Le bar de Galactus #245 : Godzilla x Kong – Le Nouvel Empire ~ Star Trek – Discovery

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Heureusement que Warner Bros. Pictures assure le remplissage des salles quand Disney n’est pas là… Après Wonka et Dune 2, c’est donc au tour de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire de débarquer sur les écrans du monde entier ! Le succès est déjà au rendez-vous, puisque le cinquième opus du MonsterVerse a récolté la coquette somme de 194 millions de dollars en un week-end. Alors que la franchise Transformers périclite, voir Godzilla et Kong se battre contre des monstres géants au milieu des pyramides serait-il devenu le summum du plaisir cinématographique (non) coupable ? Sans transition, on signalera bien sûr le lancement jeudi de la saison 5 de Star Trek : Discovery sur Paramount+. Une ultime saison pour Michael Burnham et son équipage… en attendant la suite de Strange New Worlds, Lower Decks, Prodigy et les nouveautés Starfleet Academy, Section 31 et Star Trek 4 ! Bref, entre deux œufs en chocolat, qu’avez-vous vu/lu/bu ? A vos claviers et très belle semaine à tous ! PS : merci à ceux qui ont jeté un œil à la liste des livres Folio Junior (#LesToilesLittéraires, #TeamAnimorphs) !

La bataille légendaire continue ! Produit par Legendary Pictures, ce nouvel opus est la suite de Godzilla vs. Kong. Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine. Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire remonte à l’origine des deux titans et aux mystères de Skull Island, tout en révélant le combat mythique qui a contribué à façonner ces deux créatures hors du commun et lié leur sort à celui de l’homme pour toujours…

84 COMMENTAIRES

  1. Bon bah The Walking Dead : The Ones Who Live s’est avéré être un gros pétard mouillé. Faut vraiment arrêter de confier des trucs à Gimple.

    • Entièrement d’accord, quelle nullité alors que les 2 premiers épisodes démarraient bien. C’est pas que la faute de Gimple, l’épisode 4 a par exemple été écrit par Danai Gurrira (Michonne) et ça se ressent tellement ça n’a ni queue ni tête (faire l’amour dans un bâtiment qui s’écroule, ben voyons !). Bref toujours aussi naze cette franchise comme depuis des années.

      • Bon ben voilà deux réponses franches pour ceux qui comme moi se demandaient s’il fallait reprendre l’univers de TWD avec ce nouveau spin-off.
        C’est qui Gimple? Son nom ne me dit rien.

        • Scott M. Gimple, un showrunner à qui l’on doit les pires épisodes et saisons de The Walking Dead. C’est lui par-exemple à la tête des saisons 7 et 8… Et qui reprend en main Fear depuis la saison 4. L’homme a littéralement transformé une franchise qui dépassait les 15M de vues par épisodes à une qui parfois peinait à atteindre les 1M et pourtant on continu de lui confier des trucs dans l’univers franchement ça me dépasse.

          • On laisse bien Batman 10 au réalisateur de The Flash ou les projets MCU et Star Wars à des gens sans aucune expérience cinématographique et qui ne connaissent rien de l’univers concerné.
            Faut plus chercher à comprendre. Gimple doit avoir du piston.

      • Non, je ne dirais pas que c’était naze, dans l’ensemble c’était même plutôt correct, c’est juste qu’ils ont voulu condenser en 6 épisodes une histoire qui en aurait mérité 16. À partir de là pas de miracle l’intrigue est incroyablement rushé et ne donne pas vraiment l’impression d’avoir justifié tout ce qu’il y a eu avant. 8 ANS de tease pour… ça.

        En bref, je ne vois plus que jamais pas l’intérêt de continuer la série après l’épisode 5 de la saison 9 et de la saison 4 de Fear. C’est vraiment s’infliger énormément de merde pour un payoff finalement très limité. Aucun lien avec la fin Fear qui annonçait un crossover, pareil avec World Beyond, ni avec quoi que ce soient d’autres comme les intrigues dont les fans voulaient des réponses depuis des années comme les cartes PPP. Non vraiment, une perte de temps. Et il est clair que la série devait avoir plusieurs saisons comme pour Dead City et Daryl Dixon si les deux acteurs ne voulaient pas se barrer le plus vite possible et seulement revenir occasionnellement. 🤷‍♂️😬

  2. J’ai pour la première fois regarder Star Trek, j’ai commencé à partir de 2009 et c’était cool.

    One Punch Man, j’avais pas jamais vu la saison 2, c’est vraiment bien, y’a des bonnes idées assez originales.

    Bird Of Prey, j’ai commencé la nouvelle série et à part les dessins qui font très Old School, une fois habitué c’est trop bien

  3. Quel enfer ça a l’air d’être ce Barbiezilla x Kong! Je suis surpris de son succès en salles. Bon en même temps, c’est le désert de Gobi en ce moment au ciné…

      • Nope. Je suis plus en période PS5 en ce moment.
        Terminé Baldur’s Gate 3 et ça m’a foutu un coup que ça s’arrête. Terminé God of War que je n’ai vraiment pas aimé malgré le fan de Kratos que je suis.
        Là, j’attaque Alien Isolation.
        En série je continue Shogun et je me suis mis à Manifest (plus ma femme qui voulait voir).
        Et en animation Solo Leveling toujours aussi bon et X-Men 97′ que je trouve franchement excellent.
        Tu fais bien de me le rappeler, je vais attaquer True Detective S1 dans la semaine!

          • Passer d’un des meilleurs beat’em all de tous les temps à un Dora l’exploratrice m’a clairement déçu.
            Le déséquilibre aussi de certains combats m’a gonflé: j’ai passé plus de temps sur certains combats frustrants contre des ennemis lambda que contre des boss (très peu nombreux).
            L’histoire centrée sur la relation père-fils est touchante mais en dehors de ça, c’est plus que vide.
            Certes, le jeu est magnifique et c’est un plaisir de retrouver Kratos et sa brutalité divine mais ce n’est pas le genre de jeu que j’attendais effectivement.
            Du coup, j’ai pas trop envie de me faire la suite qui est notée comme un chef d’œuvre un peu partout.

          • Héhé marrant moi c’est le c^té aventure saupoudré de RPG pour le stuff des équipements qui m’a charmé.
            Il en faut pour tous les goûts 😉
            Tu aimerais Bayonetta alors si tu as l’occase !

  4. J’ai zappé la saison 4 de discovery. Overdose de vous savez quoi (le mot interdit, car c’est un safespace la nouvelle religion US sur les campus).
    La saison 3 m’a vacciné à cause de ça: La saison 5 s’annonce comment ? J’ai aimé la 1 et la 2 mais après c’est devenu « TROP », en étant à la fois vide et plat. Star trek au pays des bisounours. Ce que Strange world à paradoxalement su éviter avec des histoires vraiment pas mal et une réelle représentativité et pluralisme d’histoires et de personnages.

    • Tu avais aimé Godzilla vs Kong? En dehors de leur rencontre et du trailer, j’ai trouvé le film atroce!
      Et après avoir vu Minus One, voir Godzilla avec une crète rose fluo, je peux pas.

        • Apparemment il est rose car il est encore plus radioactif qu’avant, comme dans le spectre électromagnétique. J’ai lu ça quelque part. Il me semble que dans les vieux films ou les films d’animation il était rose parfois donc rien de nouveau.

      • J’ai pas aimé le côté humain et les quetes secondaires. Mais des qu’il s’agit de deux monstres qui se foutent dessus. Je suis encore bon public.

        Mais oui. Minus one c’était incroyable. Mais c’est pas comparable. Sinon autant comparer un Marvel avec un Scorsese

        • +1 pour la comparaison.
          Je viens de voir la critique de Maxime Chao qui m’a ouvert les yeux sur ce qu’est ce GxK: Nouvel Empire: un gros plaisir coupable sans autre but que le divertissement. Je le regarderais chez moi mais je ne paierais certainement pas pour ça.

  5. Bien que n’étant pas le public de ce monster verse (Même si j’apprécie voir les vidéos des scènes de combats sur YouTube), je trouve l’affiche assez stylée.

    Sinon, d’après l’article du Boss, un star trek 4 est en projet ? Par JJ Abrams?
    Je viens justement de me refaire les BA de Into darkness. Qu’est-ce que j’avais aimé l’interprétation de culberbatch… En VO bien sûr ! (shall we begin?)

    Sinon, episode 7 de la s2 d’ invincible.
    Très bon. Excellente cette scène qui vient casser le date entre amber et mark. Et vraiment bien écrite leur relation, très touchant. Vraiment cette série regorge de pépite dans l’écriture des persos et des intrigues.
    Je sens que la fin de l’épisode 8 va être très frustrante de par l’attente qu’elle va susciter.

    Et hâte de voir le prochain épisode de X-men 97 (pour ceux qui n’ont toujours pas essayé, foncez)

  6. Je suis entrain de faire un marathon des séries Marvel/Netflix (maintenant sur Disney+). J’en suis à la saison 1 d’Iron Fist et je crois que je vais enchaîner directement avec The Defenders parce que mon dieux cette série ELLE EST F.L.I.N.G.U.É.E comme pas possible, sinon je prends mon pieds sur Tekken 8 depuis deux mois.

    • C’est peut-être la seule série dans ma vie que j’ai pas réussi à finir. Je me suis jamais autant ennuyé devant un programme. Bon courage pour The Defenders en tout cas car c’était bien naze aussi.

      • 🤣🤣🤣
        Courage mon pauvre, t’es pas au bout de tes peines. Et si en plus tu kiffes Tekken 8 (quelle bombe ce jeu), tu ne peux qu’être désolé devant la nullité de Finn Jones.
        Je me rappelle qu’à l’époque certains arrivaient à le défendre. 😅
        Pire cast ever pour moi.

        • Indéfendable. Désolé, mais là, non. Il a déshonoré 5000 ans de générations de moines guerriers. Et toute une culture. Impardonnable, indéfendable.

    • @Lazarokujo
      Franchement je te dirais bien de ne pas t’infliger The Defenders (à part la 1ère réunion dans les bureaux qui était bien stylée).
      J’ai revu le trailer hier sur youtube, par curiosité, avec le recul, eh même ça j’ai pas pu aller au bout…

    • Pourtant grand fan d’Iron Fist je me suis souvenu que la série avait deux saisons il y a quelques semaines. Un mécanisme de défense certainement 😂 Le cast m’avait pas tant rebuté que ça même si on avait su après que Finn Jones ne s’était pas du tout entraîné ce qui est quand même aberrant vu le thème de la série. Mon amour pour le personnage avait fait en sorte que j’étais passé au dessus de bien des choses Mais la saison 2 a été fatale. Voir une saison entière où Danny ne cesse de se plaindre rabâcher sans cesse qu’il ne mérite pas le pouvoir tout ça pour finalement tout envoyer chier… J’espère quand même revoir le perso dans le MCU mais traité avec plus de considération.

          • oui, on est devant une personne accusée (je ne dis pas que ça en fait quelqu’un qui était innocent) qui a reconnu avoir eu des relations avec la personne qui l’accusait, mais réfutait le harcèlement…
            mais le pb n’est pas une culpabilité présumée.
            Mais le fait qu’il ait mis fin à ses jours parce qu’il ne supportait plus la pression médiatique liée à ces accusations.
            Il n’est pas passé à l’acte parce qu’il se savait coupable, mais parce qu’il ne supportait plus le poids d’un système où on se retrouve jugé en place public avant même de passer devant de vrais juges.

            Et sa solution d’issue a été finalement … un verdict jusqu’auboutiste.

            Je ne sais pas si c’est vraiment fabuleux de plaisanter là-dessus.
            Même moi qui suis souvent borderline.

  7. Je vais aller voir Godzilla x Kong. Le dernier que j’ai vu au ciné c’était Godzilla 2 et en IMAX c’est juste le film le plus spectaculaire que j’ai visionné dans ce format, complètement dingue. J’aime bien le monsterverse même si tous les films ne se valent pas (Godzilla 1 et 2 très biens, Kong et GvK sans plus). Par contre Monarch c’est nullissime, le prémisse était bon mais l’intrigue et les personnages sont nazes. Dommage.

    • Monarch est non seulement une excellente série dont j’attends la suite avec impatience, mais ce qui a été le mieux depuis le premier Godzilla, tandis que le reste du Monsterverse a tendance à verser dans le spectaculaire creux ….

          • Ah ok. Effectivement, le premier Godzilla de cet univers était bien. J’ai gardé aussi un bon souvenir de Kong, je crois, bien que largement en dessous du King Kong de Peter Jackson (faudrait que je le revoie).
            King of The Monsters était sympa.
            Mais après… quelle nullité.
            Il faut absolument qu’ils arrêtent de mettre des vrais gens dedans. Ou alors mieux écrire leurs rôles parce que ça plombe vraiment leurs films.
            Je sais plus qui ici disait que Monarch commençait super bien mais s’effondrait après. Ton avis?

          • @Garyus
            C’était (notamment) moi qui disait ça.

            Mais pour le coup, dans Monarch, les 3 persos du passé sont super bien écrits, et la série est très touchante par instant. Mais elle tombe dans certains travers dans la 2e partie, et les persos de l’époque moderne se révèlent être très clichés, limite insupportables.

            Godzilla, j’avais beaucoup aimé l’approche sérieuse/mature, et où on ressentait l’horreur et l’impact de ce(s) monstre(s) sur l’humanité. Mais je ne l’avais pas non plus trouvé excellent.

            Le monsterverse a opté pour une toute autre approche : plus défouloir, mais de plus en plus à l’excès (avec le syndrome « toujours plus » qui a contaminé les sagas Transformers et F&F)

          • Pourtant ce côté « toujours plus » a participé à ruiner les succès de Transformers, FF et du MCU. Incompréhensible.

          • ce Monster a fait $195,106,561 en un w.e.
            Sans refaire le sempiternel débat sur le boxoffice n’est pas gage de qualité, il dépasse en quelques jours bob Marley ou Ghostbuster … un Opening w.e à deux millions de dollars de moins que Dune part 2 …
            qui n’est vraiment pas du même registre, qualitativement parlant.
            Donc, à croire qu’il y a toujours deux publics et que ceux qui ont fait les beaux jours de Transformers, de Fat & Furious … ou de MCU, sont toujours capables de se déplacer en salles ….

    • Je viens de voir Godzilla x Kong. Cette saga est clairement mon plaisir coupable, comme un bon fast food.
      Le premier avait tenté une approche « sérieuse » (à moitié réussie pour moi) et ensuite c’est devenu de plus en plus n’importe quoi, en y ajoutant la Terre Creuse et tout. J’en ai pris mon parti.
      D’ailleurs, la série Monarch tente de faire le pont entre les deux ambiances (ce qui explique à mon avis qu’elle soit bancale).
      ils pourraient appeler ça Kong feat. Godzilla clairement Kong est le héros et Godzilla le sidekick.
      Au passage, un des aspect au centre de la série Monarch est la distorsion temporelle dans la Terre Creuse mais ici osef. Le genre de truc qui me ferait serrer dans une autre saga mais ici ça m’est égal, je suis clairement trop indulgent avec cette saga 😂

  8. Bon je m’étais dit que j’allais attendre que tout sorte pour voir X Men 97 mais à force vous me hypez trop les gens !
    Il va falloir que je lâche resident evil 2 remake pour ça (je sais j’ai du retard) mais je vais essayer ça un de ces soirs.
    Pour Shogun par contre, il faut que je tienne sinon je vais péter un câble à attendre chaque semaine

    • J’aime bien moi ce côté « attente du nouvel épisode chaque semaine ». Ca crée de l’envie, ça rend le jour de la sortie (mardi ici) spécial et ça permet d’apprécier chaque épisode à sa juste valeur ^^

      • Mais comme je suis un poisson rouge j’oublie ce qui s’est passé la semaine précédente.
        Non sans blague mon délire c’est de me dire chaque soir je retrouve mes persos préférés pendant une certaine période. Je n’enchaîne pas plusieurs d’affilée mais un par soir c’est chouette.

          • Solidarité poisson rouge! Je comprends tout à fait cet argument!
            Pour le un par soir, je comprends mieux, ça se tient aussi mais ça passe tellement vite 😅
            Je rajouterai aussi que comme j’ai fait voir tous les épisodes à ma femme depuis une semaine, bah ce soir, le dernier sort et j’ai la flemme, je suis gavé lol

          • Je fais pareil, un épisode et au lit, telle est ma devise. 🤣 🤣 🤣
            En l’occurrence, je viens de me refaire la saison 3 de The Boys, et je vais passer à la saison 3 de Doom Patrol, avant de voir la quatrième… J’ai pas mal de retard sur tout, ayant un peu tout laché…

            On m’a également vanté Constellation, le truc avec Chloé Grace aussi, et le truc avec Jonah Jameson… Tiens, ça me fait penser que j’ai toujours pas vu Werewolf… bref, je regarde autre chose depuis un moment… chuis largué.

          • Je vois que je ne suis pas seul 😉
            The Boys saison 3 je me la suis refaite aussi il y a peu
            Je viens de terminer le jeu de la dame, très sympa cette série. Avec le charme spécial de ses acteurs en plus pour ne rien gâcher

  9. Simon Jérémi :
    « C’est qui l’plus fort..? » 😁

    Vu et revu :

    – Henri Verneuil, dernière ligne droite…
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    – Spécial Damián Szifrón, réalisateur argentin critiquant avec férocité les travers sociétaux par le biais du film de genre :

    – « Les Nouveaux Sauvages »…

    Film à sketches produit par les frères Almodovar, renvoyant dos à dos les bourgeois et les classes moyennes, dans la lignée d’un Dino Risi car tous réalisés par le même auteur au sein du long-métrage. Donc lorsque l’un d’entre eux est plus faible, ça fait de toute façon partie d’une même unité, laquelle bénéficie ainsi de ponctuelles ruptures de ton.
    Alors que, paradoxalement, l’enchaînement de ces histoires (toutes revanchardes mais sans le moindre lien narratif entre toutes) amène le film à peu à peu décélérer, à devenir plus sensible et moins grotesque au fur et à mesure qu’on se rapproche de la fin.
    Pas étonnant quand le segment introductif est aussi monstrueux, thriller ironique en huis-clos aérien, apocalypse de rancœurs et culpabilités…
    Comment rester au même niveau après une telle entame ? Impossible !
    Alors la suite va faire les montagnes russes, alternant entre pure méchanceté et forme de résilience finale…

    D’ailleurs on peut prendre chacun de ces 6 sketches (d’une facture formelle solide) par deux : les deux premiers montre l’un qui se venge avec méga fracas, l’autre qui résiste le plus possible.
    Les deux suivants tournent autour de la voiture, avec l’un qui vire d’une pub auto à un épisode de Bip-Bip et Coyote (en plus resserré, mais bien plus trash), l’autre qui est plus un commentaire anti-système.
    Les deux derniers se payent la fiole des parents richissimes croyant contrôler leur progéniture, l’un avec une dégueulasserie cupide (la violence des propos quant au coût de la vie humaine – la vraie violence physique y restant hors-champ), l’autre en montrant la revanche progressive des enfants, même si ça reste quand même une plongée vers la folie décadente.
    Szifrón à tout de même une grande compassion pour les (jeunes) femmes, qu’il essaie d’épargner un peu plus.
    Gros rire jaune…

    – « Misanthrope « …

    Presque 10 ans à échouer à faire aboutir ses projets suivants, et finalement il arrive chez les américains pour un thriller psychologique bien carré… du moins en apparence.
    Une bonne partie de cette histoire, très marquée par « Le Silence des Agneaux »(la jeune recrue intuitive mais fragile, le vieux mentor, un final dans une maison isolée) et « Se7en » (un faux assassin en série, qui vient surtout juger l’Humanité à l’instant T), va reposer sur le détail de cette traque d’un tueur de masse, ne négligeant ni les détails crus, ni les procédures, ni les fausses pistes qu’il faut quand-même suivre parce que ça fait partie du boulot, ni les embûches politiques… tout ça correspond bien au titre américain du film, « To Catch a Killer ».
    Avec une belle exigence dans la composition de plans visuels, notamment la représentation de la ville (Baltimore, une fois n’est pas coutume) et la façon dont les êtres vivants y évoluent.

    Pour son titre européen, là il faut se reporter à tous les moments en creux où les deux flics principaux vont se poser, et décompresser en prenant le temps de parler de leur vie, de leurs frustrations, de leurs choix orgueilleux (leur troisième larron, joué par Jovan Adepo, est un modèle de stabilité entre comparaison)…
    Et mine de rien, se mettre sur la même longueur d’onde que le tueur, asocial à cause d’une série d’événements violents, ou banals, en tout cas sans aucun liens entre eux. Mais dont la somme des traumatismes a créé un cocktail explosif.
    On le croirait sorti d’un des longs-métrages de Damián Szifrón, surtout que l’acteur fait très ordinairement latino (alors qu’il ne l’est pas). Ça n’est pas trop incongru dans ce genre de film où le tueur est une « monsieur tout le monde », par contre c’est lorsqu’il va donner sa vision de l’existence (après avoir longuement suscité le mystère) que le film se montre fascinant, car dérangeant. Et que plusieurs fois, on prend le contre-pied de ce qu’on est censé attendre de ce type de thriller, y compris lorsqu’on se met à croire que tout peut se régler par le dialogue et dans une douceur morbide.

    À ce moment on pourrait penser que le film fait quelques concessions pour le public, histoire d’ajouter un peu d’action dans une intrigue devenu trop psychologisante… Mais qu’on ne s’y trompe pas, on reste dans un contexte très amer, y ajoutant juste un peu de peur primale (un truc en voie de disparition dans les thrillers).
    Au milieu de ça Ben Mendelsohn est impérial en super flic du FBI, plus en lutte stérile contre sa hiérarchie que contre un Mal endémique.
    Mais c’est bien vers Shailene Woodley que le film revient à chaque instant crucial : la comédienne, également productrice du film, se crée un rôle en miroir de sa propre existence, émaillée de problèmes mentaux dans sa jeunesse. Sans trop insister là dessus, mais avec suffisamment de scène intimes équivoques, le film se permet également de montrer l’émancipation et la prise de pouvoir d’une jeune femme solitaire, meilleure (seule ?) solution pour éviter la folie.
    Un film pas facile à appréhender… Mais une fois qu’on l’a bien en main, il trouve sa place au côté des meilleurs polars du genre.
    _

    – « Dangerous »…

    Le réalisateur David Hackl usine un film d’action alimentaire pour acteurs qui se foulent pas trop. Où Scott Eastwood se rêve en héritier non pas de papa Clint (trop grand) mais de Mel Gibson, lequel est d’ailleurs présent dans plusieurs scènes en psy au téléphone. Lui se la joue presque à la Murtaugh le pantouflard, mais Scott reste très loin d’un Riggs instable : son personnage est juste un sociopathe en recherche d’empathie… qu’il joue surtout comme si c’était Steven Seagal (il serre les mâchoires, il est super fort, il a une philosophie de vie et il est imperméable au second degré).
    De retour chez sa famille pour un enterrement, il essaiera d’apprendre à se faire aimer, à ne plus tuer, même pas le pervers Kevin Durand…
    Mais bon, à un moment donné faudra plus tortiller des fesses et tout faire péter. Tant pis pour la cohérence.
    _

    – « Le Loup et le Lion »…

    Gilles de Maistre renchérit avec son système de mise en scène – engager des comédiens sur le long terme en les faisant interagir avec des animaux sauvages dès leur plus jeune âge, et construire un semblant d’intrigue autour en fonction du résultat.
    Ça donne un film moins linéaire que « Mia et le Lion blanc », plus difficile à suivre à cause du parti pris choisi pour l’occasion – et encore une fois seuls ces animaux et la jeune héroïne, Alma (Molly Kunz, très intéressante à regarder) jouent le mieux.
    Il y a surtout une entremêlement assez fascinant entre le choix pas très naturel de faire d’un loup et d’un lion des frères de lait, et le fait que cette attachement fonctionne aussi à l’écran contre toute logique. Laquelle voudrait que chacun d’entre eux puisse vivre en paix dans son milieu naturel, auprès de sa propre espèce.
    Or on choisit ici de ne pas séparer cette fratrie (dans laquelle le plus costaud passe son temps à suivre le plus mince, comme un toutou), juste pour qu’ils continuent à jouer ensemble, vivant sans obligation de contribuer à la survie de leurs espèces respectives.
    Non seulement on y raconte la naissance d’une famille recomposée, mais on célèbre aussi le libre-arbitre, qui consiste à ne pas suivre une voie bien tracée au préalable par nos ascendants – Alma est une prodige du piano mais elle n’en ressent pas nécessairement la passion, jusqu’à ce que ces « enfants » décident de sa vraie vocation… Le petit Rapha ne veut pas suivre la voie du cirque animalier comme son père…
    Et deux animaux de races différentes (et même opposées) peuvent décider qu’ils sont tout l’un pour l’autre. Ce qui n’est donc pas l’apanage des êtres humains.
    Inouï.
    _

    – Fin de la saison 5 de « The Rookie »…

    Les intrigues sont toujours aussi mal fichues – on clos l’histoire de Rosalind (avec une pensée émue pour Annie Wersching… quasi remplacée par une autre grande rousse flamboyante et diabolique, jouée par Bridget Regan) en laissant une piste sur laquelle les 18 épisodes suivants ne reviendront Jamais. Dommage parce que c’était le meilleur moment de la saison, celui où le trop invincible Nolan prouvait qu’il était un homme aux principes inflexibles, quoiqu’il en coûte – il a juste oublié de mentionner qu’il a toute une équipe d’autres flics super pros de son côté.
    Tout ce qui concerne Elijah Stone et les cartels traine aussi en longueur, et une nouvelle menace à la fin est complètement laissée en suspens (bon courage pour tout démêler, il n’y aura que 10 épisodes seulement la saison d’après)…
    Par contre ça marche pour les policiers : on est tranquille, on s’en sort toujours de justesse (à chaque fois une semaine d’hôpital max et sans séquelles !?), la nouvelle recrue voit son affaire personnelle résolue au sein de la même saison, on fait des gosses (Lopez est aussi arrogante qu’elle est cool), on doublonne les épisodes en caméra embarquée ou en reportage télé, et même Tim et Lucy fonctionnent bien ensemble.
    Zéro pour le drama… Ne reste que le plaisir à suivre les moments où on nous explique avec précision les procédures policières. Ça au moins c’est intéressant.
    _

    Lu :

    – Fin de The Life of Dr Strange…
    Dommage, sur un suspense irrésolu et un coup de théâtre final… Mais ça reste de bonne qualité. Vivement le Tome suivant !

    – Les Vengeurs en difficulté pour leur première manche contre les adversaires de Kang (classique !)…

    – Fin du Daredevil de Chip Zdarsky…
    Ça ne valait toute cette bonne Presse, car non seulement il n’y a rien de bien original là dedans (Matt prends encore de mauvaises décisions avec la Main, va encore en prison, se met encore en retrait de la vie publique, expie encore ses fautes pour mieux renaître… et Elektra comme successeur, on a déjà vu ça avec d’autres ex-compagnes de super-héros).
    Mais certains rebondissements sont trop tirés par les cheveux – c’était Goldy et la sœur de la Bête tout du long, ta-taaaam !

    – Fin de Gardiens de la Galaxie : La Chute de Groot…
    Dommage, encore un suspense irrésolu, mais ce western spatial aux héros cabossés reste de bonne qualité. Vivement le prochain Tome !

    – Marvel Age 1000…
    Joli hommage, qui culmine lors de l’apparition des « 3 Fantastiques »…

    – Début de Ultimate Invasion, difficilement canonique (qui a reformé les Illuminati ?)…

    – Début du Star Wars : Dark Droids…
    De l’horreur épidémique et frankensteinnienne dans du Star Wars ? C’est chanmé !

  10. Je reviens des Hallucinations Collectives, le festival de l’autre cinéma à Lyon dans lequel je suis bénévole.
    Si vous aimez le cinéma bis, les films introuvables, parfois décadents ou juste étranges, ce festival est fait pour vous ! Aussi j’ai vu:
    – If… (1968) Une palme d’or bien oubliée aujourd’hui. Un pamphlet contre l’autoritarisme. C’est comme « le cercle des poètes disparus » en punk. Un groupe d’ados se rebellent contre l’autorité débile et castratrice d’une grande école anglaise. Les début d’un Malcolm McDowel déjà étincelant. Bref c’est super (même si le rythme est bien dans le jus de l’époque)
    – Pendant ce temps sur terre (2024): avant première du premier long en live action de Jeremy Clapin (« j’ai perdu mon corps ») Il y a de bonnes idées mais le budget sans doute trop léger pour le sujet limite le film qui ne se montre pas à la hauteur de ses ambitions.
    – Themroc (1973): Film français anar avec Picoli, Coluche, Dewaere et pas mal de comédiens du théâtre du boulevard. Themroc c’est une ode à la rébellion. L’histoire d’un ouvrier qui retourne à l’état sauvage, se révolte, mange des flics et amorce une pandémie de révolution. Le tout sans dialogue, seulement des grognements et des gargarismes. C’est vraiment super.
    – Steak: Toujours un plaisir de revoir Steak, faux film de Eric et Ramzy et vrai film de Quentin Dupieux, de l’absurde, beaucoup d’absurde et un film qui finira par atteindre un statut culte, du moins je l’espère.
    – Napoleon Dynamite: en double feature avec Steak pour une soirée sous le signe de l’absurdité. Napoléon Dynamite est une romcom adolescente en décalage permanent avec ses modèles. Une galerie de personnages gentiment perdus et diablement attachant.
    – The boxer’s omen (1983): Film Hongkongais de magie noir, réalisé je suppose avec un très petit budget mais une inventivité folle. Si vous êtes adeptes de soirée ciné déjantées avec des potes ce film est fait pour vous. Tout y est profusion, souvent dans le mauvais goût et tout y est diablement assumé.
    – Les conspirateurs du plaisir (1996): Du surréalisme tchèque par Jan Švankmajer. J’ai oscillé entre sieste et kiffance. Ne pas chercher de sens. Le réalisateur se serait vanté d’avoir réalisé le premier film érotique sans sexe dedans, je valide et j’ajouterai qu’il y a une poule géante.
    – Tank Girl: Moins fou que le comics, moins interessant que le comics. Reste un film dans son jus pas déplaisant et des parties animées qui donnent l’espoir d’un jour voir une belle série en animation pour cette oeuvre un peu trop oubliée.
    – Last House On Dead End Street (1973): l’histoire d’un mec qui veut réaliser un snuff movie. au delà de la curiosité de voir ce film disparu dans une copie cinéma à peu prêt acceptable, il faut se rendre à l’évidence, c’est nul, pas écrit et mal joué.
    – Stopmotion (2024): Si vous devez voir un film d’horreur cette année, c’est celui-ci ! Robert Morgan réalisateur émérite de films étranges en stopmotion réalise ici son premier long sur…une réalisatrice de films en stopmotion. Tout y est étrange et bien flippant. Le scénario reste classique mais les monstres présentés sont inhabituels et le flippe différent. Je recommande !

        • Les deux ne sont pas incompatibles, mais j’envisage plutôt un cas de possession. Dans l’autre cas, j’encourage vivement Jules à porter plainte, et à libérer sa parole.
          (: o

          • Ah ba on me donne la parole je prends la parole haha
            Y a des semaines ou ce que j’ai vu/lu tiens en 2 lignes et d’autres (plus exceptionnelles) ou c’est plus dense =)

            et paf pour en rajouter une couche puisque vous cherchez la bagarre et que vous parlez de possession je vous conseille aussi « When Evil Lurks » qui devrait sortir sous peu au cinéma !

  11. Il y a vraiment des gens qui payent pour aller voir un gorille de 10m se foutre sur la gueule avec son copain le reptile géant pendant 2h ?

  12. Pas décidé. On verra les critiques. Mais la ba me donnait pas envie et voir Godzilla faire un jogging avec Kong me fait lever les yeux au ciel.

    Les scènes du 1er avec les protagonistes étaient cools, mais le reste… si c’était resté plus terre à terre comme le 1er Godzilla j’aurai plus apprécié. Là ça sent qu’on veut faire de la surenchère.

    Peut-être Minus One à la place…

  13. Vu Road House, le remake de Doug Liman avec un Jake Gyllenhaal impressionnant physiquement, des décors magnifiques et puis c’est tout.
    Les combats se veulent réalistes mais basés sur du MMA donc pas trop spectaculaires. La première partie du film est intéressante mais vire sur la fin à du Fast&Furiesque débile.
    Niveau direction d’acteur, c’est pas génial. Jake Gyllenhaal sourit tellement que ça en devient agaçant, Daniela Melchior ne sort jamais du cliché de son personnage et Conor Mc Gregor atteint les sommets du ridicule, capable de faire passer Vin Diesel pour un Al Pacino.
    Le film essaie bien d’avoir du cœur par moments mais c’est complètement raté car mal écrit, mal filmé et mal joué. Le final à la Equalizer est trop vite expédié pour porter une quelconque émotion.
    Musicalement, c’est pas transcendant, à part une petite reprise (pas très inspirée) de Enter Sandman de Metallica.
    Au final, ça m’a donné juste envie de voir l’original.
    6/10

    • J’irai quand même jeter un oeil pour comparer avec l’original que j’ai revu à l’automne. Toujours aussi assumé comme nanard et plaisir coupable pour moi.

        • L’original est dispo sur Prime et je vais me le voir prochainement.
          @The Ghost: Ce sont des films de bar fight, donc de base ça vole pas bien haut mais pour le genre ça pouvait être réussi. Les films de bagarre, c’est ma came et là c’est juste raté.

          • Pas du tout accroché ni au style de combat (on dirait un jeu vidéo) ni à la réinterprétation des personnages.
            Le premier film est un pur plaisir coupable pour moi. Dialogues violence gratuite sexe jolies filles charisme des personnages et du lieu. Ici tout a disparu. Et du coup sans le plaisir coupable de ces délires très 80’s, le film est juste aussi bâte que son prédécesseur mais sans rien d’autre.

  14. Bon, les copains, y’a quand même un truc que je voulais vous montrer… puisqu’on évoquait Iron Fist l’autre jour… Voilà, j’espère que ça veut rien dire, sinon, tous aux abris… 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

    https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Iron-Fist-de-retour-dans-le-Marvel-Universe–La-photo-qui-seme-le-doute

      • Ben, connerie, j’en sais rien ! C’est pas de moi, c’est sorti le 2, je crois, donc ça peut être tout à fait sérieux. (: /

        C’est clair que ça craint du boudin ! 🤣 🤣 🤣

      • il y a quelques temps – et ça avait déjà été relayé par Première – courait la rumeur que Marvel studios envisageait sérieusement de se servir du film FF pour introduire une version féminie du Surfeur d’argent ….
        je dis ça, je dis rien?

          • Honnêtement, j’attends avec impatience Avengers 5 …. trop trop hâte de revoir à l’écran des talents comme Serinda Swan, Ken Leung ou Isabelle Cornish …. sans parler de Mike Colter ou Harry Styles !
            et je ne parle même pas de la série Young Avengers qui ne pourra évidemment se faire sans Aubrey Joseph ou même Lyrica Okano ….

  15. Tiens, marrant, je viens de terminer le whodunit Murders and others details – que j’ai adoré – et j’apprends sitôt l’annulation par Disney, avant même une supposée saison 2…
    « t’as raison, Bob, continue plutôt à nous fourguer tes moisissures comme Bouc off BobbaFête ou Hobby one ! » c’est tellement plus probant ….

  16. Invincible s2 episode final :
    Excellent. A la fois épique, marquant, profond et touchant. Vraiment cette série est un bijoux super héroïque. Elle est souvent trop gore a mon goût, mais qu’est-ce qu’elle est intelligente et mâture.
    L’attente va être longue.

  17. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Bob-Iger-Le-job-de-Disney-cest-de-divertir-pas-de-faire-de-la-politique

    La bonne blague : un film se disant important, qu’il soit un divertissement ou non, finit toujours par véhiculer une idée, un message, un parti pris, une réflexion – politique ou pas.
    Rappelez-nous donc qui ont aussi cartonné au box office et avec la critique ces dernières années ?
    L’écologie de James Cameron, l’antinucléaire de Nolan, la dénonciation de l’ultra capitalisme par Scorsese (pourtant très acide envers les Osages) ou la critique des prophètes de Villeneuve, ça ne dérange personne ? Parce que quelle que soit la mise en scène, ça a tout de même été fait avec des scenarii engagés, bien que très perfectibles.

    Mais peut-être que, dans ces films, parce qu’il n’y a pas beaucoup de femmes et de personnes de couleur écrits de façon fouillée, subtile et complexe, ça passe mieux…
    Et aussi parce que ces auteurs sont des noms connus à la réalisation.
    Eh Oui, c’est surtout pour avoir des idoles à qui lécher les bottes. Alors qu’ils ne sont pas toujours talentueux pour faire exister leur narration – bien sûr « Barbie » est hors concours : ils sont très Très rares les analystes qui ont souligné une continuité thématique dans la filmographie de Greta Gerwig…
    Vous savez, celle qui a réalisé le film. Non ?

    Sinon, le divertissement pour le divertissement, ça serait plat et ça ne serait effectivement qu’une attraction de fête foraine : tu paies, tu t’amuses, tu repars… et tu n’as rien appris, tu n’as pas aimé le moindre personnage, il n’y a absolument rien qui t’ai interpellé, ni même aucun langage cinématographique à décrypter.
    C’est ça la plus value qu’on peut trouver au Cinéma, de façon volontaire, involontaire, ou bien en échouant (mais c’est déjà pas mal si on essaie).
    Qu’un « message » soit mis en avant quand le film commence à se montrer, où bien après qu’on l’ait vu, ça reste la même chose : si ça déplaît à certains au point de trouver des prétextes pour le cibler, ça ne sera peut-être pas le cas pour d’autres.

    Mais c’est peut-être aussi une nouvelle confirmation que les films ne savent plus être compris, plus assez regardés avec attention. Alors en dévoilant des idées alternatives (puisque tout a déjà été fait dans l’histoire de cinéma) trop en amont, ça mâche trop le travail et ça empêche encore plus la réflexion. Pour mieux alimenter la polarisation avant même d’avoir cogité ne serait-ce que deux minutes là dessus.

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