Gotham : Maggie Geha est Poison Ivy !

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C’est la métamorphose de la saison… Maggie Geha – vue dans Ted 2 – vient d’être choisie pour incarner Ivy Pipper, alias Poison Ivy ! Voici la description du personnage : « Après avoir rencontré un monstre d’Indian Hill, Ivy Pepper renaît, et se rapproche du vilain DC Comics qu’elle est destinée à devenir : Poison Ivy. Désormais une femme de 19 ans qui exploite tout le pouvoir de ses charmes, elle jette son dévolu sur Bruce Wayne. »

Dans les deux premières saisons de Gotham, Ivy Pipper était incarnée par Clare Foley, une actrice âgée de 14 ans. Un petit doute subsiste. Avons-nous affaire à une version plus âgée du personnage que nous connaissons ou à une version bêtement rebootée ? Le fait qu’elle s’intéresse à Bruce Wayne – qui a 15 ans – laisse penser que la continuité sera respectée. La relation Ivy/Bruce s’annonce originale…

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La série Gotham revient le lundi 19 septembre 2016 sur la chaîne FOX, avec Ben McKenzie (Inspecteur James Gordon), Donal Logue (Harvey Bullock), Michael Chiklis (Capitaine Nathaniel Barnes), Sean Pertwee (Alfred Pennyworth), Robin Lord Taylor (Oswald Cobblepot/le Pingouin), Erin Richards (Barbara Kean), David Mazouz (Bruce Wayne) et Camren Bicondova (Selina Kyle/Catwoman).

18 COMMENTAIRES

  1. Ah, donc elle a poussé d’un coup grâce à l’obtention de ses pouvoirs; Tout s’éclaire, et elle jouera un peu moins les « plantes vertes dépressives » pour le coup (peu de chance pour elle d’avoir des visons de son moi enfant).
    Néanmoins, ça nous fait encore un super vilain émergeant de manière quasi « complète » dans cette série. Pas le choix, Gordon va devoir sortir l’armure à la Patlabor/Appleseed ?

    • Ça fait très comics pour le coup. Un personnage effacé se voit sa personnalité directement changée suite à l’obtention de ses pouvoirs d’une façon soudaine… Ça peut aussi rappeler la Selina de Burton.

  2. La présentation indique une transformation physique du personnage par la mutation dû aux pouvoirs, donc le changement d’acteur n’est pas inapproprié. Même si c’est une sacrée crise de puberté !

  3. Oh qu’elle est jolie 🙂

    Mais je maintien que le personnage était complétement inutile dans les deux premières saisons. Et puis quitte à en arriver jusque là, pourquoi ne pas avoir directement appellé la gosse Pamela Isley, plutôt que ce clin d’oeil untra-forcé de « Ivy Pepper » ?
    Bon je vais pas me plaindre, le personnage a l’air de repartir dans le droit chemin en terme d’adaptation.

  4. Je préfère largement cette nouvelle poison ivy ,a celle des deux premières saisons!! Mais Bruce Wayne changera-t-il aussi de visage??

    • « La mythologie super héroïque n’a pas un siècle : ses personnages sont jeunes, mais ont déjà subi maints remaniements, tandis que leurs nombreux auteurs ont été confrontés aux problèmes posés par leur vieillissement physique et idéologiques. Le super-héros est une figure assimilée à un médium, le comic book ; et à défaut de pouvoir rappeler ici toutes la complexité de l’origine en dessin de ces héros, il nous faut insister particulièrement sur le super-héros comme héros de papier, fortement associé à son support, à une consommation rapide et à une sérialité sur laquelle à longtemps reposé un système économique. Enfin le comic participe d’une culture graphique à part entière, reposant sur une relation intime entre texte et image.
      Le comic book a donc posé, à l’origine, des règles narratives qui ont fortement infléchi le rapport du héros à sa normalité. La sérialité, potentiellement infinie, est à la fois la fonction qui garantit la survie du héros (un héros aux capacités illimitées, au cœur d’une histoire sans fin), mais aussi ce qui le soustrait à l’existence. Chaque épisode des aventures du super-héros doit trouver une résolution dans le cadre du comic, pour que l’épisode suivant puisse reprendre le continuum sur une base inchangée. Umberto Eco analyse ainsi cet aspect des aventures de Superman comme participant d’une rupture de la structure du temps, qui affecte en premier lieu la narration. Pour survivre, le super-héros existe dans une sorte de présent perpétuel qui, s’il le protège contre le vieillissement et autres menaces entropiques, l’empêche également d’appartenir à l’histoire.
      Ce premier aspect est crucial car il révèle, dès à présent, le nœud complexe qui unit normalité et super-héroïsme : en faisant le choix d’un héros qui ne peut pas mourir, dont l’histoire ne peut pas s’arrêter, les auteurs de comics l’extraient du réel sur lequel il est censé opérer. Il devient du coup indispensable de l’y faire retourner – et ceci déjà pourrait constituer une piste pour expliquer la prolifération des doubles identités dans le monde des super-héros »
      Pia Pandelakis

      De ce petit bond de 5 ans pour un personnage secondaire de Gotham aux problématiques maintes fois débattues au sujet des bonds dans le temps de la saga Xmen depuis First class, avec des âges changeants pour leurs interprètes, ce phénomène continue de m’interpeller. Ce qui est parfaitement assimilé pour les fascicules avec des héros qui vieillissent au ralenti sans pour autant être totalement écarté de l’histoire humaine (le Vietnam de Stark qui devient l’Afghanistan) continue de poser souci dans les adaptations, à la TV ou dans des sagas (donc avec une notion de sérialité presque identique), comme si le fait que le personnage de papier soit substitué à un acteur ou une actrice avec un âge bien réel, bouleversait intégralement et sans compromis possible ce que nous tenons pour acquis depuis des décennies de comic books !

      • … Puré, je savais pas que Umberto Eco avait analysé Superman ! ^^
        J’ai retrouvé le papier du coup, (en ligne intégralement pour ceux que ça intéresse). http://www.persee.fr/doc/comm_0588-8018_1976_num_24_1_1364
        C’est drôle. Bon, c’est les années 80, mais dès la seconde phrase, on est tenté de dire que Umberto se trompe.
        En effet, il décrit le succès de Superman comme le désir de surpasser nos frustrations liés au monde technologique que l’on ne retrouverait pas chez les héros purement humain comme Sherlock Holmes. Aujourd’hui, il serait facile de lui rétorquer que Batman ‘le détective’ est plus apprécié, pourtant, que le positivisme du kryptonien.

        Quand à la transition comic-book/adaptation-live, fort est de constater que la tendance, aujourd’hui, est de plus en plus assumer la transmission du caractère papier sur grand écran. C’était pas le cas ‘avant’, où tout le monde était tenté de faire des adaptations qui ne devaient surtout pas ressembler aux comics jugés trop ridicule. Donc j’imagine que, petit à petit, si tant est que cette mouvance se poursuit, nous serons également de moins en moins choqué de voir quelques unes de ces caractéristiques comics apparaitre sur nos écrans, avec de ‘vrai acteur’.

        • « nous serons également de moins en moins choqué de voir quelques unes de ces caractéristiques comics apparaitre sur nos écrans, avec de ‘vrai acteur’. »
          c’est exact, dans le sens où le media tend à s’intégrer à des vecteurs tout autre de ce qu’impliquaient le fascicule, tout en ne voulant justement pas se séparer de son essence. Du coup, les images qui bougent empiétant de plus en plus sur nos lectures d’antan (au regard d’une jeunesse qui s’approprie les super-héros mais n’est nullement intéressée par feuilleté un comic) est-ce qu’en assimilant au plus proche cette essence de ce que furent nos vieux comic books pour les substituer à leurs adaptations toujours plus fidèles, mais en reniant certains codes qui paraissent désormais inappropriés à notre réalité quotidienne … nous ne sommes tous bonnement pas en train d’assister à l’agonie du comic et de ses codes …révolus ?

          • « nous ne sommes tous bonnement pas en train d’assister à l’agonie du comic et de ses codes …révolus ? »
            Je pense au contraire que les codes en questions sont en grande partie entrain de s’étendre à d’autre médias notamment à la télé et dans une moindre mesure au cinéma.
            On retrouve aussi le coté « feuilleton » qui n’a rien de nouveau et qui effectivement implique que la situation de départ ne change pas. D’ou une contradiction impossible à résoudre entre un réalisme qui voudrait que le personnage évolue et un « mythe » qui exige que le personnage reste le même. D’ou le phénomène des reboots qui sont omniprésent dans les comics et inévitable dans les autre médias : un acteur ça vieillit.

    • En fait seuls Ed Nygma (« vieux garçon », comme Bullock d’ailleurs), Harvey Dent, Sélina (qui doit avoir juste un an de plus), feue Sarah Essen et les disparus de l’horizon Allen et Montoya, restent les personnages connus les plus « agés en avance » par rapport à Bruce.
      Pour d’autres comme Oswald, Fries ou Strange, l’age avancé n’est pas trop incompatible avec ce qu’on connait d’ux dans les comics.
      Quant à Ivy, même en étant devenu une jeune adulte, elle a toujours techniquement… 14 ans. Ce qui est très pervers. Mais c’est normal, « This is Chinat… », pardon « This is Gotham! » 😉

  5. Je me demande si ils vont pas simplement faire une avance dans le temps. car 2 personnage sensé avoir a peu près le même âge que Bruce vont avoir 20 ans maintenant (Ivy Piper & la nouvelle Valerie « Vicky » Vale).

    • J’avais déjà pas l’impression que Bruce avait l’âge de son interprète dans la saison 2 de toute manière. Le jeux de Mazouz, mais aussi ses costumes ou sa coiffure, en font un personnage un peu plus âgé que 14-15 ans, dans la seconde partie de la saison 2 en tout cas.

    • Attendez je suis perdu.
      Valérie Vale n’est pas censée être la tante de Vicky, qui du coup aurait plus ou moins le même âge que Bruce ?

  6. Le personnage dans les 2 premières saison était sympathique mais complètement forcé et du coup inutile…

    Mais j’ai adoré l’épisode où elle rencontre pour la 1ère fois Bruce, et celui où avec Selina, elle squatte l’appart de Barbara…

    C’est une bonne nouvelle en tous cas, si il devient plus la poison ivy que l’on connait…

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