme avec James Gunn.

          Bon ces derniers temps, Sony a aussi communiqué à nouveau pour Bond et les Ghostbusters (pas mal)…
          Peut-être juste un moyen de rappeler qu’ils sont encore là, en stand-by, au cas où il faudra encore report… 😩

        • Ce n’est pas la faute de What if? puisque le spiderverse à venir est le secret le moins bien gardé à Hollywood. Le retard du teaser trailer interroge cependant, Kevin Feige s’occupe du marketing de No Way Home avec Sony Pictures. Le teaser trailer aurait du être diffusé il y a quelques semaines avant la fin la fin de Loki saison 1 et le 1er trailer de Venom 2 qui n’ont rien à voir avec ce retard mystérieux.

          • Peut-être attendent ils la diffusion du premier épisode de What if… pour présenter officiellement la bande annonce du prochain Spiderman.

          • Mais il y a peut-être un lien scénaristique, notamment entre Peter et Strange, et qu’on verrait dès le trailer ?

    • On va reprendre : depuis la pandémie,les studios ont compris que stratégiquement et économiquement parlant la méthode des plateformes pour la promotion est bien plus rapide et facile : fini les 6 trailers de 8 min et 56 TV spots (coucou Amazing Spider-Man 2 ) à présent, c’est expédié à quelques exceptions près (The Batman, Éternels, Encanto) à moins de 3 mois avant la date de mise en…Heu de sortie salles.

      Comme l’a fait remarquer Matteo de la chaîne du geek, ils ont mis prochainement aussi bien à la fin du trailer VO et VF sachant que Venom 2 (24 septembre aux US, 20 octobre en France) sort en alternance de Dune (17 septembre en France 22 Octobre aux US) Sony doit vraiment attendre le dernier moment en cas de report à l’année prochaine pour Spider Man no trailer home quitte à sacrifier ou reporter lui aussi, Morbius.

      Les dernières infos concernant le trailer parlent d’un autre créneau à présent, jusqu’à présent,on disait entre What If et Shang Chi, maintenant c’est Shang Chi et Venom 2.
      Mais vu l’actualité et les promotions à faire, ça va gueuler : Marvel a What If, Shang Chi, Éternels, Hawkeye et possiblement Docteur Strange 2 et Miss Marvel. Sony a Venom 2 à gérer jusqu’à septembre, Ghostbusters, hôtel Transylvanie 4 et accessoirement Morbius.

      • Xenocross

        Sony Pictures ne va pas décaler de nouveau No Way Home après l’avoir fait pour Morbius et Venom, c’est une stratégie financière perdante à long-terme. J’imagine que La Chaîne du Geek fait référence au tweet malhonnête de Daniel RPK (le voleur de scoops qui se les approprie et se plante régulièrement sur les dates en sortant des excuses bidons car ayant menti ou volé des sources volontairement fausses pour repérer les fuites) qui a dit que NWH sera peut-être encore décalé afin que le monde entier soit vacciné, c’est stupide et malhonnête de sa part surtout en rappelant que Venom est chez Sony aussi.

        • Xenocross

          Est ce que What If peut vraiment faire de l’ombre au trailer de NWH? Et inversement?
          D’un côté, on a une série annoncée l’année dernière et qui arrive la semaine prochaine … et de l’autre un film que « tout le monde » attend. Est ce qu’un trailer de film peut gâcher la sortie d’une série?
          Je n’ai jamais compris ce principe qu’un trailer ou film peut faire de l’ombre a un autre film. Perso, je vais voir les films qui m’intéressent et je regarde les trailers qui me plaisent. Ou alors j’ai loupé qq chose?
          Si on peut m’expliquer svp 🙂

  5. Le 1 étant l’une de mes pires expériences de cinéma jamais vécue je passe mon tour sur ce second volet. Avec cette BA j’ai la sensation que tout ce que j’avais détesté dans le 1 est exacerbé… la bouillie numérique, les dialogues, la relation Eddie/Venom… bref ça va être un carnage oui.

  6. Effectivement, on dirait un copier-coller du premier…
    Même ton, même CGI et chara design dégueu, même photographie/réalisation, des scènes de nuit à gogo où on verra rien et sûrement des incohérences en perspectives (rien que Cletus qui mord Eddy ? Wtf… Venom laisse faire ? Carnage va naitre comme ça ?! -_- ).
    On dirait juste que ça va raconter encore moins de choses et qu’on va être sur des conflits similaires au premier (avec son travail, avec son ex-femme, avec Venom, avec son ennemi…)
    Et donc le climax sera dans l’église ? ça m’étonnerait pas…

    Dire que le grand public attend ça et que The Suicide Squad va se faire bouder…

  7. Ça a l air une suite dans la même veine que le premier. Personnellement j ai un petit faible pour ce shoot de nostalgie qu était Venom 1 en nous ramenant aux films de super héros simples, directs, série B assumée des années 2000. Je lui laisserais sa chance.

    • Idem. Ça a pas l’air dingue mais ce trailer est un poil mieux que le 1er. Le pire c’est que ce film me chauffe plus que les films Marvel de fin d’année…

  8. Personnellement, je lui laisse ma chance mais le fait que ce ne soit pas un duel sanglant et que ça se passe encore la nuit (qu’est qui ont avec Venom et la nuit ?!) me laisse perplexe. En revanche, les CGI ont l’air un peu mieux travaillés que dans le premier. Donc a voir mais je m’attends pas à un grand film. Et puis, ça risque d’être difficile de battre The Suicide Squad cette année tellement c’est une surprise et un incroyable film bien meilleur que les autres films de super héros !

  9. Peut être le premier film Marvel dont je vais faire une croix dessus au cinéma, cette BA est un mieux que la première mais je ressens rien c’est plat, et en plus il va falloir se farcir cette comédie naze parce que Venom ne peut pas être un film sombre. Honnêtement cette année niveau Marvel rien ne donne envie en films, alors que DC c’est tout le contraire.

  10. 1000 ans plus tard. Dès que c’est pas le mcu, lth s’en bat la race, ça bouge pas….

    BREEEF!

    Qui l’eut cru? ce film sera sûrement le meilleur plan superslip de 2021, faute de concurrence sérieuse. Il me hype bien franchement.

    Ps: Et les news sur the flash bordel de cul de mouton!😡

    • Tu crois qu’il y gagne quelque chose à être « en retard » ?

      C’est pas comme si on croulait sous l’actu MCU, tout est bon à prendre. Tout le monde a sa vie, lui y compris. Venom a fini en TT en moins de 30mn, tu penses sérieusement que tout cela est calculé pour orchestrer une sorte de ‘boycott’ de Venom sur le site ?

      Tu es ridicule.

      • Tu sais que j’ai raison, c’est son attitude qui est ridicule. Tu forces là, jamais tu me convaincras du contraire et je ne suis plus le seul à le dire désormais.

        Après, je te rassure, je vous laisserai bientôt entre gens de qualité…

        •  » Tu forces là, jamais tu me convaincras du contraire et je ne suis plus le seul à le dire désormais. »
          Tel un platiste heureux de pouvoir dire qu’il a trouvé d’autres personnes partageant ses convictions. 🤣
          Blague à part, pourquoi tu t’en vas Fretide ? Et surtout pourquoi l’annoncer à l’avance ? Si t’es déjà gavé au point de vouloir partir, pourquoi es-tu toujours là ?

          • Je l’annonce parce que je suis narcissique, que je suis un pilier du site et aussi parce que:

            -je trouve lth trop imbu de lui même, il ne se remet jamais en question et pense toujours avoir raison, ça me gave cette condescendance, alors que sans nous TOUS (pas seulement son armée de lèches bottes) il n’est rien.

            -la commu est de plus en plus flinguée et fatiguée. On est tous devenus des parodies de nous même. Avant c’était une posture, maintenant ça devient juste pathétique je trouve.

            -il n’y a plus de débat vraiment intéressant.

            -je trouve certains propos un peu trop limites, on se croirait sur certains sites douteux.

            -chocasse, mon pire ennemi ne poste même plus, à quoi bon rester si ma nemesis nous snobbe?

            PS: mais je reviendrai si snyderverse il y a…ou pas..

          • « chocasse, mon pire ennemi ne poste même plus, à quoi bon rester si ma nemesis nous snobbe? »
            🤣🤣🤣

            « On est tous devenus des parodies de nous même. »
            C’est pas faux. Un jour je suis retombé sur des messages postés à mon arrivée ici. Ca m’a fait un choc ahah !

            Ben écoute j’espère que cette retraite – temporaire ou définitive – te fera du bien. On est souvent pas d’accord mais je pense que t’as compris que je t’appréciais bien. Alors bon vent à toi camarade. Je prêcherai fort la bonne parole de Snygod, et hisserai haut l’étendard du Snyderverse en ton absence. 😉

          • Moi aussi Fretide m’a souvent gonflé, et j’imagine que c’est réciproque mais il a pas tort sur le fait qu’on soit devenus des parodies de nous-même.
            Cependant, il y a de temps en temps du sang neuf et des nouveaux points de vue qui méritent d’être lus et débattus.
            On a tous ressenti ce besoin à un moment ou un autre de prendre l’air.
            2021 semble être la bonne année pour Frétide tellement les fanboys vont s’exciter sans aucune raison sur ce que va nous pondre le MCU.
            Les autres vont se sentir bien seuls ici…

        • LOL ben moi je fais parti de ceux qui t on toujours bien aimé, mais là c’est toi que je trouve hyper condescendant, et puis franchement tu trolles aussi souvent et ne poste que rarement des mess qui i prêtent à des débats serieux. Aucune attaque de ma part, je fais aussi parti de ceux qui ne vont pas forcement lancer de discutions poussées car je ne connais des SH que les films/séries.

          Mais bon tu me trouveras lêche cul mais je trouve dommage de s’attaque comme ça au boss, moi quand un truc me saoule je me casse, avec au tire un bye bye avant mais basta.

          Pilier du site 😉 n’abuse pas non plus 😉

          Bref en tous cas j’espere que tu resteras, si ce n est pas le cas bon vent à toi et pleins de bonnes choses.

          PS n’oubliez pas que l’époque aussi veut ça, meme sur FB les posts de mes amis, c est Covid, woke, féminisme etc… bon après est-ce mieux ou pire que leurs posts d’avant avec leur fotos de ce qu’ils mangeaient, là c’est une autre histoire 😉

          Edit : et pas si imbu le boss, vu que tu l’as critiqué plusieurs fois et il ne t en a jamais tenu rigueur, de ce que j’ai pu lire, alors que d’autres non, mais ont été ban

    • Perso hype au max, j’avais bien aimé le 1 et là il a l’air bien meilleur.

      Je ne comprends pas trop les com’s qui le descendent ( sauf pour ceux qui ont detesté le 1) surtout vu les bouses auquels on a droit sur les derniers MCU

      Bref hâte et ce sera sûrement day one ciné, si c est ouvert

      Et visuellement, c est quand même super propre mais si c est de nuit

    • Et si LTH était juste mala… enfin, indisposé en ce moment ?
      Normal alors de tourner au ralenti, et de pas trop s’occuper d’un bat-motard qui tombe.

  11. Perso, le premier film était génial ! Et Carnage est bien fait et je trouve que ça va être marrant et Carnage et Shriek (la femme qu’on voit en voiture avec Cletus Kasady (elle a été sa  »femme » ainsi que la  »mère » de leur  »famille » pendant Maximum Carnage) sont de bons méchants et Carnage est effrayant. Vivement ce film.

  12. J’ai adoré ce trailer qui correspond complètement à l’idée que je me fais de VENOM et CARNAGE. Et concernant les vannes il n’y en a pas tant que ça. On dirait que les premiers commentaires sont volontairement négatifs pour détruire la possible hype de ce film qui sort des sentiers battus. Je suis pourtant pro MARVEL et ce trailer correspond à l’univers des comics VENOM et CARNAGE. Quel est le problème? IL n’y a pas de vannes dans les films MARVEL (studio)?…Je ne comprends pas.
    Je vais voir ce film DAY ONE avec mon pass sanitaire 🙂

    • C’est bien là tout le sens de mon commentaire: Marvel Studios ne sait faire que des films avec des vannes et vu leur succès tout le monde leur emboîte le pas. Je comprends du coup que pour un pro MARVEL comme toi, ce film te hype.

      Je fais partie d’un des rares à avoir aimé le premier film, je n’ai aucun intérêt à faire un « commentaire volontairement négatif pour détruire la possible hype de ce film ».
      Comprends juste que pour certains super-héros ne rime pas forcément avec « Youpi!! »

  13. Eddy : Pourquoi moi ?
    Cletus : Parce que ça arrange le scénario. J’ignore pourquoi mais ton sang va me sauver. Y avait une chance sur 6 milliard. C’est pour ça que je vais gouter ton sang !!
    Morbius : Ah non hein ! C’est moi qui introduit les vampires dans l’univers !!!
    Blade (sur un ton calme) : Non ! C’est à moi de le faire.
    Mobius : Désolé les gars. J’ai lâché cette info en interrogeant Loki…
    Wanda : It’s Agatha All Along !!
    Deadpool (avec un dentier de vampire) : Non ! F’est moi !! Fe fuis le maitre des fampi….
    Doctor Strange : Que chacun retourne dans sa licence respectif, s’il vous plait !!!!
    Kang : Ok ! Ok ! Pas la peine de s’énerver. Ça sera pour une autre fois…

    Plus sérieusement, même si je ne suis toujours pas convaincu par des films standalone Venom (il y a 15 ans, j’aurais sauté au plafond) je trouve que Cletus/Carnage apporte la tonalité sérieuse et sombre au trailer. L’acteur y est à fond. C’est déjà ça.

  14. Pas de trailer de No Way Home avant la sortie du film Venom ? Ou en même temps, pour l’avoir avant le film… ?

    Trailer qui ne m’a pas dérangé, ni hypé ; tout comme le premier je le regarderai avec une certaine naïveté, sans me priver de prendre un peu de plaisir, si il y a des passages sympa 🙂

  15. Je comprends pas non plus pourquoi ce film et Marvel se fait basher aussi méchamment face à Suicide Squad.

    Certes, le film est plus violent et plus gore. Mais après ça, est-ce qu’il est si différent ? On se retrouve aussi avec une ÉNORME dose d’humour et des blagues avec des « plages de pénis ». Subtilité quand tu nous tiens…
    Est-ce que c’est ça qui le rend si spécial ? C’est assez pauvre quand même (attention, je ne dis pas que le film est mauvais, j’ai bien aimé hormis le manque de subtilité sur certaines blagues).
    Mais dire que c’est le seul film valable SH de 2021 ? Y’a quand même Black Widow qui était pas trop mal (et pas hyper lourd au niveau de l’humour pour le coup), Spider-Man 3 qui annonce de belles promesses (tenues ou non, on verra).

    Après, c’est vrai que Sony appuie trop sur le comique pour son univers « Spider-Man ». Mais je trouve la CGI et le design très réussis pour Venom et Carnage.
    Puis bon je trouve pas ça fantaisiste que Cletus morde Eddie pour obtenir le symbiote. On ne sait pas encore trop comment c’est amené juste avec la BA :
    1) Cletus est fou, c’est un psychopathe. Donc il n’a pas forcément besoin de raisons pour lui mordre la main
    2) Venom ne va pas forcément réagir, c’est juste une morsure. Il ne va pas mourir. Et il suffit qu’ils soient en froid parce que Eddie lui a dit de ne pas bouffer d’humains, et voilà, il le laisse faire.
    3) Ça vous semble vraiment plus logique que Cletus chope le symbiote parce que Venom a laissé « tomber » une partie de lui qui s’est liée à Cletus, plutôt que l’idée qu’il le chope au travers d’une contamination sanguine ? Personnellement, je trouve ça bien amené comme justification. Et vu qu’Eddie n’est pas en taule, ça me semble être une solution viable.

    • En fait The Suicide Squad dispose d’une vraie patte de réalisateur derrière… Y’a de chouettes plans, une photographie un peu recherchée, une bonne mise en scène en général, une écriture intéressante et plus originale que la moyenne (dans le sens où c’est pas qu’une question de blagues, ou juste d’histoire, mais plus dans la manière d’amener chaque séquence et de les assembler qui sort du lot). Bref, si je défends corps et âme The Suicide Squad, c’est qu’ à la manière des Batman de Nolan, on sent que y’a une vraie direction artistique derrière. C’est un « blockbuster d’auteur ». Un film qui peut s’analyser cinématographiquement.

      Là où Venom (premier du nom mais aussi celui là vu les trailers) aurait pu être fait pas n’importe quel « Yes man » d’Hollywood (tout comme pas mal de film du MCU d’ailleurs).

      Sinon pur ce Venom 2, à la vue du trailer, je dis juste que je trouve ça un peu facile que Cletus morde Eddy… Et je suis juste pas confiant sur la manière dont ça sera amené tellement il y avait des trucs témoignant d’une écriture flemmarde dans le premier…
      Rien que la manière dont Eddy était contaminé par Venom avec cette scientifique qui faisait rentrer Eddy incognito dans le labo de nuit pour qu’il fasse des photos ?! wtf ? Elle pouvait pas faire des photos elle même et lui filer ? Et des trucs aussi gros comme ça y’en avait à la pelle…

      • Et puis la 1er BA de The Suicid Squad n’avait pas fait l’unanimité non plus. Notamment sur les blagues de pénis.

        Beaucoup ont pointé du doigt en voyant un Marvel-like.

    • Dans les comics, Venom avait surtout laissé une « graine », comme une mue pour mieux se reproduire (puis on le captura un jour pour lui piquer d’autres graines, qui donneront Scream etc…).
      C’était ça la logique, Cletus l’appelant à la suite « papa », plusieurs fois, l’obligeant à assumer toutes les morts dont Carnage est responsable.
      Carnage tentera ensuite de créer sa propre « famille » (de monstres), avec lui à sa tête comme nouveau « père ». Menant au « Maximum Carnage », qui a plongé New York dans l’horreur chaotique.
      Dérangeant et complexe.

      • Pas certain quand même. On n’a pas vu les chiffres des plateformes en streaming. Et apparemment WoWo n’avait pas fait des scores si terribles que ça (même si le film est cheesy à souhait).

        En se rappelant que Venom avait quand même été bien démoli en 2018, ça ne laisse rien présager de bon pour le 2 (surtout qu’il n’y a pas de sorties en streaming pour compenser cette fois-ci).

  16. D’après la bande annonce on a un léger upgrade de qualité. En même temps, quand on a Woody Harrelson en antagoniste principal ça aide. Et quand on a Carnage comme ennemi de Venom, c’est bien.
    Reste après l interaction comique entre Eddy et Venom qui me reste toujours en travers de la gorge.

  17. Bon déjà l’observation sur Tom Hardy, qui semble être dans sa phase Brando/Depardieu/Nicolas Cage… C’est à dire qu’il n’a plus rien à prouver, il n’en a quasi rien à fiche de rien, c’est son gamin qui l’a poussé à accepter le rôle (véridique), il joue avec des trucs baroques et invisibles (il joue Eddie et le symbiote, ce qui est un non-sens)…
    Mais il n’y a pas que lui, voir plus bas – faut tout lire et pas ce qui vous arrange.

    Le défaut persistant dans ces images, c’est l’abus de numérique, toujours. Les symbiote étant des masses visqueuses, pas aussi complexes que de la peau, de la fourrure et des yeux humides et irisés… se contenter de tout faire en post-production en privilégiant surtout les effets monstrueux, donne l’impression de ne voir qu’une animation de jeu vidéo peu poussée.

    En comparaison, et ce pour d’évidentes questions de parcimonie, il y avait un meilleur équilibre pour l’apparence live de Spawn, et surtout celle du Venom de Raimi. Car les acteurs y étaient également vus avec un costume, organique, tangible.
    Bien sûr, pour ces Venom et Carnage, il y a également une différence de carrure par rapport aux acteurs. Mais ça aurait pû se régler avec des doublures en costumes jouées par des culturistes, des personnes massives.
    Ou bien avec un bon rembourrage pour les acteurs principaux, et en jouant sur les perspectives à certains moments, plus fixes. Permettant aussi de mieux fixer le film, de le ralentir, de faire des plans saisissants et pas rassurants sur cette seconde peau, réellement présente à l’image (même inerte).
    Ce n’était pas le cas pour le premier, et il semble que ça ne soit pas non plus le cas de cette suite, plutôt industrielle, où Andy Serkis ne travaille pas avec un matériau du même niveau que Gollum et César, pour les meilleurs exemples (peau, fourrure et yeux humides et irisés, proximité avec l’humain, toujours).

    Industrielle comme le suggère cette bande annonce donc, bien plus poussé vers la comédie grotesque sans atteindre l’équilibre évident de Marvel Studios (à chaque film son type de « couleur »). Ni même sans atteindre l’ironie de films d’horreur comme les Freddy et Chucky, car ça reste ici du PG13… Et ce n’est pas le moment de s’amuser à s’aliéner le large public, y compris celui de l’Asie (normal pour Sony).

    Il ne reste qu’à espérer que ça soit en fin de compte les seuls gags gênants, tous contenus dans une bande annonce qui ne serait que « rassurante » (Carnage reste une masse de muscles sanglants écorchés, tout de même !).
    Pour le premier film ça passait, à la limite, c’était comme si on relisait les années 90 et tout leur mauvais goût.
    Mais pour un deuxième, excusez-nous de souhaiter un peu plus d’audace et de méchanceté. C’est maintenant qu’il faut s’y mettre, pas un autre jour, non ?

    • Flo

      Excellent commentaire clair, factuel, détaillé. C’est rare qu’on soit d’accord, ce n’est arrivé que deux fois, il m’est important de le souligner. Pas de théorie capillotractée ici mais une observation lucide notamment sur le jeu d’acteur décomplexé de Hardy (il n’a plus rien à prouver mais s’amuse comme il l’a admis en interview sur Venom) et sur l’abus de CGI, qui bien que moderne, n’est pas crédible à l’œil nu (la transformation de Cletus en Carnage l’est encore moins que celle d’Eddie). Raimi avait en effet fait un gros travail de recherche pour rendre la texture du symbiote réaliste que ce soit avec les costumes, maquillages et l’électronique (effets pratiques qu’il privilégie toujours dans ses films) comme avec les rares effets spéciaux qu’il utilise uniquement en dernier recours (animation du symbiote, certaines scènes impossible à filmer dans notre monde réel). Il est honteux qu’un film actuel soit hideux malgré la technologie quand des films du début des années 2000 font mieux et dont la supériorité en terme de réalisme des effets numériques est encore bluffante aujourd’hui (notamment pour les films à faible budget). Un seul bémol : le MCU n’a pas d’équilibre en terme d’humour grotesque, le bathos est utilisé dès Avengers 2/GoTG et jusqu’à l’abus depuis, au point d’avoir contaminé l’industrie cinématographique entière (bande-annonces gâchées par une blague gênante en conclusion et scènes post-génériques démocratisées dans l’industrie sous l’influence culturelle de Disney). Pourquoi le bathos est une marque de mauvaise écriture : https://youtu.be/w-QhdzQo66o

      • Oh, en lisant plus (et entier) il devrait y avoir encore plus d’accord.
        Par ailleurs, la transformation de Cletus est pas trop mal, monstrueuse presque au même titre que le Immortal Hulk (nécessite un peu de travail en plus, comme toute la post-production du film).

        Par contre le Ton MCU est bien celui des comics, sans problème, mais concentré en un film et pas un arc en plusieurs numéros. C’est la distance sarcastique à la Stan Lee, dans ce qui restent des divertissements Tout Public, pas ultra mâtures, ni ici avec des héros troubles et sombres – en costumes bariolés impossibles.

        Il y aura toujours de l’action et du drama pour équilibrer – on peut citer en jurisprudence le premier « Indiana Jones », qui est rempli de gags grotesques, cartoonesques, et pour beaucoup extrêmement hilarants (le « cintre nunchaku » 🤣 ). C’était accepté sans peine à l’époque, sans que Spielberg soit une « marque » avec une dizaine de succès.
        Pourquoi plus aujourd’hui ? Ce n’est pas comme si ils faisaient un film au ton sec, comme un « Bourne ».
        Il n’y a plus de honte à montrer que l’Aventure sera aussi amusante, des bandes annonces anciennes de « L’Arme Fatale » et « Die Hard » en témoignent.

        Seulement voilà… À l’époque c’était des héros humains certes, mais aussi à la virilité bien visible (et sexy, pas tant agressive).
        Et donner plus d’action et d’effets spéciaux (et de scènes post-générique, qui existaient déjà) semble moins problématique que faire de même avec l’auto dérision.
        Pourtant, c’est de l’inflation, tout simplement. Dans du Tout Public Hollywoodien, c’est un peu normal.
        Et il nous restera toujours des actionners à la Liam Neeson, d’autres bien virils et surtout bien faits. Sans compter l’Asie, très souvent 1er degré.

        • Flo

          D’autres accords oui mais sans plus :
          La transformation de Cletus est réussie dans son côté monstrueux, horrifique comme dans le film Horribilis de James Gunn et ceux de Raimi, ta comparaison sur le Immortal Hulk est juste. Or voici le problème que les spectateurs remarquent à l’œil nu : une CGI des symbiotes à l’aspect numérique qui ressemble à celle hideuse car non finalisée du « Josstice Ligue ». Problème identique dans le MCU abusant de la CGI pour tout au détriment des effet pratiques depuis la phase 2 : Spider-Man et son costume ressemblent à un jeu vidéo/une animation mal fondue dans un décor réel. Peut-être qu’un meilleur travail en post-production aurait amélioré le rendu visuel de Venom et de Carnage, l’abus de scènes nocturnes est évidente : cacher les défauts de la CGI. Nouveau désaccord, non le ton du MCU n’est pas/plus celui des comics (avant la phase 2 les films du MCU avaient le même ton que les films Marvel tel la trilogie Spider-Man, Hellboy, Spawn, les Batman de Burton et Nolan, le Superman de Donner), peu importe le format des histoires car chaque scène sérieuse et dramatique est immédiatement détruite par une blague vaseuse et forcée qui annihile tout investissement émotionnel. Contredisant ainsi l’humour sarcastique et sincère (cheesy) de Stan Lee et Cie. Exemple avec la scène où Dr Strange ayant résolu sa crise existentielle, enfile sa cape avant que cette tension émotionnelle ne soit détruite sur le champs par un bathos : son col rebel. La vidéo Youtube de 9min39 que j’ai cité dans ma réponse de cet après-midi l’explique en mettant en parallèle des scènes identiques d’autres films, regarde c’est intéressant. Enfin, Peter Parker/Spider-Man a beau être un héro troublé et sombre comme Batman, cela ne l’empêche pas de porter un juste-au-corps/des collants bariolés rouge et bleu contrairement à ce dernier. Oui il y aura toujours de l’action et du drama pour équilibrer comme dans le 1er Indiana Jones et dans tes autres exemples, néanmoins cet équilibre kitsh/sincère (cheesy) est le contraire du bathos. Le bathos désamorce la tension dramatique, il est utilisé par peur, par honte de l’humour intelligent et sincère ainsi que pour camoufler des défauts scénaristiques. Il n’a du sens que dans la parodie. Ainsi l’overdose actuelle d’effets spéciaux et de scènes post-génériques qui existaient déjà mais dans une quantité raisonnable est en effet moins problématique que l’auto dérision car une solution de facilité financière et d’écriture, d’amateurisme, de peur quand ce n’est pas les 3 ensemble. Oui il y aura toujours des Liam Neeson et Cie mais cette pollution du bathos qui ne fonctionne que dans la parodie justifie le 1er degré en Asie (ayant rejeté la trilogie Star Wars de Disney avec raison) et la déception des spectateurs occidentaux qui ne peuvent apprécier une œuvre ni s’identifier aux personnages à cause de cette insincérité/médiocrité humoristique.

        • Alors certes, ça dépend si on décide en tant que spectateur de rester sur la vanne… Pendant que le film, lui, continue encore d’avancer et de raconter encore d’autres choses légèrement complexes et émotives, entrecoupé d’encore d’autres moments à la mesure du ridicule des héros, entrecoupé de moments d’action et un peu de morale… D’autant que ce ne sont pas plus non plus des histoires strictement confinées à un seul film et on verra après si ça marche. Au contraire, les suites sont déjà dans les tuyaux, donc ça va forcément se diluer pour ne pas griller toutes les cartouches émotionnelles d’un coup.
          Sinon, ça ferait un bail qu’on en aurait fini avec l’arc de Steve Rogers (combien de fois rebelle ?) et de Stark (combien de fois se reconstruit-il ?).

          À moins que ça ne soit une question de regard actuel, plus étendu… C’est vrai, quand on revoit le premier « Arme Fatale », avec le recul d’aujourd’hui, on (en tout cas, ça a été mon cas) se rend compte que le côté sombre, dramatique, suicidaire, ne tient que jusqu’à presque la moitié. 15 ans plus tôt, Riggs se serait peut-être tiré une balle devant Murtaugh, un peu comme dans « Les flics ne dorment pas la nuit » de Richard Fleischer.
          Sauf que non, puis l’un sauve l’autre, ils sympathisent, on s’invite chez une famille typiquement « Cosby »… Et finalement, ça devient une sitcom, de plus en plus pendant 11 ans. Avec de l’action violente et des tas de gros mots OK (très vendeur à l’époque) mais c’est pas loin. Plus de héros vraiment suicidaire, plus besoin s’il a une famille aimante.

          Mais ça se remarque moins car il y a encore une base « Polar », plus sérieuse, dans une bonne partie de ces blockbusters jusqu’aux années 2000… Le Genre « Action » se racontait par ce biais (avant ça, c’était les Espions, et encore avant c’était le Western).
          Bien sûr, eux aussi étaient standardisés, tous ces films produits de manière industrielle le sont.
          Y compris les bandes annonces : avant elles racontaient tout le film (mais ça passait qu’au cinéma, et le public n’était pas aussi conscient de tout), avec des gros titres, des inserts, un speaker en guise de voix-off.
          Puis on aura une grosse voix-off plus sentencieuse, faite par le même mec (Richard Darbois en France) etc…
          Là depuis quelques années, on a ces bizarres trailers avec une intro Flashforward…
          Bref, quand il y a un bon moule, on le réutilise pour gagner du temps, le spectateur y étant déjà fidélisé.
          Pour les films idem… Y a pas énormément de types de scènes à enchaîner de manière originale et arythmique sans sacrifier à l’efficacité générale, dont se doit de souscrire un blockbuster. Même chez Nolan. L’originalité étant surtout à chercher un peu dans le mélange des genres, et surtout dans l’association/combos de divers d’acteurs… même si un auteur cinéaste y a une proposition forte à apporter, faisant de celui-ci la star principale du film…
          Là où pour les super-héros, c’est l’Univers et le personnage qui le sont (et l’acteur, seulement ensuite).

          Par ailleurs, on peut aussi noter que les blockbusters super-héroiques d’avant même le MCU souscrivaient de force à l’obligation d’un arc romantique (ou sentimental) majeur, gros moteur de l’intrigue. Comme si on en était encore au Superman de Donner, « Le » Moule originel.
          Une thématique qui devenait trop écrasante dans certaines adaptations (Hellboy), et qui a fait place à une sorte de pudeur ces dernières années. Mais pas systématiquement, heureusement. Même si c’est encore très très présent pour DC
          – voir mon observation ici, le 8 avril 2021 at 14 h 26 min
          http://lestoilesheroiques.fr/2021/04/wonder-woman-1984-la-critique-du-film-votre-avis.html

          Cette neutralité renforce encore un côté plus « infantile », « adulescent »… Et chez Marvel, il n’y a guère que Chris Evans qui soit plus viril que tout le monde, façon « Tyrone Power » cela dit.
          Moins le cas pour DC, c’est dans leur ADN un peu mâture et paternaliste, même si Snyder ou d’autres ne l’ont pas toujours fait.
          Mais le désamorçage existe en force depuis au moins Hitchcock, souscrivant à l’idée qu’on ne doit jamais oublier qu’on est dans un divertissement, que ce que l’on y voit (en tout cas, dans ces films là) est sacrément absurde. Et qu’on ne le « vit » pas vraiment.
          Ou alors, pas au même niveau individuel – combien ont halluciné, désintégration après désintégration, à la fin de « AIW » ? Oubliant qu’il y avait un autre film prévu un an après ?

          Évidemment, s’il faut un exemple d’influence extra super-héroiques inappropriée, il ne faut pas chercher plus loin que les blockbusters de Universal.
          « Fast and Furious » et « Jurassic World » sont l’exemple typiques de films qui ne devraient Pas réutiliser des moments super-héroiques car eux sont censés avoir une base un peu plus terre à terre.
          Chris Pratt qui se relève au ralenti après avoir été drogué, et autres scènes absolument trop cartoonesques ou incohérentes… Même Bayona, pourtant un réalisateur subtil et très reconnu, se laisse avoir par ça.

          Par contre attention pour l’Asie… La Chine a toujours rejetté Star Wars à cause de ses influences japonaises… Pour les autres films Marvel, ça ne les dérange pas… Et encore moins pour Venom (peut-être l’autodérision devient elle moquerie des occidentaux pour eux, on ne sait pas).
          En tout cas, vu le succès toujours non démenti (en bonne période), la déception dite occidentale ne concerne que des avis critiques orientés, un peu dans un standard d’excellence intellectuelle.
          Et encore plus sur le Net.

          • Flo

            Honnêtement parler de décision du spectateur restant sur le bathos est un euphémisme car lorsque tu visionnes une scène sérieuse qui s’apprête ou te mets déjà les larmes au yeux avant d’être immédiatement détruite par une réplique ridicule et une action absurde (ne marche que dans la parodie), difficile de décider d’oublier et de ne pas être en colère. Autre exemple : le personnage de Luis l’ami de Scott Lang dans les 2 films Antman est la personnification du bathos : lourd, pas drôle, insupportable en gâchant des scènes sérieuses régulièrement. Il est donc difficile voire impossible à continuer d’avancer dans une œuvre et de s’y investir émotionnellement quand tout ce qui veut être raconté de manière complexe et émotive se voit sans arrêt entrecoupé d’autres bathos ridicules durant des scènes d’action et de morale : imagine la fameuse scène touchante de Spider-Man 2 (digne des comics) où tante May motive Peter à remettre le costume (https://youtu.be/kCd6HLNW3MQ) interrompue par un pet ou un geste, une phrase absurde et pas drôle tel que dans le MCU. Ou encore les scènes d’enterrement avec du bathos. Comme dit plus haut, ça ne marche que dans les parodies (les Simpson, Lego Batman, Deadpool, Mars Attack). Regarde la vidéo que j’avais cité et donne moi ton avis, tu aimeras : https://youtu.be/w-QhdzQo66o étant donné que le bathos confiné à un seul film ou étendu sur ses suites ne change rien au soucis. Ce n’est pas non plus une question de regard actuel car dans tout tes exemples dont le 1er Indiana Jones, la quadrilogie L’Arme Fatale  et sa série reboot n’enlèvent rien ni n’empêchent de ressentir des émotions peu importe la place du tragique. Réutiliser un moule qui n’est bon que pour gagner du temps et l’argent au prétexte que le spectateur y est déjà fidélisé c’est du formatage, une paresse, de l’amateurisme et insulter notre intelligence. L’originalité en mélangeant les genres existe mais pas ici. Tu notes que les films pré-MCU usent d’un arc romantique/sentimental qui est un moteur de l’intrigue, or ceux-là ne sont pas gâchés par du bathos et toute l’industrie le fait. Le Superman de Donner n’est pas le moule originel, ce shéma existait dès le début du cinéma et dans les romans. Croire que l’absence d’utilisation du bathos chez DC est leur ADN c’est une erreur aussi, souviens-toi du bathos que Warner a imposé dans les Batman de Schumacher qui l’ont rendu injustement détesté. Le désamorçage dans les films de Hitchcock n’est pas du bathos mais de l’humour kitsh et sincère (cheesy) ce qui fonctionne. Fast and Furious bien que n’étant pas une parodie, n’est pas un exemple pertinent pour être comparé ici. La trilogie Jurassic World en revanche, comme la trilogie Star Wars de Disney sont remplies de bathos et de wokisme au même titre que les derniers films du MCU et certaines séries à venir, ce que la Chine (pourtant communiste) a paradoxalement rejeté en priorité chez Star Wars quand Venom n’a pas de wokisme. La déception n’a rien avoir avec le succès financier du MCU qui a su fidéliser un public depuis 13 ans mais dans ce formatage, cette paresse et incompétence dont Joss Whedon est responsable (avoir introduit du bathos dès Avengers). Le MCU peut être comparé à YouTube qui est devenu une catastrophe entre censure et formatage pourtant tout le monde continue d’être dessus.

          • C’est pas également un format un peu facile, cette expression « bathos » ? Comme un truc à la mode (ou bientôt), un peu « magique » qui servirait à tout expliquer – comme les mots « kikoolol », « surcôté », « woke »..?

            Il reste que quand on prend un exemple comme « Thor Ragnarok », qui est le type même de film MCU à l’extrême limite de tomber dans la parodie osef – comme le sont bel et bien les Fast and Furious (les super gadgets et cascades sans victimes ? Tyrese Gibson ? Elsa Pataky qui ne sert que de « mère porteuse » avant d’être éjectée ?) –
            Le même « Ragnarok » dont les rebondissements à rebrousse-poil restent tout de même plus prévisibles que les nombreux dans « The Nice Guys » (inouï comme ça marche pour Shane Black)…
            Et qui manque de tomber dans le pur cynisme en une phrase – « Hélas Miek est mort, je lui ai marché dessus… Oh attendez non, il est toujours vivant !! »

            Et bien dans ce même « Ragnarok » en roue libre, toutes les scènes avec Odin (le vrai) n’ont Aucun désamorçage. Elles sont premier degré, grâce aux reshoots (hélas, un peu moches)… Elles exhalent la noblesse, la tendresse, la mélancolie, sans rien pour s’en détourner.
            Et c’est ce film qui est considéré par la critique comme un des meilleurs Marvel grâce à… Sa folie, son second degré.
            Oui, mais pas Total, sinon, à chaque fois, absolument personne n’en aurait rien à faire. Et personne ne se rappelerait de ces personnages, ils seraient jetables.
            Et il y a un paquet d’autres exemples dans ces films, où on les personnages savent se tenir (sans avoir pour autant à les standardiser sur le même modèle que Batman).

            Pendant qu’on y est, j’ai revu un film hier, « Murder my Sweet » (« Adieu ma jolie »). Intrigue polardeuse fantaisiste, quasi incohérente… Personnages qui s’amusent chacun dans leur coin… Héros principal qui, à chaque embûches ennuyeuses et à chaque moment d’émotion gênant sa virilité, lance des vannes ironiques comme s’il s’en fichait.
            Gros succès du Film Noir, public et critique, à sa sortie… En 1944.
            Et il y en a bien d’autres comme ça, j’en suis même remonté récemment à « Les Dalton arrivent » (1940), rempli de moments typiquement crétins (pas possible que ça n’ait pas inspiré Morris pour Lucky Luke), mais aussi de scènes de morts, et d’autres d’action trépidantes.

            Cette paresse et incompétence ?
            Et si c’était juste ces analyses (sur YouTube, pourtant « catastrophique » ?) qui n’étaient pas suffisamment complètes..?
            Pas de jugement, chacun fait avec ce qu’il a au bon moment…
            Il y a Plus, bien Bien Plus de détails qu’on ne le croit – 126 ans de cinéma tout de même.
            Tu peux les ajouter, cool.

          • Flo

            Non parce que ce n’est pas également un format un peu facile, à la mode ou bientôt « magique » qui servirait à tout expliquer (les « woke » sont les 1ers à s’être qualifié de tel), mais un mot jamais utilisé :

            Un bathos (du grec ancien βάθος, « profondeur ») est une figure de style qui appartient à la catégorie des gradations. Contrairement à la gradation, le bathos ne poursuit pas le mouvement de gradation [ici la montée des émotions dans un film] jusqu’à son terme. Au contraire, il s’interrompt brusquement, créant un effet souvent comique, burlesque ou ironique.

            Pour te l’imager je ressors l’exemple de la scène du discours de tante May dans Spider-Man 2 qui serait interrompue par un pet ou une blague ni drôle ni cohérente. Et la scène émotive où Ronan le barbare s’apprête à éliminer les Gardiens de la galaxie, gâchée par la danse ridicule de Star Lord. À partir de ce moment je ne ressens plus de danger ni d’attache pour eux mais plus rien. Regarde la vidéo de 9min39, vraiment et celle-ci de 2 min : https://youtu.be/OZBtfcsMtQ0

            Tu dis que Thor Ragnarok est à l’extrême limite de tomber dans la parodie, c’est le problème : dans une parodie rien n’est pris au sérieux, c’est une moquerie. Or ce film qui est une comédie veut se prendre au sérieux. À l’inverse, les scènes sérieuses se veulent satiriques, c’est un double échec en terme de cohérence de ton et d’investissement émotionnel chez le spectateur. Les scènes avec le vrai Odin n’ont aucun désamorçage mais sont au premier degré grâce aux reshoots… c’est noble, c’est tendre, mélancolique uniquement à cause des reshoots. Tu te doutes qu’elles étaient moquées dans la 1ère version et résultat, ces scènes ne s’emboîtent pas dans la tonalité. Navré mais le Ragnarok c’est la fin du monde dans la mythologie scandinave, pas une fête psychédélique. C’est comme vouloir remplacer le sucre d’un gâteau par du sel et le chocolat par… tu m’auras compris. Si par critique tu penses à Rotten Tomatoes c’est un mauvais exemple, surtout en résumant la qualité d’un film à « sa folie, son 2nd degré ». Un bon film c’est une œuvre avec une structure narrative cohérente et qui donne des émotions, permettant ainsi de s’attacher à des personnages cohérents et humains car avec des défauts… parodie ou pas : il n’est ainsi pas surprenant que Captain America : The Winter Soldier soit considéré le meilleur film du MCU. L’Arme Fatale est mémorable en partie grâce à ses scènes cultes cheesy au contraire du bathos des films du MCU qui n’ont rien à y faire et dont personne ne se rappelera dans 10 ans car tous jetables. Tu te souviens de Malekith, Justin Hammer, Ronan le barbare, Dormammu et de son sbire (acteur identique qui joua Malekith), du Shocker toi ? Pas moi peu l’importe le nombre de visionnages or ces films ont moins de 10 et de 5 ans ! Que dire de Taskmaster, vilain emblématique une fois de plus charcuté et ridiculisé (comme Thor, Hulk et Spider-Man des personnages tragiques) par des Yes Men dans le tout récent film de cet été qu’est Black Widow. Les scènes où les personnages savent se tenir n’annulent en rien leur comportement parodique qui détruit la cohérence de l’œuvre et l’investissement émotionnel du spectateur. Il n’y a pas de sens de parler de Batman comme modèle standard de caractérisation sérieuse étant donné que ce n’est pas Batman qui en est le précurseur et qu’il est lui-même ridiculisé dans certaines adaptations. À la différence que le bathos (dont il est victime) fonctionne uniquement dans des parodies (Batman Lego et la série animée Harley Quinn mais échouent dans le film Batman & Robin/ »Josstice Ligue ») !

            Tu confonds l’humour sarcastique du héro de Murder my Sweet conçu comme un film sérieux avec l’humour scatologique gangrénant l’industrie cinématographique actuelle dont les scènes se veulent sérieuses mais ne le sont pas, il y a une nuance. Notamment en rappelant que le sarcasme et bathos n’ont rien à voir. Paresse et incompétence en ayant peur de faire passer des émotions sincères au cinéma, oui. Ces analyses sont suffisamment complètes, je t’invite une fois encore à aller voir celles que je t’ai sourcé (aucun rapport entre ces vidéos et la nouvelle modération catastrophique de YouTube conduisant aux mêmes vidéos formatées).

          • Déjà « Murder my Sweet » n’était pas conçu comme un film sérieux, mais comme un divertissement amusant, avec acteurs charismatiques, suspense pseudo angoissant…
            Et le modèle du « Superman » de Donner est bien spécifique aux seuls super-héros, car reposant sur la difficile double identité – de plus, les 3 « SpideRami » reprennent quasiment la même structure narrative que les 3 premiers « Superman ».
            Et niveau ridicule, le Taskmaster ultra bavard des comics est un champion qui les dépasse presque tous – heureusement que les auteurs Shortland et Johansson ne cessent de laisser une place plus large que d’habitude dans toutes les scènes intimistes du film (pour ceux qui l’ont vu).

            Et justement… Nommer Ronan le barbare, et non l’Accusateur, n’est-ce pas le détourner de manière ironique ?
            Tout comme faire de même avec cette scène, qui ne repose par sur l’émotion qui serait suscitée par le vilain (un des quelques qui ne font que passer dans le MCU, jusqu’au jour où peut-être…) :
            Elle repose sur une diversion stratégique, avec une danse (fil rouge narratif de Quill) assez insolite pour laisser le temps aux coéquipiers de détruire le marteau.
            Puis à tous de prendre le risque de mourir pour récupérer la Pierre, dans un moment fraternel, épique, avec grande musique, sans blaguer au milieu. Bref, émotionnel.
            C’était pas un désamorçage, c’était une amorce.

            Navré mais le Ragnarok c’est aussi un nouveau commencement dans la mythologie scandinave. Mais le contexte ici, ce sont surtout les asgardiens des comics vus par Jack Kirby et Walt Simmonson… Pleins de couleurs et de folie, comme dans une fête psychédélique. C’est même 10 fois plus ridicule sur papier que transposé dans un divertissement d’aventures SF.
            C’est ça la cohérence de la structure narrative, pas l’image Viking classique – on laisse ça à Michael Hirst, et peut-être un jour à Snyder (il serait temps).

            Et non, jamais de la vie
            Rotten Tomates. Ni aucune vidéos (où se met en scène l’interlocuteur) orientées avec des œillères dans une seule direction. Ni aucun site putaclic…
            Diverses analyses écrites par des journalistes chevronnés, avec du vocabulaire, des détails, des références, du contexte, sur papier si possible – même « T Rag » en a bénéficié, bien que les analyses critiques sur les films de super-héros manquent de connaissances envers les comics, trop vastes.

            Et c’est en regardant la documentation sur des films passés qu’on se rend compte que Tous les gros blockbusters de Genre ont eu des avis catastrophistes, de la part d’une minorité (sonore certes).
            Pour qui « ça », c’est pas du cinéma, ils n’y connaissent rien, ils font n’importe quoi ».

            On les a vu, avec la télévision, pendant longtemps « inférieure »…
            Avec les films de super-héros pré MCU, surtout au moment de la « Batmania » (truc médiatique) en 1989, qui « envahit l’espace avec sa médiocrité infantile »…
            Avec les films Spielberg/Amblin, « niaiseux, vulgaires et dont il faudrait interdire certaines méthodes » (« La Liste de Schindler » et ses effets de mise en scène)…
            Avec les barbus du Nouvel Hollywood, « qui ne savent pas etc » – voir le discours à ce sujet dans « Fedora » de Billy Wilder…
            Avec le Western, « mort » une fois qu’il s’est hybridé avec les cultures japonaises et italiennes…
            Avec le passage à la couleur…
            Avec le passage au parlant – voir le discours à ce sujet dans « Boulevard du Crépuscule » de Billy Wilder, encore.

            Et tous ces cassandre parlant de la destruction du Cinéma d’avoir eux, disparu, ou de s’être juste adaptés au moment présent… chaque nouvelle évolution n’étant pas là pour remplacer ce qui marche bien, mais pour s’ajouter à un Tout immense.
            Ainsi tous ces films « pas bons » ont eu le succès qu’ils méritaient à hauteur de ce que désirait le public de chaque époque… Ces films sont restés, la plupart des personnages cultes aussi (évidemment, pas la place pour tous), ils ont ensuite servi de modèle de « ce qui est bon » pour une génération qui critiquera de manière identique l’évolution suivante.
            Et les prédictions de la fin à venir ont été remises à une autre fois, encore et encore.

            Quand, au fil de recherches, tu découvres ça… Tu peux plus tomber dans le panneau, tu vois que ce n’est qu’un cycle qui ne fait que recommencer à chaque génération, à l’identique.
            L’Arbre ne faisant que cacher la forêt car personne ne regarde Que des films de genre Hollywoodiens Tout Public – donc ceux-ci ne peuvent influencer toute la production cinématographique, ça serait faire une croix sur la multiplicité de goûts pour les âges divers.
            L’émotionnel existe encore, et les idées foisonnantes itou – il n’y a qu’à voir les films de genre français qui ont débarqué il y a peu, un vrai tir groupé.

            Maintenant pour cette question de pudeur, la réponse pourrait être à chercher dans le monde réel.
            Quand on voit qu’il existe une hystérisation de la représentation, qui va du « compte à rendre », jusqu’au narcissisme (vu qu’on a tous une caméra)…
            Ces films vont alors dans un sens inverse, se prenant bien moins au sérieux à mesure que le spectateur moyen, lui, se prendrait trop au sérieux.
            Une question d’équilibre naturel inconscient ?
            Possible…


          • Ne peut-on se dire aussi qu’il n’y a pas que l’humour qui puisse désamorcer les intentions d’un film ?
            L’excès de drama, de contexte, de sérieux par exemple – certains Snyder, le Blade Runner de Villeneuve…

            L’excès de rythme, pour garder l’attention du spectateur… « Alita » est un bon exemple, condensant un gros volume manga en un film, pour l’émailler de musique illustrative, de rebondissements brusques… Plus américain, surexcité, que conforme à une sensibilité qui serait plus capable de calme, à la japonaise.

            L’excès de conscience politico/sociétale, comme on a pu voir avec le dernier Terminator. Font-ils quelque chose du fait d’avoir 3 femmes en guise d’héroïnes principales (avec aussi des latinos), tout en reléguant Arnold à un rôle un peu ingrat ? – ça aurait pu être l’équivalent pour lui de ce que « Rambo Last Blood » était pour Stallone, malgré quelques défauts.

            Tous ces films ont d’ailleurs été un quasi échec.
            L’Excès en soit n’est pas tant une tare, si on le justifie bien, pour un film flirtant un peu avec une certaine Folie.
            Sauf si on le canalise mal, juste pour obtenir un effet précis, mais sans construire un cheminement permettant d’arriver à cet effet. C’est là que peut naître l’incrédulité et le découragement.

          • Flo

            J’ai du retard. Au sujet de Murder my Sweet, je me suis mal exprimé, je reformule : le film est sincère dans son humour, par conséquent il ne tombe pas dans le bathos. Le bathos, je l’ai déjà dit, ne fonctionne que dans la parodie. Non, le modèle du Superman de Donner n’est pas spécifique aux seuls super-héros ni ne reposant sur le dilemme de la double identité mais sur un vieux modèle qui est Le voyage du héro/le Monomythe/Le mythe du héro datant de la mythologie de la Grèce Antique (l’Odyssée etc) suivi des récits du Moyen-Âge. Or tu fais sans cesse l’erreur de croire et de dire que ce modèle aurait été inventé par Donner uniquement pour Superman et que celui-ci aurait été copié par Raimi quand cette structure narrative existe depuis des millénaires et ne s’applique pas qu’aux films de super-héros mais à toutes les œuvres et à tout les genres dans toutes les cultures… que ce soit dans l’histoire de Moïse, de Persée, d’Olysse, du roi Arthur, Robin des bois, Luke Skylwalker, Harry Potter, Superman, Spider-Man… ils ont tous un modèle similaire qui est ce mythe du héro : https://www.quora.com/Did-Sam-Raimi-deliberately-follow-the-Superman-movies-in-his-Spiderman-trilogy-e-g-origin-story-hero-loses-their-powers-the-hero-goes-dark-before-fighting-his-dark-side-Both-follow-this-pattern/answer/Robert-Frost-1?ch=10&share=24b038df&srid=PJ6T

            Le ridicule de Taskmaster dans le film ne se résume pas au bavardage, chaque vilain du MCU (hormis Stane, le général Ross, l’Abomination, Thanos) ne peut être pris au sérieux dans son entièreté. L’avoir nommé Ronan le barbare au lieu de l’Accusateur n’est pas ironique mais une erreur de confusion de ma part avec une autre œuvre sous le coup de la fatigue. Après nouveau visionnage je constate que la scène du sacrifice en groupe est non seulement émotive mais se situe après celle de la danse qui est un bathos (j’ai cru me souvenir que les deux étaient inversées ; les films du MCU n’étant pas mémorables mon excellente mémoire s’est fait avoir). Néanmoins cette scène émotive, bien que succédant à celle du bathos au lieu l’inverse habituel n’enlève rien au ridicule de la scène précédente qui s’insère très mal.

            Ta comparaison est mauvaise, les dessins de Jack Kirby étaient certes colorés comme dans une fête psychédélique mais l’écriture dans ses comics n’étaient pas aussi indigne, forcée, pas drôle ni ridicule contrairement au MCU alias le Marvel Comedy Club. Tu as parlé de transposition/adaptation : le grand échec du MCU qui est incapable de tout jauger correctement en passant du papier au réel (exception dans la phase 1 et dans Captain America : The Winter Soldier). La cohérence de la structure narrative que tu décris n’est pas ce dont j’ai parlé, la cohérence narrative c’est d’abord un l’écriture d’un personnage et des émotions qui restent cohérentes ou il s’agit de parodie ! Heureux que tu saches l’absence de pertinence de Rotten Tomates et Cie qui sont de plus orientés en plus d’être incompétents. Désolé mais le fait que les comics soient vastes n’empêche personne ni des journalistes chevronnés de faire de bonnes analyses écrites grâce à la documentation (lecture et surtout compréhension). Ceux dont tu parles ne font pas ce travail de documentation.

            Il ne s’agit pas de cycle recommençant à chaque génération ni à l’identique puisque le bathos non parodique, tel qu’il gangrène le cinéma actuel, est récent et à part. Comparer le mépris subis par Spielberg et Cie dont l’intelligence narrative est reconnue avec la médiocrité narrative du bathos est incomparable. L’humour juvénile voire immature de Disney a bel et bien influencé toutes les productions cinématographiques, tu peux constater la différence avec les films d’il y a 20 ans, peu importe le genre. C’est justement le problème, Disney fait une croix sur la multiplicité de goûts pour les âges divers. Ce n’est pas que l’émotionnel n’existe plus, il est dilué et détruit dans chaque l’industrie actuelle. Cette question de pudeur est déjà répondue dans notre monde réel, je te l’ai déjà dit, c’est de la paresse, la peur d’être sincère dans les émotions, tu cherches une réponse que les vidéos analytiques que je t’ai cité te donnent déjà. Mais j’imagine que tu ne les a pas encore regardé pour continuer cette auto-interrogation. Ce sera ma conclusion pour en revenir aux défauts de Venom, de sa suite, du MCU et du cinéma actuel en général. Ps: au sujet de ton commentaire d’hier, le spectateur déteste l’idéologie et l’écriture médiocre des productions misandres chères au wokisme (le dernier Terminator, la trilogie Disney de Star Wars, le reboot féminin de Ghostbuster etc) d’où leur échec. Tandis que Alita a du succès alors qu’il s’agit aussi d’une femme (robot) forte et de 1er plan. Les japonais ont horreur de l’idéologie US woke qui pourrit tout ce qu’elle touche dont les comics depuis 2014, tu n’as qu’à voir le succès des mangas qui explose encore plus tandis que la vente des comics chute (pire que l’âge noir des années 1990). Et oui la mauvaise écriture n’est pas qu’un excès d’humour (souvent de mauvais goût) mais de tout excès comme l’abus du drama tu as raison. Richard Donner, Tim Burton et leurs contemporains Sam Raimi et Christopher Nolan en passant par Miles Millar et Alfred Gough (showrunners de Smallville qui ont écrit en partie Spider-Man 2 et qui se sont basé sur les comics Spider-Man pour rendre plus humain Clark Kent) sont l’exemple parfait de la jauge correcte entre humour et drame contrairement au MCU/Disney/l’industrie cinématographique de nos jours.

          • Mais comment savoir qui est sincère et « correcte » ou pas ? Y a-t-il un niveau de jauge si stricte alors que le subjectif envahit la pensée mondiale ?
            Le monomythe utilise-t-il les héros masqués ayant une identité civile ?

            La structure cinématographique des premiers Sups/Spidey ? On prend le temps de voir la découverte des pouvoirs, la mort du père/mentor, puis le costume définitif déboule sans prévenir vers la moitié, le vilain capturera le héros et lui proposera alliance, la fille à sauver (plusieurs fois) est un enjeu presque plus important que de sauver tout le monde, et à la fin plutôt que de choisir l’un ou l’autre le héros se dépassera pour sauver l’ensemble, et fera un vol joyeux conclusif pour les spectateurs.
            Le deux ? Le héros choisira d’être plus humain pour mieux vivre son amour, et de délaisser ses pouvoirs, puis changera d’avis face à la menace.
            Le trois ? Une coalition de vilains, deux dulcinées à (inutilement) courtiser, un dédoublement de personnalité noire (grotesque) et des personnages en trop dans le scénario.
            Les deux mêmes… La base était moins à chercher dans les détails précis des comics que chez ce modèle patrimoniale américain incarné par Reeve.

            Heureusement que le Taskmaster du film est plus dans la menace taiseuse et assez tragique – une femme à qui on a enlevé humanité et féminité. Fusionner des personnages est une habile habitude scénaristique pour doper les personnages, densifier l’intrigue et surprendre les fans avisés et curieux. Il n’y a donc aucun ridicule patenté, même pas une seule blague sur son apparence un peu à la Sentaï.

            La scène de danse de fin s’insère comme un parallèle palindromique avec celle du début du film. Technique cinématographique de récurrence, pour un moment particulier qui sera réutilisé pour aider à autre moment ultérieur.
            En se concentrant sur le film, sans préjugés ni oublier le contexte super-héroique baroque, ça se retient. Le spectateur a lui aussi sa part de responsabilité.

            Le « Marvel Comedy Club » est une autre expression tape-à-l’œil « à la mode ». Autant dire une utilisation facile, et paresseuse.
            L’écriture forcée et se prenant au sérieux des années 60 reste dans les années 60. Ou autre décennie. Nous vivons dans le présent, les gens qui écrivent aussi. Blamons les automatismes du moment, à la limite, mais ce serait au risque de passer pour des réactionnaires.
            Et peut-être le lissage de l’imagerie populaire à cause des écrans HD. Pour le coup, cette technologie moderne enlève effectivement de la matière à l’image, et crée encore plus de distance.

            Néanmoins, cela fait bien le grand succès du MCU, avec son propre type d’émotion… Sinon, ils ne feraient plus de gros films avec régularité, ils galéreraient à chercher des idées trop en retard, se prendraient pour plus intelligents qu’ils ne sont et se trouveraient au mauvais endroit au mauvais moment (comme…).

            Et puisqu’il s’agit également d’une grande Série (les thématiques s’étalent ainsi sur des années, il faut prendre en compte l’intégralité pour mieux l’appréhender)… Et diverse, grâce aussi à la Fox (les mutants ont bien sûr des thématiques bien plus adultes), aux séries TV et un peu à Sony (on verra au delà de « Spiderverse »), on peut moins en discuter en des termes purement cinématographiques, hormis l’utilisation de quelques techniques… que mêmes les séries TV utilisent.
            Et maintenant que tout ça commence à plus se centraliser, on est encore plus proche de productions indépendantes c’est à dire avec encore moins d’intermédiaires dans le jeu (qui ont chacun leur mot à dire, et gâchent très souvent le résultat).

            Mais l’erreur est de penser que ce succès, plus Tout Public que segmentant, se doit d’être dupliqué à l’identique. La responsabilité est du côté des autres studios, ceux qui se disent « tiens on va faire exactement pareil ! »… sans avoir le type de personnages ou d’histoires qui justifient cela. De même que Marvel ne peuvent pas toujours faire de même – imaginons qu’ils traitent les 4 Fantastiques en s’inspirant du succès de Fast and Furious et « la famille »… Beuh..!! Ce ne serait pas la cohérence narrative particulière à un type de personnages – car elle diverge selon chaques types…

            Disney par contre est bien riche (merci parcs d’attractions, jouets etc)… D’où plus de facilité pour produire, ou aider à produire, très régulièrement.
            Les plateformes, aussi sont bien riches (facilités de visionnage sans effort, ou aide grâce à des ventes de données ?). Plutôt que garder le modèle de production de ces dernières (avec toutefois plus de maîtrise et moins de chèques en blanc), ce sont encore les autres studios qui se plantent. Et même un beau modèle de Blockbuster adulte tel la dernière Trilogie « Planète des Singes », pourtant une nouvelle adaptation, n’aura pas été un succès suffisant, du genre avec atteinte du Milliard de recette « obligatoire ». Évidemment, une famille avec des enfants est plus nombreuse, mais va moins voir ce genre de films plus durs. Et un contre-exemple explicitement Adulte comme « Joker » a été une anomalie opportune (matraquage Oscars, récupération soulèvements populaires, Bat-Univers).

            L’identité très ouverte et rassurante de Disney tel que Walt l’a défini, moins quelques exceptions (moments sombres fugaces, expérimentations artistiques, productions Touchstone etc) n’appartient qu’à eux. Ils ne forcent personne à les imiter, non ? On ne tombe pas sur Disney à chaque fois qu’on allume son écran, on a toujours le libre-arbitre de chercher plus – et quand on sait chercher, on trouve.

            Mais attention, Pudeur il y avait aussi chez Raimi (3 films et on ne sait pas si Peter et MJ couchaient ensemble hors mariage), et Nolan (sa mécanique narrative souvent froide, ses personnages féminins se divisent entre les femmes fatales sexuées mais peu émotives, et celles qui représentent l’inverse). Et même chez eux, les héros y sont souvent des hommes-enfants. Il n’y échappent pas. Sans influence disneyenne pourtant.

            S’il était venu à l’esprit de quelques uns, le « bathos » aurait aussi pu être utilisé à une autre époque… Il y aura toujours des moyens d’accuser, d’autres degrés d’excès qui paraissent ensuite bien sages quand on les regarde depuis une autre décennie – « Orange Mécanique », violent et dérangeant ? 50 ans après, certains (plus jeunes) se demande Où ça ?

            La trilogie Disney de Star Wars, un exemple des avis pré-mâchés qu’il ne fallait pas écouter trop vite (trop tard!). Leurs modèles féminins récurrents ne sont que prolongation de Leia, et au delà il y a une vraie réflexion sur l’identité de la Saga et la difficulté de l’héritage (avec plus de composition cinématographique artistique, plus dans le montage que technique). Succès trop automatique par contre, ça brouille toute tentative de réflexion tolérante.
            Le reboot féminin de « Ghostbusters », fidèle au modèle d’origine : des comiques un peu « gras » qui font un film d’Aventure Fantastique Tout Public, en mettant en scène de cools potes travailleurs col bleus dans la mouise. Échec injuste.
            « Alita », non non, Échec, pas assez de spectateurs et d’équilibre (et y a Jai Courtney, le pauvre). Pire, Robert Rodriguez se vantait d’avoir voulu faire le film comme James Cameron l’aurait fait. Un reniement absurde de son identité de cinéaste (brinquebalant, mais souvent attachant).
            Par contre, on peut se demander ce qu’il en est en ce moment de l’expression de l’identité féminine au Japon.
            Et des salaires, les coûts de production, l’augmentation possible d’un lectorat féminin friand etc pour les mangas… par rapport aux comics, la baisse du lectorat masculin et leurs prix exorbitants (et leur continuité extrêmement longue et tortueuse, trop à bien explorer pour un spécialiste en cinéma uniquement).

            Mais bon… Woke, c’est à dire Conscient, l’humanité l’est depuis des siècles – domestiquer en partie la Nature, se responsabiliser et créer des Sociétés, avoir peur de l’après mort et créer les religions… C’est ridicule de cibler les gens sur ce terme faussement moderne, tout comme le sont ceux qui se revendiquent benoîtement de cette appellation.
            C’est donc de l’excès de formules, encore. On va vers la surchauffe des Sociétés modernes, avec plus de détournements etc… À un moment, ils auront assez de se chercher des ennemis à traquer.
            Certains n’ont pas attendu pour ça.

  18. je comprends toujours pas, je pensais que Serkis remonterait le niveau ( très bas ) du premier et la ….. ça a l’air tout pourri ( comme le premier).
    Peut-être une bonne surprise au final mais je suis vraiment pas convaincu….

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