Andor : Cassian Andor et Jason Bourne, même combat (nouvelles images) !

30

Et si on faisait le plein de nouvelles images du dernier-né du Poncho Cinematic Universe ? Pour nous convaincre qu’Andor est l’œuvre Star Wars la plus sérieuse à ce jour, le scénariste-réalisateur Tony Gilroy ose une comparaison avec une saga qu’il a entièrement écrite (et réalisé partiellement, puisqu’il a signé Jason Bourne : L’héritage) : « Avec Bourne, j’ai essayé d’amener les gens à faire un film d’action acoustique, parce que les films d’action étaient devenus si explosifs dans les années 1980, ils étaient tout simplement énormes. Alors, quand Bourne est arrivé, nous sommes descendus à rien. Il s’agissait de le rendre réel. Garder quelqu’un que vous comprenez vraiment et dont vous vous souciez vraiment dans un endroit dont vous comprenez la géographie, avec des enjeux, est beaucoup plus impliquant qu’un gars dans un train avec quinze mitrailleuses et un hélicoptère qui descend. Cette esthétique, cette idée, se transmet à Andor parce que nous sommes sur le terrain avec ces gens, de sorte que tout ce que nous faisons a une intimité et une nature acoustique dans la grandeur de Star Wars. C’est aussi une histoire d’aventure. C’est l’odyssée d’un homme au coeur de l’histoire, puis tous ces personnages périphériques qui l’entourent et tournent autour. Je veux dire, mon Dieu, c’est vraiment divertissant. C’est du matériel lourd, des choses lourdes se passent, mais c’est une histoire d’aventure, aussi. » Oui, je sais, drôle d’utilisation du mot ‘acoustique’.

La série Andor explore sous une nouvelle perspective la galaxie Star Wars, en se concentrant sur le parcours de Cassian Andor pour découvrir la différence qu’il peut faire. La série raconte l’histoire de la rébellion naissante contre l’Empire et comment les gens et les planètes se sont impliqués. C’est une époque remplie de dangers, de tromperies et d’intrigues où Cassian s’engagera sur la voie qui est destinée à le transformer en héros rebelle.

﹡﹡﹡﹡﹡

﹡﹡﹡﹡﹡

La série Cassian Andor sera diffusée à partir du 21 septembre 2022 sur Disney+, Diego Luna (Cassian Andor), Genevieve O’Reilly (Mon Mothma), Adria Arjona (Bix Caleen), Stellan Skarsgård (Luthen Rael), Denise Gough (Dedra Meero), Kyle Soller (Syril Karn), Fiona Shaw (Maarva), Faye Marsay, Anton Lesser, Ebon Moss-Bachrach et Forest Whitaker (Saw Gerrera).

30 COMMENTAIRES

  1. Ce n’est pas à la saga « Bourne » que j’aurais pensé si on me demandait de citer une œuvre esthétiquement marquante. J’ai pas souvenir d’avoir trouvé ça dégueu, mais j’ai pas souvenir d’avoir trouvé ça énorme non plus.
    C’était au demeurant, très oubliable … d’ailleurs, les films « Bourne », sortis du premier, m’ont laissé un assez mauvais souvenir au niveau du scénario.

    Bon par contre, le trailer de Andor laisse clairement penser que c’est la série la plus original et ambitieuse autour de Star Wars depuis Mandalorian.
    Malgré les déceptions à répétition, je lui laisserai sa chance, au moins quelques épisodes.

        • La façon dont les combats au kali étaient filmés ne m’a pas emballé des masses, car on ne voyait pas grand-chose, mais sinon j’ai pas trouvé qu’il y en avait tant que ça, de shaky cam je veux dire. o_O

          • Les bourne sont réputé pour avoir démocratisé la shaky cam, c’est à cause d’eux si toutes les scènes d’action en abuse maintenant. 🙂

            Je rigole, je peux comprendre qu’on apprécie la shaky cam (quand c’est pas utilisé en cache misère d’absence de choré), mais mes yeux arrivent pas à s’habituer, j’ai l’impression de juste voir de flou, c’est insupportable pour moi.

          • @ Je repartirai : J’ai le même problème avec la 3D. Ça fait des années que je ne vais plus voir de film en 3D, car quand je ressors de la salle, je ressemble à ça : 🤪.
            🙂

            PS : Je crois plutôt que c’est le Projet Blair Witch qui a lancé la mode du shaky cam, non ? Ou alors de la caméra à l’épaule…

          • Je comprends, les (mauvais) films d’action en 3D sont insupportables en général.
            Mais j’avais pris mon pieds sur des 3D plus maitrisées (Avatar, et Hugo Cabret, m’avait convaincu de la technologie, le MCU m’a dégouté du gadget 🙂 )

            Edit: Blair witch, c’est plus le coté found footage qu’il a démocratisé, mais on peut pas dire qu’il y a des scènes d’action pour vraiment faire de la shaky cam.

          • Found footage, Shaky Cam et caméra à l’épaule, ce sont trois choses différentes. Si on prend Stargate: Universe, ou même Superstore (ni action ni SF de ce côté là), on est sur de la caméra à l’épaule, mais pas sur du found-footage. C’est un procédé qui améliore l’immersion, mais qui reste extra-diégétique (en dehors de l’intrigue. La caméra n’est pas présente « dans le film »). Le found-footage est, la plupart du temps, une caméra à l’épaule dans la diégèse (la caméra existe « dans le film »). Mais Paranormal Activity est un found-footage qui alterne entre la caméra à l’épaule et les caméras de surveillance, donc found-footage ne veut pas forcément dire caméra à l’épaule (même si elle s’en sert souvent quand même).

            La shaky cam, c’est juste une façon de se servir de la caméra à l’épaule pour donner un mouvement à l’action, pour à la fois la rendre immersive, et accentué le chaos de la scène/ de la course. On pourrait pas regarder Superstore en faisant de la shaky cam tout le temps, ça ne servirait à rien, mais ça reste de la caméra à l’épaule.

            Je me rends compte que ce message fait sans doute Captain Obvious, c’est écrit maladroitement, désolé.

          • @ Je repartirai & à Elinas8513 : Un gros + 1000 à tous les deux, tout d’abord, pour toutes ces précisions ! Ça ne fait pas Captain Obvious pour moi, en ce que je suis totalement Captain Ignore sur ces notions-là !
            Concernant mon malaise avec la 3D, il n’a vraisemblablement pas de rapport avec la qualité intrinsèque du film, j’en ressors toujours défoncé.

          • J’ai longuement discuté il y a longtemps avec des gars plus calés que moi en matière de procédé cinématographique qui m’ont convaincu que la 3D, s’il est parfois un gadget sympathique, n’est pas un procédé cinématographique novateur, dans le sens où on n’a rien « raconté de plus » grâce à la 3D. Au mieux, c’est une sublimation de l’image en lui donnant l’illusion de relief, au pire, c’est une cuite sans picoler.
            Passer du noir & blanc à la couleur a permis de rapprocher l’image de la réalité, puis artistiquement, a permis de pouvoir jouer avec les codes de couleurs, donner de la tonalité à l’image et même véhiculer des émotions en fonction du filtre de couleur, et a accentué les effets de la lumière sur l’image. De même que le fait de pouvoir passer à des caméras en mouvement, ou encore la steadycam qui permet de suivre littéralement le mouvement d’une scène d’action. Les effets spéciaux ont fait aussi avancer la façon dont on raconter une histoire, de même que les images de synthèse, qui permettent plus que de simples incrustrations de décors, d’éléments ou de créatures, vu qu’elles permettent aussi de faire des faux plan-séquences passant littéralement au travers des murs, ou employant des angles impossibles à atteindre/suivre pour une caméra réelle.
            Le bullet time a permis d’observer et de faire tourner en trois dimensions une image quasi-fixe. Dans le cas de Matrix, ce n’est pas seulement un procédé visuel mais également un procédé scénaristique, vu qu’il permet de mettre en avant la perception de l’environnement virtuel par les protagonistes.
            La caméra à l’épaule permet un sens du réalisme, et si on revenait à une caméra conventionnelle pour tourner le même film (comme tous les found footages, mais aussi comme je l’ai cité avant, Superstore, et d’autres encores), alors ça n’aurait pas le même effet. De même que la shaky-cam donne du volume, de la vitesse, et de l’immersion à l’action. Supprimer la shaky-cam pourrait venir à se séparer d’un effet que présente la scène.

            En revanche, la 3D n’apporte pas de plus-value indispensable. Si on regarde un film sans sa 3D, il ne perd rien. Et pour certains, même, il y gagne. Dans absolument aucun film, la 3D est indispensable ou change la perception du film.

            Artistiquement, je me pose plutôt la question de ce que les caméra dites « à 360°  » peuvent apporter. On aurait la possibilité de mettre à disposition des scènes qui se passeraient tout autour du spectateur, y compris dans son dos, sous lui et au dessus de sa tête, mais si ça paraît contre-intuitif par rapport à la façon dont on est habitué à regarder une fiction, est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de tenter l’expérience, de raconter quelque chose qui se passe tout autour du spectateur?

            C’est une vrai question, pas une question rhétorique.

          • Pour la 3D, c’est vraiment un préjugé qu’on a eu à cause des mauvaises utilisations dans les blockbusters qui en avaient pas besoin.

            J’ai pas eu du tout le même ressenti en regardant Avatar en 3D et en 2D, elle apporte vraiment beaucoup à la mise en scène de Cameron.
            La même pour Hugo Cabret, la 3D est essentiel au message du film, on perd beaucoup en le regardant en 2D.
            En creusant un peu, je suis sur qu’il y a d’autres exemples marquants de film qui utilisent la 3D comme un outil de réal plutôt que comme un gadget.
            (Bon là, c’est Cameron et Scorsese aussi 🙂 évidemment qu’ils gèrent leur flim)

            Par contre, pour moi, la caméra 360°, c’est une hérésie. Si tu imposes plus ton cadre au cinéma, tu perds toutes la saveurs du cinéma.
            Un ratio d’image, ça a du sens.
            Un cadre ça a du sens.
            Si tu commences à montrer tout, tu ne montres plus rien en fait. Tu perds tout le sens d’une histoire.

            SI ça se démocratise et si ça fonctionne, je suis pas sur qu’on pourra continuer à appeler ça du cinéma, ça deviendra autre chose à mi chemin entre le cinéma et le Jeux-vidéo.

          • C’est un point de vue intéressant. Je peux être d’accord avec le fait qu’utiliser une caméra 360° ne rentre pas dans les principes cinématographiques.
            Cependant, le cinéma n’est pas le seul medium visuel qui permette de raconter une histoire. Preuve en est que les jeux vidéos ont pris eux aussi (pour un grand nombre, mais pas tous) une dimension purement artistique et une histoire à raconter, parfois même extrêmement conséquente (le lore complet des Elder Scrolls, par exemple, est une vraie mine d’or). Du coup, quand bien même ce ne serait pas nécessairement compatible avec les codes du cinéma, les attractions Disney s’en sont déjà servi dans le cadre de l’immersion. C’était des histoires courtes, expérimentales. Mais maintenant que la technologie 360% se démocratise (doucement hein, mais elle se démocratise quand même, comme Mike Shinoda et le clip de « Welcome », visualisable en 360° depuis le téléphone), je me dis que ça pourrait être une nouvelle façon de raconter des histoires.

            Un exemple qui me vient en tête, c’est la façon de raconter de l’horreur. Il y a déjà beaucoup de procéder pour faire monter l’inquiétude, mais il pourrait être possible de voir l’action principale se dérouler « devant », puis se retourner par curiosité et voir quelque chose se rapprocher. Avec la frustration d’être le seul à le voir, et de ne pas pouvoir avertir les personnages se trouvant autour de nous. Bon, c’est flou, c’est clair comme de l’eau de javel, mais je me demande si ça permettrait de raconter quelque chose. Même si en dehors des codes du cinéma, et que comme tu dis, par essence, on ne pourrait pas forcément appeler ça du cinéma.
            (Dans le format amateur, j’ai vu le travail de Kane Pixels avec le thème des Backrooms, et je me dis par exemple qu’une vidéo surveillance à 360°, qui filmerait quelque part dans les backrooms, serait immersif et efficace dans l’histoire qu’il raconte au travers de ses vidéos à décrypter).

            Je rajouterai que Hardcore Henry est un film étrange, un film d’action filmé à la 1e personne, qui le met à mi chemin entre le cinéma et le jeu vidéo (même si le spectateur ne peut prendre aucune décision dans Hardcore Henry, il ne peut que le « subir »).

            Je cherche un peu loin, mais plus que le cinéma, ce qui me fascine, c’est comment raconter des histoires.

          • Si t’as aimé hardcore Henry (c’est pas mon cas) je te conseille le remake de Maniac avec Elijah Wood.

            C’est pareil, tout est en vue subjective, sauf que là tu suis le point de vue d’un tueur en série. Le concept met vite très mal à l’aise.

          • @Elinas

            Je suis pas expert en la matière quand je lis ça :

            « Passer du noir & blanc à la couleur a permis de rapprocher l’image de la réalité, puis artistiquement, a permis de pouvoir jouer avec les codes de couleurs, donner de la tonalité à l’image et même véhiculer des émotions en fonction du filtre de couleur, et a accentué les effets de la lumière sur l’image. »

            … je ne peux m’empêcher de penser que la 3D a elle aussi permis de rapprocher l’image de la réalité (IRL on voit le monde en 3D et non en 2D ^^), de donner de la profondeur à l’image, véhiculer des émotions et des sensations (vertige, sursaut quand en objet arrive vers nous à toute vitesse, sublimation de certains paysages, etc)…
            Je ne dirai pas que la 3D a autant apporté au cinéma que la couleur (on voit bien de toute façon que la 3D n’est pas partie pour rester dans la postérité ^^), mais ce qu’elle apporte à un film me semble être de nature très similaire à ce qu’a apporté la couleur (tel que tu le décris ici en tout cas).

          • @je repartirai: pour Hardcore Henry, en soi, j’ai pas aimé, mais j’ai pas pas aimé non plus. Je l’ai regardé en me disant « … dafuq ? » Mais le film existe,, il s’est servi d’un procédé compliqué pour le genre, il a une patte que je dois lui reconnaître, dans son rythme effréné, ses micropauses, puis ça repart, dans le twist de l’identité de Henry, qui du coup, n’éloigne pas le spectateur du point de vue subjectif du personnage (intrinsèquement), qui donne la sensation d’être dans un clip survolté et effréné. Je n’en suis pas fan, car j’ai souvent eu la sensation de subir la caméra et parfois, je m’y perdais complètement (et scénaristiquement, y a des trous, on ne sait pas trop quelles sont les règles de l’univers du film), mais je ne l’ai pas détesté non plus. Mon ressenti se concentre dans le mot : »… dafuq? »

            Pour Maniac, je regarderai, du coup.

            @Archer : ce que tu dis est juste, après, là où je rejoins ce que ces personnes expliquaient bien mieux que moi (et si j’arrive à l’expliquer), c’est qu’avec la 3D, bien que sublimant la profondeur à tenter de se rapprocher de la réalité, un film peut continuer à exister si on l’enlève, à raconter les choses, qu’elle n’est pas devenue indispensable. Dans le sens où on peut se dire « si on le fait en 3D, c’est mieux, mais si on le fait sans 3D, c’est pas grave ». Je sais pas si j’arrive à m’exprimer convenablement, j’ai l’impression d’être aussi clair qu’un enfant qui pleure sous LSD dans une émission de l’époque où canal était en crypté sans avoir le décodeur (et la faute m’en revient).

            Après, c’est très probablement de ma responsabilité (indirectement) dans le sens où je n’ai vu qu’un seul film où la 3D a amplifié l’effet des paysages et m’avait marqué, c’était dans Sanctum. Pour moi qui suis thalassophobe et nyctophobe, c’était pas le combo gagnant, mais visuellement c’était « beau ». Mais je n’ai pas trouvé que c’était indispensable et que j’aurais vécu le film autrement sans elle.
            En tout cas, je vous remercie de vos arguments contradicteurs, j’adore ça d’une force, ça fait plaisir ! (c’est pas du sarcasme, hein, c’est vraiment sincère).

          • @Elinas
            T’inquiète, tu t’exprimes clairement et je comprends ce que tu dis. ^^

            « avec la 3D, bien que sublimant la profondeur à tenter de se rapprocher de la réalité, un film peut continuer à exister si on l’enlève, à raconter les choses »
            Ok, mais si on enlève la couleur d’un film est-ce qu’il ne continue pas à exister et à raconter des choses ? Je crois que les exemples Logan et Snyder Cut indiquent plutôt que oui. ^^

            « qu’elle n’est pas devenue indispensable.  »
            Effectivement. Personnellement j’attribue cet échec à deux paramètres : le surcoût que représente la 3D pour le spectateur et les côtés désagréables de l’expérience (des lunettes qui gênent, des maux de tête pour certains, ce genre de choses). A ma connaissance le passage à la couleur n’a pas subi de tels désagréments (mais bon, j’étais pas là quand c’est arrivé ahah !). Ce que je veux dire par là c’est qu’à mon sens si la couleur s’est démocratisée et pas la 3D ce n’est pas parce que la 3D n’apportent pas autant que la couleur, mais plutôt parce qu’elle vient avec plus de désagréments. Enfin ce n’est que mon analyse de la chose. ^^

          • @Archer: eh bien, il se pourrait que tes arguments changent mon point de vue.

            C’est vrai que la couleur n’est pas forcément dispensable, mais pour reprendre l’exemple de Matrix, le film perdrait beaucoup de sa lecture sans la variation des filtres de couleurs. Bon je chipote, mais je pense en fait que mon argumentaire a été légitimement démonté xD

            Peut-être que ce n’est pas le concept qui est à remettre en cause, mais l’aspect technique. Un peu de la même manière que la VR pourrait avoir une plusvalue aux jeuxvidéo si il n’y avait pas la cinétose.

            Et puis c’est vrai que les désagréments sont multiples: pour moi qui porte des lunettes, je me sens couillon avec mes lunettes 3D superposées à mes lunettes. Peut-être que quelque chose de moins contraignant émergera et rendra la 3D plus aisée au cinéma, et deviendra peut-être aussi incontournable que la couleur. En tout cas, ça serait cool que le cinéma connaisse une telle révolution dans son immersion. Mais en l’état, je pense qu’il y a encore des progrès à faire pour que ça soit un changement majeur.

          • De toute façon, on a eu la 3D anaglyphe (les lunettes rouges et bleues), la 3D passive et la 3D active. LE point commun, l’obligation de porter des lunettes.

            La prochaine étape sera la 3d sans lunette, ça sera l’évolution qui fera basculer la technologie 3D. Plus qu’à attendre.

            https://cinema-series.orange.fr/cinema/toutes-les-actus/bientot-un-cinema-3d-sans-lunettes-CNT000000rNKDO.html

      • Le 2 et le 3 sont un très bon exemple niveau action. Bien plus que le 1er. Avec cette shaky cam qui n’est pas gratuite du tout mais apporte un aspect documentaire/pris sur le vif plus que bienvenu (un peu à la manière de la scène d’intro du Soldat Ryan). Doug Liman a fait un bon film avec le 1 mais Paul Greengrass a fait de ses deux suites des films bien plus maîtrisés tant sur la forme que le fond. Les films sont engagés et aborde un propos loin d’être manichéen (la fin du 2 en Russie).

        C’est d’ailleurs par pour rien que tous les films d’action qui ont suivi, James Bond en tête, se sont inspirés des Jason Bourne. Pas mal pour des films oubliables 😉

      • Scenaristiquement j’ai toujours vu la trilogie comme un tout, le 1 en lui même ne nous expliquant pas grand chose sur son passé et le programme. Et j’aime beaucoup les trois, avec tous des points forts et faibles les uns par rapport aux autres (2 > 1 > 3 s’il faut vraiment établir un classement subjectif)

        Les deux films suivants sont quant à eux plus dispensables (j’avais un très mauvais a priori sur Legacy mais il est tout à fait respectable en fait)

  2. 3 épisodes des le départ, je pense que je vais me caler là dessus sinon c’est trop court.
    Vivement, ça va être de qualité j’en suis persuadé.

    • Y a toujours des projets d’animation pas dingue de temps en temps. Mais pour du live action, sûr que l’engouement est faible. Mais bon ça reste du star wars, la marque est encore forte et il y a beaucoup de gens qui vont regarder juste sur le nom.

  3. il ne dit pas que les bourne etait techniquement irréprochable, mais qu’ils ont voulu ramener les films d’action a un niveau humain, et en cela la trilogie est parfaite.

  4. @Elinas8513

    S’il y a un film dont la 3D change la perception qu’on peut en avoir c’est bien « Gravity » d’Alfonso Cuaròn. Pour le coup l’immersion est bien réelle et la sensation de claustrophobie en est démultipliée. Là où la 3D d' »Hugo Cabret »ou d' »Avatar » sert à déborder du cadre pour susciter l’émerveillement et la magie. Dans « Gravity » au-delà d’élargir le cadre et la profondeur de l’écran, elle amplifie le ressenti du personnage et l’empathie du spectateur.

    Dans une tout autre forme « Strange days » de Kathryn Bigelow joue aussi avec les perceptions et l’empathie du spectateur dans ses « fameux » clips que deale Lenny Nero (Ralph Fiennes), notamment celui qu’il donne à son ami paraplégique. Le scène ne dure que quelques secondes mais elle a une puissance immersive d’un grand impact émotionnel. Alternant à la fois caméra portée, found footage, shacky cam et un faux plan séquence plus vrai que nature dans sa séance d’ouverture, le film effleure le principe de réalité virtuelle absolue en incluant dans ce concept le ressenti et les sensations que seuls les personnages peuvent ressentir.

    Une image à 360° serait certes plus imergente sans pour autant aller plus loin en terme de ressenti émotionnel que d’introduire le spectateur dans un environnement où son ouïe, son regarde sont les seuls sens qu’il éprouve. Malheureusement c’est là aussi la limite de l’immersion.

    Entrer dans une salle de cinéma c’est franchir la porte du pays des rêves sans y être projeté et finalement peu importe, la 3D, les 360 ° ou les 4K l’essentiel c’est ce qu’on y ressent.

    J’attends avec un minimum d’impatience « Andor » pour voir si je me sentirai emporter au-delà de mes capacités visuelles et auditives.

Répondre à saiyuk Annuler la réponse

Please enter your comment!
Please enter your name here