

Avengers 1 – Les prochains Vengeurs (partie 1). La série phare de ce numéro. Un mot sur la couverture : à chaque fois que je l’ai sous les yeux, je ne peux m’empêcher de penser que les Vengeurs (surtout Thor et Iron Man), se sont écrasés sur une vitre. Pour commencer la série, c’est dommage de faire une cover aussi peu réussie. Premier épisode classique de recrutement d’équipe. Après le monde selon Nick Fury, selon Tony Stark, et selon ce malade de Norman Osborn, voici le monde selon Steve Rogers. La question est : comment va-t-il faire tout foirer dans le prochain mega-event ? Mais pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Captain America recrute et tout le monde se fait une joie de le rejoindre… sauf Wonder Man. Simon qui tient tête à la Légende Vivante, et qui se permet même de le menacer, vous y croyez ? Pas moi. Tony Stark a reçu une nouvelle armure pour Noël, avec plein de cibles lumineuses dessus pour se faire descendre par les vilains : sauf que dans sa série, nous venons d’apprendre que sa mise-à-jour du cerveau datait d’AVANT la guerre civile. J’ai hâte de découvrir le bazar dans sa tête, car le voir discuter avec Steve Rogers, alors qu’il est une sorte de Spiderman rebooté en mode Un jour de plus, c’est bizarre… Thor, Œil de Faucon, Spiderman, Wolverine, Captain America (Bucky), Spiderwoman et Iron Man : c’est l’équipe All-Stars de cette nouvelle mouture des Vengeurs. A leur tête, la bonne surprise du chef, le genre de personnage qu’on ne veut pas oublier : Maria Hill (yes !). Mauvaise nouvelle : elle s’est coupée les cheveux pour paraître encore plus féminine… Que serait les Vengeurs sans une attaque pile trois secondes après leur formation ? Rien. Nous avons donc en guest-star Kang le conquérant, qui ne vient rien conquérir. Depuis mes débuts de lecteur, Kang n’a pas fait une seule apparition, je suis donc ravi de le découvrir. Bendis prépare une intrigue temporelle à base d’enfants des Vengeurs, qui deviennent maléfiques… C’est un choix comme un autre, et ça nous change des super-méchants comme Red Hood, Ultron, ou Fatalis ! La nouvelle dynamique promet d’être intéressante : rien que de voir le puissant Thor dans l’équipe, ça redonne le sourire. Par contre, question dessin, j’ai beaucoup de mal avec John Romita Jr. J’ai encore en mémoire la bouillie verdâtro-lumineuse d’un World War Hulk. Tous ses personnages ont la tête au carré, ça respire mal la case de comics qui vit, bref, je suis pas vraiment fan.
Hulk 19 – Fall of the Hulks, La théorie du complot. Déjà le 19ème numéro de la série Rhulk… 19 numéros à base de mystères mystérieusement mystérieux qui n’ont toujours aucune réponse. Qui est ce Hulk Rouge ? C’est quoi cette histoire de complot entre lui, le docteur Samson, MODOK, et cie ?… Pourquoi Banner ne parle-t-il pas plus fort sur la vidéo mystère ? Tout le monde se trahie, ourdit des plans en secret, et pendant ce temps, le lecteur attend des réponses. Espérons que ce crossover inter-Hulk bouscule un peu les choses. Aujourd’hui, les Quatre Fantastiques se font attaquer par l’Intelligentsia, en la personne du Sorcier et de ses Terrifics. Crise rire en voyant « Madame Ridchards » (Klaw est un méchant poli) embobinée par les cris fictifs de ses enfants… Un demi-siècle d’aventures et d’expérience réduit à néant. Un épisode de Rhulk ne serait rien sans une bonne baston inutile sur un quart de l’épisode : nous avons donc droit à un match la Chose contre Rhulk. Jeph Loeb joue une fois de plus les bourrins : au lieu d’avoir un combat des intelligences entre le Sorcier et Red Ridchards, il s’intéresse aux muscles et aux poings. Il s’agit sans mal de l’épisode le plus anecdotique du magazine, tout juste aidé par les crayons d’Ed McGuinness.
Avengers Academy 1 – Gros dossier. Thor, Hulk, les Vengeurs : il manquait à ce numéro une légère touche de nouveauté et d’inattendu. C’est là que la série Avengers Academy arrive à point. Voici le pitch : à la manière d’un Nick Fury (dans Secret Warriors), Norman Osborn a lui aussi recherché de jeunes gens non recensés, pour se servir de leurs pouvoirs… Hank Pym récupère les restes et se charge de former ces ados, assisté d’une équipe de profs tout à fait improbable : Speedball (Robert Baldwin dit malheureusement adieu à son costume de Penance, snif), Pietro (mais que vient-il faire dans cette galère ?), Tigra et Justice… Academy n’est pas la continuation de l’Initiative : situé dans le Manoir Infini, ce lieu d’enseignement à un objectif précis, dévoilé à la fin de ce premier épisode. En parlant de l’Initiative, j’espère que nous reverrons Komodo, 7ème ciel, Bouboule, Trauma et tous les autres : c’est le problème avec Marvel, la création de nouveaux personnages, auxquels ont s’attache, mais qui ensuite disparaissent de la circulation au profit de nouveaux. Ces recrues justement, parlons en. Christos Gage s’efforce de créer un personnage attachant, Maddy alias Voile, qui peut se désincarner en gaz (comme Dust des X-Men). Le récit se fait par elle, avec un ton d’jeuns « Twilight-Twitter-Koh Lanta » qui pourra peut-être agacer. Mais le casting reste attachant : Hazmat est une rebelle en combinaison dont le pouvoir est semblable à l’Homme Radioactif ; Finesse est une ado de génie, aussi élégante qu’intelligence (j’ai trouvé la future femme de Amadeus Cho !) ; Reptil fait doublon avec Komodo, une élève de l’Initiative, avec son pouvoir dinosaurien ; Foudre (pas besoin d’expliquer) joue déjà les Julian Keller arrogant (Hellion dans les Jeunes X-Men). Il ne manquait plus que Cuirasse, un clone physique de Crâne Rouge ! La nouveauté dans la continuité. L’originalité, c’est qu’il y a de la graine de méchant dans cette équipe : le côté obscur pourrait corrompre plusieurs de ces membres, déjà frappé d’arrogance, de violence et de pouvoirs mortels… Si en plus on les met au contact d’un Pietro ou d’un Penance, le résultat pourrait être explosif, et assez sympathique à suivre !