Le bar de Galactus #224 : For All Mankind ~ Five Nights At Freddy’s

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Quelles sont les autres merveilles de la semaine ? Pour les amateurs de science-fiction, impossible de louper le lancement de la saison 4 de For All Mankind (10 novembre). Après la Lune et Mars, l’excellente série uchronique d’Apple TV+ s’intéressera à l’exploitation minière d’astéroïdes, avec un Joel Kinnaman que l’on imagine plus grincheux que jamais. Sur grand écran, The Marvels affrontera mercredi Five Nights At Freddy’s, alias le carton de l’automne (217.1 millions de dollars dans le monde). Je suppose que les fans du jeu vidéo sont nombreux ici et que vous attendez de pied ferme cette adaptation ? Et sinon, qu’avez-vous vu/lu/bu ces derniers jours ? Entre deux parties de Spider-Man 2, la fin de Gen V et le début d’Invincible ? Dans tous les cas, à vos claviers et très belle semaine à tous !

La saison 4 reprend huit ans après la conclusion de la saison 3, au cours de laquelle Happy Valley étend rapidement son empreinte sur Mars en transformant d’anciens ennemis en partenaires. Aujourd’hui, en 2003, le programme spatial se concentre sur la capture et l’exploitation minière d’astéroïdes extrêmement précieux et riches en minéraux, qui pourraient changer l’avenir de la Terre et de Mars. Mais les tensions latentes entre les habitants de cette base internationale désormais tentaculaire menacent de détruire tout ce sur quoi ils travaillent.

29 COMMENTAIRES

  1. Oh bah les fans de jeux vidéos sont bien plus nombreux que les fans lecteurs maintenant…
    C’est à se demander si Hollywood ne va pas se reformater selon leur vision des choses, aussi absurde que ça puisse paraître (vous pouvez toujours vous brosser avant d’avoir des films interactifs sur grand écran : c’est absolument impossible).

    Vu :

    – « Je suis un criminel »…
    Busby Berkeley s’éloigne des films musicaux pour un film social, faux polar et un peu film de boxe, avec John Garfield et les Dead End Kids…
    Petite histoire de rédemption, qui vaut beaucoup pour sa défiance envers la Justice (étonnamment, le prétexte de la fausse mort involontaire dans un accident de voiture, et l’alibi qui se retourne contre vous, beaucoup de films l’ont utilisé).
    On retriendra surtout Claude Rains dans un inhabituel rôle d’enquêteur tenace, bourru mais très humain.
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    – « Eyes in the night »…
    Un petit Fred Zinnemann, polar à suspense centré sur une rivalité féminine. très amusant grâce à son héros principal : un détective privé aveugle, aussi habile que costaud, avec un Edward Arnold qui fait plaisir à voir en contre-emploi (pas un rôle de salaud pour une fois, quoique). Très marrant aussi avec son huis-clos où il faut gagner du temps face à des espions brutaux, et son chien super doué – le suspense final est sacrément tendu.
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    – « L’incroyable monsieur X »…
    Encore un duo féminin au centre de l’histoire que raconte Bernard Vorhaus, qui va s’effacer peu à peu à mesure que l’on va suivre plutôt le point de vue d’un charlatan arnaqueur, plus encore que ceux qui veulent le coincer…
    Jusqu’à un retournement au deux tiers du film, assez logique mais au détriment du personnage que joue Lynn Bari – tandis que celui de la douce et bouleversante Cathy O’Donnell reprend de l’importance.
    Un peu tardif cependant, cette évolution du script qui joue « au plus escroc des deux » (et avec Encore l’astuce du faux accident). Car le film manque de caractériser suffisamment le personnage complexe qu’interprète Turhan Bey, charmeur exotique qui se révèle avoir un peu de cœur (ou de limites).
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    – « Il marchait dans la nuit »…
    Alfred L. Werker réalise un de ces films policiers à effets documentaire (voix-off etc), avec la participation d’un Anthony Mann qui s’y connait bien.
    Inspiré d’une histoire vraie, édulcorée pour ne pas entacher une institution (le tueur originel était un flic)… finalement ça n’impacte pas la teneur du récit, qui anticipe sur les films reposant sur la traque de tueurs en série, très difficile à débusquer puisque quidams banals – « L’étrangleur de Boston » par exemple.
    Sans aller jusque là (l’assassin ne commet que deux agressions graves – mais de policiers), on est saisi par la perplexité de la Police, obligée de trouver de nouvelles techniques d’investigation face à un criminel intelligent, méticuleux, utilisant certains recoins de Los Angeles – dont une bonne partie dans les souterrains, prétexte à quelques courses-poursuites claustrophobiques haletantes.
    Richard Basehart lui prêtant ses traits élégants, le mystère entourant ses motivations restera entier, jusqu’au bout. Ça aurait pu être plus terrifiant que ça, mais pour 1948 ça reste honorable.
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    – « Second tour »… analyse complète au Bar précédent, le #223.

    Pas assez de gens pour parler de la sortie du nouveau Albert Dupontel, et c’est bien dommage …
    Parce-qu’on a là un film qui ne se contente pas d’enfoncer des portes ouvertes – même s’il dénonce des saloperies avec beaucoup d’humour. Mais il ose également apporter des solutions mélangeant la simplicité évidente avec la complexité dingue.
    Tout ça avec une caméra souvent trépidante, et une poésie qui émeut.
    Il faut le voir, c’est tout.
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    – « La Finale »…
    Malgré le fait que Rayane Bensetti soit trop âgé pour jouer le fils de la belle Émilie Caen, cette comédie bon enfant de Robin Sykes mène à bon port son périple – road movie à la Rain Man mais avec le Basket et l’Alzheimer à la place… Ce qui fait que le dialogue de sourd, oscillant entre le drôle et le pénible, repose plus sur un humour du troisième âge souvent gênant (surtout avec Thierry Lhermitte dans le rôle du papy).
    Jusqu’à ce que, après avoir tourné autour du pot (et en rond), le côté dramatique émerge avec une violence sourde et invisible. Et permet de terminer sur une note de résilience plus sensible.
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    – « Le Fantôme de Canterville »…
    Intention louable que de donner un premier rôle cinématographique à Audrey Fleurot, quitte à ce que son potentiel d’actrice l’amène vers une redite – les esprits frappeurs, c’est déjà ce qu’elle jouait dans « Kaamelott » (d’ailleurs Lionnel Astier est même là).
    Mais la mise en scène de Yann Samuell confond vitesse et précipitation, cette adaptation de Oscar Wilde devenant juste un sous « Beetlejuice », sans le rythme endiablé. Le savoir faire au niveau des gags et des effets spéciaux n’est pas mis en valeur, et le rôle d’accolyte (visqueux) de Michaël Youn manque de perversité pour être à sa hauteur.
    Finalement, c’est plutôt pour les enfants.
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    – « Gangsterdam »…
    Intention louable que de donner à Kev Adams un rôle comique flirtant plus avec le polar violent, lointainement inspiré de « Risky Business » – on reconnaît tout de suite la musique du début.
    Mais la mise en scène de Romain Levy confond l’insolite avec la vulgarité, son film devenant juste un sous Stoner, sans le rythme gaguesque idoine.
    Ainsi tout le côté outrancier, toute la supposée folie du personnage de Côme Lanvin, sonnent comme artificiels. Quelques bonnes idées surnagent (le bluff final à la Fac), mais sans atténuer l’impression de Déjà vu.
    Difficile de se relever de ça.
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    – « Morning Night »…
    Bensetti, Youn et (un peu) Adams y sont bien plus juste et drôles, dans cette émission spéciale qui ranime un bref instant l’esprit fou furieux du « Morning Live ».
    Jeux stupides, parodies, mais au service de la performance physique masochiste, de comédiens qui ont encore une âme de sales gosses, même à près de 50 ans.
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    – Fin de la saison 5 de « Miraculous » – avec les commentaires enjoués des producteurs sur le double épisode final…
    Elle a pris son temps, mais ça en valait la peine :
    Tout en gardant une part de routine (Monarque continue à Akumatiser sans trop de problèmes, les Lucky Charm sont toujours alambiqués, les coccinelles réparent tout etc), depuis la précédente saison le statu quo à évolué peu à peu vers une histoire d’émancipation des enfants face à des adultes castrateurs. Passant souvent par la création artistique, ou la désobéissance.
    Des visages connus quittent la scène un par un et deviennent des êtres à part entière. L’histoire se délocalise souvent hors de Paris vers les contrées qui sont les sources d’inspiration des auteurs (USA et Asie), y compris d’autres dimensions…
    Les masques tombent au fur et à mesure (Lila, c’est carrément Keyser Soze), la critique du consumérisme et des manipulations de masse se fait évidente, y compris la présence d’un état d’esprit Queer.
    Et tout finit dans une attaque globale très excitante et énergique au niveau des mouvements, de l’action, des références… Beaucoup de moments anthologiques – « Reconfigure ça ! » Blam, un coup de méga pelle à travers le mur ; « Je suis le cauchemar ! »; « Lis dans mon cœur… Lis dans mon âme »…
    Pas mal du tout, compte tenu des contraintes (des designs figés et pas très beaux, des personnages jumeaux qu’il faudra rentabiliser, des retours sortis d’on ne sait où, un peu de nunucherie, tout ça casé en une vingtaine de minutes), et du parti pris de se passer de Chat Noir (ici damoiseau séquestré, mais pas assez vu) pour la dernière baston, au profit de Marinette – Peter Parker en jupon, qui va prendre de plus en plus confiance en elle (il était temps).
    Et de Gabriel Agreste, finissant son cheminement à la Norman Osborn d’une façon aussi surprenante que logique.
    Avec la promesse d’un avenir meilleur, et d’autres dangers mystérieux à venir (sans compter des secrets encore bien gardés), la série a de beaux jours devant elle…
    Mais pourra-t-elle seulement faire mieux ?
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    – « Où sont passés les Morgan ? »…
    Parti comme une comédie new-yorkaise molle pour branchés (d’où la présence de Sarah Jessica Parker), le film de Marc Lawrence trouve progressivement son ton après sa délocalisation chez les cowboys. Pour nous donner une typique comédie du remariage digne des années 50, qui se fiche des poncifs souvent lourds (ça va avec le répulsif anti ours, on a compris) et finit enfin par rendre attachants ses personnages.
    Cary Grant aurait pu jouer ça, l’autre Grant (Hugh) se met complètement dans ses pas avec son personnage de coincé, qui a toujours une réplique décalée à la bouche.
    Tout ça non pas pour célébrer la supériorité de la Nature face à la grande ville, mais plutôt la communication et le pardon dans un couple.
    Bien sympathique.
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    – « Aline »…
    Un film qui a comme une évidence dans la filmographie de Valérie Lemercier réalisatrice…
    Un peu comme pour « Palais Royal », s’inspirer de la réalité flamboyante pour créer une de ses histoires habituelles de femmes partagées entre attachements et émancipation. Sauf qu’ici il y a moins de recul en refaisant carrément le parcours de Céline Dion (rebaptisée mais tout de même citée), événement après événement (tous connus en général), mettant un peu de mise en scène dans les transitions d’époques express – comment faire passer un changement de taille, une grossesse ou des années menant à la mort, en quelques plans détaillés ?
    Mais plus qu’un film de formaliste, c’est surtout un film d’artistes performeuses : Lemercier l’actrice douée longiligne, à la famille nombreuse, bête de scène et femme-clown volontaire, se réappropriant Dion la chanteuse douée longiligne, à la famille nombreuse, bête de scène et femme-clown souvent à ses dépens (les moqueries ne manquent pas à l’appel)… c’est quelque chose qui oblige à ne pas charger les traits insolites. Inutile, la Réalité s’en est déjà occupé.
    Même pas besoin d’être accompagnée d’un tas d’acteurs français grimés, les locaux ont suffisamment de talent.
    Même pas besoin de garder un accent crédible tout le temps, car on doit toujours reconnaître l’actrice.
    Ça flirterait même avec le film de monstres – mais monstres de talent et de gentillesse.

    Alors les deux premiers tiers du film sont les plus ouvertement drôles, surtout pour les français, à base de gags sortis de chez les Nuls – mini Valérie, « eul’Vaticon ! » répété jusqu’à l’absurde (lapin compris !)…
    Débuts également intéressants, puisqu’ils ont la bonne idée de se concentrer beaucoup sur la famille Dieu (et leur amour, qui sera recréé façon micro-macro entre Aline et Guy-Claude). Ainsi que sur le rapport affectif compliqué entre une mère surprotectrice et sa gentille fille miraculeuse.
    Puis lorsque cette mère laisse définitivement le « contrôle » au mari, l’histoire peut sembler plus monotone… mais c’est pour mieux raconter un cheminement de plus en plus funèbre, celui d’une artiste-machine dont les déraillements physiques peuvent durer une éternité. Et de son dernier mentor qui l’aime de tout son cœur, mais ne peut s’empêcher de la pousser à un travail acharné, sans rien connaître de la réalité extérieure.
    Jusqu’à ce qu’elle se retrouve seule et désemparée, grande enfant romantique ayant elle-même des petits à élever. En somme le parfait complément au début du film, où elle y est une petite enfant prodige et innocente mais nantie d’un visage trop vieux pour elle.
    Un portrait d’artiste angoissé(e) par le moment où toute la pression du métier finira par retomber, ce qui est finalement assez universel.

    Pas étonnant que la chanson Nature Boy soit le leitmotiv de cette histoire (et en partie de la vraie).
    On ne divague pas sur les divas.
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    Lu :

    – Fin du run de Jason Aaron sur les Vengeurs…
    Toujours son talent de dialoguiste, tandis que son intrigue ambitieuse (en partie au service du MCU) se referme en casant presque tous ses personnages – pas de Blade, Moon Knight.
    C’était surtout un bel hommage à Dragon Ball, bien marrant.

    – Destiny of X…
    Les conséquences de Sins of Sinister ne se font pas encore sentir (décalage chronologique), mais d’autres traitres commencent déjà à tomber. Et les Exterminators sont amusantes malgré tout.

    – Fin du Crossover Dark Web…
    Au profit de l’une, au détriment de l’autre, peut-être pas pour les lecteurs qui se sont juste retrouvés avec un Inferno 2 : le retour.
    Tout n’est pas à jeter, notamment les épisodes annexes – le duo MJ/Felicia reste une des meilleures idées des comics Marvel.

    – Scarlet Witch…
    Juste deux bons épisodes autocontenus avec Tornade (et son potentiel caché) et le Microvers.

    – Daredevil le Poing Rouge Tome 2…
    Final en catastrophe pour une des pires idées de Matt Murdock. Est-ce que ça en valait vraiment la peine ?

    – Black Panther Tome 3…
    Fin du run de John Ridley – là c’est T’Challa qui voit de mauvaises idées lui revenir en pleine figure, même si c’est fait avec beaucoup d’énergie exaltante, ou même amusante (les Émancipées psychopathes), ça participe à créer une alternative intéressante pour le Wakanda.

    – Astérix : L’Iris Blanc…
    Ça commence comme une version inversée de La Zizanie, avec le village influencé de l’intérieur non par le fiel… mais par de la flatterie très verbeuse et trop exagérée (beaucoup de maximes). Intéressant, parce-que ça fait évoluer d’un coup les mentalités des Gaulois, d’ordinaire si fiers de leur brutalité, leur mauvaise foi.
    Et puis à mi album, Fabcaro transforme l’aventure locale en « Astérix sur les routes » (pas loin quand-même – Lutèce), pour une quête romantique étonnante entre Abraracourcix (ses tronches de dépressifs sont impayables) et Bonemine, qu’on n’avait jamais vu aussi délicate.
    Un opus pas avare en anachronismes et jeux de mots, mais qui semble plus intimiste, moins explosif et surtout très critique envers les snobs.
    Sinon le dessin de Didier Conrad est assez fin, et inclut même deux cameos des chiens Irréductibles.
    Plus comico dramatique que grosse aventure trépidante (c’était de toute façon présent dans le précédent album), cet opus ajoute quelques interrogations aux Gaulois quant à la pérennité de leur mode de vie – sauf pour Obélix bien sûr.

  2. J’ai vu FIVE NIGHTS AT FREDDY’S en avant-première le 27 octobre et, autant ça m’a donné envie de jouer aux jeux, autant le film m’a semblé vraiment raté, dans sa proposition comme dans sa narration.

  3. Vu : Gen V
    Et franchement j’ai pas aimé le début (les 2 premiers épisodes) pcq c’était trash gratuitement…mais la 2nd partie est vraiment cool, les liens avec the boys sont fluides et ce qui s’annonce pour la saison 4 de the boys ou saison 2 de Gen V donnent l’eau à la bouche.
    Hâte de retrouver ces série qui sont actuellement les seules qui proposent un traitement différent du monde super héroïque

    • Aimant Gen V et The Boys, Moving est supérieur sur la partie histoire, romance, personnages, émotions, réalisation plus ambitieuse…pour moi.
      En même temps, l’approche est différente.

      Côté violence, une violence très ponctuelle est plus traumatisante qu’un quota de 10 têtes explosés par épisodes.

  4. Curieux pour Five Nights at Freddys mais pas au point d’aller voir ça au ciné, et il faut que je me lance dans For All Mankind absolument

    J’ai terminé Gen V: ça réussi parfaitement ce que ça entreprend lorsque ça tape sur le genre super-héroïque (comme la série mère The Boys) mais ça pêche un peu dès que ça aborde le thème de la série adolescente/young adulte et de la série de Fac, en repompant tous les poncifs du genre (le sexe, la drogue, les amourettes à deux balles et les intrigues profs/élèves un peu chianchiante). Le casting est super et la réal solide.

    Vu:
    Le Garçon et le héron: C’est toujours beau un Miyazaki même quand ça retape encore et encore sur les mêmes sujets (le deuil, l’acceptation, la quête de l’enfant qui grandi, la guerre etc…). C’est sans doute le film le plus brouillon du réal avec des transitions étranges ou qui semblent parfois artificielles. Reste une très belle histoire et une animation toujours au top. (par contre la VF pue du cul…)

    Farang: Petit film français d’un Xavier Gens qui a réviser ses gammes auprès de Gareth Evans pendant la production de « Gangs of London ». Il applique très correctement son apprentissage avec des scènes de baston ultra vénères (même si moins parfaitement exécutées que dans ses modèles les films The Raid), le casting principal est globalement correct sauf un antagoniste qui joue comme un manche. Là où ça pêche c’est dans le reste, dès qu’il veut raconter une histoire il se vautre dans une réal « telefilmesque » et un patos à deux balles. Dommage.

    Revu:
    Black Death: Petit film vaguement horrifique fauché sur fond de peste noire. Le film reste plaisant à suivre pour sa dépression absolue et le désespoir qui transpire.

    Lu:
    Transmetropolitan T4: Toujours super, et toujours d’actu

    Neon Genesis Evangelion – Perfect Edition T2: Je continue ma découverte de l’œuvre, ça commence à devenir vraiment plaisant, encore curieux de voir ce que ça donnera sur le long terme

    Recommandation: Le podcast Culturo Trip. On a lancé il y a quelques temps un podcast avec des potes. Chaque épisode un.e invité.e vient parler de trois oeuvres qui ont marqué sa vie. Tout supports confondus. Pour le moment on a pas trop de comics, mais probablement que ça va arriver prochainement.

  5. Je découvre depuis Halloween la licence Five Nights at Freedy’s (notamment avec le Vilains Pub de HISHE). Mais pas fan de jeu d’horreur, donc…

    Comics – Tortue Ninja intégrale 1 : une origin-story à base de destinée assez surprenante. Des idées novateurs : Old Hob, une famille incomplète, un Donnie un peu rebel, etc…

    Je regrette un peu le graphisme esquissé un peu façon « story-board avancé » des chapitres fil-rouge. Mais on fini par s’y habituer.

    Dommage aussi à la succession d’interludes qui, bien que plaisant à lire voire essentiel à l’intrigue principale (ceux de Splinter), casse le rythme du run.

  6. Actuellement je viens de finir Spider-man 2 sur ps5 : une tuerie respectant la phase symbiote de l’univers de l’araignée avec des petites nouveautés très plaisantes,
    Je viens de commencer Alan Wake 2 , l’ambiance est dingue le style est fascinant et la musique à tomber par terre et j’ai entamé Estrange la revue de l’étrange dans beaucoup de domaines ( cinéma, politique, études comportemental, science) créé en partie par le fossoyeur de films , c’est prenant et super bien foutu , je recommande à tous !

  7. Vu: le dernier épisode de Shingeki no Kyojin (L’Attaque des Titans). L’épisode a cassé le site Crunchyroll quand il a été mis en ligne, c’est dire l’attente.
    C’était parfait: dramatique, épique, complexe, beau. Cet anime, c’est la claque de ces dix dernières années pour moi, tous supports confondus. Comparable à Game of Thrones au niveau phénomène de société et œuvre culte.
    Mais contrairement à GoT, le studio a pris son temps (des années) pour adapter ce que l’auteur a fait, là où les scénaristes de GoT se sont complètement plantés à cause de l’appât du gain et ont déçu une grande majorité de fans.
    J’ai revu l’épisode précédent et c’est fou comment le parallèle avec ce qui se passe au Proche-Orient est intelligent et visionnaire. Une œuvre magnifique dont les dernières saisons font réfléchir comme aucune autre de la culture pop.
    Je me demande quand Hollywood va se lancer dans une adaptation vu le phénomène que c’est. Ce qui à mon sens me paraît tout bonnement impossible vu leurs philosophies complètement différentes et le côté horrifique de certaines scènes (visuellement comme mentalement).

    Joué: Modern Warfare 2 et 3 (les campagnes). Remake de celles d’il y a dix ans, tout est moins bien. Le choc n’est plus là, Hanz Zimmer non plus. Et la campagne solo du 3 est juste honteuse et n’a plus rien à voir avec l’ADN des anciennes campagnes de CoD, spectaculaires et cinématographiques. Le retour de flamme va être très fort à sa sortie officielle dans quelques jours.
    Ah et évidemment, le jeu vidéo occidental est lui aussi touché par le progressisme et ici, le féminisme. C’en devient absurde à un moment. La cheffe des militaires est une femme. La cheffe des rebelles arabes est une femme. La cheffe du cartel de drogue sud-américain est une femme. C’est tellement peu crédible que c’en est ridicule.

    • Ce que je trouve le plus fascinant avec AoT c’est le rythme incroyable qu’à trouver l’auteur pour sa narration.

      Il se passe tout le temps quelque chose, il n’y a pas de temps morts. Même hors actions, les dialogues, les stratagèmes, les humains sont extrêmement bien amenés.

      Et ça, ça fait extrêmement de bien dans un milieu shonen/seinen qui prends trop son temps dû à la pression que subissent les mangakas.

      • @Hamble: Oui l’Attaque des Titans est clairement à part dans son traitement par rapport aux autres shonen. L’auteur semble intouchable et les maisons d’édition lui ont laissé le temps (de gré ou de force, je ne sais pas).
        Et +1 pour les temps morts. De toute façon, je ne saurais tarir d’éloges sur cette oeuvre haha ^^

        • C’est vrai que ce serait intéressant d’avoir accès aux coulisses pour savoir comment un auteur peut aboutir à une œuvre aussi maîtrisée de bout en bout au sein d’une industrie dans laquelle tout semble favoriser l’inverse.
          En tout cas j’ai hâte de voir ce que proposera Isayama par la suite. Sa progression en dessin a été dingue entre les premiers et derniers chapitres de SnK, et il a prouvé sa maîtrise côté narration. Alors j’espère qu’il va nous régaler pendant encore pas mal d’années, et surtout qu’il saura s’épargner les problèmes de santé de tant de ses confrères.
          Qu’il prenne le temps de faire les choses à son rythme. Je veux bien attendre dix ans pour un autre chef d’œuvre de cet acabit.

          • Jamais lu SnK mais en règle générale les mangakas progressent énormément: Berserk, Hokuto No Ken, City Hunter… de ce que je connais et que j’adore, seul Masakazu Katsura a été au top du début à la fin de sa carrière (pour moi évidemment).

            Pour la suite, le générique de fin avec l’enfant et son chien devant l’Arbre me laissent imaginer une autre œuvre connectée de loin à SnK, non?

          • J’ai cru comprendre que c’était simplement une façon de dire que tout est destiné à se répéter encore et encore. Mais on en reparle prochainement.

      • Tu sais que ça se fera forcément. Le succès d’estime de One Piece va donner des idées à certains et la fin du cinéma de super-héros va pousser les producteurs vers autre chose. Pour l’instant, c’est le jeu vidéo qui semble (malheureusement) tirer son épingle du jeu mais le manga est une source d’IPs infinie et indéniable.

        • En vrai je suis pas contre. Je pense que plus on ouvrira de portes, plus de projets se feront, et plus on pourra trouver de perles dans le tas. Même si évidemment il y aura beaucoup de daube dans le lot comme toujours.
          J’ai détesté les live actions SnK japonais, une version US me satisfera peut-être. En tout cas c’est un manga qui s’y prête je trouve. Enfin plus que des trucs comme Bleach, DBZ ou Naruto.

          • « En tout cas c’est un manga qui s’y prête je trouve. »
            J’allais dire dans dix ans, quand les wookies seront décédés mais non, cette oeuvre est bien trop intelligente, bien trop « neutre » pour que les ricains puissent l’adapter correctement.
            Tu sais bien que pour eux, il y a le camp du bien et le camp du mal. Rien que pour ça, une bonne adaptation est juste impossible.

          • Ouais, c’est clair qu’il y aurait de fortes chances qu’on se retrouve avec un camp diabolisé. Mais qui sait ? On n’est pas à l’abri d’un petit miracle. ^^

            Moi en tout cas après avoir vu le final avant-hier je n’ai qu’une envie : tout revoir depuis le début. 🤩

  8. Vu Mutant Ghost Wargirl, film de super héros chinois dans un contexte cyberpunk.
    Les origines d’une super héroïne. Une scénario bien écrit, des CGI propres, une excellente photographie au service d’une très bonne série B.
    Je le conseille.

  9. Ça se confirme : Tiger and Crane est la meilleure série de fantasy cette année. Vraiment une histoire excellente. Une méchante qui a de bonne raison d’agir comme elle le fait sur le fond ( mais sur la forme pas du tout). Il me reste deux épisodes encore. La grosse révélation de fin de série on s’y attendait vu qu’on sent qu’il y a quelque chose qui cloche depuis le début mais c’est bien pire que ce que l’on pouvait s’attendre.
    Sinon la deuxième saison de Arthdal Chronicles est vraiment à la hauteur de la première.
    Bref les séries de fantasy asiatiques sont vraiment ce qui se fait de mieux aujourd’hui. Loin du cynisme des séries américaines qui veulent toujours creuser le même sillon alors qu’il y a temps d’œuvre à adapter.

  10. Cette semaine je me suis mis à Silo, puis en deux jours j’avais tout vu. Je me suis plongé dedans avec autant d’engouement que dans For All Mankind (quand la saison 3 était sortie). FAM S4 que j’attends de pied ferme !

  11. GEN V ( Prime )

    Une excellente première saison pour le spin off de THE BOYS avec un final haut en couleur.
    Je reste juste un brin déçu que le gore devienne limite une obligation alors que certaines scènes mériteraient une autre vision ( inspirez vous pourquoi pas du réveil de Doc Ock dans SPIDERMAN 2 )

    Vivement en tout cas la saison 2

  12. (re)Vu pour la 3e fois Zack Snyder’s Justice League. La perfection d’un film de supers pour moi. Des héros iconiques mis en scène de façon iconique, une musique de malade Zimmer+Junkie XL, de la bagarre qui tabasse, des effets spéciaux à couper le souffle, ce gros kif! C’est ce que j’attends d’un film de supers.
    Le MCU avec son succès insolent aura tout gâché, tout le monde l’a copié, de Venom à la Josstigue League. Et le tout se casse la gueule avec le MCU aujourd’hui.
    Il serait temps de remettre des fans de comics aux commandes.

    Vu: En eaux très troubles. Un film en deux parties. La première, sérieuse et mauvaise resucée d’Abyss. La seconde, complètement déjantée, un Sharknado à gros budget. C’est drôle tellement c’est con.

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