Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
C’est la rentrée… même pour les super-héros à la retraite. Vendredi, Amazon Prime Video a mis en ligne Le Samaritain de Julius Avery (Overlord, Son of a Gun), un film d’action dans lequel Sylvester Stallone rappelle qu’il n’est pas donné à tout le monde de jouer les héros à 76 ans. (Rendez-vous compte, si Hugh Jackman acceptait de faire un vrai Old Man Logan au même âge, il faudrait attendre… 2045 !) Sans transition, le multivers sera à l’honneur mercredi avec la sortie du film Everything Everywhere All at Once, alias le plus gros succès de l’histoire du studio A24 (Uncut Gems, Hereditary, Lady Bird). Face au talent de Michelle Yeoh, Doctor Strange in the Multiverse of Madness n’a qu’à bien se tenir ! Bref, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? Bon courage aux aoûtiens qui reprennent le chemin du boulot et bonne semaine aux septembristes qui s’apprêtent à adopter le rythme jet privé/plage/nuit blanche !
Quand le secret d’un homme est le seul espoir pour sauver le monde. Après un évènement tragique qui s’est produit 20 ans plus tôt, un jeune garçon cherche à savoir si un super-héros mythique, le Samaritain, est toujours en vie.
Pour ma part, je continue mon marathon Manifest , qui a été entrecoupé par le visionnage de la série espagnol Netflix Alma, très sympa.
Sur la play je joue aux Gardiens de la galaxie que je trouve médiocre et répétitif, mais que j essaierais de finir neanmoins, un peu à stray (le jeu avec le chat), et surtout à Multiversus qui est, ma foi, fort sympathique ! Et je suis pas trop mauvais dessus. Par contre leur pack fondateur à 100 euros, la douille .
Mon main est LeBron James
« Gardiens de la galaxie que je trouve médiocre et répétitif »
Purée bon courage, moi je l ai désinstallé après 3/4 h de jeu, j’avais failli l’acheter, mais heureusement qu’il était dans le PS plus
Multiversus, commencé ce matin et après les avoir tous testés c est Bugs, puis Velma, mais bon je commence juste .
Sinon j’ai un débit pourri en Tunisie mais leur mode en ligne est fluide de ouf, c’est la 1ere fois que je peux jouer tranquillement en ligne (LOL oui je sais on est en 2022 LoooL)
Prso je vais encore attendre un peu avant de mettre des sous dans le jeu, mais je pense que ça arrivera
J en suis au chapitre 8 des gardiens
C est vraiment bof
Un peu mieux que Avengers mais bof néanmoins
Ouais Multiversus est très sympa et le online fluide après je joue avec la fibre en France
Je n’ ai pas joué velma mais j avoue que bugs Bunny a un bon moveset
Je pense aussi faire des achats ingame mais une fois la beta fini
Moi j’ai trouvé ce Guardians of the Galaxy vraiment très bon
Alors oui les phases de combat sont répétitives mais j’ai adoré l’alchimie présente entre les persos, pouvoir les utiliser quand on le souhaite et j’ai surtout beaucoup aimé l’écriture des personnages et le scénario bien plus profond que les films du MCU
J’ai troché le Saint Row, et franchement il est vraiment bien, dans la lignée des anciens, pas ultra beau mais il faut le café, c’est fun, y’a des bugs pas gênant bref c’est Saint Row 🤷🏻 #Saint4Live 😂
Vu le samaritain, c’est mauvais…. mais c’est dommage, je pense que l’univers / mythologie du film aurait peut être mérité mieux.
Le film survole tout c’est dommage.
Vu « house of the dragons » et vraiment bien, ça m’a surpris ! a voir lors des prochains épisodes si ça me tiendra en haleine comme GOT.
J’ai commencé « we own this city », flics pervertis, ripous le tout base sur une histoire vraie, tout ce que j’aime !
Par contre, les sauts dans le temps sont mal négociés, on est perdu par moment.
Lu « secret wars », déroutant….. et bon courage pour l’adapter au cinéma !!!
Je vais profiter de ce Bar de Galactus pour partager un sentiment un peu sombre. Les comics ont depuis toujours été attaqués par des esprits chagrins, qui ont fait leur possible pour les censurer ou pour leur attribuer des maux psychologiques, les décrivant comme des menaces pour les jeunes générations et favorisant la délinquance juvénile et la violence. J’imagine que seuls les plus jeunes d’entre nous ignorent le nom maudit, celui que l’on ne prononce qu’avec… j’en ai des frissons… réellement, le nom de Frederic Wertham. Notre Nemesis. Notre Voldemort à nous. L’auteur de Seduction of the Innocent.
Eh bien, je crois constater depuis quelque temps un retour à cette tendance anti-comics, et en particulier anti-Marvel, ou plutôt anti-Disney. On nous dit que ces comics, et surtout les films dont ils sont l’adaptation, font l’apologie de la guerre et du transhumanisme.
Les tenants de cette position – que j’estime être du complotisme de mauvaise qualité – sont en général des influenceurs connus, éventuellement politisés, mais comme on connaît l’impact des influenceurs sur les masses, ça me touche et me pose question. Non pas que j’aie de la sympathie pour Disney, en tant qu’entreprise, oh que non. Mais de là à prétendre qu’elle est liée à une sorte de complot mondial en faveur du transhumanisme prôné par Klaus et consorts, faut peut-être pas exagérer non plus. En attendant, ce sont les comics et les films que l’on attaque comme fer de lance de ce prétendu transhumanisme guerrier.
C’est pas beau tout ça, ça ne me plaît pas, et ça n’augure rien de bon.
Ah oi ce quebj’entends c’est que c’est surtout l’apologie de la mediocrité
L’un n’empêche pas l’autre, cher OSS.
Everything Everywhere All at Once est vraiment une expérience à voir.
Le film est incroyable dans sa mise en scène, ses décors, ses costumes. Il y a des idées absolument folles qui sont parfois difficiles à suivre mais tellement bien intégrées au film.
Ca à l’air d’etre un Ovni dans la lignée des « dans la peau de John Malkovich » , « Eternal Sunshine of the Spotless Mind » ou « La Vie rêvée de Walter Mitty »
Du coup j’ai quand même bien hâte d’y regarder
Everything Everywhere All at Once……un film avec Michelle Yeoh, Jamie Lee Curtis, et Demi-Lune, qui parle de multivers, et qui a l’air de défoncer grave, tu m’étonne qu’il faut que je le voit.
…et avec Lo Pan !! 😄
Ho petard….
J’ai un peu usé mon abonnement netflix en cette fin été : la série Résident Evil, the It crowd et guardians of justice.
Pour la première ça devient très mauvais sur les derniers épisodes, mais ça partait pas si mal. J’ai bien aimé le côté big pharma maléfique et vénale assumé, Wesker est un personnage vraiment intéressant et c’est cohérent avec les jeux si on considère qu’Umbrella réussit à étouffer le scandale de Racoon City. Globalement la partie 2022 est plutôt correcte. C’est vraiment la ligne 2036 qui est mauvaise. D’ailleurs Netflix vient de l’annuler, pas de saison 2. Je suis un gros fan de la licence et là entre cet échec et celui du dernier film, on risque de ne plus avoir le moindre projet adaptation avant très très longtemps.
LOCKE AND KEY S3 ( NetFlix )
Après un démarrage tres lent, la S3 prend son envol et joue bien avec les évolutions des héros et le passé. (J’en suis à l’épisode 6)
BROOKLYN 99 S8 ( NetFlix )
La série comique se termine avec brio. L’humour est toujours aussi bon et les 10 épisodes passent à une vitesse prodigieuse.
Pour le dénouement, c’est somme toute logique et bien trouvé pour tous.
PREMIUM RUSH ( NetFlix )
Passé à côté a sa sortie, c’est pour cela que j’aime NetFlix.
Un bon petit film avec Joseph Gordon Lewitt qui va à fond et n’arrête jamais jusqu’au bout. Une forme de SPEED mais a vélo ! J’exagère a peine. Et puis avoir Michael Shannon comme antagoniste est toujours bon
Premium rush oui vu il y a plus de 3 ans au hasard, un petit film d’action sympa, Shannon surjoue un poil, mais le reste est de bon niveau
Série : c’est parti pour la saison 5 de Rick et Morty !
Comics : Star Wars l’Ere de la Rebellion. En deça de l’Ere de la République. Déçu par la partie héros qui se ressemblent les un des autres (décidément il s’en passe des choses entre l’épisode 5 et 6 concernant le sauvetage de Han Solo…), heureusement celle des vilains rehausse efficacement le niveau. N’aimant pas la postlogie, je ne prendrai pas l’Ere de la Resistance.
Et puis « EEAaO » permettra d’apporter un de satisfaction aux déçus de Dr Strange it MoM », et ses trois pauvres Stephen alternatifs.
Vu :
– Étonnant hasard de programmation : passer de l’œuvre de Luis Buñuel (et sa conclusion explosive), avec son rapport particulier à la Religion Chrétienne et aux personnages obsessionnels… à celle de Robert Bresson, et sa propre façon de représenter la Religion Chrétienne et les personnages obsessionnels.
– « Le Chantage »…
Un classique thriller de série B qui fait courir des quidams innocents autour de la ville, avec des acteurs un peu discount qui ne font plus rêver, et des rebondissements roublards de scénario etc… On en a déjà vu beaucoup des comme ça.
Mais, celui-ci est moins bête qu’il n’en a l’air.
Car d’abord, si les fameux retournements de situation (avec aussi quelques fausses pistes liées au travail et à la famille) peuvent être aisément détectables, ceux-ci ont la particularité de reposer sur le hors-champ cinématographique, de manière naturelle dans la narration. Ce qui fait qu’on sent l’embrouille, mais qu’on n’a pas non plus d’indices suffisamment évidents pour mettre le doigt là dessus.
Et ensuite, si ces épreuves diverses permettent de révéler peu à peu le caractère des protagonistes, et surtout leur niveau de zones d’ombres, le sujet du film finit par moins reposer sur une espèce de morale punitive, très conservatrice… Mais plutôt sur une thématique de domination sadique, d’un grand maître d’œuvre sur un menteur pathétique.
On en sort avec une fascination pour cet être manipulateur, plutôt qu’avec un effroi superficiel. Tout ça en une dernière scène à la conclusion sèche.
Une bonne surprise que ce petit film du désormais téléaste Mike Barker.
– « Deux »…
Léa Drucker, encore dans un premier film (de Filippo Meneghetti) racontant une histoire dramatico-sociale via une mise en scène stylisée de Thrillers ou de films d’Horreur..
Comme dans « Jusqu’à la garde », il s’agit d’une intrigue sur un droit de garde familiale qui tourne au cauchemardesque jeu de cache-cache (surligné d’ailleurs par deux scènes oniriques), renforcée par un travail angoissant sur les Couleurs (encore plus d’alternance entre chaud et froid ici) et sur un Son amplifiant le suspense.
Sauf qu’au lieu d’avoir un Denis Menochet évidemment ogresque dans le rôle du compagnon traqueur, violent et obsessionnel… Là on a Barbara Sukowa dans ce rôle, « intruse étrangère » au physique robuste, mais tout en gardant une voix d’une extrême douceur. Ce qui n’a plus le même sens puisque ici, ses tentatives sournoises de retrouver son être aimé ne sont pas menées par la Domination mais par un Romantisme caché, fou, limite enfantin (d’où les fameuses scènes oniriques) – révélateur du sort réservé aux personnes du troisième âge, régressants alors à un niveau où elles ne possèdent plus d’indépendance, spoliées aussi bien par des inconnus que par leurs propres enfants.
Surtout lorsqu’ils se retrouvent physiquement diminués. C’est là que réside le deuxième atout principal du film, Martine Chevalier, captive de ses mensonges, puis de son corps handicapé par un AVC et les médicaments (incroyable jeu physique, son visage passant de la vivacité à la catatonie en un simple relâchement de muscles)… Mais se battant intérieurement, par tel geste brutal, par tel regard bouillonnant emplissant l’écran à la Sergio Leone. Princesse emprisonnée, au delà d’espaces sombres et menaçants (un simple couloir nocturne étant encore plus impressionnant qu’un institut médical), mais encore très active pour que vienne la délivrer sa preuse… chevalière.
Le fait de montrer à l’écran un couple lesbien septuagénaire paraît maintenant aussi rare que finalement très banalisé (passer un cap veut dire aussi avoir un corps différent des canons du genre). Cette histoire prend ainsi sa cohérence, dans l’époque moderne, car elle repose plus sur la culpabilité d’une femme qui a été trop attachée à un mauvais mari (qu’on ne verra jamais), lequel se trouvait n’être un bon père que pour son fils (qu’on ne distingue jamais assez clairement à l’image), tandis que la fille aînée (Ducker) elle-même déçue par des hommes peine à accepter d’aider sa mère à retrouver sa pleine liberté. Le film arrivant tout de même à ne jamais tomber dans la misandrie, grâce à tel agent immobilier sans préjugés visibles, tel petit garçon très éveillé, et tel autre fils vengeant sa mère dans une douce escalade de la violence.
Un film en guerre, pour l’Amour et la Vie. Puissant.
– « Premier de la classe »…
Bonne surprise que cette petite comédie sans prétention, premier film de Stéphane Ben Lahcene. Du comique français écolier, balisé avec ses seconds rôles trop habituels (Issa Doumbia, Thomas VDB, Fatsah Bouyahmed, Nadia Roz, une Nicole Ferroni un peu plus concernée par l’Éducation Nationale, etc bref les mêmes relous). Et ses gags communautaires moqueurs, mais dont les acteurs arrivent à dépasser la simple caricature potache pour exprimer une tendresse, certes maladroite mais sincère. Pascal Nzonzi y trouve alors un de ses meilleurs rôles.
Et Mutamba Kalonji est une petite révélation, sorte de sosie ado de Daniel Kaluuya et rusé comme Parker Lewis.
– Fin de la (mini) série « The Lost Symbol »…
Toujours ces jeux de pistes échevelés de Dan Brown, plus digeste ici que les adaptations ciné de Ron Howard (ici prod exécutif). Mais pas assez portée par son héros principal. Robert Langdon ayant beau être conçu comme une sorte d’opposé à Indiana Jones, il lui faut tout de même du charisme même dans la banalité. Et Tom Hanks n’est plus là.
Ashley Zukerman n’étant pas non plus aidé par le personnage « faire-valoir drôle » de Nuñez, qui insiste pour parler de son passé militaire traumatisant dans presque chaque scène pour pouvoir faire exister son rôle… Mais qui vole ainsi les scènes d’action qui aurait pu être dévolues à Langdon.
Lequel Langdon existe avant tout à travers l’histoire de la famille Solomon, plus intéressante que ce soit le père érudit, la fille courageuse…
Et surtout, un antagoniste impressionnant (et son mentor), sorte de néo Kylo Ren à la puissance d’incarnation incroyable.
C’est donc lui le personnage moteur de cette série, avec aussi juste ce qu’il faut de suspense et de croyance dans le Surnaturel.
– « Pupille »…
Après son premier film « Elle l’adore », qui mélangeait suspense, coups du sort et douce loufoquerie, Jeanne Herry livre un opus sur le parcours d’adoption d’un enfant né sous X, et des parents et services sociaux formant son entourage direct ou non…
Lequel film n’est pas non plus exempt de suspense – la mère originelle va-t-elle revenir avant le délai de rétractation ? l’enfant va-t-il bien développer ses sens affectifs et quels sont les indices qu’il faut trouver pour arriver à l’éveiller ?…
De coups du sort – des choses imprévues arrivent, la grossesse inattendue d’une autre permet le choix par défaut de l’adoptante…
Et de loufoquerie, car oui il y a de quoi rire devant l’incongruité de situations aussi bien absurdes (l’Administration et les dialogues francs du collier des accompagnants) que stressantes, demandants un peu de relâchement pour mieux supporter une pression à tout casser.
Tout ça dans un style toujours suffisamment cinématographique, libre car sis dans une période globalement courte mais pas toujours linéaire, évitant l’abus d’une imagerie documentaire trop terne.
Normal, avec de telles pointures de comédiens, les habituées Sandrine Kiberlain (et son tic des bonbons), Olivia Côte (et ses coupes de cheveux, et Judith Siboni), et Clotilde Mollet et son vélo, Élodie Bouchez et ses torrents d’émotions etc…
Et où le seul homme se distinguant du casting principal est Gilles Lellouche, en force tranquille d’une résistance olympienne, si bon qu’il en devient idéal.
Un peu à l’image de cette histoire, choisissant in fine de ne montrer que des professionnels au travail, qui connaissent leur boulot et essaient de faire les bons choix. Alors que ce même boulot aurait semblé impensable il n’y a pas 50 ans, ou bien dans certains pays encore aujourd’hui. Et qu’il est consciemment établi, à chaque décisions cruciales de ce parcours, que le pire peut toujours arriver – c’est d’ailleurs le cas pour certaines des autres familles qu’on croisent, à la périphérie de l’histoire principale.
Autrement dit : c’est Bien quand un Système moderne arrive à marcher comme sur des roulettes, et permet même de créer des liens qu’on croirait alors miraculeux.
Un concentré d’Humanité Bouleversant.
Lu :
Le premier Tome de l’Intégrale du Animal Man de Grant Morrison. Un jalon dans la représentation des super héros américains, explorant des voies inusitées (les ringards et la conscience écologique) sous un angle plus poussé et plus grinçant. Ça a peine vieilli.
Par contre l’écriture de Mike W. Barr, que DC a gentiment laissé scénariser pour son personnage de Katana (dans Suicide Squad : Black Files), est assez maladroite et d’un autre temps – avec notamment une usurpation de corps qui ne dérange étonnamment pas. Plutôt dispensable.
Et les premiers comics DC Infinite. Des bases interressantes, et la drôlerie de voir Wonder Woman attifée comme Lady Sif.
Vu Everything, Everywhere….
Très original, belles idées de mise en scène (très Edgar Wright), très bon acteurs. Par contre l’humour parfois débile m’a empêché de l’apprécier pleinement. C’est là qu’Edgar Wright pour le citer à nouveau sait mieux doser absurde et sérieux. Mais ça reste un bon ovni, dommage qu’il sorte après tous ces films multiversels. Des realisateurs à suivre !
Bon ben au peu de temps libre que j’ai je continue Full Metal Alchimist B, j’en suis à l’épisode 30, et c’est vraiment très très bon (ca faisait longtemps, une anime avec autant de persos interessants)
Ensuite ce sera BCS et Everything Everywhere
Sinon mon ptit est a fond sur la trilo Uncharted et c’est vraiment extra, mais bon je joue autant que lui car c’est blindé d’enigmes .
Mais bon travail sur les versions remasterisés car ce sont des jeux PS3, et hâte d’en arriver au 4 . Ensuite je materais le films
Sinon ce matin j ai téléchargé Multiversus, je kiffe grave, il y en a qui y jouent ?
Franchement pour un jeu gratos, c est du niveau de smatch bros je trouve
Je valide Uncharted et Multiversus. Ce dernier est excellent pour un jeu gratuit, pas au niveau de Smash selon moi qui a eu le temps de s’améliorer en 20 ans, mais tout de même technique tout en étant accessible. Il faut cependant gommer certains défauts: connexion, hitboxes, équilibrage (géant de fer au secours), modèle économique du battle pass (obligé de racheter à chaque nouvelle saison) et surtout du contenu ! Le nombre de persos ça va mais 6 maps c’est très pauvre (je ne compte pas les variantes). Le jeu a un bel avenir s’ils corrigent tout ça.
Vu vengeance de BJ Novak l’acteur de the office s’offre un très bon film pour ses début en tant que réalisateur. Il tient aussi le rôle principal ou il joue un journaliste libéral qui se retrouve au Texas au funérailles d’une femme qu’il connaissait a peine et qui prétendait être sa petite amie et dans le frère est persuadé qu’elle a été tué malgré que tout indique qu’elle a fait une overdose.
Le film se veut comme une analyse de l’Amérique d’aujourd’hui et des deux camps qui s’affronte entre des libéraux en manque de valeurs et des conservateurs noyé dans leurs délires et théories de complot. Un film très bon qui ne prend pas partie avec un très bon casting.
J’ai découvert aussi Not going out plus longue sitcom britannique avec 12 saison. Ou on suit Lee un féneant sarcastique bon a rien coincé entre son désir de séduire sa colocataire et sa peur de toute responsabilité et préserver son amitié avec son meilleur ami qui est aussi le frère de sa colocataire
Très très drôle le trio d’acteur est exceptionnelle. Et je suis tombé par hasard sur cette série je suis déjà à la saison 6 .
Les projos tests de The Flash ont eu lieu et les retours sont apparemment excellents ! Comme quoi !
Ah ? Cool !
Mais reste plus qu’à calculer l’effet ‘Ezra’ sur le box office…
A mon avis ça aura peu d’impact, après je ne me rend pas compte pour ce qui est des US, mais en France quel pourcentage des gens qui vont voir le film au ciné, seront au courant des affaires Ezra ?
@ Captsubasa : Tu as probablement raison. Je ne crois pas au boycott des fans comme nous, qui pourront aller voir le film ne serait-ce que par curiosité si les trailers donnent envie, quant au grand public, il ne fréquente pas nos forums, donc ça n’aura peut-être pas d’impact, sauf si les grands médias s’en mêlent. Mais je ne vois pas BFM parler d’Ezra Miller (?)
Wep…Et puis après quand bien même les médias en parleraient….
Je n’ai pas vérifié, mais je pense que quand Polanski sort un film, il marche au BO, donc bon …
Au final on fait tous les indignés mais on s’en fou, faut dire ce qui est . Il n’y a qu’a voir notre conso, on sais que c est chine, pakistan etc… mais on préfèrera toujours avoir du Nike , que du no name, made in France pour le même prix .
Par contre on pleurera tous devant un reportage sur les Ouïghours
Donc bon, si le film est bon, il cartonnera epicetou:)
@ Captsubasa : Toutafaitement.
Attention au résultats des projections tests qui peuvent être mensonger.
Les gardiens de la galaxie vol 2 à obtenu une note très rare de 100% aux projections tests et pourtant, le film n’est pas aussi bon que ce qu’on aurait pu en attendre après un tel score.
Après la France n’a jamais été une gros marché pour DC. Donc même si les histoires de Miller ne vont pas décourager les gens ce n’est pas comme si le film va faire un méga box office. Quoi qu’il y a du Batmen dedans donc on sait jamais.
Par contre au USA où TMZ passe tout en long de la journée pas sur que ça n’ait pas d’impacte négative sur le film. Après tout gros bide pour Meurtre sur le Nil avec Armie Hammer idem avec West side story de Ansel Elgort .
Subjectif.
Mais surtout effet familier : si ce panel pense « No Way Home », sans répéter l’élément de langage sur sa prétendue mauvaise qualité à cause du fanservice etc… Normal alors qu’ils aiment un film DC plutôt similaire.
Seulement est ce qu’il s’agit aussi du même panel que pour « Batgirl », qui contiendrait plus de choses »embêtantes » ?
Très content du succès de Everything Everywhere All At Once ! Le film n’est ni un remake, une suite, ou une adaptation, il vient juste de l’imagination des 2 réals, faut quand même le souligner. Le public n’est pas que client de fast-food..
A24 fait un sans faute, j’ai l’impression que y a qu’eux qu’ils valent le coup quand on veut de l’originalité ?
Peut-être Blumhouse pour l’horreur ? Y a quelques pépites.
A part ça c’est Hollywood et les Super-Héros.
Je viens de finir péniblement The Sandman vu que je m’endormais à chaque episode ( pour lencoup c’etait raccord ).
Bordel que c’etait chiant et ridicule .
Aucune tension aucun enjeux, vu que Morpheuse ne galère jamais vraiment ( le fait d’etre enfermé ddans sa bulle en verre n’est meme pas une difficulté de depart, il patiente juste ).
Les mechants sont nazes, tous les gentils sont gentils inclusifs et comprehensif à un moment pousser les curseurs du wokisme à fond comme ca c’est plus possible s’en est même risible, serieusement le transformiste aurait inviter la gamine et son chaperon à une soirée fist fucking et BDSM tout le monde aurait surement sauté de joie .
Vu Prey, moins pire que The Predator de Shane Black mais pas bon quand même le predator n’est qu’un pretexte collé par dessus; enlevez le vous aurez la même histoire mais avec l’ours que l’heroïne etait sensé chasser . Rien n’egalera le premier de McT .
Vu l’épisode 2 de House of the Dragon, toujours aussi bon, toujours aussi bien réalisé, la seule série pour le moment qui me donne vraiment envie de sauter à la semaine suivante. (on verra vendredi les Anneaux de Pouvoirs ce que ça donne…)
Commencé Sandman et… c’est très soporifique, on s’est arrêtés à l’épisode 5, le huit clos dans le restaurant et c’était d’un looooong, mon dieu quel manque de rythme. Je sais même pas si je vais la terminer après cet épisode chiant à mourir.
Vu Premium Rush, une sorte de Speed à vélo comme dit précédemment, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça se regarde !
Je recommencé GoT du coup, quel plaisir de retrouver la maison Stark au complet ! (pour l’instant…)
Faut que je vois Everything Everywhere all at once, et 3000 à t’attendre aussi !
Après l’épisode 6 de Sabdman est un stand alone et il est très bon donc c’est mieux de finir sur cette épisode pour garder un goût moins amer
Je confirme, l’épisode 6 est certainement le plus réussi de la saison. Le 5 est cool pour son côté tension et partage en couille, mais le 6 apporte vraiment un truc profond sur la réflexion et le personnage.
Vu:
-3000 ans à t’attendre: Une merveille ! Foncez voir ce film, il ne mérite pas son échec… George Miller (MadMax) rappelle à tous ce que c’est de savoir raconter des histoires !
-Nope: Très bon, pas mon Jordan Peele préféré mais ça reste bien au dessus de la plupart des productions ciné actuelles
-Prey: C’est sympa, ça cherche pas à péter plus haut que ça ne peut. Une série B de qualité.
-The Sadness: Excellent ! A ne pas mettre devant tous les yeux, extrêmement gore et malaisant mais très bien foutu
-The Sandman: Assez cool, a le potentiel de devenir vraiment bien sur une prochaine saison si ils acceptent de lâcher la bride pour faire un truc bien plus fou !
Lu:
-Crossed: Pour poursuivre la thématique de The Sadness, autant lire le comics qui a inspiré le film. C’est brillant et ce même si les dessins me laisse parfois sur le côté.
-LastMan: La ressortie de la série LastMan en format manga me permettent de me relancer dedans, et c’est toujours aussi super !
3000 ans à t’attendre : vu hier. 1h35 qui m’a semblé être 3 heures tellement il ne se passe absolument QUE DALLE ! Du blabla soporifique et pseudo philosophique…c’était pourtant l’occasion de faire des scènes et des passages de folies avec les souhaits mais non…quel ennui bordel
Ba je pense que tu es bien passé à côté du film en effet, parce que moi j’y ai plutôt vu une lettre d’amour à la fiction et au « pouvoir » des histoires. Une réalisation absolument dantesque et des acteurs au sommet de leur art (sans oublier des costumes somptueux, des effets spéciaux soignés, on parle d’un « petit » film à soixante millions de budget, des décors incroyables et une musique aux petits oignons)
Après c’est sur qu’il a été assez mal vendu comme un simili-blockbuster alors qu’il n’en est pas un (même si il met la misère à pas mal d’entre eux lorsqu’il joue sur leur terrain) ce qui explique peut être que tu t’y es ennuyé…
J’ai également passé un excellent moment devant « 3000 ans à t’attendre ». George Miller est vraiment éclectique.
Super film, rythme contemplatif pour un magnifique livre de contes en images, et vrai hommage aux mythes en tout genre.
… mais avec, en contrepoint, du classique film dramatico-romantique contemporain « en chambre », qui parle beaucoup beaucoup.
Et ça, faut pouvoir le supporter – à moins de le regarder en couple ?
Ba ça parle beaucoup beaucoup mais il y a tellement « d’illustrations » pour les dialogues, ça brasse énormément à l’écran, que c’est difficile de qualifier ça de film dramatico-romantique contemporain « en chambre » haha. C’est d’ailleurs dans son dernier quart quand l’énergie folle retombe que l’ennui pourrait éventuellement s’installer
C’est à dire que si le personnage ne faisait que raconter, et que tout restait dans sa tête… Là on verrait bien que c’est complètement comme dans un tas de films du même genre – indépendant à petit budget, quelle que soit sa nationalité – où deux individus se rencontrent en un lieu donné et un certain laps de temps (d’où ils peuvent ou non bouger), avec au milieu de discussions à n’en plus finir sur la Vie etc…
Alors qu’au final ça reste un homme et une femme qui entament un jeu de séduction qui pourrait aboutir à une coucherie – normal, ici en plus ils sont nus sous leurs peignoirs tout le temps, et les histoires racontées sont remplies de sexe.
Et où l’un, et peut-être l’autre aussi, va avoir la possibilité de tout quitter pour qu’un couple se créé.
Des fois il est question d’adultère dans ces films, d’autres de différences ethniques et ou sociales… Ce sera plus ou moins le cas, avec cette impossibilité du Djinn à devenir l’équivalent d’un citoyen immigré, et à se contenter de rester un touriste occasionnel.
Et ça, c’est pas du film d’Aventures et d’Action, fortes et épiques… c’est un film Sur une aventure romantique,
belle mais compliquée.
Excellent ce deuxième épisode d’House of The Dragon, la série démarre sur les chapeaux de roues et m’a donné des putains de frissons lors de la confrontation. Mention spéciale aux acteurs de Rhaenyra et Daemon Targaryen, éclatants de charisme. Ce dernier est bien plus complexe qu’on pouvait l’imaginer, j’aime beaucoup.
L’acteur jouant Corlys Velaryen est très bon aussi et s’avère très imposant une fois qu’on a passé le blackwashing et arrêté de rire devant sa perruque ridicule (pour sa fille, c’est encore plus mal fait d’ailleurs).
Sinon, que dire de ce générique toujours aussi génial? J’imagine que Djawadi a essayé et s’est dit qu’il ne pouvait pas faire mieux que la perfection ^^
Une petite mention pour la photographie et les décors, sublimes.
Et enfin les dragons!!! On est clairement pas devant She Hulk. HotD met la barre très haut!
Très hâte de voir la suite!!!
Pareil, j’ai vraiment bien aimé ce deuxième épisode. Je dois dire que pour l’instant cette série m’enchante plus que GoT d’ailleurs. J’espère pouvoir en dire de même en fin de saison.
C’est clair que c’est pas la daubasse que Disney Plus nous sert tous les 2 mois…
ne pas craquer pour binge watch …. ne pas craquer pour binge watch ….ne pas craquer pour binge watch ….ne pas craquer pour binge watch ….ne pas craquer pour binge watch ….
Je me régale avec l’adaptation en manga des aventures d’Arsène Lupin par Takashi Morita (10 volumes en tout).
Je suis un admirateur des romans originaux, et je dois avouer que le mangaka fait une adaptation remarquablement fidèle et très respectueuse de l’œuvre de Maurice LeBlanc. Les appendices dans lesquels il se livre montrent que c’est un passionné très minutieux et ses dessins sont à la hauteur.
Bref, je recommande !!
Initialement, j’espérais une nouvelle pépite de Ramin Djawadi pour le générique, mais force est de constater qu’il serait du de faire plus fort que le générique de GoT pour ouvrir un épisode HotD. Comme l’a dit Garyus, je l’imagine bien essayer plusieurs boutures avant de réaliser que le générique de GoT se prête à la perfection. Bonne ou mauvaise idée? Je ne sais pas. Mais pour moi, ça faisait du bien de réentendre cette musique.
Pour les chevelures, personnellement, à part Rhaenyra et Daemon, aucune des blondeurs ne me paraît vraiment crédible xD mais bon, ça ne me dérange absolument pas.
Au bout de deux épisodes, on entrevoit bien le véritable talon d’Achille qui déchire la maison Targaryen: l’orgueil. Matt Smith me fait détester Daemon, du coup je pense qu’en ce qui concerne Matt Smith, le pari est gagnant, bien joué. La photographie est typique de GoT, du coup on se sent un peu « à la maison », et dans un retour à ce qui a fait le succès original de GoT. Peut-être avec moins de boobs&gore (pour l’instant). Mais les enjeux politiques, les ambitions et les caractères des personnages se dessinent bien. Ma curiosité se tourne vers Lady Allysen et Rhaenyra, dont l’amitié semble vouée à se déchirer. J’essaye de ne pas me spoiler en ne recherchant rien sur le net sur le passé des Targaryen, du coup ça pourrait me faire dire des conneries xD en tout cas, j’aime bien ce début de House of The Dragon. Je craignais un « too much de GoT », mais au final, c’est plaisant.
Ah… Tiens. o_O
https://www.superherohype.com/movies/518493-report-warner-bros-regrets-releasing-zack-snyders-justice-league
Intéressant. Perso c’est sûr qu’après avoir vu ZSJL j’était frustré de ne pas avoir la suite, mais je l’étais déjà de ne pas avoir le Snyder Cut de toute façon. Je suis très satisfait de l’avoir eu, et qu’une suite soit mise en chantier ou non n’y change rien.
L’article dit que Snyder ne montre aucun signe de vouloir revenir vers DC. Il me semble avoir vu passer quelques uns de ses posts sur Vero indiquant plutôt le contraire.
Wait and see.
Et bien évidemment… #RestoreTheSnyderverse (pour le plaisir d’énerver les haters 😈)
#RestoreTheSnyderverse
Absolument ! 😀
#RestoreTheSnyderverse ! 😀
Snygod est notre dieu, Cavill est son prophète ! 🤣 🤣 🤣
LOTR: Rings of Power « est une catastrophe particulière de potentiel ruiné, sacrifiant les possibilités illimitées d’un univers glorieux sur l’autel du désespoir du blockbuster éprouvé. Note: C- »
Entertainment Weekly.
Wow, ça doit faire mal. Le très sérieux Entertainment Weekly qui a les couilles d’attaquer le géant Amazon et son show woke puissance 10, ça fait plaisir.
https://ew.com/tv/tv-reviews/lord-of-the-rings-rings-of-power-amazon/
Marrant, tous les avis sur lesquels je suis tombé sont très optimistes à propos des premiers épisodes
Amazon étant le boss actuellement, c’est compréhensible que certains médias n’aient pas envie de leur déplaire. C’est un peu comme pour Disney, tous leurs produits Marvel sont géniaux. On connait la chanson.
On sera vite fixés.
Je ne connais pas le fin mot de l’histoire, mais j’ai tendance à regarder à qui appartient tel ou tel média, quand quelque chose comme ça se produit. Quand on remonte la chaîne, on se rend compte que beaucoup de structures appartiennent à des conglomérats qui se partagent le marché, orientent et influencent à partir de leurs plateformes d’expression et de communication que constituent les « organes de presse » (je donnais l’exemple d’Evolve Media LLC, l’autre jour), et je pense qu’il faut toujours remonter au niveau le plus haut pour comprendre ce qui se passe. Comme en politique et en économie d’ailleurs, ça en fait partie puisque c’est une industrie.
Là je n’ai aucune idée de, si ça se trouve, c’est juste un critique qui n’a réellement pas aimé, mais c’est pour dire. o_O
J’avais pas pensé à ça mon ami éthéré. Ca peut marcher dans un sens ou dans l’autre. Il y a ceux soumis à Amazon et ceux à ses concurrents. L’avis donné par Entertainment Weekly peut-être ainsi biaisé.
Un peu comme BFM qui dira que ce qui plait à Macron et CNews qui dira ce qui plait à Sarkozy.
Quelle indignité!
« Quelle indignité! »
😂 😂 😂 😂 😂 Je ne m’en lasserai jamais 😂 😂 😂 😂 😂
@ Captsubasa & Garyus : La put… de moi, je viens à peine de comprendre !!! 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 Elle était belle, Garyus ! 🤣 🤣 🤣
Nous sommes sur un site public messieurs. Vous n’avez pas honte ?
Ou alors… La série est de qualité et c’est simplement le critique d’EW qui n’a pas aimé. ^^
Humf, perso, même si je jette un coup d’oeil aux critiques (vu que, parfois, quand le taff d’analyse est fait, ils voient des choses auxquelles je n’ai pas forcément prêté attention), je ne leur donne le crédit que d’une chose : avoir le boulot d’écrire sur ce que j’ai vu. Et il m’arrive souvent de percuter qu’ils n’ont que survoler l’oeuvre (quand il y a 75% de compliments, qui enchaînent par « on déplorera un [manque d’imagination /d’ambition/de rythme, une lumière hésitante, une couleur insipide etc…], » c’est souvent la marque d’une critique écrite « selon un schéma » et non selon une volonté d’analyse. Et avec le mécanisme inverse aussi. Encenser gratuitement puis relever quelques menus défauts, ou défoncer gratuitement , puis relever quelques menues qualités, c’est un mode d’écriture propre à la pensée journalistique « moins t’en as vu, mieux t’en parles ».)
Je leur déplore, en règle général, de ne pas analyser, mais d’écrire selon le ressenti. Ce qui ne serait pas un tort en soi pour moi s’il était assumé qu’il s’agit d’un ressenti uniquement. Sauf que l’auteur de la critique considère à 90% du temps son ressenti comme une vérité absolue sur la qualité de l’oeuvre. Que ce soit en positif, ou en négatif. Et à mon sens, c’est déplorable.
Après, quelle valeur a une critique pour se faire un avis? Aucune. Et surtout, il faut faire attention au biais de confirmation (un mécanisme du cerveau qui va lui faire donner la priorité à tout ce qui va dans le sens de ce qu’il pense déjà). Du coup, si une critique va dans notre sens, on sera tenté de lui donner du crédit, et même de se reposer dessus pour dire qu’on a raison. Et à l’inverse, si une critique va dans l’autre sens, on sera tenté de leur reprocher de « plier devant la chaîne », d’être « des vendus ». Quelles sont les preuves de ces assertions? On peut être en droit de le supposer, mais pour l’affirmer, il faut aussi le prouver. Il faut tout de même faire attention à ce biais de confirmation, qui peut être, souvent, un bon gros traitre pour soi-même.
Il ne s’agit pas de me fier à la critique pour me faire un avis.
J’aime beaucoup la première trilogie, je n’ai jamais lu de Tolkien mais j’adore l’Héroïc Fantasy dans tous ses supports (Jdr, romans, jeux vidéos, bd et comics, films et séries)… quand c’est bien fait.
A la lecture de cet article, ça semble partir mal mais ça ne veut pas dire pour autant que je ne vais pas aimer. Les images sont magnifiques et je ne connais rien au Silmarillion, je ne serais pas choqué par tel ou tel changement comme je peux l’être pour un Marvel.
Ca ne m’empêche pas de constater la tournure définitiement woke prônée par Amazon elle-même et la levée de boucliers des fans de Tolkien.
Que les médias mainstreams américains ouvrent les yeux sur ce point me réjouit, c’est tout.
Tiens, je viens de pense rà un truc. Je suis en train de re-regarder Spider-Man No way Home, que j’aime bien. Mais en le regardant, je me suis demandé si le « problème » des films du MCU maintenant, ce n’est pas le manque d’identité des films qui le constituent.
– En phase 1, chaque héros avait son film et évoluait dans son film. Au mieux, il faisait un caméo dans celui des autres. Pareil pour la phase 2.
– Pour la phase 3, Civil War a été le premier film nominatif d’un héros à rassembler d’autres super-héros du MCU .
– Les films et séries de la phase 4 ne se passent pas pareil. Doctor Strange a un rôle actif dans Spider-Man No Way Home. Wanda a un rôle plus qu’actif dans Doctor Strange Universe of Madness. Carol Danvers imprègne l’univers de Miss Marvel. Y a des persos de Daredevil dans Hawkeye. Shang-Chi y échappe un peu malgré la présence de Trevor et le background des Dix Anneaux dans Iron Man 3, et Wong qui n’y fait guère plus qu’un caméo.
Est-ce que ce n’est pas là que réside le problème qui nous donne cette sensation d’uniformité et de perte d’identité dans les films? Ca marchait avec les comics, que les méchants des uns apparaissent dans les histoires des autres. Mais on n’est pas sur le même format. Est-ce qu’il n’est pas plus difficile de donner corps au film d’un super-héros s’il faut en faire cohabiter d’autres avec lui ? Peut-êtr aurait-il fallu limiter les rassemblements de super-héros aux films Avengers. Le seul pour lequel, pour moi, ça fonctionne, c’est Civil War (même si c’est une mauvaise adaptation de l’arc Civil War des comics).
Je ne dis pas « c’est ça le problème », hein, c’est la question que je me pose.
Mais il s’agit de personnages un petit peu moins iconiques et plus faillibles.
En misant sur les « team-up », ce qui avait d’ailleurs été fait aussi dans « Thor Ragnarok », on offre autre chose que le simple affrontement d’un héros seul (avec ses amis très proches) contre un énième ennemi. Ça donne des interactions supplémentaires, évitant à ces personnages d’être tout le temps figés dans leur propre domaine – dont ils sont si experts qu’on anticiperait encore plus facilement leur victoire.
Mais ajoutez de la Magie et de la SF chez Spider-Man, et tout se complique (ou bien la surprise surgit quand il trouve un moyen spécifiquement scientifique pour contrer le pouvoir de Strange).
Pas étonnant ensuite que de nouveaux films avec les Vengeurs mettent du temps à arriver. Pour l’instant, les héros créent des interactions popotes, autant que le feraient les gens de la rue (c’est pourquoi on n’en voit jamais dans le MCU), et limitent ainsi la sempiternelle question : « pourquoi untel ami héroïque ne lui a pas filé un coup de main ? ».
Ainsi l’excuse de « il était pas sur Terre », ou « ça se passe sur un temps trop court » n’est pas systématique.
Et ça n’enlève en rien l’identité personnelle des personnages qui, même s’ils sont presque tous des émanations sarcastiques à la Stan Lee, ne réagissent pas tous de la même manière pour régler une situation.
EVERYTHING EVERYWHERE ALL AT ONCE
Une véritable claque a Marvel ! Avec un petit budget, on a un film sur le Multivers cohérent avec une histoire forte autour d’une famille en pleine dissolution
Le casting s’avère parfait et les « variants » sont a la fois cohérent et différents. Pour ma part j’ai un gros faible sur LA personne importante du film hors Michelle Yeoh …
A voir absolument avec, en prime, des évolutions de sentiments au cours du film qui n’arrêtent pas d’évoluer et démontre, s’il le fallait encore, que rire et drame peuvent coexister aisément en 2h. Sur le coup j’ai ris de bon cœur bien plus facilement que THOR LOVE AND THUNDER tout en étant parfois ému comme rarement aussi ! La fin est notamment magnifique du fait de la relation des personnages crées au fil du récit. On est loin de la mort rapidement switché de Natalie Portman… ( Pour rester dans la même comparaison mais bien d’autres films pourraient y prendre aussi )
Pourtant, cette mort est loin d’être expédiée, il y a un long dialogue entre eux deux, se passant en parallèle de celle de Gorr.
Et en plus, il n’y a pas de faux drame comme dans les comics, où sa mort y était évitée in extremis. Là elle fonce vers le sacrifice en toute connaissance de cause, même si elle tente malgré tout de faire bonne figure. Et c’est son choix.
Dans « Everything… » par contre, on voit que tout aurait pû mieux se passer s’ils s’étaient parlés dès le début. Mais ce sont des gens ordinaires, pas des combattants qui se définissent toujours par l’action, pas des super-héros. Mis à part ceux de l’Alphavers, qui viennent justement parasiter la vie déjà compliquée d’Evelyn.
L’intelligence du film est de montrer que ces incursions vont aider indirectement à arranger les choses, et se répercuter partout.
Mais ce sont pas les mêmes types de films
N’importe quoi N’importe comment À la Matrix.
« Everything Everywhere All at Once » est un film qui trahit une nature de production algorithmée, comme faite pour une plateforme numérique : des cinéastes talentueux laissés en roue libre, sans être canalisés par des producteurs connaissant leur sujet, rajoutant idées folles et gags pas toujours pertinents, ayant une demi-heure de trop, casant une tonne de références à des films qu’on pourrait relier par un moteur de recherche…
Pas vraiment un film de Cinéma donc, plutôt fait pour un public pouvant morceller leurs visionnages sur leurs écrans personnels, en cas de manque d’attention.
Malgré tout, il y a du cœur caché là dedans, à la vue de tous d’ailleurs. Il faut d’abord se dégager du jeu de piste géant qui se présente pèle mêle.
« Matrix » évidemment car c’est la même histoire d’Élu récalcitrant face à une oppression (bureaucratique), découvrant les codes complexes pour sauver sa vie et débloquant de nouvelles compétences utiles (façon jeu vidéo), comme dans le premier film. Et racontant une méta histoire romantique entre gens d’âge mûr, comme dans le dernier film (en moins cynique).
Avec l’Asie et le Kung-fu, car c’est Cool. Avec du Grotesque et du tissage de liens entre les individus, comme dans toute l’œuvre des Wachowski.
Et du Multivers car c’est en train de rentrer dans les mœurs, regroupant toutes les Monocultures en un – à vous de choisir si vous voulez tout connaître, ou juste vous limiter aux seules parties qui vous intéressent.
Le Multivers donc, surtout utilisé petit à petit dans les histoires filmées de super-héros, lesquels amènent une pertinence par les différentes versions qu’on peut avoir de ces héros, et non pour leurs capacités à évoluer entre des univers – ce ne sont pas un homme-araignée affrontant des pilleurs, et un sorcier baigné dans le Surnaturel, qui vont être les protagonistes idéaux.
Mieux vaut avoir des héros ordinaires, surtout s’il s’agit d’une famille popote, encore plus si leurs acteurs ont un culte autour d’eux.
Tous très attachants :
Michelle Yeoh, dans une sorte de « Not so crazy rich asians », avec toute sa carrière dans les arts martiaux au cinéma, tentant ici de trouver le rôle de sa vie (américaine)…
Jamie Lee Curtis, « Laurie Strode » devenant elle-même un poursuivant massif…
Ke Huy Quan, non pas utilisé comme reliquat des années 80 (tout comme James « Lo Pan » Hong, tant mieux)… mais qui avec la douce maturité est devenu un sosie de l’ancien partenaire de Yeoh, Jackie Chan. Et même avoir de faux airs de Tony Leung, dans un des univers émulant Wong Kar-wai.
Toutes ces références cinématographiques étant proche de la parodie, de manière évidente (la blague sur « Ratatouille » s’étire en longueur, et il y a d’ailleurs un mauvais dosage des ruptures de ton insolites), ou involontaire, comme dans un cartoon survolté.
C’est l’une des qualités formelles de ce film, toujours cadré symboliquement au centre, et capable d’user des meilleurs codes du Cartoon, de Tex Avery à « Rick et Morty » (influence majeure). Comme par exemple les surgissements via le hors-champ, les transformations ou la violence surréaliste.
Le revers de la médaille étant que ça devient épuisant une fois passé en Action Réelle – heureusement équilibré par des moments calmes encore plus proches de l’abstraction, qui permettent de souffler un peu.
Et tout ça pour quoi ? Aucun mystère, c’est annoncé dès le début : crise familiale, dépression due à un mal-être générationnel pour chacun, et des rêves brisés qui justifient le Multivers par les routes secondaires qui ont été ratées…
Mais avec une famille lambda qui se trouve également être composée de citoyens déracinés, pris dans des problématiques de traditions (honteuses) et administratives (stressantes). Là aussi, des films sortis peu de temps avant ont enfin traité du sort des américains d’origine asiatique, et de leurs traumatismes.
Alors quand le film cesse de nous balader dans cette odyssée furieuse mais statique, circonscrite à une poignée de décors récurrents, la distraction finit par ne plus nous leurrer. Il ne s’agissait donc pas d’une histoire où les protagonistes plongent dans des aventures rocambolesques de sauveurs des Univers, jusqu’à créer des techniques d’arts martiaux loufoques, pour mieux échapper à une réalité angoissante.
Non, c’est un film où toutes ces aventures folles sont une extension cataclysmique de drames intimes à taille humaine – de toute façon, pour des gens modestes, le moindre accroc ou malentendu c’est déjà la fin du Monde.
Où l’Acceptation et la main tendue (plutôt que destructrice) deviendront les enjeux difficiles à atteindre mais cruciaux, pour chacun. Que ce soit par la parole ou une belle étreinte muette.
Mais quel long, long détour il aura fallu arpenter pour revenir à ce point de départ !