Le bar de Galactus #171 : Enola Holmes 2 ~ Manifest

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Il est partout ! Non content de reprendre le rôle de Superman, Henry Cavill est à l’affiche d’Enola Holmes 2, qui sort vendredi sur Netflix. Notre Sherlock Holmes a également annoncé samedi qu’il ne jouerait plus Geralt de Riv dans The Witcher. (Il sera remplacé à partir de la saison 4 par Liam Hemsworth.) Le premier reflexe est bien sûr de se dire que c’est à cause du retour de l’Homme d’Acier… mais comme aucun projet kryptonien n’est en développement actif, la vraie raison est sans doute que Cavill n’est pas satisfait de l’orientation et du succès du show. L’excuse Superman lui permettrait donc de se désengager sans ternir son image. Sans transition, la belle histoire de la semaine concerne Manifest, une nouvelle série sauvée des eaux sombres de l’annulation. Après trois saisons sur NBC, le drame surnaturel à la Lost s’offre une conclusion en 20 épisodes sur Netflix (Partie 1 : 20 novembre / Partie 2 : ?). On lui souhaite le même succès que Lucifer, qui a elle aussi bénéficié de ce traitement en 2019. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces sept derniers jours ? Pour ceux qui ont fêté Halloween, en quoi vous êtes-vous déguisé ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Après avoir résolu sa première affaire, Enola Holmes suit les traces de son illustre frère Sherlock en ouvrant sa propre agence, mais découvre vite que la vie de détective privée n’est guère facile quand on est une femme. Résignée à accepter la dure réalité du monde des adultes, elle s’apprête à fermer boutique quand une vendeuse d’allumettes sans le sou lui propose sa première mission officielle : retrouver sa sœur disparue. Mais l’affaire se révèle bien plus déroutante que prévu et Enola découvre un autre Londres plein de dangers, depuis des usines sinistres et des salles de music-hall colorées jusqu’aux plus hauts échelons de la société, et à l’adresse du 221B Baker Street elle-même. Alors qu’une conspiration explosive se dessine, Enola doit faire appel à ses amis (et à Sherlock lui-même) pour élucider ce mystère. Plus que jamais, la relève semble assurée !

13 COMMENTAIRES

  1. En même temps, Cavill est fan de The Witcher 3 et quand on a poncé ce bijou ou qu’on aime les bouquins, on ne peut se satisfaire de cette adaptation médiocre (comme toujours) du sorceleur par Netflix.
    Vive son retour en Superman. The Witcher ne survivra pas à son départ.

    Sinon vu:
    – The Peripheral épisode 3. Toujours aussi bon. C’est un show vraiment prometteur.
    – Chainsaw Man: Excellent. Le ton du manga est là et l’animation est de haute volée (pour de l’anime).
    – Urusei Yatsura: Nouvelle adaptation de Lamu. C’est beau, c’est drôle, c’est du Rumiko Takahashi ^^

    Joué:
    – Marvel Snap! la sortie globale a apporté son lot de nouveautés pour rendre le jeu plus profond. C’est fun, c’est court, c’est addictif et c’est gratuit!
    – Modern Warfare 2: Envie de me remettre à Call of Duty après plein d’années d’arrêt. J’aime beaucoup.

    • @ Garyus : Lamu ? 😍 😍 😍 Je me rappelle quelques émois, qu’elle suscita jadis en moi… 😍 😍 😍 💖 💕 💥 🔥 🚒 🚓 🚑 😳 😳 😳 🙃 🙃 🙃

  2. Il a fait son choix !! Il sera donc très impliqué, peut-être même dans plusieurs films.
    Plus de Superman, encore plus de phares dans la nuit.

    Et plus de nuits blanches pour les fans français de « Manifest », puisque la troisième saison débute ce Mercredi sur TF1 en Quatrième partie de soirée… Enfin, vive les replays.

    Vu :

    – Toujours Richard Pottier… du métier, et des acteurs bien mis en valeur.

    – Sacré début de saison 5 pour « Miraculous : Les Aventures de Ladybug et Chat Noir »…
    Trop même, bien que la fin de saison précédente avait déjà entamé ce gros bouleversement, pour lequel Marinette va n’avoir de cesse de se lamenter façon Peter Parker.
    La série étant beaucoup timorée à la base, là on a du scénario complexe à chaque épisode qui passe, à coup de voyages temporels, plans de secours ingénieux, plans de Gabriel encore plus perfides et intelligents, des remises en question…Et ça marche pas mal, jouant bien avec toutes les règles et la continuité établies par le passé.
    On ne peut s’empêcher de penser que les auteurs auraient pu mettre ce coup d’accélérateur un peu plus tôt. Mais après tout, ça fait longtemps que les héros n’ont pas changé de classe au collège.

    – Fin de saison 5 du « Good Doctor »…
    Toujours un peu trop bienveillant pour être honnête, l’hôpital St Bonaventure étant un tel cocon pour ses médecins douillets.
    Et tant qu’à faire, tout régler avec les parents de Asher en une seule fois… à force d’en parler plusieurs fois au fil des épisodes.
    Dommage d’y avoir ajouté un rebondissement à suspense forcé, au milieu de tout ces gens heureux – ça sera d’ailleurs pire en début de saison suivante.

    – Fin de la mini-série « Le Monde de demain »…
    Beaucoup de passages obligés attendus – les personnages louvoient avec leur entourage plus ou moins proche, entre amours (souvent déçus), amitiés, relookings, performances, abandons qui ne feront que mener à un destin connu…
    Ainsi que la chronique énergique d’une époque encore bien rugueuse (une année par épisode), avec ses seconds rôles (le groupe Assassin est bien là, notamment) et cameos de personnages, ou autres lieux connus et des références culturelles, des JT télés – impossible de passer à côté de Malik Oussekine là aussi…
    Ces évènements périphériques et politiques participent bien sûr à l’évolution des caractères des personnages principaux, tous montrés dans le générique de début, de dos, en train de marcher vers leur sort.
    Mais ce sont bien deux (Didier et Bruno) qui vont devenir littéralement des portes-paroles énergiques d’une génération et au delà, en une poignée de scènes aussi fédératrices que enr(g)agées.
    C’est le côté sentimental (avec aussi un peu de comique) qui est le plus intéressant là dedans, autant que la mise en scène de Katell Quillévéré et Hélier Cisterne, entre claustrophobie et petites échappées stylisées.
    Appréciable.

    – « Les Figures de l’ombre »…
    L’étoffe des Apollo 13 mélangé à des films du type « La couleur des sentiments » et « Green Book », avec la présence de quelques uns de leurs acteurs.. Soit des opus bienveillants, à la naïveté presque digne d’une production Zanuck des années 50, qui montrent des petits triomphes dans l’Amérique ségrégationniste grâce au travail bien fait, professionnel – d’où la présence de héros à l’ancienne (dont forcément Kevin Costner) qui ne croient qu’aux résultats que fournissent les employés, qui qu’ils ou elles soient.
    Avec comme scènes cruciales, les moments tournants autour des lieux de commodité.
    C’est l’un des points où le film loupe le coche, en n’utilisant pas à son avantage cette séparation des toilettes entre gens de différentes couleurs, reposant sur une pseudo peur de contamination interethnies… alors que les protagonistes du film sont justement des scientifiques qui, même s’ils ne travaillent pas dans le domaine génétique, sont obligés de croire à tout prix en la rationalité et aux calculs qui doivent concrètement aboutir. Ne serait-ce que pour ne pas tuer leurs astronautes.

    Dommage aussi que ce conte de fée du Réel (puisque ces femmes scientifiques ont rigoureusement existé) agence systématiquement les évènements pour faire en sorte que ce soient elles qui aient tout fait – il n’y avait pas d’autres scientifiques aussi intelligents ?…
    Qu’il ne joue pas sur l’hypocrisie que tout ce travail bien fait soit au service d’un idéal patriotique anti russes (pires que les noirs, de leur point de vue ??), occultant à quel point ces recherches scientifiques vont être bénéfiques en se réinjectant dans nos technologies communes…
    Et que l’histoire s’arrête juste avant que les drames les plus terribles (mort des Kennedy et de Luther King, perte de l’équipage de Apollo 1) ne viennent teinter tout ça d’amertume.
    Certes ce n’était pas la même histoire… Mais tout de même un peu, oui.

    Lu :

    – La Colère de Black Adam… juste dans la foulée du film.
    Woof ! La comparaison fait mal. Et pourtant cet album est surchargé par l’inclusion des épisodes World War III, qui ne concernent pas entièrement Adam.
    Seule compte principalement la mini-série L’Âge Sombre, nous montrant un vrai vilain sanglant qui se trouve être également un homme fou d’amour.
    Costaud !

    – Les DC Infinite, avec un Detective Comics pas bien palpitant (qu’est-ce que c’est que ce notable qui se prend pour un Wilson Fisk poilu ?)…
    Une Wonder Woman qui s’est joliment réinventée avec un second degré bien écrit, dans une épopée pour l’instant très sympathique…
    Et début de la multiverselle Infinite Frontier, cumulant le meilleur de DC : enquête mystérieuse, grosse SF et une grande continuité passionnante à exploiter.

    • Salut Flo, petites questions (à toi ou à d’autres) concernant Absolute Carnage :
      _vaut-il le coup, niveau qualité intrinsèque ?
      _est-il vraiment tourné vers l’aspect horrifique/gore ?
      _Est-il important pour apprécier l’event king in black ? (je crois que je t’avais déjà demandé mais je ne me souviens plus :s)

      Merci d’avance à celui/ceux qui me répondront

      • Salut, je me permets de te répondre.
        Niveau qualité, ça se situe dans la moyenne des crossovers Marvel. On a l’impression que ça s’étend en longueur pour un final en Deus ex. Pas mon crossover préféré (parce que j’aime pas trop la forme de Carnage), mais ça reste lisible sans trop de réflexion.
        Les one-shots pour en arriver au cross-over sont intéressants, par contre.

        Aspect horrifique, non, pas vraiment. Enfin, y’a pire quoi. Gore, un peu vu qu’on a Carnage, mais on n’a pas vraiment de sang, c’est plus sous-entendu.

        Pour apprécier King in Black, il vaut mieux l’avoir lu, oui, parce que c’est dans la continuité. Ça permet de mieux comprendre le déroulement des événements.

        • Merci beaucoup pour ce retour détaillé.
          Il y a d’autres récits aussi important que Absolute avant de lire King in black, où ça suffit ?

      • 1 novembre 2022 at 12 h 06 min

        – un poil trop long pour ce que ça raconte.
        – oui, même sans être trop explicite (Carnage est une masse sanguinolente après tout), légèrement cauchemardesque.
        – on peut lire King in Black sans lire rien d’autre, à part Venom.

  3. THE IMPERFECTS (NetFlix)
    Le genre de série passé inaperçue par rapport aux mastodontes alors que, franchement, ça se laisse très bien regardé.
    La force du programme est clairement son casting qui fait le job mais le scénario n’est pas inintéressant.
    Une belle petite surprise donc.

    L ECOLE DU BIEN ET DU MAL (NetFlix)
    Rien d’original dans cet HARRY POTTER aux pays des contes de fées mais le job est assez bien fait. Très bon point notamment a l’héroïne qui passe de gentille a maléfique avec une jouissance certaine qui se voit à l’écran.

  4. « En quoi vous êtes-vous déguisés pour Halloween ? » Justement, pas ce soir ! 🤣 🤣 🤣
    https://i.pinimg.com/originals/ac/65/a7/ac65a79ca1df7fc5c6965a5a213cc3de.png

  5. Bon ben mon visionnage de The Witcher s’arrêtera à la saison 3…
    Déjà que le série n’est pas aussi quali qu’elle aurait pu l’être mais en plus sans Henry Cavill et, en plus, avec Liam Hemsworth que je ne vois absolument pas dans ce rôle… ce sera sans moi

    Sinon personnellement on ponce un peu nba 2k23 en attendant god of war Ragnarok et la sortie de BP : Wakanda Forever le même jour

  6. Perso je continue mon visionnage de l’ère classique de Doctor Who.
    Finit le Sixième Docteur, et bonjour Sylverter McCoy ! Si Time and The Rani était vraiment oubliable, Paradise Towers était un épisode vraiment excellent qui le donne très hâte pour la suite. 👌🏻

    J’ai également commencé la saison 3 de The Owl House, et dans la foulé la saison 1 d’Amphibia, et j’aime beaucoup cette dernière !

  7. Annulation de Westworld de HBO. Un peu dommage sachant que la cinquième était censée être la conclusion mais bon je trouve que la fin de la 4 offrait une possible fin satisfaisante. La série aura été assez inégale après une première saison fantastique, la 4 aura remonté le niveau mais pas assez niveau audience apparemment. Sait on jamais on pourrait voir un nouveau film Westworld pour conclure un peu comme Deadwood a eu la décennie suivante.

    • @ SOA-MC : Tu viens de me péter le moral… Fait #&@%*… Toutefois, tu as raison, la fin de la quatrième saison me semble acceptable à moi aussi, bien que je l’ai beaucoup moins appréciée que la 3. Je ne suis pas surpris qu’il y ait eu une baisse d’audience, ça commençait à tourner en rond à force de prendre une idée et de la renverser à chaque nouvelle saison. Elle m’a grosso modo ennuyée, m’enfin c’est personnel. Westworld restera mon étalon or de la série d’anticipation pendant longtemps.

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