Men in Black 3

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1 COMMENTAIRE

  1. Pour ce troisième film la surprise est à la hauteur de l’attente, puisqu’au lieu de jouer à nouveau la carte du décalage inter espèce (tous les types bizarre sont des aliens, on a compris), et du rapport entre l’infiniment grand et l’infiniment petit qui sous tendait les autres épisodes – soit la latitude de l’univers MIB – ici on explore la longitude. Donc l’historique des personnages, mais avant de s’écrier « à la DeLorean, Marty ! », précisons que le film explore presque TOUT les genres théoriques du voyage dans le temps (paradoxes, réalités parallèles, multiples futurs alternés simultanés, boucles temporelles etc).
    Ce qui ramène la saga MIB à ses origines comics, la SF dans la BD autorisant tous les délires possibles. Et le rapprochant d’une autre série cultissime possédant le même style pop, BD et un peu « cheap »: Docteur Who. Coïncidence d’ailleurs, le double épisode introductif de la sixième saison de Who (tourné quasiment en même temps que MIB 3) comporte plusieurs éléments communs au film, même si c’était plus dans le contexte de « se payer gentiment la tête des américains ».
    L’autre grande nouvelle du film c’est qu’en vérité il ne repose pas vraiment sur toute cette SF et ces gags, mais avant tout sur l’émotion progressive qu’apporte les personnages. Compréhensif vu que ça fait quelques années que Will Smith s’est un peu éloigné de la comédie pour des films plus dramatiques. Ici il se retrouve dans un rôle plus mature, mais qui dit quand même encore de grosses conneries.
    Pareil pour TLJ qu’on retrouve plus en mode « Droopy » que bougon extraverti, alors que Josh Brolin bouffe l’écran en se confondant totalement avec le perso de Jones, qu’il joue « jeune ».
    Et le bad guy, sans être renversant, est assez fun en pastiche de Lobo nanti de binocles à la RanXerox (références BD, toujours).
    Bref si vous attendez uniquement de l’action non stop (la 3D est quand même bien fichue), vous risquez de passer à coté d’une des plus belle comédie dramatique de SF de ces dernières années (comme toujours chez Amblin, again).
    Oubliez le tournage (à nouveau bordélique ) et la médiatisation chelou de Will Smith, quand vous arriverez à la fin du film – un peu attendue, mais ici c’est le jeu – vous comprendrez TOUTE la saga MIB, et elle vous touchera d’autant plus.

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