Interstellar : La Critique du film + VOTRE AVIS !

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La vie, la mort, le temps, l’espace, la place de l’Homme dans l’univers… Le programme est chargé. Et la réponse aux questions soulevées n’est pas 42. Sans surprise, Interstellar est le film le plus ambitieux de Christopher Nolan. Un voyage hallucinant et passionnant aux confins du cosmos. Il vaudrait mieux ne pas en dire plus, car comme pour Inception, il est bon de ne rien savoir avant d’entrer dans la salle.

Faut-il voir Interstellar ? La question ne devrait même pas se poser. Bien sûr que oui ! La vision de ce film est incontournable si vous aimez un tant soit peu le cinéma et la science-fiction. Avec Christopher Nolan aux commandes, chaque étape de l’odyssée de l’Endurance se transforme en scène d’action trépidante. Ces scènes valent à elles seules le déplacement. Explorer un trou noir pour le prix d’un ticket de cinéma, cela ne se refuse pas !

Interstellar propose des choses rarement vues à l’écran. Des robots qui sortent de l’ordinaire. Des planètes originales. Des objets cosmiques théoriques qui deviennent réalité grâce à d’incroyables effets spéciaux. C’est scotchant de bout en bout. Ce qui fascine également, d’un point de vue plus cinématographique, c’est la gestion du temps. Nolan devient un orfèvre de l’ellipse, il étire et compacte les minutes. Son scénario transpose le principe de relativité avec un naturel désarmant. Certes, le film est un peu long… Mais c’est une bonne manière d’appréhender le passage du temps.

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Interstellar pourrait aussi être perçu comme un cours de physique sur pellicule. La faute à des personnages qui multiplient les exposés scientifiques au détriment de l’évolution psychologique. C’est un défaut de Nolan, il veut tout expliquer, comme s’il fallait obligatoirement fournir un mode d’emploi aux spectateurs. Sans doute le symptôme d’une époque et d’un public de plus en plus paresseux. A force de trop insister sur certaines scènes, sur certaines phrases-clefs, le déroulement du film deviendra pour certains aussi prévisible et lumineux qu’une supernova. Mais qu’importe, car c’est le voyage qui compte…

Il y a peu de choses à dire sur les acteurs. La distribution est resserrée, excellente, touchante. Il faut juste s’habituer au phrasé si particulier de Matthew McConaughey et accepter de revoir toujours les mêmes têtes d’un opus nolanien à l’autre (Anne Hathaway, Michael Caine). La jeune Mackenzie Foy s’en sort admirablement bien. Seul bémol, l’apparition d’un certain acteur lors d’une certaine séquence. Une star au milieu des étoiles. Sur le moment, cela fait (un peu) sortir du film, d’autant que ses scènes tranchent avec le reste.

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Interstellar, c’est également une petite révolution dans la filmographie de son réalisateur, avec trois ‘miracles’. Un personnage féminin développé (Anne Hathaway), de l’humour (TARS) et des vagues émotionnelles qui déferlent du début à la fin. Sur ce dernier point, Hans Zimmer joue bien sûr un très grand rôle. Il livre une symphonie cosmique grandiose, sans éviter quelques redites. En écoutant les orgues se déchaîner, impossible ne pas penser à l’excellente partition d’Anges et Démons. La bande originale sortira après le film. L’impact de la musique sur le spectateur averti est donc total.

La vérité, c’est que je n’ai rien à dire sur Interstellar en tant que film. Il faut que vous le voyez, c’est tout. Cela ne s’explique pas. Chacun y trouvera quelque chose. Pourquoi passer à côté d’un tel long métrage à cause de tel ou tel avis ? C’est ridicule. Ma critique tient donc en trois mots : allez voir Interstellar ! On en discute après (Théories et analyse sur l’histoire et la fin + Le résumé complet du scénario écrit en 2008)…

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Interstellar est réalisé par Christopher Nolan et sort en France le 5 novembre 2014, avec Matthew McConaughey (Cooper), Anne Hathaway (Amelia), Mackenzie Foy (Murph), Jessica Chastain (Murph), Michael Caine (Professeur Brand), Wes Bentley (Doyle), John Lithgow (Donald), Bill Irwin (TARS), Timothée Chalamet (Tom), Casey Affleck (Tom) et Topher Grace.

88 COMMENTAIRES

  1. Ouais je comprends, c’est ça le truc avec Nolan, on peut RIEN dire sans gâcher la découverte. Je me rappelle j’avais aucun intérêt pour Inception, je savais même pas ce que c’était, du coup quand je l’ai vu…c’te claque!

    Sinon j’en profite pour transmettre l’info, la BO du film sort le 18 novembre en trois versions: 16 titres, 22 titres et 28 titres-dans-une-boîte-qui-projette-des-chtiotes-nétoiles-qui-brillent (ça ça sortira après).

    • je suis aller le voir 4 fois, pour bien comprendre lol, parmis vous j’en suis quasiment certains que seulement 10% des gens qui l’ont vu ont bien bien bien bien compris la fin hahah, voir mème 5 … bref je suis sorti de la salle et j’entend des gens dire « j’aime pas du tout, pourtant je suis fan de SF… » bref arreter de croire que dans les films science fiction y auras toujours de l’actions et des monstres genre aliens sur d’autres planète, c’est pathétique. Et pour ceux qui disent que le film est irréaliste, oui certe certaines chose sont incohérent ou réaliste c’est pas un documentaire sur arte non plus, le film a été simplifier par nolan et le physicien kip throne pour avoir un large public, certe un film ne peut pas etre totalement parfait mais touver moi un film dans le genre RECENT qui par dans un voyage interstellaire plutot REALISTE ? (gravity=pas de voyage interstellaire) hein ….

  2. Un film que j’attends avec impatience ! Il ne m’aurait peut-être pas intéressé s’il n’était pas sur ce site. J’irais le voir dès sa sortie.

  3. Pour ma part, même si Interstellar est une semi-déception et demeure en-dessous de plusieurs des précédents films de son réalisateur, il reste un voyage qui mérite d’être vécu, surtout au cinéma. Il est prenant, parfois émouvant et même vertigineux. La richesse de son script est bien servie par un casting de qualité. Mais certains aspects restent prévisibles ou frustrants tandis que sa dernière partie risque de laisser quelques spectateurs sur le carreau.
    6/10

    http://marvelll.fr/critique-interstellar-epice/

    • Je pense qu’une grande partie de votre déception vient d’un manque de compréhension « physique » de ce qui se passe à la fin. Regardez mes commentaires sur la page d’analyse de ce site

      Je pense que c’est la première fois qu’un tel phénomène est si bien représenté dans un film

  4. ce film m intrigue

    d un coté je vois 9.5 sur 10 sur IMDB avec plus de 6000 votes (c est énorme mais si le score va un peu baisser avec le temps) et de l autre je vois aussi pas mal de déçus ..

    J en retiens que le film divise mais que l expérience est a vivre..

    certains me disent que les perso ne sont pas assez attachant et les ficelles trop visibles

    d autre que c est de la science et pas de la science fiction

    on verra bien

    • Les gens sont deçu, justement parce que c’est Christipher Nolan! Il y a une attente monstre autour de ce film!!! Après la trilogie TDK et surtout après Inception, je pense que certain sont devenu très exigent avec ce réalisateur. Perso, je trouve ce film en dessous d’Inception mais excellent quand même!

      Ma petite deception: il n’y a pas eu de gros travail fait sur les planètes explorées… le strict (mais vraiment strict) minimum a été fait…

      • Les gens sont déçus, les gens sont déçus… Quels gens? Avec 9.4 sur IMDB pour plus de 6000 votes je dirait que les gens sont plutôt très satisfaits, et ce ne sont pas les quelques 50 votants de Rotten Tomatoes (75% quand même) qui vont changer la donne!
        Ne généralisons pas quelques avis mitigés.

        • Les gens sont déçu ? Dans quel univers? XD

          J’ai détesté Inception (pas nul mais tellement bateaux et simple comme film… Rien de foufou et une fin très pénible)
          J’ai beaucoup aimé Dark Knight 1 et 2 mais j’ai trouvé le 3 complément à côté de la plaque, mou, sans ambitions et un bane qui fait de la peine.

          Par contre bonne claque devant Interstelar.
          Beaucoup aimé et j’attends le blu-ray avec impatience.

          Petite critique un peu H.S.: J’ai vu le film en Imax à Disney et je suis vraiment déçu.
          Très bon son mais sur ma petite tv HD qui a 8ans j’ai une meilleure image.

  5. En attendant, celle-là est déjà pas mal ^_^ :
    http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Decouvrez-Interception-ou-quand-Interstellar-rencontre-Inception-4079206

  6. J’ai vu Interstellar… Grandiose, intelligent, peut être un peu long. Peut être parce que Nolan veut tout expliquer et ce souci du détail fait la différence … Les profanes d’astrophysiques seront un peu déroutés mais en découvrant le film, je me suis souvenu que Nolan avait cette capacité de rendre réaliste la SF la plus extraordinaire .
    Pour ma part, j’ai adoré … La profondeur du sujet, l’apparition d’acteurs auquels on ne s’attendait pas, cette psychologie de l’humain en tant qu’individu.
    Musique rappelant l’espace infini de Kubrick , Hanz zimmer oblige.
    Pour finir, si vous connaissez Christopher Nolan et Ses chef-d’œuvres – quasi toutes ses réalisations et productions – , allez voir Interstellar . Vous l’adorerez ou le détesterez ! Pour ma part 9/10

  7. Certes il n’est peut être pas aussi passionnant qu’Inception, mais le sujet est aussi totalement différent! Trouvez moi un seul film sur l’espace qui soit plus passionnant qu’un thriller cérébral au scénario complètement fou d’Inception ! (Et ne me dites pas Gravity je vous en supplie!). Le fait est qu’avec un budget de 100 millions de dollars moins cher qu’Inception, il surprend toujours par une qualité de l’image incroyable ! C’est un vrai film de science-fiction qui nous permet de revivre des chef-d’oeuvres du film spatial comme 2001! Ce film inspire tant par les questions actuelles qu’il pose, tant par le travail colossal de l’équipe du film d’un point de vue sonore, d’effets spéciaux mais également de mise en scène, et tant par des acteurs comme Jessica Chastain et Matthew qui confirme un tout nouveau potentiel d’acteur, qu’il est impossible de rater ce film! Les quelques boudeurs qui n’ont pas aimé ce film, leur seul argument est qu’il « est moins bien que Batman et qu’Inception ». On passe un réel moment de cinéma en étant transporté dans ce trip spatial ou l’on assiste à une pure merveille de science-fiction.

  8. Question qui me taraude: dans le genre « film dans l’espace dans lequel tout se passe mal, avec jeu sur la relativité du temps et relations humaines », est-ce que ça se rapprocherait pas beaucoup de (l’excellent) Sunshine?

    • Ah tiens … Shunshine, bonne idée, je vais le revoir là, histoire de prolonger le trip Interstellar. Yeah ! sacrée bon film cet Interstellar. Son seul default est d’arrivé après 2001, Contact ou Solaris, ça le rend moins marquant, même au chose question timing dans la filmo de Nolan, il arrive après une flopée de films renversants, comme The Prestige, DKR … difficile d’entretenir la flamme avec les spectateurs après de si longues années … un peu comme avec sa femme, on est en terrain connu, on connait les ticks et contumes, bref, l’effet de surprise disparait au profil d’une etreinte des plus agréables mais sans folie.

  9. Je suis un fan de Nolan depuis très longtemps.

    J’adore Insomnia , Le Prestige , Inception , Batman Begins , The Dark Knight ,The Dark Knight Rises.

    Je n’ai pas de mots pour te dire ce que je ressens a la sortie du cinéma. Bon je vais être simple , c’est une claque monumental.

    La musique énorme, un Mathieu Mccaughney parfait.

    J’y retourne samedi et surement mercredi de la semaine prochaine.

    • Jai exactement le,meme profil que toi, la claque est énorme. Pour ma part ce film est une vrai torture, trop dde scène inutile, pas assez d’action. Le faite d’essayer dinculquer au spectateur une justification scientifique pour chaque acte bouffe totalement la scène du tesseract. Désolé mais cet interstellar est le pire film de Nolan.

    • Je sais pas si tu les as déjà vue, mais si tu aime Nolan, regarde ses premiers films (qui restent ses meilleurs celons moi) : Memento et The Following

      • Je dirai que The Dark Knight, Le prestige, Inception et Memento sont mes préféré.

        Trois film oqui selon moi ne souffre pas d’un problème de rythme contrairement à cet Interstellar.

        Après je tiens à être bien claire, les risques qu’il a prit son énormes. Expliquer des tours de magie, rationnaliser l’existence d’un Batman ou exposer un concept de base pour l’intrigue d’Inception en laissant la part de merveilleux qui occupe le rêve c’est beaucoup plus facile à expliquer que des explications scientifiques qui servent à expliquer le déroulement de l’intrigue sur les phénomène interstellaires dans un film ou le spectateur n’y connais absolument rien.

        La dernière partie du film ou on laisse une part de mystère est à mes yeux la meilleure partie. Je fais le reproche à Nolan d’avoir expliquer chacune des étapes de son film afin de nous donner les clés pour résoudre sa dernière partie.

        C’est louable certe mais plus que n’importe quel autre ce film nécessité une seconde vision pour saisir toute l’importance des théories apporté pour expliquer la fin du film. Et le début bien trop barbant ne me donne pas envie d’y retourner.

        A sa place j’aurai insérer des scènes de sauvetage inextremiste qui donne dans le gigantisme avec des éffets spéciaux de malade à la « 2012 » face à l’arrivé de la tempête de sable pour donner un peu de rythme à l’intrigue. Des scènes de pillage entre voisins qui se battent pour la nourriture devenue rare afin de créer des scènes d’action qui ne servent finalement que de prétexte à maintenir l’interet du spectateur lambda.

        C’est peux etre bête de ma part de penser ainsi mais une bonne scene qui visuellement t’en fou plein la tronche gratuitement sans pour autant être logique me semble importante pour laisser le spectateur mettre son cerveau en mode Off quelque minutes.

        La scène du stade dans X-men DOFP ou la destruction de Smallville dans Man of Steel ne sont la que pour nous en foutre plein la gueule. Et quelque part c’est aussi pour ca que je vais au ciné.

  10. J’ai été le voir cet après-midi et ce film est vraiment exceptionnel. Il aborde beaucoup de sujets profonds pour un film « grand public » :
    – Le temps, cette valeur relative et qu’on peut tordre dans tous les sens.
    – Le monde en plus de quatre dimensions et qui montre combien notre perception de celui-ci est partielle.
    – La vanité des aspirations individuelles par rapport au destin d’une espèce.
    – Notre fragilité devant la nature toute puissance mais aussi notre capacité à nous adapter et à vouloir survivre et protéger nos proches.

    Certains moments sont vraiment émouvants et j’en ai eux les larmes aux yeux, surtout ceux ayant trait au drame du temps qui ne s’écoule pas de la même façon selon où vous vous trouvez dans l’univers.

    Il y a plus d’humanité dans ce film que dans la plupart des films « d’auteurs » qui veulent faire état de l’amour du genre humain sur un ton naïf.

  11. Vu ce soir.
    C’est un choc. 2001 en moins technologiquement révolutionnaire mais en plus humain. Ce film prend la tête, le cœur, et vous porte totalement.
    Petit à petit, Nolan gomme ses défauts. Ce film en a peu, quelques scories encore, mais rien de grave. Interstellar a quelque chose de plus, une âme. Potentiellement un film culte des années 2010/2020, au même rang que des Matrix, Fight Club, Cube, Seven, etc pour les deux décennies précédentes.

  12. Christopher Nolan, L’Evolution.

    Pour mieux en rendre compte sur Interstellar, on peut analyser le film en se basant sur une des particularité de toute sa filmographie: la dualité.

    Double rythme de narration temporelle (d’arrière en avant);
    duel de 2 égos opposés/complémentaires;
    double identité;
    double réalité, tangible et imaginaire/multiple;
    Et donc ici, nous aurions:

    -La Tête:

    Comme dans tout bon film de SF de ce genre, la science confirmée et/ou théorique (avant une quelconque réfutation) y est au service de l’imagination, pour une réflexion profonde alliant la relativité du temps et la gravité – tellement prononcée comme un mantra qu’on dirait une pub pour le film (Warner) de Cùaron – avec la destinée humaine, sans lorgner sur trop de « préchi-précha » à la M. Night Shyamalan néanmoins. Et aussi bien plus accessible au gens qu’on ne le croirait. On peut rassurer, le film est globalement simple à comprendre, la mission et ses étapes y sont exposées assez limpidement. Sauver le monde tout de même, on le comprend bien.

    Comme pour Gotham et l’univers d’Inception, Nolan est un bien un maître pour créer des mondes dystopiques, où tout à fini par aller de travers et où le désespoir est tel qu’il recquiert des hommes de Bien pour y venir à bout. Et toujours avec le moins de manichéisme possible, le bon cohabitant sans peine avec mal.
    On pourrait tout de même être déçu que seul les USA (et leur base-ball, le retour du vieux Dust Ball et de la Grande Dépression etc…) y sont seul dépeint comme nation terrestre. Rapport aux pionniers américains et à la NASA bien sûr… Mais si c’est presque normal pour un anglais d’y aller de la critique d’un système, autant ne pas laisser les autres responsables du Monde sur la touche.
    Comme autres menus défauts, on peut aussi citer le fait que l’espace immense, beau et prometteur, y est souvent trop occulté à la vision par les créations humaines (le centre du film évidemment);
    qu’un acteur secondaire ne trouve son utilité qu’en étant une métaphore du sacrifice, et un autre de la folie maladive;
    ou cette bizarrerie, pour un réalisteur au style souvent « froid », d’avoir un robot dont l’humour est programmable en pourcentage (humour dont ne manque pas les humains en retour).

    Mais par là, on en passe aussi par de réjouissantes références à d’autres films aussi bons: et donc si 2001: l’Odyssée de l’Espace de stanley Kubrick nous vient à l’esprit, ce n’est pas tant par son style « sec et intello », mais plus par le fait que le robot TARS soit ainsi une IA sarcatisque en forme de mini… monolithe noir ! Faut le faire, hilarant !
    On peut aussi nommer déjà comme référence assumée l’Etoffe des Héros de Phillip Kauffman, pour le coté pionniers de l’espace/hommes avec famille au sol;
    les films Solaris, surtout la version de Steven Soderbergh dont la BO de Cliff Martinez, toute en petites touches, est assez proche de ce que Hans Zimmer a composé (avec plus de passages grandioses quand même) pour Interstellar;
    un peu du Contact de Robert Zemckis (avec déjà MMcC), pour le coté « plausible », le conseiller scientifique Kip Thorn étant ici un peu l’équivalent de Carl Sagan;
    un peu du Sunchine de Danny Boyle aussi pour l’idée de sauver le monde de là haut, avec là aussi un « équipier psychopathe de trop »;
    et, plus surprenant et sorti cette année, le Lucy de Luc Besson. Un peu un cousin en thèmes et en simplicité, en 2 fois plus long pour Interstellar (mais dans le cas des deux films, on ne voit quasi pas le temps passer, précisément…), plus aérien », plus dense narrativement et plus sobre visuellement.

    Cette sobriété est au diapason d’une image très très belle (en pellicule) dans son coté classique. Techniquement d’ailleurs tout est bien fichu, comme le plus souvent chez Nolan, sans trop manquer de surprise, ce qui est assez talentueux pour le souligner. Tout cet habillage au service, cette fois, des acteurs qui sont pour le film…

    -Le Coeur:

    On le sait, Steven Spielberg devait revenir à la SF grâce à cette histoire, y compris dans un genre famillial qu’il a soumis comme donnée principal à son scénariste, Jonathan Nolan, frère de, avant le passage de relais. Celà permet enfin au réalisteur d’explorer de son coté le sentier émotionnel d’une autre façon que dans ses précédents opus.
    Car avant ça, les émotions chez Nolan y étaient souvent synonyme de perte chez ses héros, manipulées par autrui (ou par leur subconscient troublé) lorsqu’ils ne s’y attendaient pas. Ou responsable egoïste de leur colère.
    Là, l’émotion est le carburant de tout le film et des héros qui, faute de mieux, s’y référent à chaque fois qu’ils plongent de plus en plus loin dans l’inconnu. Quitte à être un chouïa maladroit à un moment où l’amour essaye d’y être quantifié, provoquant un bref déséquilibre du film qui peut en perdre certain. Mais peu de dégats à ce niveau, ni trop de gnan-gnan, c’est cool.

    -Matthew McConaughey, devenu maintenant le sosie physique et artistique de Paul Newman, est très bon comme depuis quelques temps, loin de toute performance mais à la fois solide en explorateur un poil cynique comme sensible en père de famille éploré. Et dont la distance, contrairement aux pères dans Le Prestige et inception, est plus déchirante car plus démonstrative. Avec justesse heureusement. LE Héros Américain dans sa splendeur;

    -Anne Hattaway en est son pendant presque inverse (fille de au lieu de parent), aussi à l’aise dans l’action que la réflexion intelligente, mais bien plus à fleur de peu. Avec une micro ammorce romantique pour elle et lui, au delà d’une amitié platonique. On aimerait en voir plus, c’est sûr.

    -Jessica Chastain joue aussi une « fille à papa » elle-même intelligente, têtue et cynique (son « tu veux perdre un autre fils? » est glaçant), et un enjeu scénaristique capitale car pas seulement comme balise pour Cooper (Murph = Earth, fastoche).

    Bref Matthew « Arkonowi », Anne « Tatayet » et Jessica « Châtaigne » sont le trio indivisible (même si l’une n’apparait qu’au bout de 50 minutes) qui porte tout le film sans exception. Ainsi, les autres acteurs peinent un peu à être plus mémorables, exception bien sûr de la plus jeune Mackenzie Foy, touchante et jamais énervante, preuve que Nolan sait aussi diriger les enfants plus que nécessaire (dommage qu’il ne l’ait pas fait plus tôt dans ses Batman). Et les patriarches John Lithgow, vieux débonnaires, et le fidèle Michael Caine, à nouveau roublard qui a des choses sur le coeur.
    Et du sympatique Bill Irwin/TARS… aussi bien « physiquement » que vocalement (J.A.R.V.I.S. like).

    Grâce à tout ça, Interstellar est un grand film d’aventure, pas le meilleur car particulier dans sa forme, mais qui nous emmene plus qu’ailleurs dans une forme d’espoir en l’avenir par des moyens inattendus.
    Et pour ceux qui se frustreraient que l’histoire semble s’étirer un peu trop en longueur après que celle-ci ait « bouclé la boucle », Nolan nous cueille en relançant cette boucle vers quelque chose de génial et poêtique. Ce qu’on pourrait définir par:
    « Vous pensez être arrivé au bout, mais ce n’était que le début de quelque chose de plus grand ». Splendide !!!

    -Rajoutons en « bonus » pour LTH quelques clins d’oeil supplémentaires et peut-être inconscients, plus ou moins liés à Nolan:
    Cooper est à la fois un « homme de la terre » et un « homme des étoiles ». Une des caractéristiques principale de… Superman.
    Le frère et le meilleur copain du futur Batman (en plus d’ »Alfred et Selina Kyle ») sont aussi là. ^_^

    • Bon boulot Flo, belle analyse … mais avec une petite faute de gout, tu parles de Lucy !?!
      Argh … si Interstellar résonne un peu comme un medley des films que tu sites, de là a le comparer à Lucy, même pour sa « simplicité », c’est faire trop d’honneur à Besson !

      • Ben oui, pour moi Lucy comme Interstellar va bien jusqu’au bout de son concept, sans gag du style « si j’évolue au delà de toutes les dimensions spatiales et temporelles, je passe le 4ème mur, je sors du film et j’atteris sur le plateau de tournage ».
        Ce sont des films à la fois simples dans leur enjeu et complexes dans leur éxécution, mais pas avec le même style et le même genre visé, je l’ai bien précisé.
        Et, je précise, je les ai chacun vu dans des conditions excellentes, loin de toutes hystéries « mode ». D’où recul.

  13. Vu hier soir : grandiose.

    Du grand Nolan, le film n’est pas exempt de défauts mais peu importe, il reste exceptionnel.

    Émouvant, surtout lors des scènes illustrant la relativité du temps, spectaculaire avec ses scènes dans le vide spatial silencieux, calme, paisible, une belle réflexion sur l’avenir de l’humanité.

    Bref, un film à voir !

  14. Christopher Nolan… Je ne voulais pas voir ce film, cela à cause du contexte et de ses 2 précédents films :
    -Inception était bien, mais pas de quoi en faire des caisses à ce point.
    -TDKR était « juste » bon, pas à la hauteur selon moi (facilités scénaristiques en travers de la gorge)

    Depuis quelques jours la Nolan Hype est au plus haut ce qui me gonfle particulièrement, Nolan par-ci, Nolan par là, critique dithyrambique, chef-d’œuvre et blablablabla.

    En même temps qui suis-je pour critiquer ce phénomène ? Moi petit fan de Marvel Studios bien sage (et DC aussi hein).

    Alors voilà sur un coup de tête je me suis dit «Et puis m…..j’y vais et si ce n’est pas bien je ne me priverai pas d’en faire part, dans les limites du raisonnable bien sûr, ah et tiens la séance est en VO parfait »

    Je m’installe, et hop petite bande-annonce d’Avengers AoU « ah bah voilà là on est bien » hum bref

    2h45 plus tard…. L’enflure, mais quelle Enflure!!!!

    C’était bien…

    Même très très bien, le PIRE il m’a fait verser une petite larmichette MOI ???? Sérieux tsss
    Bon on ne va pas tourner autour du pot :
    -Scénario incroyable (les 20 dernières minutes = BIM prend ça dans la tronche)
    -L’émotion que d’émotions dans ce film ! Mais quand c’est joué par des acteurs à la hauteur, ben ça fonctionne du tonnerre, tout simplement. (Matthew McConaughey excellent)
    -Mise en scène classique, ce n’est pas ce que je retiendrais, Nolan ne m’a jamais impressionné avec sa mise en scène (sauf TDK), elle est efficace mais pas transcendante, c’est un défaut ? Non car à mes mes yeux ça importe peu tant le reste est à la hauteur.
    -L’ambition, ohohoho tu vas loin Chris, beaucoup plus loin qu’Inception et ça j’aime.
    -La musique est bien, une deuxième écoute s’impose je pense, en tout cas elle fait le job.
    -Les décors aussi font le job, rien à dire ce côté.
    -Visual Effects, comme d’habitude Nolan engage Double Negative donc pas de surprise le travail est à la hauteur.

    En gros le film prend son temps, il faut l’apprécier avant tout pour son scénario, ses acteurs et l’émotion.

    Voilà maintenant je vais devoir subir encore quelque jour la Nolan Hype lol (c’est le jeu ma pauvre Lucette) mais bon ce n’est pas moi qui vais dire du mal du film alors que j’avais un a priori négatif, comme on dit : « quand un film est bon, il est BON point ! »

    Interstellar le film qui me réconcilie avec Nolan.

  15. Je suis sorti de la séance les larmes aux yeux car j’ai tout simplement craqué.
    Ce film a plus que répondu à mes attentes, il a joué avec mes émotions. m’a transporté ailleurs, la musique est tout simplement sublime (et m’a fait penser à celle de 2001 par moment).
    Il a ses petites tares mais c’est pardonnable.

    Juste merci Christopher Nolan de nous avoir fait vivre un grand moment de cinéma.

  16. Vu hier et… Ouah. Franchement, il n’y a pas à le nier, c’était quand même une sacrée Claque (avec un grand C).
    En fait… On ne peut pas vraiment parler, ou décrire ce film. C’est… Bluffant. Je n’irais pas quand même jusqu’à dire que c’est un chef d’œuvre, car il y a quand même quelques éléments discutables, mais il est vraiment unique. Sûrement l’un des rares films que j’ai pu voir aussi ambitieux et monumentale.
    Alors oui, c’est long. Mais en y regardant bien, l’action et l’histoire s’enchaîne à une vitesse folle, tellement que rares sont les moments où on a le temps de souffler ou sécher nos larmes (les scènes des messages sont bluffantes), alors imaginez tout ce qu’il se passe dans la totalité du film. C’est plus qu’un film, plus qu’une aventure, plus qu’un voyage, c’est une Épopée. D’où cette longueur, ce qu’à mon avis Nolan voulait nous faire ressentir.
    Oui, la fin est légèrement prévisible. Mais en y repensant, je pense que c’est volontaire de la part de Nolan de deviner justement ce qu’il va se passer. Là où ça devient intéressant, c’est que nous n’avons aucune idée de comment ni pourquoi cela va se passer. D’où cet intérêt perpétuel sans se lasser pour le film. Vous ne pouvez pas décrocher, à moins vraiment de ne pas aimer le genre ou de ne pas avoir suivi depuis le début.
    L’histoire est vraiment intéressante à suivre et pleines de rebondissements souvent inattendu (oui quelques sursauts), mais ce qui m’a le plus marqué. C’est les personnages. PARFAITS. Personne n’est laissé au bord de la route (ou pas, comprendrons ceux qui l’auront vu.. 😆 ), chacun à son importance et tous autant qu’ils sont, chacun est rédigé impeccablement. c’est impossible de ne pas vous attachez à eux. Impossible.
    En effet, oui, on sera d’accord là dessus, c’est sûrement le film le plus ambitieux de Nolan sur tous les points. Mais par contre, comparé à tous ses autres, c’est assurément le film le plus émouvant que ce dernier ai pu réaliser. Les émotions, mais plutôt, les sentiments, sont le centre, le cœur du film. Ils sont le but du film. Un film qui, bien qui parle de voyage spatial, est humain au possible. Et c’est réussi. On est beaucoup plus loin des quelques larmes que Gravity m’a à peine fait verser à la fin.
    Ah oui la fin, je m’attendais encore à une fin des plus incompréhensibles et/ou paradoxal digne de Nolan. Mais au final… Pas tellement. Certes elle éveille beaucoup de questions voir même un petit wtf (et si on jouait au baseball ?), mais elle reste au final assez claire pour laisser apparaître une fin lyrique et ouverte au possible. Là, par contre, on retrouve Nolan et ses fins ouvertes qui nous laisse à nos théories les plus folles. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes.
    Côté musique, Zimmer impressionne toujours autant, même si la vieillesse se faisant ressentir, certaines notes ne sont pas vraiment nouvelles. Certes, c’est principalement ce thème lyrique et émouvant qui revient principalement tout le long du film (car oui la bo doit se limiter à 2/3 thèmes principaux), mais reste absolument efficace.
    Avant de terminer, je remarquerais que le film est aussi très beau visuellement, avec beaucoup de plan magnifique et lourd en sens. Bon certes de côté là, Interstellar ne réussit pas à arriver à l’orchestre graphique majestueux qu’est Gravity, mais nous offre quand même un spectacle magnifique et vachement bien réalisé.
    Petite mention à un humour subtil, léger et efficace ce qui retire ce côté sombre propre à Nolan, pour nous offrir un film porteur d’espoir et de lumière.
    En bref, je ne sais pas vraiment quoi dire en conclusion. Au final comme beaucoup l’ont dit, il n’y a qu’un seul moyen de réellement se forger un avis sur ce film, c’est de le voir. Même s’il y aura des déçus (car oui il y a de quoi diviser, comme prévu au final) ou des frustrés, chacun y trouvera son « quelque chose » dans ce Film. C’est certain.

    Et si certains se posaient la question : NON, les trailers sont mystérieux et ne dévoilent absolument rien.
    Et ah oui, à voir en VO, car tout simplement Matthew MacConaughey en VF, c’est de l’hérésie ! 😆

    Pour ma part j’y retourne mercredi prochain pour une séance spéciale, car un physicien en astro-physique vient pour un débat après le film dans mon cinéma, j’ai hâte !

  17. vous pouvez en dire plus sur la BO?

    j ai écouté le titre « Day one Dark » que je trouve vraiment pourrie 🙁

    j espère que je vais pas me taper de l’orgue pendant 3h

  18. Quels bon points qui il me semble n’ont pas été abordés :
    – Jamais le film n’évoque un quelconque aspect religieux. Pas de référence à un dieu omnipotent qu’il soit punisseur (sur terre) ou salvateur (durant le voyage). Pour ce genre d’aventure c’est un exploit. Le fait que Nolan soit anglais et pas américain y est sans doute pour beaucoup.
    – Pas de références aux nations. Si certains pays sont évoqués (US, URSS, Inde) ils ne sont jamais acteurs. La cause ou la solution ne vient pas de ce coté là. Pas de drapeau US floqué à tout va sur les navettes. J’apprécie. Les gouvernements ne sont jamais évoqués en acteur de l’intrique, mais bien évidement, Nasa oblige on sait où on est.
    Il est clair que le sujet du film n’est ni religieux ni politique, et ça c’est remarquable ; jamais polluer le discours avec des thématiques qui peuvent avoir leurs intérêts mais qui ici n’ont pas leur place c’est fort, très fort. Bravo M. Nolan de ne pas avoir été de ce cotè là.

  19. Moi j’ai adore le film, apres je comprends que nolan veuille expliquer certaines choses issue de la physique quantique, mais allez simplement expliquer au gens que le temps est relatif, que le terrien s’en sert pour se situer dans l’espace, et qu’une simple minute sur terre ne vaut pas une minute sur mercure ou uranus…alors que dire aux abords d.un trou noir…

    Bref moi j’ai ete estomaque de voir mat damon dans le film en mode mechant qui veut sauver sa peau(surtout)..

    Apres difficile d’aprehender le fait qu’une vague de 100m puisse se former avec si peu d’eau mais que le trou noir explique sans doute cet effet ….surnaturel.

    Bref un tres grand film a la valeur d’inception…

    Y.a rien de sorcier ou fantastique ou farfelue, tout se tiens a des theorie scientifiques, et je pourrais croire qu’un trou noir ne se verra que par la lumiere a sa peripherie…mais bon ils ont bien fait de ne pas s’installer sur la planete couverte d’eau qui finira par etre avalee par ce trou noir » »

  20. Vu contraint et forcé, c’était ce que je craignais :
    Beau mais trop long, émouvant mais noyé dans l’ennuie, surprenant mais pompant sans vergogne 50 ans de sf de 2001 à la guerre éternelle. Scénario improbable justifié par une fin navrante à la 2001 qui fait au mieux sourire.
    Le public américain ne s’y trompe pas, interstellar est en train de bien se gameller au box office. Les fans vont être content à ce rythme de crash, cela va devenir un film « culte ». 🙂

    • Je pense qu’il faut faire la part des choses.
      Le succès au BO reflète le nombre d’entrées, conditionné à 80% par la com’: un indicateur de la réussite commerciale du film.
      Sa qualité, par contre, est bien plus difficile à évaluer, tant elle est subjective (tu as trouvé Interstellar ennuyeux visiblement, moi je n’ai pas vu le temps passer): au mieux, en considérant que chaque avis est égal aux autres (ce qui me paraît judicieux, non?) on peut utiliser l’avis du plus grand nombre: et là, je pense qu’avec 9.1 sur IMDB et 4.6 sur allociné (j’ai exclu le 73% de Rotten Tomatoes car 200 votes ne représentent rien à côté des 3000 d’allociné et des dizaines de milliers de notes sur IMDB) on peut dire objectivement qu’Interstellar est une réussite sur le plan qualitatif.

      En conclusion, Interstellar est faible en termes de recettes (et encore, faible n’est pas vraiment le mot ^^), mais bon pour satisfaire le public et le fidéliser, assurant son retour sur les prochains Nolan.

      Quoiqu’il en soit, désolé que tu n’aies pas aimé le film, personnellement j’ai pris mon pied! 🙂

  21. Vu hier soir, et maintenant, j’ai qu’une e vie: partir dans les étoiles! (et revoir le film, aussi). J’ai toujours voulu ça, mais là j’y pense encore plus.
    Et puis j’aime bien ce message d’espoir et de grandeur que le film fait passer, que si l’humanité le veut vraiment, elle peut tout faire, repousser les limites de ses connaissances et de franchir les dernières frontières, les plus grandes: la conquête de l’espace, et la maîtrise du temps!

    Quel film, mais quel film.
    Alors oui, il dure longtemps, mais tant mieux, un film de 2H aurait été du gâchis total.
    La musique de Hans Zimmer est comme d’habitude fantastique, bien que je n’ai mémorisé qu’une musique, celle du 1er teaser qui passe au moins 4 fois dans le film.

    Faut vraiment qu’on arrête de se foutre sur la gueule pour se remettre à voir plus loin, plus haut. Qu’on fasse de nouvelles découvertes, les plus grandes de toute l’histoire! Allez, qu’est-ce qu’on attend, sérieux?

    Ce film, je me l’achète dès qu’il sort en Blu-ray, obligé. En espérant qu’il y ait une version longue/director’s cut.

    C’est sans conteste l’un des meilleurs films que j’ai vu, si ce n’est le meilleur, il pourrait bien devenir culte.
    La seule chose qui me chagrine, c’est que la salle était loin d’être remplie dans mon cinéma… Peut-être que les gens attendent le Samedi? J’espère, parce que ça fait peur de voir une salle complètement blindée pour Lucy 2 semaines après sa sortie, et une à peine à moitié remplie pour Interstellar 2 jours après sa sortie. Je pense que c’est parce que la communication sur le film a été plutôt discrète, on dirait qu’il faut bourrer le crâne des gens pour les intéresser maintenant.

    • Tu ne peux comparer LUCY et INTERSTELLAR : Le premier est un popcorn movie de plus vendu par Besson comme intelligent alors que le film de Nolan est un film intelligent dans une boîte de popcorn. La logique est totalement inverse.
      Je dirai même plus, LUCY est de la Science FICTION alors que INTERSTELLAR est de la SCIENCE Fiction.

  22. Et aussi, j’aurais bien aimé une scène au début du film, dans laquelle Cooper est en dehors de sa maison, la nuit, à regarder le ciel étoilé. La caméra serait asses éloignée de lui, genre 15/20m, bien alignée avec le sol, puis elle se tournerait en direction du ciel, un ciel bien noir, avec plein d’étoiles, et là, le logo du film apparaîtrait dans le ciel. Avec en fond, le thème principal du film.

    Ça aurait été facile comme scène, mais bien en adéquation avec l’esprit du film et la pensée de Cooper, j’ai été un peu déçu de ne pas en voir de similaire.

  23. bjour
    ce film est une grosse MERDE DE CHEZ GROSSE MERDE j ai quitté la salle au bout d une heure ; un agriculteur (ET BIEN SUR AMÉRICAIN SAUVE RA LA PLANÈTE C EST EUX QUI LA POURRISSENT POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE MONSONTO LES PESTICIDES ET C ES CONSÉQUENCES SUR LES ÊTRES HUMAINS BLACKS DE L ÉPOQUE) les explications scientifiques sont nuls ;;a voir sur arte ou la cinq avec des scientifiques qui savent ce qu ils racontent

    • En même temps Nolan est américain. si t’étais le réalisateur aurais tu fais le même film avec comme héros des sud africains par exemple? ce film traite de la théorie de la relativité d’Einstein et de ses conséquences sur les voyages spatiaux. donc effectivement si tu capte rien de cette théorie , c’est compliquer de comprendre le film

  24. Juste « Wouahouh. »
    PLus qu’un film, une expèrience, un véritable voyage que ce film.

    Certes le rythme est lent, mais cela sert le film. Beau (ces panoramas de l’espce…), souvent émouvant, Chris Nolan nous transporte complètement dans quelque chose qui nous dépasse tous complètement: l’espace, son temps et relativité.

    Un merveilleux voyage dont j’ai du mal à me sortir tant il fut captivant. J’avais beaucoup d’attente sur ce film, je n’ai clairement pas été déçu.
    Un film qui mérite d’être vu et revu (ne serait ce que pour en saisir tous les « à côtés »)

    ps: Une fois de plus, la preuve qu’un film n’as nullement besoin d’être en 3D pour être immersif et nous faire voyager.

  25. Vu hier soir.
    Comme le dit si bien le boss, il faut voir INTERSTELLAR au cinéma si vous êtes un véritable amateur du 7e art.
    Nolan a fait un 2001 L’ODYSSÉE DE L’ESPACE version XXIe siècle : le rapport à la notion environnement / humain est très présente, le (ou plutôt les) « H.A.L. » sont des alliés malgré une relation ordinateur / humain complexe et, concernant le spectateur, la notice explicative est bien plus ample pour rendre ce film globalement plus vendeur.
    Le lien avec son illustre ancêtre est indiscutablement là mais l’évolution de notre société devenu globale donne au final un film entre deux : A vouloir rendre son film lisible au plus grand nombre comme il est presque exigé aujourd’hui pour vendre, Nolan alourdit malheureusement son film.
    INTERSTELLAR reste malgré ses défauts LE film de cette fin d’année car il est la synthèse ultime entre le popcorn movie & le film de science fiction intelligent. Dans l’idée pourtant je préfère un SUNSHINE de Danny Boyle qui tourne autour d’une même logique. Point de vue personnel.

    Je terminerai cette petite critique par les acteurs / personnages.
    Encore plus que dans sa trilogie Dark Knight, Nolan met au centre de son intrigue ses personnages avec des acteurs de renoms. On retrouve une partie de la Nolan familly avec Anne Hathaway et, l’indispensable, Michael Caine. Matthew McConnaughey s’intègre parfaitement dans un rôle qui aurait pu échoir à un Christian Bale aussi. La petite Mackenzie Foy est remarquable tant elle amène une notion nouvelle chez Nolan avec brio qui est le rapport enfant / parent. Le reste du casting est assez hallucinant avec Jessica Chastain, Casey Affleck, Wes Bentley, John Lithgow et une énorme surprise assez déconcertante au milieu du film !

    NOTE GLOBAL : 4 / 5
    – INTÉRÊT DU FILM EN SALLE : 5 / 5 => Obligatoire pour un amateur de cinéma !
    – NOTE RÉELLE DU FILM : 4 / 5 => Vendre un film comme un chef d’oeuvre est dangereux. Nolan arrive cependant avec maestria a donner un film qui se tient et donne 90% des ambitions qu’on lui donne. Les 10% restants sont à mettre au compte de notre société de consommation sûrement qui ne veux plus de film complexe type 2001, tout en se gargarisant de le trouver magnifique…, et oblige ses productions à rentrer dans certaines restrictions (action, « stars », etc). Autre époque.

  26. Décidément, encore un très bon film de Nolan. Ils sont de plus en plus rares ces réalisateurs avec aucun navets à leur tableau de chasse.
    Je n’ai pas vu le temps passer. A revoir une seconde fois pour essayer de comprendre toutes les explications scientifiques/certains longs monologues du film.
    Et encore un film magnifique en 2D!

  27. Croyez le ou non mais je n aime pas faire le mec a contre courant juste pour me démarquer mais j ai lu des choses ici qui me titille…

    J ai beaucoup de mal a parler d Interstellar. Une fois sortie du cinema quand mes amis m’ont demandés ce que j’en pensais j’étais un peu perdu et circonspect pour donner un avis tranché et définitif.

    Et après plusieurs jours de réflexion je pense parvenir a définir ce qui m’a empêcher de voir ce film comme un chef d oeuvre.
    Le scenario est quasi irréprochable si ce n’est que nous prendre a contre pied en terme de twist final c’est très difficile pour un cineaste qui nous explique d’emblée qu’on va aborder le sujet de la relativité du temps.. d’autre part dans l’inconscient collectif on associe depuis toujours les notion de vortex ou trou noir à une énième « dimension ».. donc a ce niveau la je n’ai absolument pas été surpris..

    L’aspect émotionnel je l ai divisé en deux point distincts.. Le premier se sont les ficelles scénaristiques hyper classique comme le départ du père qui se brouille avec sa fille avant de partir etc…. et le deuxième c’est la performance de Mc Conauguey qui pour moi est absolument essentielle et qui a fait passé le film (au départ au stade de bouquin de physique)à un film émotionnel. Oui pour moi c’est cet acteur qui porte le film et qui est à l’origine de son succès sur le plan émotionnel.
    (Au même titre que la performance de Ledger avait fait passé TDK dans une autre dimension)..

    J en viens maintenant a mes frustrations. J ai l’impression de voir un scénariste faire un film.. je n ai pas trouvé l’aspect spectaculaire que j attendais devant interstellar. La mise en scène est plutôt pauvre pour un sujet pareil surtout quand on parle d une odyssée et du dépassement des limites jamais atteintes..
    Le personnage de anne hathaway qui rappel a Cooper « attends mec jte rappel qu’on est allé plus loin qu’aucun n’a jamais été ».. dans ma tête j’avais la sensation qu’elle le rappelait au spectateur qui l’avait un peu oublié..
    oui je trouve cette manière de filmer minimaliste pas assez epic. Dès qu’on quitte la terre on nous laisse pas assez profiter du spectacle tout est millimétré pour servir l’intrigue mais pas pour nous faire rêver… des gros plan a gogo sur l intérieur de la cabine etc … et que fut ma déception sur le manque d’ambition visuelle de Nolan avec les deux planète qu on explore..
    Alors qu’on se comprenne bien je n’attendais pas de l’action à la star wars ou du visuelle comparable a Avatar mais au moins un effort de mise en scène et au travail plus profond sur le visuelle..

    Voila pour moi ce qui fait d’interstellar un film qui tutoie les sommets sans les toucher c’est cette qualité émotionnel, cette complexité scientifique expliquer avec beaucoup de pédagogie aux non initiés, ce jeux d’acteur fascinant de Mc Conaughey mais mais mais mais….. mais yeux n’ont pas brillé comme dans gravity (mise en scène au poil) ou Avatar (immersion et gigantisme visuel) qui sont eux dépourvus de scenario digne de ce noms..

    Voila pourquoi je ne peux pas mettre ce film dans mon panthéon de plus grand films que je n ai jamais vu. Parce que pour moi Nolan et fait e qu il sait faire le mieux « un vrai putain de scenario » !!! Mais il a péché au niveau de la réalisation et j ai trouvé son film un poil moins ambitieux qu il n’y parait..

    Monsieur Nolan n’aime pas les CGI? Alors dans ce cas pourquoi faire un film sur l espace, les trous noir, les planète, les dimensions? Un film qui aborde le dépassement des limites alors que lui même en temps que réalisateur s en impose a lui même?????

    • @BLADE: Pas certain que l’exploration limitée des planètes soit la cause d’une volonté de fuir les CGI. J’ai plutôt l’impression que ce n’était tout simplement pas vraiment le focus du film.

      Je comprend ta frustration ceci-dit, c’est vrai qu’Interstellar aurait pu aller beaucoup plus loin en termes de visuel malgré un scénario impressionnant, là ou Inception excellait dans ces deux aspects à mon sens! 🙂

      • bien entendu.. mais cette manie de bâcler la forme pour se focaliser sur le fond m’empêche de m’immerger totalement et tout simplement de prendre mon pied.

        pour moi je suis face a un chef d oeuvre quand je m’oublies totalement.. quand je suis DANS le film. Tandis que La..et même si je reconnais les multiples qualités d Interstellar .. j ai beau me dire que ce film est diablement bien foutu dans son ensemble..
        il me manque le facteur X inexplicable pour que je le considère comme rentrant dans le HALL OF FAME du cinema

        • Je te rejoins complétement sur ta définition du chef-d’œuvre BLADE, et je suis content de lire ça, parce que ça montre bien qu’un film est avant tout une œuvre d’art, avec tout le subjectif que cela comporte, et allant bien au-delà d’aspects techniques prisés par beaucoup pour justifier la qualité de tel ou tel film. Et c’est ça qui est beau: à chacun ses chefs-d’œuvre! 😀

          • Mince…ça voudrais dire que pour moi TransFormers 3 est un chef d’oeuvre, puisque j’étais totalement dans le film à sa sortie 😀

          • Ah mais j’aimes plusieurs types de cinéma: je peux passer de TransFormers à Inception en passant par Aladdin et Jackie Brown et Les fils de l’Homme en un rien de temps^^

          • The-string05 je ne comprends pas cette manière de faire de l ironie.. quand on parle cinema on n est absolument pas objectif par définition comme la dit Archer05.. et c est le charme c est ce qui fait que plaire ou émouvoir n est pas une science exacte et que la réception d une oeuvre cinématographique et propre a chacun…

            des gens essai d établir une hiérarchie et définir que des films sont des chef d oeuvre non pas parce qu ils le perçoivent comme tel suivant leur propre goûts et sensations mais comme une vérité absolue que tout le monde doit partager…
            quand les gens crient au sacrilège parce que quelqu’un a osé dire qu il a aimé « Lucy » mais what the fuck? c est quoi le problème? pourquoi faire un complexe de supériorité??

            ça voudrait dire que ceux qui aiment transformers sont des cons qui ne comprennent que quand ça pète et les fan de Nolan de brillants cinéphiles qui comprennent toutes les subtilités d un scénario non moins brillant?

            Nolan dégage une aura tel que ça le rends presque inattaquable aux yeux des gens….faudrait quand même désacraliser ça…

            ce qui rend un film fantastique ce n est pas parce que le scenario est bien foutu… mais l inverse marche aussi bien ce n est pas parce que david fincher va faire un plan séquence ou nous faire rentré dans un trou de serrure ou faire prendre des angles impossible a une caméra qu on peut classé un film comme chef d oeuvre..

            un chef d oeuvre c est un film qui contient tout les ingrédient pour te faire jouiire selon ta propre conception du plaisir. (enfin c est ma manière de voir les choses)

          • Justement,comme tu le dis c’est ta manière de voir les choses.
            La définition de ce qu’est ou doit être un chef d’œuvre est tout autant subjective que la qualité du film en question.
            Pour toi un chef d’œuvre est un film ou on s’oublie et qui nous procure un plaisir sans pareil. Pour d’autre, la définition de chef d’œuvre passe par exemple par un scénario bien ficelé ou des thèmes profonds et transcendants et rien d’autre.

          • pas faut.. comme quoi absolument tout est relatif lol

            j ai regardé la définition de chef d oeuvre et ça rejoint effectivement un peu ce que tu dis dans la première partie de la définition et ça rejoint ce que je dit dans la deuxième partie.

            « Un chef-d’œuvre est une œuvre accomplie en son genre. Ce terme est habituellement utilisé dans le domaine des arts pour souligner la perfection de l’œuvre, issue de la maîtrise de l’artisan ou de l’artiste et souvent couplée à une imagination remarquable. Par extension, on utilise ce terme pour signifier qu’il s’agit de l’œuvre la plus importante ou la plus aboutie d’un auteur, ou encore qu’elle est la meilleure représentation d’un mouvement artistique.

            La capacité d’évaluation qui permet de reconnaître qu’une œuvre est telle est fortement dépendante de la culture. Par exemple, certains films du cinéma muet sont considérés comme des chefs-d’œuvre par les experts mais ne le sont pas nécessairement par le grand public »

  28. Pour le nombres limites de planètes, c’est juste la logique visuel !
    Il aurait pu nous montrer Mars avant Saturne mais quel intérêt ?!
    Et pour l’autre système, on voit uniquement les planètes d’intérêts. C’est assez logique comme façon de faire. En plus, on peut légitimement pensé que le système « Gargantua » abrite peu de planètes comme le notre ! Et que les « habitables » sont dans la même partie comme chez nous (Normalement, les gazeuses sont peu propices à la vie. Seul Mars & Venus, nos voisines auraient pu donner la vie vraisemblablement même si on peut évoquer les cas des satellites des grandes planètes… Longue discussion)

    • Je ne crois pas que l’on reproche au film le nombre de planètes visitées DarkKane, mais plutôt le fait que l’on ne voit qu’un seul « paysage » de chaque planète aperçue. ^^
      Ceci-dit, je pense que ce n’était clairement pas le focus du film que de s’attarder sur la diversité de ces planètes! 🙂

    • Romilly meurt dans l’explosion de l’île du Docteur Mann !

      PS. Tout comme GRAVITY, qui pourtant est excellent, il est impossible d’avoir une explosion dans l’espace. Un point de détail quand même important.
      De plus, vous ne trouvez pas étrange qu’il se nomme que par leur noms ?

      • Pourtant il est dans le vaisseau qui vient récupérer Cooper en train d’agoniser sur la glace, quand l’explosion a lieu, il est toujours dans le vaisseau non ?
        Bon falloir le revoir !!! J’ai zappé un truc ? 3h c’est long :-)))
        Hey, l’explosion n’est pas dans l’espace, mais sur la planète de Mann 😉

      • @DarkKane: En fait s’il est impossible qu’une explosion apparaisse toute seule dans l’espace c’est à cause de l’absence d’oxygène. Mais lorsque tu y place un vaisseau spatial qui contient de l’oxygène c’est tout à fait possible! 🙂

  29. je viens de le voir, et bien une bonne claque comme souvent avec Nolan, il y a tout dans ce film, amour, humanité, le dualisme de l’homme…bref entre tragedie et science fiction, MAIS QUEL PARI REUSSI, NOLAN est un genie de la réalisation et de l écriture. Le film en trois parties :
    1: les bases la situation (un peu longuet)
    2: l intrigue le foad movie galactique. (Ca y est NOLAN nous ferré)
    3 :le delire, la folie, l’emotion. (Une bouffé magnifique d’émotions de tensions de suspense nous submerge.) Quel longmetrage exceptionnel feerique magistral.Comment un homme peut il avoir reussi a imaginer un tel scenario. Je me sens tout petit et commun…c est ca le génie.Ca c est du ciné qui fait rever, parler, reflechir et s merveiller. NOLAN PRESIDENT!!!!!! Un seul mot pour que vous y alliez. …GOOOOOOOOOO

  30. Interstellar, sans doute le grand film dont tout le monde parle. Mais aussi un film beaucoup moins grand public que certains de ses autres films.

    Interstellar a ses défauts, personnage qui pour moi ne sont pas attachant ni même charismatique. La mission passe avant, il y a des scènes émouvantes, ou tout le monde peut se mettre à la place de certains personnages, de retournements de situation, bref le rythme habituel. Mais comme on peut s’y attendre d’un film oddysey dans l’espace les surprises restent limités, dans le sens ou il y a peu d’astronautes et donc forcément un nombre de mort limité, sans oublié que connaissant la durée du film on sait que les acteurs principaux ne peuvent mourir à tel moment.

    C’est probablement le défaut d’interstellar, le fait de mettre clairement en avant les personnages principaux, ce qui laisse peu de surprises sur leur survie ou non à telle étape de l’aventure, le personnage principale ne peut mourir avant la fin dans un film ! Et si on rajoute l’absence d’attachement aux personnages, des personnages rajouté pour remplir l’équipage même si bien sur il ne font pas que de la figuration.

    Le second point faible du film est le manque de découverte. Beaucoup d’espace, et à côté les phases sur terre pour remplir entre les deux. Nolan s’est beaucoup concentré sur l’explication des règles scientifique et pense rarement à nous faire découvrir en détails des planètes. On perd un peu cet aspect émerveillement pour mettre en avant l’aspect survie et la mission de l’équipage. C’est dommage quand on sait que l’on peu concilier les deux.

    J’ai aimé interstellar, je comprend l’engouement autour du film. J’ai commencé par les défauts pour tenter d’expliquer pourquoi le film ne peut plaire à tout le monde. Le film ne se veut pas très accesible, ce n’est pas tant un film fait pour nous montrer plein de merveilles, des moments rempli de chaleur humaine et de camaraderie. C’est un film froid, un film ou le desespoir règne, ou les personnages montre rarement de grandes émotions et ne font jamais de grand sourire. Ce n’est pas film fait pour nous faire découvrir des environnements beau et magique. C’est la nature à l’état brute. Donc il faut aimer ce genre de film, d’autant plus qu’il est long. Interstellar n’est pas un film que je regarderai souvent, c’est un peu comme la trilogie du seigneur des anneaux. Il demande de se préparer pour le voir, car une fois commencé on ne l’arrêtera plus car sinon l’immersion du film va partir, c’est un film qui demandera de s’y intéresser totalement et pas faire un truc à côté. C’est aussi un film qui je pense ou on décroche de temps en temps de par sa durée et demande de faire des efforts pour se recontrer dessus.

    Bref ce n’est pas un film pop corn^^

  31. Difficile de parler de ce film!! ça c’est un film de super héros!!

    c’est unique…grandiose, beau, sa fait réfléchir, sa délir grave par moments!!

    quelque longueur…mais le théme du film c’est la temporalité!

    du grand Nolan!! A revoir pour mieux comprendre!!

    Ca c’est un film de super héros en tous cas!!

  32. Une toute mini chose en plus qu’on peut reprocher au film, c’est de ne pas être totalement clair sur le fait que, plus qu’avoir régressé, ce monde futuriste est surtout atteint d’inertie totale. Un avertissement capital pour le grand public et pour notre société.

    Car entre notre époque, puis celle à partir duquel part Cooper, et celle dans laquelle vivent ses enfants adultes, il n’y a pas de grandes améliorations, pas d’évolution bénéfiques plus « SF », rien que de la survie.

    Normal, on passe tout le temps sur Terre dans un MidWest loin de toute grosse urbanisation, repère temporel qui peut aussi être important pour situer une époque. Mais devenue trop futile à notre développement ?

    Alors ça rejoindrait en partie l’idée de la fin de La Métropole pour l’humain, esquissée déjà dans la Gotham corrompue, et à chaque fois à deux doigt de tomber, dans la TDK trilogie.

  33. Alors, franchement, bien que je soit pas fan des thématiques et de la façon de faire de Nolan. J’ai bien aimé, les acteurs sont très bons, le scénario est vraiment prenant et, oh miracle, de l’humour !
    Alors on pourra toujours critiquer un manque de forme, d’imaginaire pour les planètes visités, mais je pense que c’est peine perdue, l’imaginaire de Mr Nolan a du être flingué durant son enfance.
    Mais ce qui m’a le plus scotché durant le film, c’est la BO d’Hans Zimmer, les thèmes sont absolument sublimes ! Ça redonne espoir pour le bonhomme qui commençait sérieusement à tourner en rond depuis quelques temps …
    Pour le reste, ya certains parties pris qui me laissent un peu pantois. Par exemple les phases sur terre pendant le voyage de Cooper qui sont vraiment ennuyantes et coupe le rythme du film. Et le twist final … Là c’est de la hard SF, faut adhérer …

    Sinon j’ai été surpris, avec ce film Nolan retrouve la magie qu’il avait à l’époque du Prestige et de Memento. J’aime.

  34. Rien à dire sur ce film grandiose. Magnifique. C’est tout. Il est touchant et captivant, la plus grande surprise est quand on sort de la salle et que l’on revient dans le vrai monde.

  35. Je viens de voir ce film. Je n’ai qu’un seul mot: Grandiose!
    Je regrette de ne pas l’avoir vu au ciné et d’avoir mis tout ce temps pour le voir.
    Nolan est décidément mon réal préféré et Zimmer mon Dieu.
    Que ça va être dur de redescendre sur terre et se taper un Ant-Man…

    • @Garyus: « Nolan est décidément mon réal préféré et Zimmer mon Dieu »

      Un seul mot me vient à l’esprit en lisant ton message: Amen! 😉

  36. EXCELLENT, QUE DIRE DE PLUS ?
    Film aux antipodes des productions navrantes pour beaufs décérébrés genre independance day, 2012 et stargate(navet pour limités en QI).
    Je ne me lasse pas de revoir Interstellar, film réfléchi, et d’un niveau scientifique que l’on aimerait voir plus souvent.
    Et les morceaux de Hans Zimmer pour accompagnerle tout, encore bravo.
    Merci Monsieur Nolan, refaites en encore.

  37. Comment aller voir de la SF pour le passionné que je suis maintenant ?
    Je m’explique : il sera difficile (voir impossible) de faire mieux.
    Quand je vois le nombre de productions insipides sur « la fin du monde », genre changement climatique, c’est effrayant de ne pas censurer … sans parler des productions à 3 DTV …
    … il faudrait attendre très longtemps avant de revoir de la SF comme Nolan sait en faire.

  38. Salut à tous,

    après avoir lu de nombreux commentaires et avoir revisionner le film, je vous livre ma théorie:

    1/ le trou de ver:
    Le trou de ver et gargantua sont lié. après l’explosion d’une étoile massive ( supernovae), celle ci crée un trou dans l’espace temps ( trou noir) ,une passerelle entre galaxie, ce trou passe dans notre système au niveau de saturne. pour moi il n’y a pas d’humain du futur.

    2/ Cooper et le trou noir:
    Comment cooper aurait il pu communiquer avec murph si il était mort? comment aurait il pu avoir les coordonnés de la NASA?
    – lorsqu’il utilise la force de gravitation du trou noir pour propulser la station vers edmunds , du point de vue de la terre il perd 51 ans. ce qui nous amène à un age de 120 ans environ à l’échelle terrestre pour cooper.
    -il se largue ensuite dans le trou noir, pendant sa chute il accélère tellement qu’il aperçoit de la poussière blanche qui n’est rien d’autre que des photons de lumières. sa vitesse devient celle de la lumière, le temps se dilate tellement que celui -ci s’arrète.
    – ensuite il va plus vite que la lumière, le tesseract se dévoile il peut retourner dans le passée et interagi avec lui grâce à la gravitation. du point de vue de la terre cooper est figée dans l’espace et le temps.

    3/ la chambre de murphy:
    Cooper choisi sa fille, brillante physicienne, pour interagir avec la terre. l’amour et la complicité qui les unis , leurs esprit scientifiques commun. pour délivrer aux humains la solution de l’équation. quelle endroit est plus intime que sa propre chambre? il faut qu’elle comprenne que c’est son père le fantôme.

    4/ Le retour au bercail:
    – du point de vue de sa vitesse , lors de son retour vers le système solaire, cooper entrevoit son propre vaisseau effectuant le saut dans le trou de ver. du point de vue de la terre comme le temps s’est arrêter il ne perd plus de temps. la période pendant laquelle il traverse le trou noir n’influence plus le temps. c’est pourquoi au moment ou il chute dans le trou noir(120ans du point de vue de la terre) il en ressort à 120 ans.

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