Clayface : Le tournage est terminé !

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Supergirl et Avengers : Doomsday, c’est fait ; Spider-Man : Brand New Day, c’est toujours en cours… et désormais, Clayface appartient à la première catégorie, puisque l’acteur principal Tom Rhys Harries a annoncé hier la fin du tournage (31 août – 1er novembre). Deux mois pour mettre en boîte une production super-héroïque, c’est particulièrement court, mais cela s’explique bien sûr par l’ambition modeste du projet, qui n’est pas sans rappeler l’inénarrable SUMC (Sony Universe of Marvel Characters). Il n’y a donc plus qu’à croiser les doigts pour que cette tentative de spin-off Batman sans Batman se révèle supérieure aux récents films Spider-Man sans Spider-Man, Madame Web et Kraven the Hunter en tête !

[Synopsis extrait des comics] Basil Karlo a toujours rêvé d’être acteur… ou plutôt d’être le plus grand acteur de tous les temps. Mais lorsqu’il est devenu Gueule d’Argile, sa vie a pris un tournant inattendu. Aujourd’hui, après bien des années de lutte face à Batman, il a décidé de changer d’air. Arrivé dans la capitale mondiale du cinéma, loin de l’atmosphère viciée de Gotham, il s’y forge une nouvelle identité et reprend son rêve où il l’avait laissé. Mais pour arriver à être la star qu’il souhaite devenir, il va devoir façonner Los Angeles à son image…

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Clayface est réalisé par James Watkins et sort en France le 9 septembre 2026, avec Tom Rhys Harries (Matt Hagen/Clayface), Naomi Ackie (Docteur Caitlin Bates), Max Minghella et Eddie Marsan.

18 COMMENTAIRES

  1. Une petite production, tournée dans son coin, genre simili horrifique. La première de gueule d’argile au ciné. Pas d’attente mais très intrigué

    Surtout au milieu d’un catalague DC au ton niais (sup family) et surcôté

    @bossLTH
    Que penser des rumeurs sur une éventuelle vente de la Warner ? … Merci à toi

    • Ce n’est pas une rumeur, c’est officiel. Et c’est bien sûr une mauvaise nouvelle, qu’importe l’identité de l’acheteur, vu que cette énième concentration/consolidation/fusion entraînera une très probable baisse de la production et une multitude de licenciements. Y a qu’à voir ce qui s’est produit avec 20th Century Fox, on est passé de 10-15 films/an à une demi-douzaine. Cela participe au phénomène qu’on observe actuellement, des mois entiers très faibles au box office – pire mois d’octobre depuis 1998 pour le box office US cette année ! – faute d’une offre à la hauteur. A la place, on a une multiplication des ressorties, d’events le temps d’un week-end, de séries sur grand écran, etc., mais malheureusement ça ne compense pas.

      • Pas mieux. Très bonne analyse. De plus les rachats successifs se font à coup d’endettement de plus en plus important x revend à y 20 milliards qui revend à z 30 milliards, etc….du coup des économies se font à chaque coup sur le dos des salariés, et de la qualité des productions où aucun risque ne doit être pris, ce qui bien sûr appauvrit l’offre originale…

      • C’est sûr que les habitudes de consommation ont complètement changé dans les médias traditionnels depuis 20 ans : presse, télévision, cinéma…

        Le Covid a amplifié ce changement de paradigmes. Dorénavant, le replay, la VOD, le streaming, les plate-formes sont devenus la norme. Les consommateurs ne veulent plus faire comme avant.

        Pour le cinéma, on ne supporte plus la présence d’autres spectateurs dans les salles obscures ; on n’a pas forcément envie de payer un ticket pour voir un film (même un bon film) ; on souhaite mettre en pause le film quand on le souhaite…

        Je ne dis pas que les nouvelles pratiques des consommateurs sont incompréhensibles mais je trouve dommageable de ne plus payer son ticket. L’argument financier m’a toujours fait sourire car chacun met bien l’argent où il souhaite le mettre quitte à avoir des postures contradictoires (un ticket à 15 euros, c’est trop cher mais un téléphone à 1.000 € ou plus, ça choque moins visiblement ; ou aller se faire couper les cheveux pour 30 € ou plus pour un homme, ça rebute moins).

        C’est comme la culture télétravail dans le milieu professionnel : j’ai des collègues qui ne veulent quasiment plus revenir en présentiel avec toujours des bonnes raisons pour ne pas se déplacer. On créé vraiment un monde où les gens ne veulent plus se parler, plus se voir et rester chez eux apprécier les œuvres culturelles…

        • « On créé vraiment un monde où les gens ne veulent plus se parler, plus se voir et rester chez eux »

          Ça me rappelle le film « Clones » comme affirmation

        • Ah mais moi je suis ravi de me déplacer pour aller voir des potes et passer un bon moment avec des gens respectueux ! Par contre les sans-gènes qui remuent leur popcorn entre deux bouchées tout le long du film, qui allument leur téléphone toutes les 2 minutes ou qui parlent entre eux comme s’ils étaient dans leur salon c’est juste insupportable.
          Perso ça m’empêche pas d’aller au cinéma plusieurs fois par mois (même si j’ai régulièrement envie de distribuer des baffes à mes voisins…), mais si des gens s’abstiennent d’y aller à cause de ça je vais pas leur jeter la pierre honnêtement.

          Ceci étant-dit, je crois que le prix ahurissant des places est un facteur plus important dans la baisse de fréquentation des salles au profit du streaming. Et c’est pas une excuse bidon. Quand la place te coûte une quinzaine d’euros et que tu as des moyens modestes c’est sûr que ça fait réfléchir.

          Pour le télétravail, je suis pas concerné mais j’imagine que ça peut être un semblant d’échappatoire à l’enfer que peut être le salariat pour certaines personnes.

        • @Chanelet: Je rajouterai que le cinéma blockbuster (celui qui fait déplacer les foules) des années 2020 tourne profondément en rond: franchises, remakes, suites, reboots…
          Et Warner Bros est champion dans le sujet et pourtant son plus gros succès de ces dernières années est une « nouvelle » IP: Barbie.
          Et Dune (surtout le 2) s’en sort pas si mal aussi.

          • @Watcher, certes c’est le svod le moins critiqué pour la qualité de ses productions. Mais je vois mal Apple devoir gérer tout un studio avec des licences phares dont un certain univers connecté de comics…

          • @Pirail je préfère encore voir Disney à la tête ! J’ai surtout peur pour les productions hbo max, genre la nouvelle saga HP. Ils ont déjà eu l’audace de changer Rogue, alors sous le joug de Netflix ca va être la foire à la saucisse…

  2. Si on par sur un film d’horreur avec un monstre qui a la possibilité de prendre l’apparence des gens, j’espere qu’ils se sont inspiré de The Thing

  3. On est dans un cinema Hollywoodien qui doit juste se renouveller et trouver les solutions.
    Certains annoncent la fin du cinema et des blockbuster mais, depuis la COVID, on a eu 10 films au dessus du milliard (ou l avoisinnant)
    Le probleme actuel n’est donc pas la rentabilité ou les flops qui ont toujours eu lieu mais la réflexion derrière.
    Au lieu de calmer le jeu, Hollywood a enflé les budgets. Que AVATAR coute cher a produire, c’est compréhensible (et encore Cameron a immédiatement pense a une saga a partir du 2 pour calmer les coûts)
    Mais un DR STRANGE 2, un GLADIATOR 2 ou un FAST X ou MISSION IMPOSSIBLE 7 depasse les 300 voir les 400 de production, c’est juste illogique !
    Comment en effet pensez que ces films assureront le milliard sans problème ? Car pour assurer la rentabilité en salle c’était lidee.
    On évoque les FX pour l’augmentation des couts mais THE CREATOR et d’autres ont largement prouvé le contraire.

    A mon avis, Hollywood doit revoir son modèle en relançant comme il faut des films a moyens budget ou en réfléchissant plus en amont pour éviter reshoots et autres modifications de dernière minute.

    Idem pour les visions des réalisateurs v. Les financiers.
    Laissez faire les premiers et, en cas d’échec, tapez dessus apres limite a leur finir leur carriere. Mais éviter le charcutage comme trop vu récemment

    Surtout il faudrait arrêter de penser que le public aime un style specifique… Le succès n’est pas codifié

    • Ta dernière phrase est très intéressante. Je me permettrai d’ajouter que le public lui même ne sait pas ce qu’il veut tant qu’il l’a pas devant les yeux ! Combien de fois un film où la BA est pas terrible, quelques acteurs inconnus aux bataillons sauf 1 ou 2 et finalement c’est une petite pépite, et à l’inverse une grosse promo, un casting XXL et finalement c’est la déception.

      Je fais l’audacieuse comparaison avec le « virage » que prend le monde du JV en ce moment, suite au succès de BG3, de Clair Obscur, de Silksong.. beaucoup de jeux créer par amour du média, et pas pour l’argent ! Les gros studios commencent à se réveiller face a l’émergence de ces studios indés qui cartonnent.

      Pour le cinéma, il faudrait commencer à faire pareil, des créateurs d’histoires qui font leur films parce qu’ils envie de proposer leur film, et si ça plaît pas tant pis, au moins tu auras sorti ta vision, et tu n’auras pas eu 200 millions de budget pour tenter un énième succès commercial.

      Aller on y croit !

      • Le fait aussi que le bénéfice n’est pas obligatoirement commercial. Il suffit de voir le cas UNE BATAILLE APRES L AUTRE. Le studio sait très bien que le film sera au maximum rentable que sur le long terme. A contrario, c’est une superbe carte de visite pour les Oscars et permet aussi d’indiquer que l’on peut aisement travailler avec eux

  4. C’est pas du super-héros, c’est du monstre, alors bon…
    Et puis une apparition « ombrée » et silencieuse d’un Batman, c’est moins cher et plus pratique qu’un Spider-Man bondissant et tchatcheur.

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