Il parle ! Tant mieux. On évite ainsi plusieurs épisodes pendant lesquels Abby et Alec se tourneraient autour, la première criant de terreur à chaque apparition du second. La logique derrière les zombies du marais n’est pas très claire. Au début, Swamp Thing semble initier la réanimation de l’homme qu’il a tué dans le dernier épisode ; cet homme-zombie s’attaque ensuite à un chasseur ; avant d’être finalement ‘libéré’ par Swamp Thing. La Nécrose est à l’oeuvre, mais quel est l’intérêt dramatique si notre héros exerce un contrôle absolu sur celui-ci ? Cela mérite des explications ! Forcément la tension redescend un peu après le double-pilote… mais c’est toujours aussi peu ragoûtant. Qui a dit qu’un monstre végétal regardant sa belle danser avec un autre ne pouvait pas être émouvant ?
Swamp Thing – Saison 1 – Episode 3 – ‘He Speaks’ : Déterminée à contrer l’aggravation de l’épidémie à Marais quand son ami et collègue Harlan est atteint par la ‘grippe verte’, Abby cherche un traitement dans le laboratoire d’Alec, mais à la place elle trouve la dernière réanimation surnaturelle issue de la Nécrose. Bien que Swamp Thing utilise ses étranges nouveaux pouvoirs pour intervenir, il désespère plus que jamais de retrouver son humanité. Pendant ce temps, Avery Sunderland fait face à une pression croissante de la part de ses sources de financement et du shérif Cable qui le questionne à propos de la mort d’Alec.
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Swamp Thing – Saison 1 – Episode 4 – ‘Darkness on the Edge of Town’ : Se rendant compte que ses nouvelles capacités lui permettent de communiquer avec la vie qui l’entoure, Swamp Thing ressent une noirceur grandissante au sein du marais et commence à comprendre son rôle dans la lutte pour l’équilibre entre la croissance et la décomposition. Pendant ce temps, Abby est forcée d’accepter que les choses dont elle a été témoin à Marais sont une preuve que des forces surnaturelles sont à l’oeuvre – en particulier quand son retour fait remonter à la surface une sombre histoire avec les Sunderland. Liz partage certaines preuves avec le shérif Cable sur son enquête sur la mort d’Alec Holland. Enfin, nous en apprenons plus sur le mystérieux Daniel Cassidy et le marché surnaturel qui le maintient à Marais.
Pas de teaser pour l’instant.
La série Swamp Thing est diffusée chaque vendredi sur la plateforme DC Universe, avec Crystal Reed (Abby Arcane), Andy Bean (Alec Holland), Derek Mears (Swamp Thing), Henderson Wade (Matt Cable), Maria Sten (Liz Tremayne), Jeryl Prescott (Madame Xanadu), Will Patton (Avery Sunderland), Virginia Madsen (Maria Sunderland), Kevin Durand (Jason Woodrue) et Ian Ziering (Daniel Cassidy/Blue Devil).
Même si y’a une petite baisse de régime, ça continue à se regarder sans soucis.
Des choses intéressantes se mettent en place (qui j’espère seront plus ou moins conclues en fin de saison).
Un peu de mal avec le couple Sunderland (surtout Will Patton qui en fait trop je trouve).
Mais sinon, toujours au top les fx.
Et vraiment, l’ambiance, c’est mon délire ! Les baraques près de l’eau, le bar, la boutique de dvd, le labo sur pilotis, les déplacements en bateau dans le Bayou. Ce côté aquatique, poisseux, et végétal, c’est bien dépaysant !
Par contre, boss, je pense qu’il serait judicieux d’utiliser les traductions officielles de la VF pour les concepts que sont la Nécrose (the Rot), le Sang (the Red) et la Sève (the Green), ça fait bizarre de voir « le Pourissement », surtout que ça sonne quand même moins bien que « la Nécrose je trouve^^
Bon, sinon, j’ai toujours beaucoup aimé l’épisode, même si on est un peu en-dessous des précédents.
Niveau visuel et mise en scène, c’est toujours aussi convaincant avec des plans très bien composés, un très beau travail de la lumière et des mouvements de caméras qui alimentent très bien la tension dans les scènes horrifiques, principalement avec la caméra épaule et l’usage d’angles peu naturels. Les effets spéciaux sont toujours très réussis, aussi bien les CGI (insectes et zombie) que le costume qui se montre vraiment impressionnant de détails et imposant, même en mouvement. D’ailleurs, chapeau à Derek Mears qui livre des émotions fortes malgré les limitations causées par les prothèses.
Ceci dit, l’épisode relaie son ambiance si singulière et efficace au second plan pour se consacrer au développement de personnages qui, s’il est nécessaire, plutôt bien mené et utile à l’intrigue, est plus convenu et moins captivant que tout le travail sur l’atmosphère au premier plan des 2 premiers épisodes.
Du coup, je recommande toujours la série, et malgré une légère baisse de régime, ça reste vraiment très convaincant, très plaisant à suivre et on reste à un certain degré de qualité selon moi!