Le bar de Galactus #284 : Squid Game

Tant que la série ne nous fait pas une « Joker 2″…

Vu :

– Début de la série « Peaky Blinders »…
Cool…
Charisme…
Durs à cuire…
Sacrés acteurs…
Cillian Murphy qui bouffe l’écran…
Mais aussi :
Superficiel…
Bourrin…
Précipité…
Quelques acteurs qui ne servent pas à grand chose à cause de la place que prend Cillian Murphy…
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– « King »…
Évidemment un film hommage aux années Amblin, totems des spécialistes du film de genre que sont le réalisateur David Moreau et le scénariste Jean-Baptiste Andrea (lequel avait déjà eu l’idée du gremlinsien « Hellphone »).
D’où un résultat qui refait entièrement « E.T. », à la musique et au plan près, mais avec un lionceau. En grande partie factice, et ça se voit très bien : on sait qu’on ne peut le diriger, mais avec une bête qui suit la bonne trajectoire de caméra plutôt que d’intimer la caméra à le suivre (même sur un sentier balisé), l’illusion est vite éventée… et l’animal peine à devenir un vrai personnage, plutôt qu’un enjeu (King Jouet ?).
Film pour enfants, donc au montage très précipité pour ne pas leur faire perdre de l’attention (c’est une théorie qui se discute)… et peut-être aussi à cause de certains problèmes de tournage qui concernent le réalisateur.

Ce qui fait que si les personnages d’enfants sont assez justes, jusque dans la représentation d’une certaine cruauté adolescente – l’héroïne que joue Lou Lambrecht est assez obstinée et instable, n’arrivant pas à faire le deuil de sa mère – les personnages adultes eux sont un peu mous (il aurait peut-être mieux valu un papy à la Pierre Richard plutôt que Gérard Darmon, pas assez véloce et malicieux).
Quant aux scènes Spielbergiennes, y compris lorsque ça flirte avec de l’Horrifique (« Poltergeist », ou « Les Oiseaux »/ »Cujo »), elles manquent de séquences intermédiaires pouvant mieux justifier pourquoi ce lionceau peut être éventuellement dangereux (on en est quitte pour une critique de la bureaucratie dans le monde des adultes), ni pourquoi il faut courir sur des containers pour atteindre un rafiot pas du tout rassurant, sous prétexte qu’il faut accepter de « lâcher prise » – on connaît le film.

Reste l’impression d’un conte semi Fantastique, où la créature est d’autant plus belle (ou réelle) quand elle est statique.
Jusqu’à être iconisée dans ces derniers instants…
Mais là par contre, il s’agit encore d’un autre film.
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– Début de la série « Zorro » avec Dujardin…
Il y a de l’idée (une comédie de remariage à la True Lies), mais quelques couches d’idées qui paraissent facultatives, ne se liant pas toujours entre elles…
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– « Sonic 3 ». Analyses complètes au Bar précédent, le #283…
C’est vraiment un bon divertissement d’action pour petits et grands, et qui ne se fiche pas de leurs tête en plus…

Spoilers !

Avec un bon champ de force et l’aide de Shadow, Robotnik peut s’en être sorti – on peut même parier en avance sur le trope scénaristique de l’amnésie, pour le hérisson noir.
Après, vu la fabrication industrielle, le G.U.N. pourrait aussi être derrière ces robots… Mais peut-être moins pour éliminer Sonic que pour tester les Metal Sonic, et se préparer à l’invasion des aliens Black Arms.

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Lu :

– Intégrale Namor the Sub-Mariner1968 – 69…
Roy Thomas, John Buscema, Gene Colan, Marie Severin, et des pages pleines d’action puissantes. Même avec des scenarii qui tournent en rond, pas toujours subtils.

– Captain America conjugué au Surnaturel, est-ce que c’est fait pour durer ? C’est pas vraiment son style.

– Hulk contre une ange déchue cauchemardesque, qui s’en sort surtout aux poings, et avec une intervention qui sort de nulle part… mais la conclusion, elle, est bouleversante (comment ça va se dégoupiller ?).

– Spider-Boy résout son mini Île du Dr Moreau, dans un mouchoir de poche…
Amazing Spider-Man n’arrive toujours pas à régler le sort de ce pauvre Ben Reilly…
Superior Spider-Man tombe de Charybde en Scylla, ça sent le maxi arc narratif qui traîne en longueur (bien que ça soit bien dessiné, écrit et dialogué).

– Wolverine : La guerre des Dents de sabre…
Une boucherie, censée mettre un point final ultime au conflit entre « le nabot et le grand salaud » (compte là dessus). Dommage que ça ne raconte pas suffisamment de choses inédites à propos de leur relation toxique…

– Fin de Fall of the House of X / Rise of the Powers of X, avec un petit coup de main de Iron Man et des Vengeurs dans leurs intrigues respectives.
Fin d’une Ère incroyable, qui poussa dans ses retranchements l’idée métaphorique de la Nation indépendante, les personnes identifiées comme mutants faisant quasiment leur Alyah (et évitant habillement les polémiques dans les médias, qui n’y ont vu que du feu)…
Mais après ça ? Les séries se sont accumulées plus que les problématiques pertinentes, là où il aurait fallu resserrer de plus en plus.

Surtout que ça reste des séries d’action, qui méritaient d’avoir plus d’épisodes « au calme », moins répétitifs, plus élégants, moins systématiques (les encarts-textes et diagrammes) – et puis s’y ajoute la sempiternelle menace de l’Intelligence Artificielle du Futur, les habituels trucs cosmiques, un crossover un peu foutage de gueule (Inferno, vraiment ?), quelques retcons (Moira), et ça devint ensuite obscur et emberlificoté.
Par contre félicitations pour l’exploration étendue des intrigues passées des X-Men, continuant d’anciennes idées, éclaircissant d’autres. Et quasiment Personne n’a été oublié, même les créations les plus grotesques.

Évidemment tout ce qui a été créé était destiné (!) à être défait, souvent avec facilité (la réputation de ORCHIS détruite grâce à MODOK !?), y compris le surplus de charisme monstrueux que plein de vilains ont acquis – pas pour Magnéto (encore plus Magnifique), mais le jouissif Sinistre et le noble Apocalypse par exemple, dans une dernière partie qui ressemble un peu à une régression.
Mais Krakoa ne sera pas oubliée, pas balayée – une sorte de Paradis des mutants ?
Voilà quoi, on a été gâté pendant 5 ans.

– Blade tome 2…
La dernière série est comme toutes les franchises violentes de Marvel : ça se lit vite, parce que c’est du Pim Pam Poum !, avec un scénario basique (après sa déculottée précédente, il se prépare pour la vengeance… et c’est bon, pas de grosses difficultés au final)… et des dessins idem, avec seulement deux numéros par la superbe Elena Casagrande.
Dommage que les liens à peine créés avec Dracula se limitent à un seul épisode, mais sûrement qu’il fallait vite expédier l’affaire Adana avant le crossover Blood Hunt.

Le showrunner a dit apparemment que la saison 3 de Squid Games serait la dernière, mais que l’univers continuerait sous une autre forme.

On m’a offert le manga 20th century boys, jamais entendu parlé mais apparemment c’est connu et on m’en a dit beaucoup de bien.

Quand le talent coréen se confronte à la gourmandise démesurée et lobotomisée des américains.
Après le Squid Game , la saison 2 aussi utile qu’un Joker 2, voilà un remake avec des acteurs
qui parlent anglais et avec des acteurs issus de la diversité américaine, parce que trop de coréens, faut pas déconner non plus…
Ca a autant d’intérêt qu’un Old Boy avec un Thanos et la Sorcière Rouge par Spike Lee.
Avant des mecs comme Spike Lee, Martin Scorcese ou David Fincher, c’était l’assurance d’avoir un grand film maintenant c’est que du vomi made in USA.

Déçu de cette saison 2. Enfin… Plutôt la partie 1 de la S2. J’ai l’impression de m’être fait arnaquer avec cette fin.

En dehors du premier épisode qui envoie du lourd avec le recruteur ou l’épisode du Carrousel y a rien à en tirer. Le scénario est prévisible, les 2 sous-intrigues sont mollassones, c’est répétitif avec les scènes de vote (ça m’a rappelé les longues séquences du conseil de l’émission Koh Lanta) et même si la plupart des nouveaux acteurs sont bons, leurs personnages sont juste cons et mal écrits. Bref un retour raté.

Quant au remake par Fincher j’en attends absolument rien. Ce gars a vendu son âme depuis qu’il collabore avec Netflix.

Une belle et heureuse année 2025 à toute la commu LTH.
Qu’elle nous apporte enfin le renouveau dans le genre avec Superman, les FF ou encore Daredevil.

Belle et heureuse année à toutes et tous ainsi qu’à toute la Geekosfere !!!
Mes attentes dans l’ordre : DD born again = évidemment,
FF 4 = Forcément car cet univers décalé attise ma curiosité,
Superman = Gunn in charge : faut pas le foiré celui-là!,
Thunderbolts : la chose que tout le monde rejettait au vu du casting ( sauf moi )= puis, un trailer qui en a hyper plus d’un ! la surprise du chef ??
Capt 4 : la pression pour Sam Wilson, succéder à l’icône Steve Rogers, c’est l’Everest. La refonte d’une bonne partie du film va-t-il avoir les effets escomptés ? Je veux y croire…

Bonne Année et Santé aux gens de bonne volonté, les plus sincères, ceux qui savent enrichir et élever l’espace autour d’eux, avec des réactions originales et pas mécaniques.

J’ai littéralement adoré cette saison 2 dont le premier épisode respirait même, à mon sens, la master class pure et dure. On comprend bien évidemment les raisons financières qui ont pu pousser à viser trois saisons au lieu de deux, mais je veux bien croire le réal’ quand il dit qu’il avait trop d’idées pour cette suite pour en faire une seule saison de dix épisodes, et donc qu’il valait mieux couper cette suite en deux.

De toute façon, si j’ai bien suivi, la saison 3 (enfin, la deuxième partie de la saison 2, ça dépend comment on voit les choses) est d’ores et déjà tournée, donc on aura pas à attendre deux cent mille ans pour voir la conclusion du parcours de notre cher joueur 456…

Non, mais le charisme de Lee Jung-jae, sans déconner (cet acteur qui sauvait déjà pour moi The Accolyte, malgré les choix pour le moins étranges de son personnage xD). Le magnétisme qu’il dégage ! Quand il prend le lead dans l’épreuve emblématique d’un-deux-trois-soleil, en hurlant des ordres pour tout le monde… Son discours à la fin de l’épisode 1, face au recruteur… Et cette dualité, toujours en tension, avec son nouveau best friend le joueur n°01…(no spoil)

Non, mais moi, j’ai franchement adoré. De A à Z. Même le perso « inclusif » ne m’a pas paru balancé aux forceps, et avait pour lui une vraie profondeur, une écriture et une interprétation qui m’ont semblé toujours justes. Après, c’est peut-être moi qui suis trop bon public, j’en sais rien.

Vivement la saison 3 !

(Ah, sinon, vu Nosferatu au cinéma, en VO si’ouplait, et mis à part six jeunes bordélisateurs qu’il m’a fallu calmer dès le début – et ça a marché, wow, j’en revenais pas o_O’ – ben, le film était vraiment trop, trop, trop bien. L’esthétique de dingue, un remake intelligent, toujours dans l’hommage, la réinvention sans le plagiat, qui existe pour lui-même et sans jamais cracher à la gueule de l’original. Franchement, ça aussi, c’était top !)

Beaucoup aimé la saison 2 de Squid Game car elle nous rappelle que faire partie de la majorité ne veut pas forcément dire avoir raison. Surtout en terme de vote et election.