Le bar de Galactus #3 : Jupiter’s Legacy ~ Once Upon a Time in Hollywood

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics. A l’honneur ? C’est vous qui décidez. Alors, n’hésitez pas à partager ce que vous avez vu ou lu récemment !

Once Upon a Time in Hollywood ~ Le neuvième film de Quentin Tarantino sort mercredi en France… Le même Tarantino qui était intéressé par la réalisation d’un film Marvel au milieu des années 1990 (Luke Cage et Silver Surfer) ! Pour son dixième et ultime long métrage, le papa de Pulp Fiction n’exclut d’ailleurs pas de se tourner vers le monde des blockbusters, en prenant les rênes du prochain Star Trek. Mais ce n’est qu’une possibilité parmi d’autres (Kill Bill : Volume 3, un film d’horreur, etc…). Une petite devinette pour la route : quel est le lien entre Once Upon a Time in Hollywood et Inhumans ?

Jupiter’s Legacy ~ Pendant ce temps, le tournage de la série Jupiter’s Legacy est en cours dans les rues de Toronto. Soit une adaptation de l’oeuvre de Mark Millar et Frank Quitely, avec Josh Duhamel (Transformers) et Leslie Bibb (Iron Man) en super-héros, et Steven S. DeKnight (Daredevil) en showrunner. La réponse de Netflix à The Boys ? Voici le synopsis extrait des comics : « En 1932, la recherche d’une mystérieuse source de pouvoir entraîne Sheldon Sampson, son frère Walter et un petit groupe d’alliés dans une quête autour du monde. Des décennies plus tard, Sheldon et Walter sont devenus des surhumains salués pour leur héroïsme. Mais à présent, une nouvelle génération doit prendre la relève et cette mission s’annonce bien difficile. » Mise en ligne prévue en 2020 !

91 COMMENTAIRES

  1. Mike Moh ? Il joue Triton dans la série et Bruce Lee dans le film.

    Sinon, extrêmement hâte de voir le nouveau Tarantino, que j’attends de pied ferme 😊…

  2. Hâte de voir ce film. J’ai pas encore vu de très grands films cette année, faut dire qu’on est noyé dans les productions Disney et les blockbusters formatés. En espérant que la belle brochette d’acteurs ne soit pas une façade mais je me fais pas de soucis avec Tarantino.

      • Ben le pire c’est qu’à défaut d’être un grand film, ça peut être une belle surprise. Tout le monde se fout de la gueule de ce projet depuis le début mais si on a un bon film d’aventures,ça pourrait le faire. Ca pourra pas être pire que Far From Home.Je préfère les divertissements sans prétention plutôt que les blockbusters qui pètent plus haut que leur cul pour un résultat banal.

          • Y a une différence entre ce que veut les réalisateurs et ce que veut la boite qui produit. Ce que veut Marvel Studios c’est des films un minimum qualitatif et qui divertis (et amasser le plus de pognon possible, de temps à autres). Après, ils vont pas craché sur la possibilité d’avoir un film ou un acteur oscarisé. Je me souviens pas d’une interview ou Kevin Feige disait que ce qu’il fait est du grand art.

  3. Vu Brightburn et adoré .Si on laisse tomber nos propres attentes de déconstruire les codes super-héroïque ce film est un bon petit film d’horreur sur un enfant tueur et ce jeune acteur est bon .

    Il fit un temps ou nos avions des Heros,Super, Defendor, kick-ass qui sortait de temps en temps et puis le cinéma héroïque c’est formaté , Brightburn est un bon retour dans ce genre plus intimiste

    Et déjà James Gunn a annoncé qu’une suite est déjà en discussions , c’est peut-etre le début d’un nouvelle franchises super-horrifique qui vient apporter un peu de bol frais chez les super-héros au cinéma.

    Bon alors Todd ? Qu’attends-tu pour nous offrir ton film Spawn horrifique ?

    • Du horreur x super-héros c’est assez rare alors moi je dis oui, et j’ai aussi trouvé le film sympathique. Bon ça casse pas 3 pattes à un canard non plus mais c’était sympa, et puis ça change des sempiternels histoire de démons blablabla…

      • Spoil:
        La fin laisse envisager un univers plus étendu avec la sorcière au lasso (WW) et une créature à moitié aquatique (Aquaman) il reste plus qu’a attendre pour voir si c’est qu’un clin d’œil a DC ou qu’il envisage quelque chose comme la trilogie de M. Night Shyamalan.

        • « Turns out, Brightburn includes a credits scene that offers some strong hints about the sequel’s plot and other evil versions of famous DC superheroes who could show up in the film. As such, we’re going to recap everything we know about Brightburn 2 so far, including the details provided by the original movie’s stinger, and the odds of a followup happening in the first place.
          Brightburn ends with a credits scene that shows news footage of Brandon (now nicknamed Brightburn after his hometown) wreaking havoc, intercut with clips from a YouTube conspiracy theory show hosted by an Alex Jones-esque character known as The Big T (James Gunn’s frequent collaborator Michael Rooker). As Big T explains, Brightburn isn’t the only super-powered being who exists on earth. Rather, according to multiple reports, there are similarly super-human serial killers out there, including a half-sea creature, half-man monster known for sinking ships and a witch who uses rope to choke people and make them tell the truth. So yes, evil versions of Aquaman and Wonder Woman also exist in the Brightburn universe.
          It’s a clear setup for Brightburn 2 to feature an evil Justice League, complete with its own iteration of DC’s Trinity and related superheroes (someone like Cyborg is just begging for a body horror makeover in this mythology). There are a few directions the sequel could go from there, including a story where Brightburn and his peers clash with one another as they try and settle on a plan for world domination. Another possibility is, in an inversion of the 2017 Justice League movie, Brightburn and his fellow super-villains must team up when a powerful hero emerges and threatens to wipe them all out. Whichever way you cut it, « Unite the League » would take on a whole new meaning in the sequel.
          […]
          Either way, it’s safe to assume Brightburn 2 wouldn’t release in 2020. Sony already has multiple horror films set to arrive next year, in addition to titles like Jason Reitman’s Ghostbusters, Morbius the Living Vampire, and Venom 2 (all of which have more than a touch of horror to them). That doesn’t exactly leave room for the Brightburn sequel, even if Yarovesky and his writers were able to have it ready within the next 12 to 18 months. The sequel will presumably take longer to make than its predecessor anyway (again, see the whole evil Justice League setup), so a 2021-2022 release date seems like the more realistic best case scenario. »
          – Screenrant –

          • Merci de nous apprendre ce qu’on sait déjà LTH. Et c’est pas comme si il existait des plateformes de streaming pour pouvoir produire des films. Et tiens, avec un tel budget j’imagine bien ça sur Netflix.

          • James Gunn s’est exprimé via son compte Instagram, Interrogé par un fan dans les commentaires, Gunn a expliqué qu’une suite était d’ores et déjà en discussions.

            En quoi c’est un bide ? il a rapporté 30 millions pour un budget se 6-12 million

          • Comme indiqué dans cet article de Deadline, le film n’a pas atteint son seuil de rentabilité.

            12m$, c’est le budget hors promotion. Donc avec 32m$ au box office mondial, le studio est déficitaire (rappel : à la louche, ils ne touchent que 50% des recettes).

          • oui, de toute évidence, personne ne voyait les foules se déplacer en masse pour ce genre de film geek-culture presque fait pour les fans d’une minorité.
            Maintenant, voilà, récupérer par une plateforme du type Netflix, son audience ne sera que plus grande pour permettre d’en faire la promotion d’un suivant …
            il va falloir se faire à l’idée que de plus en plus de gens vont se garder certains films pour le remplaçant de la VOD.

    • Ah, enfin on parle de ce film. J’ai adoré Brightburn et avec Glass, il s’agit pour moi des deux meilleurs films de super-héros de l’année (à côté le reste c’est tellement en-dessous), avec le film Joker on pourrait faire un bon top 3. Tout ce qui apporte de la nouveauté dans le genre, je prends, le reste à la poubelle. Et j’attends vraiment Spawn, un des films qui me hype le plus.

      • Au dernière nouvelle de Juillet, Todd a de la difficulté a trouver les 20 millions de $ nécessaire au film sans faire de concession et il ne veut pas faire de concession.

      • perso, je ne vois ni Brightburn ni Glass comme des films de super-slips. Ils sont fortement inspirés/orientés par, mais ça reste des produits assez différents, là où par exemple des films comme Watchmen ou des séries comme the Boys le sont (pour moi) ….

        • J’ai vu le BrightBurn ce soir. Je n’y ai trouvé aucun intérêt en dehors du pitch.
          Tout le film est contenu dans la bande-annonce, aucune surprise, aucun élément de réalisation épatant.
          Je l’ai trouvé particulièrement long à mettre en place et se qui se termine vite une fois le « héros » révélé. Une origin story de plus en somme avec ses défauts.
          Alors oui, le p’tit gars joue bien mais un peu comme les centaines de films d’horreur avec des enfants méchants.
          Et je n’ai pas eu peur une seule fois, bon en même temps, les films d’horreur c’est pas ma came. Par contre, il y avait du gore un peu gratuit comme dans beaucoup de films de ce genre et ça non plus c’est pas ma came.
          10/10 pour le trailer et 2/10 pour le film.

          • Je te rejoins sur brightburn..

            Le film est une version longue et chiante de sa bande annonce..

            Les éléments gores ça colle pas avec le reste on dirait que ça été intégré pour faire plus horor movie… Ça donne cet effet gratuit qui te sors du film…

            Je regardais le film avec madame et voyant le gamin non pas glisser lentement vers le cao mais trop subitement après deux ou trois éléments balancés à la va vite… Je lui ai dit « à tout les coup c est un film de 1h30 » . J ai mis pause pour voir et bingo « 1h30 »

            Ce film c est juste un délire de producteur qui fumait un speef avec son pote et qui s est dit tiens si on faisait un délire à la « Clarc Kent version démon »?

            LE PIRE c est de voir cette bouse juste après avoir terminé The boys…

            Je crois même pas que le film essai d être satirique ou quoi… Faut pas chercher loin c est juste un délire….

            Ps : j avais essayé de le voir au ciné mais très très peu de salle le distribuaient en région parisienne.. Ça se comptait sur les doigts d une main

          • « LE PIRE c est de voir cette bouse juste après avoir terminé The boys… »
            +1 The Boys exprime mille fois plus de choses que BB.
            1h30? Bordel, il m’a semblé bien plus long.

          • Je ne suis pas d’accord sur la rapidité de transition. Ici nous ne sommes pas devant un adulte ou sa psychologie déraille peu a peu vers le chaos. Non c’est un enfant qui du jour au lendemain passe par sa crise de puberté , ce qui est beaucoup plus violent comme changement et qui est bien démontré dans le film. C’est vos attentes envers la déconstruction du super-héros qui est différent de ce que le film propose et pour cela vous êtes déçu

            @Garyus j’espère bien que dans une série de plus de 8 heures il se passe plus de chose que dans un film de 1:30h

          • @Ballistika: Pas d’attentes particulières sur la déconstruction du super-héros mais plus sur le film en lui-même qui ne raconte rien en dehors de ce qui est présenté dans la bande-annonce.
            J’aurais largement plus aimé le film si la scène post-générique très intéressante avait été développée et avait montré la réaction d’un monde impuissant face à un être aux super-pouvoirs qui s’en prend à lui.
            La terreur qu’il aurait pu instaurer face à un monde qui découvre avec horreur qu’un être paranormal existe, aurait été à mes yeux bien plus intéressante. De ce côté, le début de BvS est bien plus terrifiant que les quelques scènes gores du film.

  4. Le Tarantino, ça va être bien complexe… encore une fois, ça va diviser entre ceux qui trouvent que ça reste de la (très jolie) fumisterie, pas assez réfléchi… et ceux qui ont compris l’identité de son cinéma.
    Et tout ça, sans compter les « polémiques » qui confondent un acteur avec sa représentation dans l’optique d’un auteur (nb: ce n’est pas un film sur Bruce Lee, l’homme… ni même sur toute l’affaire Manson).
    « This is America… Print the Legend ! »

    Par contre, s’il fait un autre Kill Bill… ça fera parti du même volume. Donc il peut tricher sur le nombre de films maximum de son palmarès personnel – mais peut-être a-t-il déjà « prédit » que le Médium allait évoluer dans une voie inédite, où on ne parlera plus de « films » à l’avenir ?

    Et lisez donc le prequel de Jupiter’s Legacy… sachant qu’il y a très très peu de chance pour que la série tv soit à la hauteur de la maîtrise formelle de Frank Quitley sur le comic – maîtrise qui faisait plus l’intérêt que l’histoire elle-même…
    Et bien sur Jupiter’s Circle, c’est le contraire: l’histoire est bien belle, légèrement complexe et surtout moins bourrine que dans celle suivant les gosses des héros. Et donc, un meilleur modèle à suivre pour la série qui se tourne en ce moment (on cite même Mad Men comme influence pour ce comic prequel – ainsi, la boucle est bouclée).

    • « ça va diviser entre ceux qui trouvent que ça reste de la (très jolie) fumisterie, pas assez réfléchi… et ceux qui ont compris l’identité de son cinéma. »

      Rassure-moi, on a aussi le droit de « comprendre l’identité de son cinéma » et de trouver ça nul ?

      • avec ce genre de discours open mind, tu vas terminer sur un bûcher, Rocky …
        (c’est pas moi qui t’y mettrait, mais ce genre de raisonnement au cœur de la communauté lTH, c’est risqué ^^)

          • Normal: c’est véritablement affligeant de croire qu’on comprend… et donc de simplement le résumer à « Nul » et basta. Vachement concis ça.

            Alors que aimer cela, ou bien pas du tout… c’est plutôt ça la réaction approprié. À aucun moment je n’y parle de qualité « classique »… car à son niveau, Tarantino est un auteur un peu « hors sol », qui peut faire vraiment ce qu’il veut. Et globalement, il n’a pas trop baissé dans l’usage de ses thématiques… il les a fait évoluer à un autre niveau, c’est tout (notamment son exploration de l’Histoire du Monde – et de l’Amérique surtout).

            Donc si on n’aime pas, y a juste rien à en dire, c’est pas compliqué.

      • Ben tu vois Rocky j’adore le cinéma de Tarantino mais je comprend qu’on puisse ne pas aimer et trouver ca nul. Je ne suis pas comme ceux qui veulent défendre bec et ongles leur mcu quitte à peter une durite et qui ne veulent pas comprendre qu’on puisse trouver ça à chier. Parce qu’en général quand on est acharné à défendre un truc qu’on aime c’est qu’au fond on est pas sur que ce soit si bon que ça… ou alors c’est de la folie.

        • grand fan de Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill et Inglorious Basterds, je me suis fermement ennuyé devant et Django et Hateful Eight, ce qui fait que je ne pense pas aller voir ce Once upon en salle et que je redoute au plus haut point que son dixième et tout dernier film soit un Star Trek.

          • Forge, j’ai vu seulement les 5 premiers films de Tarantino et : ‘Reservoir Dogs’, c’est pas trop mon kiff donc j’ai pas apprécié de fou, ‘Pulp Fiction’ j’aime beaucoup sauf la partie avec Bruce Willis (pas que j’aime pas cet acteur mais que l’histoire me saoule), ‘Jackie Brown’ est pour moi le meilleur de tout ce que j’ai vu et j’ai peu de souvenirs de ‘Kill Bill : Vol. 1 & 2’ mais je sais que je préfère le premier 😊.

            Après le reste, j’ai pas vu malheureusement 😔…

          •  » je me suis fermement ennuyé devant et Django »…
            Nan ça y est je te deteste 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁

            bon j avoue, il y a la partie « formation » de django que je zappe à chaque fois

        • @FR : Ben oui voilà, pareil : j’adore le cinéma de Tarantino, mais je n’ai aucun problème à ce que d’autres puissent ne pas aimer – voire trouver ses films affligeants. Je ne vais pas dégainer la carte « Ouais mais nan, si t’as pas aimé, c’est que tu comprends pas », c’est complètement malhonnête.

          Je suis d’accord avec la suite de ton commentaire aussi : pour se refuser au débat en discréditant d’office ton interlocuteur avec ce genre de sophismes (« t’as pas compris parce que t’as pas aimé »), c’est quelque part douter de sa capacité à le défendre.

          • « « Ouais mais nan, si t’as pas aimé, c’est que tu comprends pas » »

            En meme temps avec Flo tu prendras l’habitude.
            C est l un des expert/oracle du site, il est meme capable de determiner ta personnalité à partir d une phrase.

            Le haut du panier Flo

  5. Sinon, des nouvelles du X-Men de Hickman en VF (si quelqu’un a vu un tweet de Panini qui disait quelque chose) parce que ça m’intéresse (j’aimerais bien me (re)lancer dans la lecture de comics) 🤔 ?

    • C’est prévu et pour l’instant c’est vraiment très bon. Hickman même si ça reste indépendant et abordable en première lecture, il y a quelques référence à sa trame  » the shield », les 4f, ses avengers et secret wars… Donc tu peux déjà patienter avec

  6. J’aime le fait que des adaptations plus ambitieuse scénaristiquement parlant garde le coté super héros avec costume .ça ne peut que nous donner espoir que nos super héros mainstream ait plus d’ambitieux scénaristique dans les prochaines années (je dis espoir mais je ne suis pas dupe et ce n’est pas qu’à cause des studios mais aussi du public) .

  7. « Pour son dixième et ultime long métrage »

    petite correction Mr Lth, c’est pas le dixième mais le 9ème, c’est même marqué sur l’affiche du film ( la version vf ) ^^

    par contre « ultime », c’est le dernier qu’il va faire ? il met un terme à sa carrière ?

    • Dans une interview pour Konbini, Tarantino à dit qu’il ferait une pièce de théâtre et une série en 5 épisodes (sûrement ce fameux ‘Bounty Law’ en rapport à ‘Once Upon a Time… in Hollywood) avant un dixième et dernier film (et, officiellement, c’ est son neuvième, mais en comptant ‘Boulevard de la Mort’, un film du programme Grindhouse avec Robert Rodriguez, c’est son dixième film) 😊.

      • VW et castortroy – Merci pour la réponse, c’est vrai que c’est pas clair tout ça ^^ en même temps, c’est ce qui a marqué sur l’affiche donc si ils ont décidé de le souligner sur l’affiche c’est pas pour rien je pense, le reste après hein ^^ et mulder29 à raison aussi ( sauf pour grindhouse ^^ c’est quand même 2 mec différent pour 2 film, même si au final il est séparé, tarantino n’a bossé que sur un ) donc… on s’en fou en fait apparemment c’est son dernier point mdr en tout cas bien dommage…. mais c’est vrai que captsubasa n’a pas tord aussi, ça ferait bien plaisir.

        sinon pour ce qui est des séries de super héro plus précisément liés aux comics, il y en a 6 qui doivent débarquer en 2019 mais pas de news, et ici c’et le désert pour beaucoup de série en lien avec les comics, donc ce serait bien d’avoir des infos, vu qu’elles sont plus dans l’esprit que once upon a time in hollywood mdr

        alors il y a pour commencer le remake américain de misfits ( aucun lien avec les comics par contre ).
        http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18665580.html

        et 5 adaptations de comics ( que je connais pas mais qui ont l’air d’envoyer du lourd )

        – October faction
        – warrior nun
        – Cannon Busters
        – V-Wars
        – Raising Dion

        la plupart seront proposées par netflix.

    • Tarantino a longtemps répété qu’il ne voulait pas faire plus de 10 films.

      Bon, après Luc Besson avait dit la même chose pendant des années aussi et puis sont 17ème film est sortit cette année.

      (NOTE PAR ANTICIPATION :PAS LA PEINE de faire une comparaison de qualité entre Besson et Tarantino c’est PAS le propos, l’idée est juste de dire qu’un cinéaste ça change d’avis).

      • D’ailleurs , Kill Bill il compte pour combien ? à la base, c’était un seul film, c’est la prod’ qui l’a coupé en 2, de même son sketch pour « Four Rooms », il compte comme un 1/4 de film ? Et « Boulevard de la Mort », au départ, il était censé faire partie du packaging « Grindhouse » avec Planète Terror » , il compte pour 1/2 ?

        Je suis sérieux en plus hein, parce que le monsieur Tarantino s’est révélé si prolifique à se diversifié dans tous les formats que, soit il prend sa retraite dès l’an prochain (au motif que si il fait le calcul, ben il a largement dépassé le compte) soit il renie sa promesse au motif de « Non mais je parlais de 10 films avec tel prod’ ou tel acteur et je suis loin du compte » ^^

  8. Cette semaine sort aussi Le Gangster, Le flic et l’Assassin… comme pour OuatiH, c’est pour citer un (futur) acteur Marvel, peut-être le plus excitant dans ce cast… même si Ma Dong-seok se fera appeler Don Lee dans Eternals… pour l’instan.

    Bon, faisons nous une place pour parler du Roi Lion… on peut prendre ce film pour une Remasterisation, puisque reprenant à l’identique la structure de l’autre film, avec des moyens plus modernes. Sa structure narrative fonctionnant toujours parfaitement, et donc ne changeant presque pas.
    Mais, Point important… en enlevant tout ce qui faisait très 90’s. Et qui peut paraître bien démodé aujourd’hui: des personnages cartoonesques, surexpressifs au point d’être plus une suite de Aladdin à divers moments (plein de références méta, des regards caméra, un Scar aussi théâtral et maniéré que Jafar, etc)…
    Et surtout, une Afrique orangée de carte postale (aucun animateur n’est allé là bas), les chansons d’Elton John, la musique de Hans Zimmer… tout ça fait très « clip des 90’s ».

    Alors que dans la version actuelle, l’hyperréalisme de l’animation (car ça reste un film d’animation) change un peu le sens de l’histoire en la rendant plus directe, plus « brute ». Et où la seule fantaisie du film, c’est que ces animaux parlent et chantent – le film aurait été encore plus « ultime » s’il avait été entièrement muet, juste avec des grognements, presque à la « Disney Nature »…
    Ainsi lorsque les personnages se battent, meurent, ou que Scar dit froidement aux Hyènes à propos de Simba « tuez-le »… le fait que le film ait l’air si réel le rend plus terre-à-terre, bien moins gentillet.
    Et y imprime aussi, avec ce réalisme, un conscience plus écologique. Pas seulement dans les scènes où Scar se voit reprocher d’avoir épuisé les ressources de la terre des animaux… mais aussi parce que comme le film n’a pas été tourné sur place, aucune flore et faune africaine réelle n’a donc été souillée, même d’un iota.

    – bien sûr, on peut prendre aussi cette méthode d’une manière plus inquiétante. À savoir qu’à l’avenir, la seule manière de voir de beaux paysages sauvages et préservés serait uniquement en les recréant en CGI. Glaçant –

    Il n’empêche que par sa technicité impressionnante ( http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Le-Roi-Lion-Jon-Favreau-devoile-l-unique-vrai-plan-du-film ), surtout en sortant à la suite d’un Spider-Man FFH interrogeant aussi les frontières entre les informations réelles et celles artificiellement fabriquées…
    Ce Roi Lion vaut un peu plus que son statut de spectacle de divertissement calibrés pour Tout le Monde – et pour ceux qui n’ont pas vécu la sortie de l’originel… ou du Roi Léo de Tezuka. 😉

    • J ai lu en diagonale, mais tellement décu de ses 2 films a cause du materiau de départ, j aurais revu mon jusgement à la hausse s ils étaient originaux.

      A la rigeur mini plus pour Aladdin qui « tente » des choses, mais mon dieu Aladdin et son charisme d huitre, le sultan, Jaffar, les musiques ça m’a complètement sorti du film, par contre agréablement surpris par will smith

      Pour le roi lion, je ne commenterais pas étant sorti au bout de 30 minutes.

      Bon apres j avoue avoir vu ces deux dessins animés au moins 200 fois chacun (a l epoque cassette video et 0 streaming, y avais moins le choix 😉 ) du coup impossible d occulter les versions animées

      Pourtant j ai vraiment bien aimé le livre de la jungle et apprécié Dumbo

      Bon y a plus qu a attendre Black mermaid

      • …il vaut peut-être mieux se retenir d’écrire avant d’avoir fini de lire « de droite à gauche » ?

        Déjà, Aladdin… impossible pour lui de rivaliser avec le rythme supersonique de l’original… personne ne le peut, se serait irregardable. Et pour le Génie, encore pire – quoique Jim Carrey l’a bien réussi 1 ou 2 ans après le film animé… et oui: dans The Mask ! 😉
        Pire encore pour ceux pour qui le film animé a été un choc à l’époque et…

        Et ben sans tout le coté gaguesque et méta de l’original (mais néanmoins hyper touchant à divers moment)… le film de Guy Ritchie en devient un film d’aventure très classique, qui n’essaye pas de se la jouer plus malin qu’il n’est…
        Et dans le contexte actuel des films de divertissements Tout Public, vraiment de plus en plus cartoonesque et « ultra connectés », ne peut-on se dire que ça fait un bien fou ? – du coup, je conseille aussi la vision du film Alex, le Destin d’un Roi, film assez classique et « noble ».

        Pas de clins d’oeil à foison, pas de caméos anachroniques (j’avais même peur de tomber sur une transformation en Iron Man à un moment du film)…
        Ça nous donne un film très sage, pas du tout « Fou », ne tentant pas trop de choses (le côté voleur d’Aladdin, l’historique de Jafar, ça en méritait plus)… Et plaçant au passage des moments faits pour que les petites filles soient moins dociles.

        Et le Roi Lion, pareil… mais avec cette technologie de ouf à l’oeuvre, comme plus-valu. Et l’exercice vaut assez le détour, même si un peu moins que le Livre et Dumbo (pas peur de mettre des images un peu perturbantes dans ceux-ci).

        Ce ne sont évidemment pas des films qui racontent grand chose, mais plutôt des bons spectacles qui font du bien.
        Et ça, ce n’est pas une mauvaise chose, ça transcende même les années (comme, La Grande Évasion, disons).

    • Le roi lion j’ai juste fait la boulette de le voir en VF, le doublage de Debouzze c’est juste non. Autant le reste du casting est pas trop mal. (Simba adulte est pas très juste par moment mais bon)
      Après 30min de plus un peu inutile, ok la technologie est ouf mais du coup les personnages perdent tout leur charme.
      J’ai trouvé que certaines scènes étaient un peu loupé aussi. Le discours de Scar face aux Hyènes on dirait juste un monologue chelou au lieu d’un véritable moment chanté.

      • Peut-être qu’un Scar qui n’en fait pas 3 tonnes est meilleur que le côté queer/broadway du « Soyez prêts » original..?:
        https://www.youtube.com/watch?v=CCql9JInTBc
        Différemment effrayant.

        Jamel Debbouze a beau y être très reconnaissable… il reste tout de même cohérent: il est l’un des seul acteur français qui soit réellement « cartoonesque »… une star des cours de récré, au point qu’on retrouve ses expressions un peu partout (surtout le « dis-moi pas qu’c’est pas vrai!? »). Ici, il nous sort juste un petit « ça fait plaisir »… qui fait plaisir.

        D’autant qu’en VO, Billy Eichner et Seth Rogen avait le droit d’improviser un peu pour Timon et Pumba…
        Alors, dans un cadre plus restreint (et avec, idée géniale, Alban Ivanov pour faire Pumba)… un peu d’impro en plus en VF ne fait pas de mal. C’est de la réappropriation.
        C’est juste que ça arrive alors que Jamel sort juste de… quasiment la même chose pour la VF de Toy Story 4 (en duo avec Frank Gastambide).
        Et les enfants sont encore contents.

        Par contre, chose amusante… c’est que ce Roi Lion semble être aussi l’aboutissement de ce que Disney avait déjà tenté il y a 19 ans avec le film Dinosaure (vous l’aviez oublié celui-là? ben voilà https://www.youtube.com/watch?v=sCqYuBIFE5I )…
        Sauf que les décors étaient réels dans celui-ci, façon documentaire animalier sur la préhistoire…
        Et que Jamel y doublait déjà un petit personnage secondaire rigolo – y a des choses qui changent pas… 🙂

        • Ba faut savoir en fait, soit ils font un copié collé (volonté de départ vraisemblablement), soit ils s’éloignent de l’œuvre originale, là j’ai trouvé que c’était un mélange bizarre pour le coup. Tout du moins pour le passage avec Scar. Alban Ivanov c’était un très bon choix, j’ai rien a redire là dessus, juste sur Debbouze.
          Pour Toy Story 4 ça ne m’a pas dérangé, il est resté dans le personnage sans en faire trop.

          Dinosaure oui … Le personnage de Debbouze était déjà un vrai désastre, avec anachronisme parce que le type était incapable de s’effacer derrière le personnage (« Je suis le Zinedine Zidane du plongeon » … Ça me hante encore …)

          • Euuuuuh j’ai dit le contraire ? De mon point de vue c’est un très mauvais doubleur, incapable de s’effacer derrière un personnage. Je ne le juge pas personnellement.
            A contrario d’un Dubosc qui, catégorie star talent, fait un travail remarquable.

          • Déjà que j’avais pas envie de le voir mais alors là, le coup de Djamel Debouze, tu m’as scié. Je savais pas.
            Pas que je l’aime pas, non, au contraire mais effectivement c’est un doubleur qui ne passe pas pour moi. J’ai envie de voir Timon pas Djamel.

            PS: Changement d’avatar Chocasse? Si blasé que ça?

          • Ba sur Toy Story 4 ça passait, tu le reconnais pas trop, mais alors dans Le roi lion …. Pour moi un star talent doit faire le même taff qu’un comédien de doublage classique, s’effacer derrière le personnage, lui c’est le contraire radical. Il veut transformer le personnage en Debbouze, quitte à aller à l’encontre de la volonté des réals. Et ça me sors par les trous de nez.

            Pour le ps, oui carrément, j’envisage même de faire une pause de quelques semaines, c’est une vrai pandémie de connerie ces temps ci, et le laxisme à la modération me fatigue. (et je ne parle pas de la discussion sur le roi lion bien sûr, j’aime bien ces petits échanges respectueux) Je reviendrai sans doute, très probablement même, mais pas de suite je pense.

          • +1 pour Timon Debouze. J’ai regardé une vidéo sur son doublage et quand je l’ai entendu dire « Cours!! », ça m’a rappelé un de ses meilleurs sketchs…sauf que ce n’est pas Djamel que je veux voir mais Timon. Ca m’aurait complètement sorti du film.

            Pour la pandémie de connerie, je reconnais que j’y ai participé aussi. Trop facile de céder au côté obscur, plus rapide, plus facile… face à la connerie affichée de certains qui eux ne sont jamais censurés d’ailleurs.

            Mais céder, ça leur ferait trop plaisir. On est quand même une poignée à apprécier de pouvoir parler de nos films et séries préférées en restant posés malgré qu’on soit pas d’accord. Malgré les pires haters, ce site reste un havre de paix comparés à FB ou Twitter…

          • …il veut transformer… ou bien il ne peut pas être autrement que lui-même ? Il double bien un petit personnage vif et débrouillard.. comme lui donc. Et comme pas beaucoup d’acteur français (vous vouliez Kev Adams peut-être?).
            Les deux se confondent, restent dans le même style… l’appropriation plutôt que la pure soumission.
            Sinon, on pourrait parler de même du remplacement de tous les autres acteurs VO et VF.
            Et ce n’est pas non plus un pro du doublage, juste une star invitée comme bien d’autres. C’est pas non plus comme s’il était omniprésent jusqu’à plus soif dans les médias – juste le tir groupé Toy/Marrakech du Rire/Lion cette Été, c’est pas énorme.

            Par contre, Dubosc, c’est pas comme s’il avait eu beaucoup des rôles de doublage où il pouvait « faire du Dubosc » (à part dans le film Playmobil).
            Signalons par exemple que Ary Abittan récolte le meilleur rôle qu’il a jamais eu en étant la VF d’un personnage crucial dans Coco (celui de Pixar, pas celui de Gad Elmaleh). Parce qu’il n’y « joue » pas vraiment un rôle « à la Ary Abittan ».

          • Ba c’est ce qu’on appelle le métier de comédien en fait Flo. Se glisser dans la peau d’un personnage, mettre son égo de côté, alors je conçois que c’est pas toujours facile a concevoir pour une star … Mais tu le souligne aussi, il y a des star talent réussis, qui savent mettre leur égo de côté pour donner de la valeur au personnage. Debbouze n’en fait pas partie, il n’a fait qu’un seul doublage a peu près réussi sur 3 (4 si on compte sa grosse bouse de pourquoi j’ai pas mangé mon père). C’est très peu, et jamais excusable, surtout sur une prod Disney Pixar.

          • …ce qui est un cliché: un acteur travaillant depuis des années ne peut être autrement que lui-même (y compris quand c’est un acteur caméléon… qui ne peut être qu’un caméléon)…
            Tout ça pour ne pas flouer les gens qui veulent voir untel acteur… pour à la place, le voir se prendre pour un autre acteur.
            Jamel a été engagé pour des rôles lui ressemblant, pas pour se prendre pour un autre. C’est pas Indigènes, c’est du Fun pour petits et grands, et pas pour esthètes trop pointilleux et en quête de défauts avant tout.
            Le contrat est donc respecté. La salle mort de rire d’enfants.

            À moins qu’en ne citant que lui (est-on sûr que James Earl Jones et Jean Reno ont vraiment réenregistré leurs voix?)… il ne soit encore « l’arabe qui cache la forêt »? Parce que c’est pas la première fois qu’on entend ça… et en plus, pour un rôle secondaire dans des productions filmiques n’ayant pas vocation à être des grandes oeuvres d’auteur.
            Sauf pour son propre film, pas mal du tout dans son énergie (pas pour sa forme, faute de moyen) et son émotion à la fois universelle et personnelle.

          • Attention Flo, j’aime pas trop de que tu sous entends avec ton « arabe qui cache la forêt », j’aime pas les accusations facile et encore moins la diffamation. Je n’aime pas le travail de Debouzze en tant que doubleur certes, ça ne signifie pas que je ne l’apprécie pas ailleurs. Par ailleurs je ne cite que lui parce que c’est un cas d’école parmi les amateurs de doublage sur ce qu’un star talent peut donner de pire. Je te conseille les vidéos YouTube de MisterFox, un spécialiste sur la question.

            https://youtu.be/5RiTe6nAKj0

            Surtout que tu es a côté de la plaque totalement, j’ai cité Toy Story 4 sur laquelle il a fait un bon travail car il n’a justement pas fait des caisses sur son humour perso.
            Et je suis désolé, même si ce n’est pas un « grand film », ça n’empêche pas qu’un travail correct soit fourni derrière. Je citerai Karim Debbache, « justement c’est pour les enfants, ça réclame donc deux fois plus d’attention. » C’est pas une question de chercher des défauts, le film n’en a pas des masses si ce n’est la paresse.
            Quand au métier d’acteur ba revoit la définition de l’acting, c’est justement interprété un rôle, se mettre dans la peau d’un personnage. Pas être soit même, c’est absurde. C’est aussi pour ça que les meilleurs star talent sont réalisés par des voix de star que tu ne reconnaîtra pas forcément sur le moment. Dubosc en l’occurrence je connais pas mal de monde qui n’était même pas au courant que c’était lui. Orelsan dans One Punch Man pareil. Lalanne dans Quasimodo par exemple je trouve que c’est un bon exemple. Il as mis beaucoup de oui même dans le rôle et pourtant a su pleinement s’investir comme acteur.

          • Si c’est si « pire » que ça… comment expliquer qu’il y fasse rire le public ciblé, très majoritaire ? Étant donné qu’on ne parle pas de goût, c’est ce public qui a tort ?
            De même que par définition, un acteur ne devrait absolument rien avoir de lui même à exprimer ? Que c’est une règle hyper stricte, standardisée pour tout le monde ?
            Que devient la fidélisation avec les années alors… celle qui fait d’eux des stars, reconnaissables entre toutes hors vie privée ?
            C’est un fait: un seul « ça fait plaisir » dans le Roi. Tout comme un seul « il a mangé tout le… tout » dans TY4.
            Et tout le monde est content, sans prétention ni suspicion de melonite aiguë – sans jeu de mot grossier là dessus bien sûr.

    • https://fr.yahoo.com/news/roi-lion-teaser-deepfake-m%C3%A9lange-091500194.html
      On voit que le trop plein d’expressions fait trop « bizarre », trop cartoon, voir même trop « uncanny valley » pour un film utilisant du photoréalisme. Certes, cet exemple là est un peu plus poussé…
      Mais on peut se dire que c’est une des raisons à la confidentialité du Mowgli de Serkis (les fauves et serpents sont moins proches de l’homme que les singes), ou au peu de succès de Alita ?

    • Vu le Roi Lion, et même si de bonnes choses en ressortent (les vfx sont impressionnants de réalité !, certains apports à l’histoire la rendent plus crédible et adaptée à cet environnement et à notre époque).
      Mais le film fait la grosse erreur, selon moi, d’occulter ou de raccourcir des scènes cultissimes (le summum étant la mort de Mufasa qui est vraiment courte dans cette version, là où l’originale nous heurte de plein fouet par cette rencontre entre l’innocence de Simba qui a du mal à assimiler (accepter) que son père ne bouge plus) pour installer de nouvelles scènes secondaires sympathiques certes, mais trop utiles (le voyage des poils de Simba….)
      Et les moments qui me donnent des frissons en regardant le dessin animé (encore aujourd’hui), et bien je n’ai quasiment rien ressenti face au film (la fin où tout le monde se bat, avec cette BO parfaite, et bien c’était tellement fade dans le film, je me demande comment ils ont réussi à faire cela).
      Bref une déception pour moi. Il ne vaut le coup que pour l’aspect visuel d’après moi. Même la BO n’est pas à la hauteur ! (l’une des rares fois où HZ m’a déçu)
      Pour la VF, c’est surtout celles de Scar et de Simba adulte qui m’ont géné. Pour DEBBOUZE, j’ai pas aimé quand j’ai appris que c’était lui, et puis finalement ça a très bien passé (il reste suffisamment sobre et ne cherche pas se mettre en avant par rapport au personnage).

      Comme captsubasa, j’ai préféré leur adaptation d’Aladin, qui a ses défauts, mais qui adapte mieux l’original de cette manière (très bon équilobre entre conservation de l’original et apport de nouveautés rafraichissantes). Will Smith m’a convaincu en génie (c’était pas gagné), l’interprétation de Jasmine est très réussie. Par contre la réalisation de Ritchie (que j’aime énormément) m’a déçue, avec des moments très surprenants dans le montage (la poursuite au début dans les rue d’Agrabah, avec des accélérations qui m’ont sorti du film).

      • Je dirais que cette scène de mort a la même durée… c’est son changement de format, passant du 2D aux CGI hyperréalistes, qui donne l’impression de brièveté.
        Quand aux combats dans l’orignal… ils étaient gonflé par des ralentis… du genre interdit à notre époque pour cause de faute de gout.
        https://www.youtube.com/watch?v=AMj4xveGe-w
        Ceux de la version 2019 peuvent paraître plus brutaux. Il y a moins de stylisation évidemment.

        De toute façon, un remake n’annule jamais l’original, surtout quand celui-ci est déjà très bon. S’il est réussi, il fait juste qu’ajouter une dimension supplémentaire. Un peu comme entre le King Kong de 1933 et celui de 2005 (tous les autres étant plus des dérivés, centrés plus sur le Fun).

        • Ah non je t’assure que la scène est plus courte dans le film. Dans le dessin animé simba passe du temps à essayer de réveiller son père en lui mordant l’oreille et lui rentrant dedans (scène qui fait écho au début du film où il réveille son père dans la tanière), puis il se place sous sous patte. Là il essaye à peine et il se place à côté de lui…
          Cette scène est tout un symbole pour le film, et elle fait partie de ces moments incontournables que le film live à choisi de raccourcir, au profit de nouvelles scènes pas forcément utiles.

          Je t’accorde que les ralentis du dessin animés à la fin seraient de mauvais goût à notre époque, mais le final du film n’arrive pas à procurer les mêmes émotions de délivrance que l’original.

          • Parce qu’elle était en 2D de 1994… et surement trop symbolique, eu état que ce n’est plus un lion stylisé qui est mort, mais un hyper réaliste.

  9. J’aime beaucoup Tarantino, même si je ne suis pas fan de l’aspect gore gratuit, j’aime beaucoup l’écriture de ses films, et surtout les dialogues qui y résident (la scène du resto dans RD, la discussion des hamburgers dans PF, l’interrogatoire dans IB, et j’en passe).
    Le seul que je n’ai pas vu de lui c’est Jackie Brown, il vaut le coup ?

    Le top 3 des films de Tarantino selon vous ?
    1 Kill Bill Vol 1 & 2
    2 Inglorious Basterds
    3 Pulp Fiction

    • JB est un film plus mature et mélancolique, moins dans l’épate…
      ‘parait que celui qui sort là, aussi.
      Donc, ne pas s’attendre à ce que ça soit trop marrant et plein d’action, mais plutôt que ça digresse un max pour faire monter la tension ou l’émotion (2h40):

      QT est un intello, un littéraire même (ses films sont chapitrés comme des romans)… sauf que son matériau de départ, il va le chercher surtout dans des films « bis ».
      C’est pourquoi son cinéma peut passer pour « fumiste »: de quel droit on irait faire croire qu’il y a une quelconque profondeur, quoique ce soit à raconter dans des machins de gangsters, de tueurs ninjas, de slashers ou de westerns spaghettis (sans Leone) ?
      Lui le fait quand même…

      • Inglorious Basterds doit être mon préféré, je sais pas il m’a touché en plein cœur, j’ai jamais ressenti ça auparavant. Et première fois de ma vie où le public a applaudi spontanément !

        En 2 Pulp Fiction, pour son montage, ses acteurs. Son scénario complètement imprévisible. Une vrai leçon de cinéma.

        Et 3 Reservoir Dogs, parce que huit clos de fou, meilleur film de gangster ever

        • Je sors du cinéma… C’était génial.

          En fait il n’y’a pas vraiment d’intrigue,
          ce sont plus des moments de vies qu’on aperçoit.
          Les personnages se laissent porter, ils n’agissent pas vraiment.
          Du coup le film peut paraître long et son rythme particulier.

          Si chaque Tarantino est une lettre d’amour au cinéma, là c’est le paroxysme.
          Aussi, tu sens que c’est sûrement son film le plus intime.

          Le titre « Once Upon a Time » n’est pas gratuit du tout, il y’a tout les éléments du conte de fée :
          2 chevaliers
          1 princesse et son château
          1 méchant dragon
          1 royaume enchanté
          Mais à la Tarantino ^^

          Pitt et Di Caprio sont à couper le souffle niveau acting. Il y’aura au moins une nomination pour Léo !

          Mon top 3 va être compliqué…

          Reservoir Dogs et Pulp Fiction c’est certain !
          Et peut être Once Upon mais je dois laisser redescendre… Donc Django peut être ? Ou True Romance (oui oui c’est Tony Scott, je sais)

          C’est plus simple de dire ceux que j’aime moins : les Kill Bill et Boulevard de la mort.

          Quelqu’un parlait de film de super héro par QT, il y’a déjà Kill Bill bien entendu, mais aussi Django.
          C’est totalement l’Origin Story d’un vigilante. Et puis c’est la version de QT du « Héro aux mille visages » de Campbell. Il y’a toute les étapes dedans.

        • Chocasse, il y a tellement de films de gangster supérieurs a reservoir dogs, que ta phrase m’a limite choqué. Des parrains aux affranchis en passant par heat où il était une fois en Amérique. Les de Palma, Walsh ou Hawks. Sans oublier le 4eme homme de Phil karlson que Tarantino a allègrement pompé pour réservoir dogs ou le port de la drogue de fuller. Le carrefour de la mort d’Henry hattaway!! J’aime beaucoup réservoir dogs qui est un sympathique exercice de style. Mais il y a tellement de chef d’œuvre dans le genre, je vois pas comment on peut mettre le Tarantino aussi haut.

          • Ça passe pour cette fois 😁. Après j’ai apprécié Tarantino dès ses débuts mais il y a une limite a son cinéma qui m’empêche d’adhérer a 100%. C’est tellement un patchwork de références que ça devient une sorte de cinéma en vase clos. On a plus a faire a des archétypes qu’à de véritables personnages auxquels on croit, le plus souvent. Pareil pour les figures de style qu’il va piquer. Mais bon c’est tellement brillant malgré tout..

          • « En fait il n’y’a pas vraiment d’intrigue,
            ce sont plus des moments de vies qu’on aperçoit. »

            Je vois, je sens que je ne vais pas aimer le film en fait, plus le temps passe et plus j’ai besoin d’un McGuffin/fil rouge pour adhérer au postulat du film. Quand je lis « pas d’intrigue, moment de vie », je comprends « pas d’histoire, remplissage pour remplir le métrage ».

            C’est un peu pour ça que j’ai lâché pas mal de réalisateurs parce qu’ils tournent en rond et se contentent de se « regarder filmer pour contenter leur fanbase ».

          • Il y a bien un enjeu dans le film… qui est teasé à divers moments, qui a bien une fonction ultra cathartique… et qu’il détourne pour en faire quelque chose de plus ludique que voyeuriste – Spoiler.
            Le reste, c’est une jolie ballade avec des gus qui ont beau être des baltringues, assez proches de nous… mais qui restent quand même plus que grands que nature qu’à l’accoutumée.
            Comme depuis les débuts de QT avec « Dogs » (où ne voit jamais le braquage) ou « Pulp » (où on ne verra jamais le contenu de la mallette et le match truqué de Butch).

  10. Plutôt déçu par ce dernier tarantino, les acteurs sauvent le film, on est loin des dialogues des premiers tarantino ou de hateful eight qui était plus Dans mes gouts

  11. Très déçu d’Once Upon a Time in Hollywood. Ma toute première déception chez Tarantino. J’ai trouvé le film assez vain, de bons dialogues mais c’est tout. Une fin assez dingue mais … Ça n’a pas valu l’attente pour moi.

  12. « …Once upon a time
    My heart was an ocean
    You swam against the tide
    The time is past for grieving
    My tears have all run dry
    I’ll leave you with my love
    And now I say goodbye  »

    Comme on pouvait s’y attendre, quasiment tout Once Upon a Time in Hollywood est une digression, étirée en longueur de telle sorte qu’elle donne l’illusion du « Temps Réel ». Si Tarantino est devenu, via son style de cinéma, un adjectif (« Tarantinesque »)… ici il se rattache à un autre auteur devenu lui aussi un adjectif, Proust. Donc film « Proustien », s’attachant à la Mélancolie d’un temps passé idyllique, qui a vocation à disparaître et qui ne reviendra jamais. Comme par exemple Billy Wilder pour La Valse de l’Empereur, ou George Lucas pour la Prélogie Star Wars (surtout l’Épisode I).
    Et bien sûr Sergio Leone pour son propre Il était une fois (en Amérique), drogue et fantasmagorie incluse. Manque juste une musique aussi magnifique.
    Néanmoins, chez Tarantino, ce temps passé est plus proche de se son enfance personnelle et de ses obsessions religieuses pour le Cinéma, que chez le Maître italien… et la Fiction s’y injecte de manière plus insistante.
    Normal, on est à Hollywood, avec des acteurs et d’autres personnalités fantasques, tous en représentation d’eux-mêmes.

    Ainsi le film se présente, à l’instar de Inglorious Basterds, comme un grand « What If », bien mieux équilibré:
    Et si Sharon Tate et Roman Polanski avaient comme voisin un acteur futur has been, ayant fait de sa doublure cascade son larbin/âme damnée (Sunset Boulevard de Billy Wilder?)..?
    Un sous-Steve McQueen (moins « physique », en plus) qui aurait plus de chance de trouver la célébrité en s’exilant en Europe comme les autres. Dépressif (bipolaire même, dit-on), joué de manière habituelle par Leonardo di Caprio, c’est à dire perturbé et excessif, en quête absolue de reconnaissance « sérieuse » – comme l’acteur, malgré son oscar arraché grâce à un rôle rude ?
    Un peu pénible son Rick Dalton, limite parodique, comme toute cette reconstitution de Hollywood de 1969. Mais comme dit plus haut, toutes des personnalités se regardant jouer. Et vue à travers le prisme de Tarantino lui-même. Et pas que…

    Car pour compenser tout ça, il y a d’abord Lui: Cliff Booth… Brad Pitt, au sommet de la coolitude absolue. Force virile tranquille, nonchalant autant que puissant, tempérant les caractères de tous, ambiguë quant à son statut de mâle alpha, à superposer avec aussi bien le gourou fou Charles Manson que « son » Tyler Durden… Le « vrai » Steve McQueen, c’est peut-être lui – mais en plus beau, plus « Redfordien » que jamais (encore un adjectif) – chevelure ébouriffée et mocassins indiens à la Jeremiah Johnson.
    Et pourtant, un type qui doit se définir par rapport aux autres, dont il est dépendant avec une certaine humilité (sa chienne incluse).

    Puis, on revient à Elle: Sharon Tate « doublée » par Margot Robbie… et qui se contente d’exister en tant que personnification de l’innocence encore vivante de cette époque. Très très émouvante dans sa catégorie, tout en n’étant pas réduite à une simple (et désirable) future victime. Mais aussi pour symboliser l’idée de la starlette ayant une chance de sortir de sa condition… tout en se contentant déjà de provoquer de la joie chez les autres.

    3 rôles plus ou moins de composition pour ces acteurs…
    3 personnages seulement pour un film de 2h40 ?? C’est trop peu, surtout pour un film ne racontant pas grand chose (comme un certain film de super héros DC bien longuet), même avec un tas de seconds rôles/sosies venant brièvement faire leur numéro.
    Sans compter le côté « scandaleux », absolument pas politico-social d’y voir des gens assez aisés avec leurs petits problèmes de rien du tout, qui plus est des gens jouant à être autre chose et surtout dans des films violents…
    Précisément, l’excuse que se trouve les fanatiques de Charles Manson dans cette histoire… et qui, « outrage intello » supplémentaire, ne sont qu’antagonistes primaires (mais inquiétants) de l’histoire, ne faisant monter la tension à brèves reprises que pour ne pas donner de réelle conclusion.
    Car QT ne se résout pas à détruire cette époque là dans ce film, en en faisant une étude de la noirceur humaine, du fait que les mêmes idéologies les plus idylliques peuvent être détournées par des êtres orgueilleux et pervers…
    Pas la peine, « date anniversaire » oblige (et il s’est passé plein de chose en 1969, Apollo 11, Woodstock), il y a déjà beaucoup de monde qui parlent des ces événements et de leur relents, en ce moment. Même indirectement, on n’a qu’à voir les hippies meurtriers du film Midsommar.
    De la même manière qu’il aurait pu aussi dire certaine choses évidentes sur l’Ère Post-Harvey Weinstein, autre prédateur que Manson, mais possible co-auteur de tous ses films…
    Surement fait-il confiance au (à son?) Public pour ne pas le forcer à surinterpréter les choses, jusqu’à chercher à couper des têtes avant tout. Cartésiens s’abstenir…

    Non, Tarantino a presque tout dit des maux humains, et américains surtout, dans ses précédents derniers films… Il ne fait pas ici une étude basée entièrement sur des faits, mais un exercice de préservation, ou même de moment de répit, permettant au meilleur de cette époque de s’encapsuler dans une série de moments plus forts que la Vie elle-même…
    Jusqu’à épater aussi les enfants acteurs trop sérieux pour leur age, et les ramener à un état d’innocence antérieur – à moins que ça ne soit l’inverse, que ça soit l’enfant présent dans l’adulte, qui se fait flatter pour accepter d’être brièvement heureux et sans peur ?
    D’où l’autre sens de son « Il était une fois »… celui d’un Conte de Fée, façon Frères Grimm: pas du tout ignorant de la noirceur qui nous entoure… mais capable tout de même de s’y opposer par le pouvoir du storytelling, du symbolisme, bref de la Fiction.

    Évidemment, ce n’est pas un film totalement mâture, sinon on ne serait plus fidèle à l’identité de l’artiste. Même son Jackie Brown, bien plus calme et moins dans l’épate, était fait en réaction au doublé Reservoir Dogs/Pulp Fiction (et sa Palme d’Or, qu’il fallait alors « mériter »).
    Celui-ci, si on tient compte que même son cinéma va un peu « par pair », n’est-il alors une réaction au « 8 Salopards » ?:
    La Californie étendue plutôt que la neige en huis-clos… 3 gus et toute une population « à la cool » plutôt qu’une bande de hargneux violents… Pas de mission et d’enjeu contre un whodunit meurtrier ?
    Retour du doublé aussi avec la bromance des héros (au centre de Dogs, Pulp, Django)…
    Des deux parties distinctes au sein de sa narration…
    Des acteurs habituels de son cinéma qui viennent faire coucou, son propre Univers étendu (cigarettes Red Apple etc)…
    Des tonnes de références geek, façon pop culture d’alors…
    D’une explosion de violence paroxystique et cathartique (donc nerveusement amusante), au bout d’une montée de tension progressive. Mais prévisible aujourd’hui.
    Cette dernière peut gâcher complètement le plaisir du film, au vu de l’endroit où elle se situe… et aussi, comme elle jure assez avec tout le reste et est un spoiler prenant trop de place.

    Mais on peut aussi disserter au niveau de toute les références, assez costaudes, et au sens qu’elles peuvent donner. Spoilers !

    – Déjà, c’est on est proche du Leone pré-cité… on peut ainsi s’amuser à détecter les moments de bascule du film, où la Fiction « rêvée » se fait plus présente. Par exemple, quand Cliff rentre chez lui, et que la caméra monte jusqu’au projecteur du Drive In et y plonge dans sa lumière. Ou quand l’un des 3 personnages n’est pas reconnu par autrui, comme si là, on sortait du film. Sans compter la cigarette trempée à l’acide, l’Opium de Noodles version moderne;
    – Vous avez vu, fans de LTH ? Y a Spider-Man dans le film (ben oui: Nicholas Hammond 😉 );
    – Amusant aussi tous ces moments centrés sur des productions d’action et leurs acteurs (à gueule) n’ayant pas autant marqué le Cinéma, faute de place dans la lumière à pourvoir. Et sur lesquels un non-érudit peut tomber et s’extasier… au moins quelques minutes. Avant d’oublier très vite qui était, par exemple, Audie Murphy;
    – On peut par contre bien rire de l’idée naïve que Rick aurait pu avoir les rôles de Steve McQueen (anecdotiquement présent dans le film, lui aussi), en passant également de sa série tv de chasseur de prime, au seconds puis grands premiers rôles ciné: ça risquait pas, vu la confiance qu’avait John Sturges en l’acteur – d’où la scène de La Grande Évasion;
    – Parenthèse utile pour la scène avec Bruce Lee: elle est située encore à l’époque du Frelon Vert, quand sa popularité n’est encore Absolue… elle ne dure que 5 minutes, avec un combat de 1 minute et… se place dans un flashback (qui contient lui-même un autre flashback). Donc, qui est vue surtout à partir du souvenir d’un personnage créé par Tarantino. Y avait pas de polémique là dedans….
    – Peut-on voir aussi présent dans cette année 69 les prémisses de certaines évolutions filmiques ? On signale assez le fait que dans la partie où l’on suit en parallèle le tournage d’un western un peu plus réaliste que d’habitude avec Rick (mais racolant un peu les hippies)… un autre se joue avec Cliff parmi les caravanes et bicoques aux allures de planques de rednecks… sauf qu’on n’est pas censé être chez des ploucs.
    Si cette histoire est sacrément remplie de « films dans le films »… là, dans cette partie avec Cliff, c’est limite de l’horreur à la Wes Craven qui émerge. Et marque mémorablement jusqu’à la fin;
    – Petit teaser dans son précédent Inglorious Basterds: si une Séries B massacrant les nazis est visible dans OUaTiH, doit-on on se rappeler de la manie de Brad Pitt dans tailladant des croix gammées sur le front des nazis pour mieux les marquer de leurs crimes… et de celle que Manson arborera orgueilleusement dans le futur réel ? Ou n’arborera pas du tout ici, ce à quoi aura servi le passage de Cliff au Spahn Ranch (à témoigner contre eux) ?

    Bref, il y a une densité de détails assez incroyable dans ce film ultra évocateur (voir un peu fouilli), à la Forme assez maîtrisée et splendide, jusqu’à y dicter le Fond… comme toujours chez QT.
    Il faut juste savoir, en grande priorité, que c’est une Ballade à travers le temps, dans un endroit plutôt bien foutu… et qu’il faut s’y laisser aller, rien d’autre.
    Peut-être pourra-t-on s’y amuser un peu, décompresser sans trop se prendre la tête.
    Ou pas du tout, faut au contraire que tout ait un Sens Ultra Évident, là tout de suite, et que tout soit résumé très vite pour ensuite passer à autre chose, parce qu’on n’a pas que ça à faire.
    Comme vous voulez… Tarantino a déjà fait son choix…
    Montez donc dans la Cadillac DeVille, et voyez si vous pouvez survivre à l’expérience.
    😀

    « …I turned around turned my back on that town
    And I never looked back again »

  13. D’ailleurs, puisqu’elle tient la dragée haute au « vieux » Brad Pitt dans Once Upon a Time in Hollywood, avec un bon tempo comique (mais en plus crade)… pourquoi pas Margaret Qualley pour jouer Kate Bishop dans la future série Hawkeye ?

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