Le bar de Galactus #127 : The King’s Man – Première mission

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Mercredi, avec la sortie de The King’s Man : Première mission, nous tournerons définitivement la page 20th Century Fox… En principe, l’Univers Cinématographique Kingsman devrait prochainement connaître une certaine forme de conclusion avec Kingsman : The Blue Blood, soit le troisième volet des aventures de Gary ‘Eggsy’ Unwin. Encore faut-il que Disney ne soit pas refroidi par les résultats de la préquelle au box office ! Sinon, peut-être avez-vous vu Don’t Look Up : Déni cosmique sur Netflix, avec Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence ? Plus important, le Père Noël a-t-il déposé des cadeaux super-héroïques au pied de votre sapin ? L’interdiction de manger du popcorn dans les cinémas à partir du 3 janvier est-elle une bénédiction ou une malédiction ? Pour ce dernier Bar de Galactus de l’année, on ose les vraies questions !

Lorsque les pires tyrans et génies criminels de l’Histoire se réunissent pour planifier l’élimination de millions d’innocents, un homme se lance dans une course contre la montre pour contrecarrer leurs plans. Découvrez les origines de la toute première agence de renseignement indépendante.

35 COMMENTAIRES

  1. Oui vu don’t look up et il est évident qu’un film qui critique autant les medias ne soit pas bien accueilli par la critique. Le film est une sorte de mach up entre deep impact et Idiocracy. Le seul problème c’est qu’il est peut être un peu trop réel pour être une satire.
    Entre le dénigrement de la science , les medias qui veulent que du fun et du superficielle des capitalistes qui cherchent a s’enrichir sur le dos d’une catastrophe et des politiques qui n’ont que leurs intérêts comme préoccupations. Bin c’est notre réalité il n’y a aucune exagération. Mais ce que j’ai peut-être le plus aimé c’est que le film porte son message jusqu’au bout sans sentimentalisme hollywoodien de dernière minute.
    Après pas vraiment une bonne idée de faire de Di Caprio un papa de deux jeunes dans leurs vingtaines. Il est un peu trop bien Papa de conservé pour ça.
    J’ai aussi commencé Succession le nouveau joyau de la couronne de HBO après la fin de GOT. Excellent vraiment du grand HBO et plus la série avance plus elle se forge une réputation qui la fera entrer dans le panthéon des meilleures séries de HBO.

    • Plus 1 sur Don’t look up
      Une satire moui, mais qui est tellement envisageable dans notre monde d’aujourd’hui..

      C’est quoi cette histoire de pop-corn interdit en salle ? xD

      En cadeaux ici j’ai eu une carte Steam (ça tombe bien je joue plus du tout ^^), un mug avec Henry de Riv qui dit « Hmm… Fuck » xD et un peu de sousous (et la classique boîte de chocolats)

      Vu Matrix 4. Un bon début mais qui se perd trop rapidement.
      Et Keanu n’est pas du tout dedans, il semble se faire ch*er et ne fait que des spam hadouken / arrêt de balles. Navrant.

    • +1 pour Don’t look up qui comme tu le dis critique à « merveille » la société dans laquelle on vit.
      Et j’ai aussi aimé le jusqu’au boutisme du film, qui se révèle glaçant au-delà de l’humour satirique.

      • Oui le film déclanche pas mal de rire nerveux.
        Sinon j’espère que vous n’avez pas rater les deux scènes poste générique. Surtout la première a mourir de rire

        • Oui la 1ere est très fun. La 2e, je l’ai trouvé à la limite du lourdingue (ce qui étonne un peu au vu de la justesse de l’humour durant tout le film).

  2. L’interdiction du popcorn et autres collations dans les cinés alors qu’on limite la consommation dans les bars et restos uniquement « en position assise » ? On est bien d’accord qu’il y a un truc qui n’est pas logique ?

    • Franchement j’ai depuis lgt lâché l’affaire avec la logique dans leur façon de procéder ..
      => ne serait-ce que le fait qu’ils n’aient tjr pas -après tout ce temps de covid!- plus de lits en réa (ils les avaient augmenté mais pas conservé) alors que c’est justement ça qui rend cette épidémie « grave »..

    • En fait, ils essaient d’eviter sue les gens soient trop proches lorsqu’ils mangent ou boivent. Dans un ciné ou dans un bar au comptoir, tu es plus proche des autres que assis autour d’une table + le fait qu’ils essaient de ne pas fermer les bars

  3. Je sors de « West Side Story ». Très bien. Probablement mieux que la première adaptation d’un point de vue filmique même s’il n’aura clairement pas le même impact que son prédécesseur vu le peu de bruit qu’il y a autour, si ce n’est pour parler de ses résultats décevants. Dommage que ceux qui s’en occupent n’aient pas su su créer une hype comparable à celle qu’il y avait eu autour de « La La Land » il y a quelques années parce que clairement ce film le méritait. Je sais que les remakes sont un concept qui en freinent certains, surtout quand ils touchent aux films cultes, mais ça n’a jamais été mon cas et je ne regrette pas du tout d’être aller le voir en salle. Je conseille donc.

    • au delà du remake c’est un hommage grandiose au cinéma en général.
      qu’on aime ou pas les comédies musicales, il est indéniable qu’il y a un travail de mise en scène proche de la perfection.

      le film est clairement à voir au cinéma
      Malheureusement le box office n’a pas suivi

  4. Don’t look up : superbe perle de Netflix, au point même de se dire qu’il aurait mérité de sortir au ciné.
    => scénario, humour intelligent et très subtil, mélange des tons assez déroutant, critique de la société, dialogues, jeu d’acteur -DICAPRIO-

    Je recommande chaudement

    ps (pour moi) : ne regarde pas l’article précédent du site, ne regarde même pas le titre de l’article, non ne craque pas

    • Subtil ? L’humour est pourtant loin d’être subtil, Adam McKay était beaucoup mieux quand il faisait des comédies débiles mais intelligentes qui savait aussi critiquer l’Amérique, ici c’est tellement forcé et moins original. Côté acteur on a vu mieux pour la plupart, DiCaprio a fait bien mieux dernièrement, Jonah Hill joue un rôle de comique de service dont il est au dessus depuis un moment. Mark Rylance on se demande ce qu’il fait, une imitation de Owen Wilson ? Les films de McKay ne sont même plus drôles maintenant c’est ça le pire.

      • Je ne peux pas comparé avec ses anciens films (ne les ayant pas vu).

        Mais là pour moi c’est subtil, dans le sens où ça critique la société de façon très réaliste et intelligente. Je n’ai pas ressenti que ça faisait « forcé », car même si c’est légérement exagéré pour faire ressortir les défauts (euphémisme) des instances, cela reste bien dosé pour que ça reste crédible par rapport à ce qu’on connait.

        Pour Jonah Hill je suis d’accord avec toi (mais le rôle lui va à merveille pour le coup, illustrant parfaitement le niveau de bêtise de certaines personnes haut placées dans notre société).
        Pour Dicaprio je l’ai trouvé parfait dans un rôle certes moins extravagant, mais tellement juste dans ce personnage timide, dépassé par les évènements. Un vrai caméléon cet homme.

        J’ai trouvé que ce film était à la fois drôle, déroutant et glaçant.
        Dommage que tu n’aie pas accroché.

        • Il faut dire que Hill est en mode caricature de Donald Junior Trump qui est un fils a papa mais totalement ignoré par son père. D’ailleurs il n’est pas si caricaturale que ça

        • Je te conseille alors forcément les comédies de ce réal, il a fait certaines des meilleures comédies des années 2000 et 2010 avec Will Ferrell. Depuis il a pris un tournant plus sérieux avec The Big Short où il traite de vrais sujets avec un aspect meta mais c’est moins marrant dans son humour et sa satire. The Big Short a été vu comme un bon départ dans ce style, je l’ai trouvé assez dur à comprendre dû aux sujets abordé, Vice est pratiquement un film diaporama même si certains passages sont assez amusants, notamment une référence à Galactus. Ses castings sont toujours impressionnants, The Big Short reste le meilleur tant les personnages jouent moins des caricatures que ses films ensuite. Il a aussi contribué au premier épisode de Succession qui est une des meilleures séries actuelles, mais hormis être producteur je ne sais pas si il a tant d’implication que ça dedans.
          Je regrette tout de même cette nouvelle phase de sa carrière moins divertissante et plus bancal que sa première phase.

          • Frangins Malgré Eux, Ricky Bobby et Very Bad Cops sont les meilleures pour moi, Anchorman est sa première comédie et a très bien marché mais je suis moins fan de l’humour dedans.

  5. Vu Matrix Ressurections

    Très décevant. Une première moitié original qui s’écroule dès que le lore de Matrix reprends le dessus. Keannu Reeves essaie a peine de jouer, les scènes d’action sont mollassones. Seule Carrie Ann Moss se démarque avec son magnétisme habituel. Mais c’est loin de suffire. Un opus très dispensable.

    Don’t look up : Une satire un peu trop réaliste pour être drôle a 100%. Mais casting 4 étoiles. J’ai été surpris par Meryl Streep en Trump féminin. Rivalisant de stupidité avec son fils, Jonah Hill en Ivanka Trump au masculin. C’est drôle mais il y a ce côté « ils reagiraient sans doute réellement comme ça » qui calme un peu les ardeurs.

    • Meryl est étonnante effectivement. Kate blanchet également m’a assez surpris dans ce rôle assez inhabituel.
      Et dicaprio toujours aussi énorme dans un rôle qui sort aussi de l’ordinaire pour lui je trouve.

  6. Tant qu’il n’existe pas de franchises du même acabit que « Kingsman » (avec des lords anglais qui pètent des dents etc), Disney laissera Matthew Vaughn continuer à les produire avec sa propre société.
    À moins qu’il se lasse, et/ou bien que Marvel lui offre de relancer les X-Men… ou bien de s’attaquer au Captain Britain Corps (Oui !).

    Après David Lean, grand portraitiste de la sensibilité mystérieuse féminine précisons le, et grand critique des anglais (et brièvement des communistes), enchaîner avec re Fred Zinnemann, autre grand critique (de l’Amérique entre autre)… Et grand obsessionnel des postérieurs. 😄

    Vu enfin « Comancheria », une sorte de cousin de « No Country for Old Men », où le western sauvage survit en tant qu’état d’esprit.
    Qu’on ne s’y trompe pas, ces endroits où on sait vers où vont les votes électoraux et les coups de feu ont beau être gentiment défendus par des intellectuels… Ça reste quand même des pays avec de la hargne et de la bêtise, créées par le climat autant que par ceux de l’extérieur qui y ont exploité les autochtones.
    Seuls s’en sortent ceux qui savent rester dans leur époque, tout en utilisant les vieilles ficelles pour détourner un système économique abrutissant.
    Même si y subsiste une forme d’abnégation et d’humilité, faisant aussi partie d’un côté traditionaliste westernien.

    Et « Matrix Résurrections », de bons moments marrants en perspective, mais ça sera pour la page dédiée dans le précédent Bar.

    Lu Reign of X tome 3 et 4… Et ils arrivent encore à créer de nouvelles équipes mutantes surprenantes, sachant exploiter au mieux le contexte krakoan – Children of Atom a beau être prévisible, il n’en est pas moins bien fait, bien dialogué surtout…
    Fini le deuxième tome des Gardiens de la Galaxie, qui marque le pas en s’ouvrant à plus d’amour et fraternité. Bien joli tout ça…
    La conclusion de King in Black avec le « 200eme » Venom. Étonnant, mâture, même si on se demande le temps que ça va durer avant d’être défait…
    Début de lecture de The Marvels, la nouvelle série de Kurt Busiek. Qui semble plus s’amuser à faire de l’intrigue polardeuse et Pulp. Pourquoi pas ?

  7. J’ai commencé à regarder Band and crazy, série coréenne ( Iqyi, Viki). La rencontre d’un flic à la dérive et d’un justicier urbain bien décidé à le remettre dans le droit chemin avec des méthodes très personnelles. C’est drôle, il y a de l’action. L’intrigue est intéressante. Une bonne comédie d’action avec quand même un côté superhéroïque.

  8. Vu The matrix 4… Bon, pas le chef d’oeuvre attendu, mais j’ai tout de même passé un bon moment, m’obligeant à mobiliser mes neurones (que j’avais mis aux vestiaires pour spidey NWH), ce que j’adore… Enfin un film qui donne du grain à moudre à notre cervelle… Donc, certes pas wahouu, mais au-dessus de la bouillie storybordé diffusée depuis un bout de temps sur nos grands écrans.
    Autre point fort du film, m’avoir donné l’envie de revoir les 3 premiers, je viens de finir le 1er : quel kifff !!! Et rien que pour cela, Merci Matrix 4 !! 😉

  9. http://braindamaged.fr/29/12/2021/marvel-un-film-secret-avengers-avec-chris-evans-et-scarlett-johansson/
    Ce serait intérressant s’il s’agissait d’une intrigue un peu polardeuse, qui se passerait à la fois dans une période passée et dans le présent (du MCU). Avec une intrigue commençant avant et se résolvant après avec les survivants et les successeurs.
    Ainsi ça ne serait pas trop redondant avec « Black Widow », qui avait l’avantage de reposer beaucoup sur l’idée de mort à venir de Natasha – en plus d’installer sa famille au sein de cet univers.
    Et ça aurait moins de strates temporelles que « Les Éternels », ne faisant l’aller-retour qu’entre seulement deux époques.

  10. Alors gros rattrapage Pour moi ces derniers jours.

    Last night in Soho, the last Duel ( Scott a réussi à me faire changer d’avis sur sa personne avec ce film, ainsi qu’avec house of gucci) et Matrix. J’avais rien regardé de ces 3 films. Total confiance en ces projets. Ils m’ont tous ceuilli. Ce que j’aime le cinéma.

    Demain c’est au tour du film que j’attendais le plus en ce fin d’année. Lamb.
    En principe je suis jamais déçu par les productions a24. Merci à the Jokers pour la distribution dans le ciné de ma ville.

      • Perso je l’ai trouvé assez superficiel. Les acteurs ne jouent pas tous dans le même registre, particulièrement Jared Leto qui en fait des caisses et des caisses. Effectivement The last duel est très bon, mais c’est typique de Ridley Scott qui alterne entre un très bon film suivi d’un autre qui ne l’est pas du tout … Après ce n’est que mon opinion.

        • House of Gucci n’entre-t-il pas dans la catégorie des films de Ridley Scott qui mettent en scène un empire (criminel) décadent ?
          Comme si ces quelques films particuliers dans sa filmographie (c’est à dire American Gangster, Cartel, Tout l’argent du monde) étaient des suites officieuses de Gladiator – avec son Empire romain et ses jeux du cirque, proche de l’effondrement…

          • Pour vous répondre à tous dans les grandes lignes. House of gucci est clairement porté par ses acteurs, y compris Leto qui certes en fait des caisse, mais il semblerait que les mimiques soient assez réels de son personnage plutôt loufoque pour l’époque. La réalisation est léché. Mais le film a quand même de grandes longueurs parfois.
            Pour the last duel, encore une fois ses acteurs sont tout simplement incroyable. La réalisation est nettement plus intéressantes et actives, bien que j’ai trouvé certaines scènes assez agressives avec les cuts, notamment sur les nombreuses arrivées à cheval dans les divers châteaux.
            Dans tous les cas, dans les deux films Adam driver y est magistral. Entre ces deux films et Annette qui est sublime, il réussi un sans faute cette année.

            Et j’en profite aussi pour faire mon compte rendu de lamb vu hier.
            Tout simplement magistral.
            C’est pas un film a la porté de tout le monde, dans le sens où c’est très contemplatif et avec très peu de dialogue. Mais j’ai subit une tension tout le long du film, et fondu en larme a la fin.
            Encore une fois, j’ai bien fait d’y aller en ne regardant rien.
            Mais si vous aimez un minimum le cinéma dans sa forme la plus brut, allez le voir en salle. C’est vitale pour l’industrie.

  11. The Gentle King’s Man.

    Voilà un exercice de cinéma d’action décomplexé comme on n’en voit pas souvent sur grand écran.
    C’est ce vers quoi tendait de toute façon les précédents films « Kingsman », piratant l’imagerie classique des films d’espionnage avec de la fantaisie anglaise, tout en y ajoutant une pincée de lutte des classes… en plus malpolie et plus « Comics » (plus encore que les comics à l’origine des films).
    Du moins le premier volet… Jusqu’à ce que le côté plus tendre et nanti de Matthew Vaughn parasite lui-même le second, pris en flagrant délit de gros embourgeoisement. Il fallait d’urgence remédier à ça.

    Mieux accompagné à la production pour un prequel à la (désormais) franchise, les choses restent néanmoins établies : puisque ça se passe avant, et raconte une histoire (et l’Histoire) dont on connaît déjà la fin, l’intérêt est surtout dans le voyage plus que la destination. Et dans le plaisir de mise en scène.
    Bien sûr, Vaughn se met dans les pas de collègues metteurs en scène anglais (Christopher Nolan ou Sam Mendes) qui ont récemment traité en « devoir de mémoire » de l’horreur de la guerre et des dissensions opportunistes… Cela étant transcendé par une grande exigence à la fois formelle et ludique.
    Pas autant ici, pas de façon aussi viscérale que pour ces exemples ou pour le premier « Kingsman » : l’équilibre entre les différentes directions que prend le scénario est hasardeux, donnant l’impression de sauter d’un film distinct à un autre, de vouloir raconter trop de choses plus ou moins conciliables sur toute la période de la Première Guerre Mondiale, en plus d’être une comédie d’action souvent loufoque.

    Avec toujours ce pari de voir jusqu’où aller le plus loin possible, sachant qu’avec Vaughn et son comparse Mark Millar, les Comics, voir même le Cartoon, sont servis à l’image sans honte, dans toute leur folie, façon Ligue des Gentlemen Extraordinaires à la manière d’un Tarantino.
    Mieux vaut avoir des acteurs anglais (théâtraux) pour bien faire passer la pillule, quand un film ose aussi bien reconstituer Et tordre une Histoire mondiale, politique, sanglante et tragique en transformant plusieures illustres salauds de l’époque en super-vilains conspirateurs alliés…
    Quand on y fantasme des nobles se battant en secret pour les opprimés, tels des justiciers vertueux de fictions à la Don Diego de la Vega/Bruce Wayne…
    Quand on triple les rôles pour un acteur à coup de gros maquillages…
    Quand on laisse une place « cruciale » dans le scénario à des animaux (en images de synthèse, comme pour les grands espaces du film)…
    Ou quand on y parle cruement de Sexe, un segment entier et complètement marteau de 15 minutes reposant uniquement sur ça, à travers un hyper Raspoutine bien frappadingue – sa présence a été survendue par la promo du film, mais heureusement c’était un leurre.

    Mais peu importe, le film évite d’extrême justesse (encore une fois) de tomber dans la pure parodie, tout en étant plusieurs fois galvanisant par son énergie Pulp, véloce, brutale, touchante, marrante, aux scènes d’action à la fois fluides et heurtées, qui sont une véritable signature de la saga…
    Et retournant plus ou moins par dessus tête les codes cinématographiques des films d’aventures et de guerre classiques, comme c’était le cas pour le premier film avec l’imagerie des James Bond, nous surprenant de la même manière à quelques divers moments – dépend aussi de ce qu’on connait des acteurs présents au casting.
    Il donne au passage à Ralph Fiennes une belle revanche avec ce rôle de chevalier moderne aux accents aussi bien élégants que mélancoliques, lui qui jadis joua un John Steed peu mémorable au cinéma… Et jamais Matthew Vaughn n’a semblé être autant le meilleur candidat pour remaker la série « Chapeau Melon et Bottes de Cuir ».

    Présente aussi cette question creusée par Vaughn dans toute la franchise « Kingsman », à savoir : Qu’est ce que c’est qu’être un Gentleman (et à quoi ça peut servir) ?..
    C’est à dire, plus généralement, qu’est-ce que c’est qu’être un Homme, un vrai ?.. Un qui soit calme et mesuré, partisan de la camaraderie, la paix et l’ouverture d’esprit… mais qui sache faire, quand il le faut, l’action et le coup de poing face aux truands sans scrupules – pas étonnant qu’il veuille faire un film de Superman –
    Également, entre autres questions, plus dramatiques ici : Qu’est-ce que c’est que de risquer sa vie dans le sang et les larmes pour aider à sauver peut-être d’autres vies ?
    Et enfin, petite nouveauté personnelle pour Vaughn : Qu’est-ce que c’est qu’être un père ? Quelles angoisses on ressent quand on essaie douloureusement de protéger sa famille et ses valeurs dans un monde violent et sans pitié ?
    Le film n’hésite pas à montrer tout ça, sans concessions.

    Un petit peu moins surprenant grâce à son contexte scénaristique et grave, mais encore très secouant. Avec Panache et Canaille(s).

    British on the Rocks !

  12. Très très sympa ce Kingsman ! Largement meilleur que le second volet et peut-être même au dessus du premier.
    Je le conseille grandement, « du divertissement à l’ancienne ».

  13. Vu, King’s Man. J’aime beaucoup le mélange fiction, personnages et événements historiques. Un scénario plutôt intelligent. L’émotion plus présente que dans le premier, mais avec la même énergie et une plus grande ambition dans son récit. Très bonne performance de Ralph Fiennes.
    Largement supérieur au second et aussi bon (voir supérieur) que le premier (mais très différent), tout en gardant l’esprit King’s Man dans la seconde partie. Une surprise.
    La production avait mis des leurres dans la promotion.
    Côté réalisation, M.Vaughn est un des meilleurs réalisateurs côté divertissement.

    Une suite avec Hitler et le nouveau Berger, personnage joué par Daniel Brühl ?

  14. https://www.comicsblog.fr/46874-The_Kings_Traitor__une_suite_e_The_Kings_Man_la_preequelle_de_Kingsman_est_bien_en_deeveloppement

    C’est peut-être pas une si bonne idée ça… Avoir un ennemi aussi grotesque que bassement humain, ce n’est pas comme avoir un antagoniste aussi grotesque que cinématographique… parce-que celui-là, il était bel et bien réel. Et les horreurs dont il a été responsable, elles ne prennent pas le même sens dans un film d’action lui-même très violent (mais cathartique).

    Ou alors, il faut aller plus loin dans le délire Pulp, et absolument caser une dernière partie se passant des années plus tard en Amérique du Sud, avec le moustachu bien planqué (après avoir truqué sa mort)… et un combat final aussi sanglant que jouissif, du même niveau que la scène de l’église dans le tout premier film de la saga.

    Ne pas trop s’empêtrer dans le devoir de mémoire respectueux, faire comme Tarantino : un film-film, pas un divertissement avec un peu de pédagogie (tu parles, avec une intrigue qui nous présente une Injustice Société).

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