Le bar de Galactus #177 : Avatar – La voie de l’eau

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Nous y sommes… Treize ans après la sortie d’Avatar – et la naissance des Toiles Héroïques -, James Cameron est enfin de retour avec Avatar : La voie de l’eau. Ce ne sera peut-être pas le film du siècle, mais ce sera sans doute l’expérience de la décennie. Pour faire monter la hype, Cameron a récemment teasé Avatar 4. A la lecture du scénario, au lieu d’envoyer plusieurs pages de notes, un exécutif de 20th Century Studios s’est contenté de deux mots : « Holy f***. » Et de son côté, le producteur Jon Landau nous annonce un Avatar 5 qui enverra Neytiri sur Terre ! Bref, face au Roi du Box Office, la concurrence se fait discrète. On peut tout juste mentionner la mise en ligne jeudi d’une série animée Sonic Prime sur Netflix. Décidément, c’est vraiment « I’m blue, da ba dee da ba diiii. » à tous les étages. Alors, qu’avez-vous zyeuté dernièrement/que zyeuterez-vous prochainement ? A vos claviers !

Jake Sully et Neytiri sont devenus parents. L’intrigue se déroule une dizaine d’années après les événements racontés dans le long-métrage originel. Leur vie idyllique, proche de la nature, est menacée lorsque la Resources Development Administration, dangereuse organisation non-gouvernementale, est de retour sur Pandora. Contraints de quitter leur habitat naturel, Jake et sa famille se rendent sur les récifs, où ils pensent trouver asile. Mais ils tombent sur un clan, les Metkayina, aux mœurs différentes des leurs…

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57 COMMENTAIRES

      • J’imaginais pas autant, ça donne le tournis!
        Qui aurait imaginé qu’on en serait ici après Iron Man et le premier épisode d’Arrow?
        Chapeau pour le travail que tu fais en nous informant et en nous divertissant depuis toutes ces années. Mais aussi pour supporter les plus pénibles d’entre nous (dont je reconnais humblement que je fais partie 😀 )
        Longue vie aux Toiles Héroïques. Une surprise prévue pour les dix ans?

          • 🤣🤣🤣 Mais quel naze!
            Bon ben on va attendre les 15 ans alors! La phase V sera derrière nous et on attendra avec impatience les 4F et les X-Men en espérant que le MCU redresse la barre.
            On espèrera aussi que d’ici là, le DCU ressemble enfin à quelque chose et que Sony ait renoué avec la qualité.

  1. « – et la naissance des Toiles Héroïques – »
    Du coup, un « bon anniversaire! » est un peu de mise 😌
    Je viens de voir que Black Panther 2 est a 768 M aujourd’hui. Peut-il vraiment atteindre les 800 M? Je n’y crois pas trop. Et peut-on tout de même parler de succès? Au delà du fait qu’il fait bcp moins que le 1, qu’il fait moins que Strange2 et sans l’aide de la chine.

    • On ne peut pas comparer les performances avec le 1 au vu du contexte si particulier du cinéma d’aujourd’hui. Entre la covid, la sortie sur Disney + 45 jours après, sa non-sortie dans certains pays contrairement au 1er opus, il était évident qu’il allait faire moins.

      Après c’est pas si mal que ça 768M.

    • 1-Oui même si Black Panther 2 a passé 5 semaines de suite premier au top Mondial hebdo il s’est écroulé en semaines 4 et 5 du fait que en 2018 BP 1 était sorti en semaine 4 et 5 en Chine où il avait rapporté 104 millions soit 22 millions d’entrées. Alors le comparatif entre 2018 et 2022 a donné l’impression d’une stagnation brutale de ses recettes.
      2- Il a rapporté 35 millions en semaine 5 (différentiel entre les 768 sem 4 et 733 semaine 5). Même si Avatar écrase tout il devrait trouver les 32 millions manquant ne serait-ce qu’aux USA.
      3- Parler de succès ? Ce sera la le débat sans fin entre succès et rentabilité, succès relatif ? Oui il y a des éléments qui ont modifié le marché, on les connait par coeur, covid, plateformes, absence de la Chine et de la Russie respectivement 2ème et 6ème marché mondial par exemple, mais bon en décembre 2021, Spider-man a fait 1.8 milliards et en avril/mai 2022 Top Gun 2 a pété le box office Monde avec près de 1.5 milliards.
      On savait en sortant en novembre Black Panther n’avait pas la meilleure période – on l’a vu avec Les Eternels l’année dernière mais cependant avait un boulevard devant lui, aucune concurrence.
      Black Panther 1 avait obtenu le meilleur score US en 2018 avec 700 millions. Bon à la base on savait que taper les 715 de Top gun 2 cette année avec une suite sans T’challa cela allait être compliqué. Alors avec 409 millions aux USA il va passer Strange 2 et ses 411 millions et devenir top 2 de l’année mercredi ou jeudi avant que Avatar le déloge deux semaines plus tard… Il terminera top 3 de l’année US, gros succès donc même si j’en attendais 550 millions minimum. Mine de rien plus de 250 millions de différence c’est 125 millions net en moins pour les caisses de Disney et encore une fois le marché US est vital, c’est 50% net minimum par rapport au ticket salles.
      Pour moi la déception vient du marché hors USA, il a été parfois quelconque sur certains marchés… pas mal en Corée, si on accepte que 2 millions d’entrées soit un gros score en Corée alors que Strange 1 avait attiré 6 millions de spectateurs par exemple…il a été assez inexistant au Japon, seulement top 12 en Allemagne, juste top 10 dans certains marchés européens… Il a été un gros succès au Mexique avec près de 10 millions d’entrées mais avec leur monnaie c’est 35 millions de dollars « seulement ». Il a très bien marché en France après une première semaine qui laissait penser à beaucoup plus pourtant…
      Maintenant Black Panther 2 sera top 6 Monde en 2022 alors que Black Panther était top 2 Monde… Il manquera dans les caisses de Marvel 550 millions brut par rapport au premier ce qui n’est pas rien….
      Maintenant j’évoquerai que Black Panther est passé de la catégorie très gros succès a gros succès. Un top 6 Monde c’est très bien il y a des studios qui tueraient pour cela, 800 millions de recettes Monde c’est largement suffisant pour lancer un 3ème épisode surtout avec plus de 400 millions aux USA cependant globalement le problème c’est que les recettes des MArvel allaient plutôt croissant lors de la décennie 2010/2020 et que hormis le Spiderman nous sommes dans une période de tassement, les chiffres ne progressent plus et pourtant Marvel a placé ses 3 films dans le top 10 annuel. Marvel n’est pas un problème pour Disney il faut juste maintenir le niveau, les films drainent un public habituel, un noyau de fans qui bon an mal an qui va voir quand même tout les films en disant c’est moins bien mais qui y retourne quand même presque à chaque fois. Et c’est précisément ce presque à chaque fois qu’il va falloir absolument maintenir. Il ne faudrait pas que ce presque à chaque fois devienne « moins souvent ».

  2. Ah enfin la sortie d’Avatar 2, malheureusement j’ai mon oreille gauche un peu bouchée après être tombé malade donc je vais peut être attendre un peu avant d’aller le voir snif

  3. Blue monday 😉
    Faut effectivement que je réserve ma séance mais je ne sais pas quand… et si possible dans les meilleures conditions : Imax, Dolby, 4K, etc…

    Le Chat Potté 2 : Une excellente suite à savourer avec ou sans gaspacho (suivant votre cinéma).

    Fun, joli pa-patte graphique, scénario au poil, on ronronne de rire, excellent usage de personnages et objets des contes de fée. Un excellent moment.

    Avertissement pour les plus petits, le Grand Méchant Loup est flippant (mais réussi)… risque de traumatismes et de cauchemars la nuit…

    Labyrinthe : Cool trilogie. Particularité : trame différent à chaque opus contrairement à un Hunger Game. Le 1 et le 2 sont le jour et la nuit niveau ambience. Ils sont farfelus les scientifiques… la résolution au grand problème est évidemment prévisible bien qu’un peu tombé du ciel… mais je pardonne car c’est bien mené niveau péripétie.
    Prochaine saga : Divergente.

    Jeu vidéo : Ori. Le 2 apparement. À vérifier. J’aime bien les métroïd-like.

  4. Long live the Boss !

    Et dire que je commençais a checker le site lors de la promo de Captain America The Winter Soldier et des Gardiens de la Galaxie avant d’aller au collège ! Ça ne me rajeunis pas 🤣

  5. Box office pro a annoncé Avatar 2 a 167 millions pour son premier week end US pour un total de 662 millions
    Voici les week end recettes Monde de Spiderman no way home et Avengers Endgame pour que vous puissiez comparer avec les futurs chiffres de Avatar 2
    Spider-man no way home
    Box office Monde 1er week end 600 millions
    week end 2 – 202 millions – cumul 1 054 000 000 dollars
    week end 3 – 131 millions – cumul 1 368 000 000 dollars

    Avengers Endgame
    1er week end 1 209 000 000 dollars – record absolu
    2ème week end – 428 millions – cumul 2 188 000 000 dollars en 12 jours
    3ème weekend – 165 millions – cumul 2 485 000 dollars en 19 jours
    4ème week end 76 millions – cumul 2 614 000 000 dollars en 26 jours
    Voilà la feuille de route de Avatar 2

  6. Attention au score chinois d’Avatar… le gouvernement a lâché du lest sous la pression et le covid est en liberté, donc il estimé que plusieurs millions d’habitants de Shangai l’ont attrapé, même si c’est le variant omicron, ils ont la crève quoi et restent chez eux…le box office chinois est au plus bas depuis des semaines, alors selon pas d’étincelles à prévoir du côté du box office chinois. Il va marcher à priori puisque le public chinois a beaucoup vu Avatar au cinéma, maintenant à quel niveau ?

  7. Avatar 2 en IMAX 3D VOSTFR samedi matin pour ma part (avec « un peu » d’HFR inclus, je n’ai pas bien compris)… J’ai très hâte, j’ai revu le premier film à la hausse en septembre dernier lors de la ressortie masterisée, j’ai pris une énorme claque, c’était vraiment beau.

    Landau a aussi évoqué une possible suite à Gunnm/Alita, ça fait plaisir 😀

    • Landau cherche surtout du blé pour financer une suite produite par lui, scénarisé par Cameron et dirigé par Rodriguez… Avec 85 millions de dollars de recettes sur le sol US je lui souhaite bonne chance

      • Ah une suite à cet excellent Alita je dis un grand oui, mais j’ai de gros doutes vu le score du premier. Il va rejoindre ces coup de cœur qui n’auront jamais de suite je pense…

        • Alita était sympa en tant que film mais je suis pas sûr d’avoir envie de voir la seconde partie de l’histoire saccagée comme ce fut le cas de la première. C’est bien beau de reprendre certaines cases du manga mais si on pouvait avoir le fond avec ce serait pas mal.

  8. Longue vie au site que je suis depuis 8 ans !

    ce que j’adore ce sont les critiques souvent justes et sans spoiler, un plaisir à lire !

    je vais me refaire Avatar avant d’aller voir le 2, ça risque d’être l’embouteillage mercredi.

    pas vu grand chose si ce n’est la série Halo, pas mal du tout pour le non puriste que je suis !

  9. Sinon Christopher Nolan qui dit en interview avoir recréer l’imagerie d’une explosion nucléaire sans CGI pour son prochain film. Le meme a pris vie. 😂😂😂

  10. J’ai vu des gens prendre des places pour Avatar en 2D. Alors faudra m’expliquer pourquoi.
    C’est comme jouer a Elden Ring sur PS3 en plein jour avec les reflets sur la télé.. les conditions ne sont pas optimales, et tu ne profites pas de la meilleure technologie possible pour « apprécier » pleinement l’œuvre dans laquelle elle a été faite..

    • Perso j’ai la 3D en horreur. Ca me déconcentre de l’image dans son ensemble et me gâche le plaisir. Donc demain, j’irai à ma séance 2D, et ça m’ira très bien 🙂

    • La 3D me rend malade. Au sens littéral. J’en ressors totalement épuisé, nauséeux, et elle me donne également l’impression de ne pas réussir à bien percevoir ce qu’il y a à l’image. Je sais que pour un film tel que celui-ci, c’est dommage de passer à côté, mais cela fait des années que je l’ai abandonnée.

    • « C’est comme jouer a Elden Ring sur PS3 en plein jour avec les reflets sur la télé..  »

      C’est ce que je me tue à dire aux gens qui regardent leurs films en VF ! 🤣🤣🤣

  11. Joyeux anniversaire au site du coup, puisse tu continuer pendant longtemps.

    Sinon allez voir Avatar 2 au cinéma est une évidence (séance réservé pour Vendredi), j’espère juste ne pas avoir trop mal au crâne avec ses 3h en 3D et que celle ai de l’intérêt.

    Et j’ai repris les comics en commençant par les séries post Secret Wars (celle avec le BattleWorld) dans l’optique de rattraper les séries actuelles (oui je sais j’ai de la marge)

  12. Les premiers résultats d’Avatar viendront de la Corée étant donné qu’ils communiquent un compteur d’entrées quotidien et qu’ils ont un décalage horaire qui fait qu’on a les résultats a 17 heures…d’après le forum théory il y aurait 640 000 tickets vendus a J-1…Un forumeur a prédit une première journée a 800 000 entrées et 3.5 millions d’entrées dans la semaine. C’est tout à fait possible en Corée Avengers Engame avait attiré 1 338 000 entrées en 1 jour
    1ère semaine Corée pour Endgame
    1 338 000
    832 000
    1 046 000
    1 662 000
    1 427 000
    471 000
    551 000
    Ce qui fait une première semaine inouïe à 7 331 000 entrées en Corée (52 millions d’habitants)
    Record absolu Avatar 2 a une barre haute à battre…
    Avatar reste top 3 all time en Corée avec 14 400 000 entrées et Avengers Endgame top 5 avec 14 000 000 d’entrées.
    Black Panther 2 a juste dépassé les 2 millions d’entrées par comparaison.
    Le box office Coréen est un indicateur très important pour les blockbusters US car les films sortent le mercredi il donne un peu le « la » de l’exploitation mondiale. Quand un block US cartonne là bas c’est un très bon signe.

  13. Commencé Marvel’s Midnight Suns, et franchement pas mal du tout. Je pensais pas, mais c’est largement au-dessus de ce qui a pu être proposé pour Gotham Knights et Marvel’s Avengers, même si ce n’est pas du tout le même style de jeu.

  14. J’ai fini warrior nun saison 2. Toujours aussi moyen. Mais déjà le format un peu plus resserré (8 épisodes, 40 min de moyenne) associé à une intrigue en elle même plus dense rend l’ensemble plus regardable.

    Et si je trouve les personnages assez fades, l’histoire me tient en haleine (à mon avis je me pose beaucoup plus de questions que les scénaristes sur leur propre show et je risque d’être terriblement déçu quand ils pourront plus cacher l’arnaque).

    En attendant que Darkness/Magdalena soit un jour adapté, c’est le produit de substitution qui s’en rapproche le plus donc je m’en contente.

  15. https://www.youtube.com/watch?v=pQLb4yBwxvg
    Teaser pour le prochain Scream, après Jason qui se rend à NY place à Ghostface, ayant apprécié le dernier film je suis preneur et puis le changement de ville peut donner un peu de fraîcheur.

    https://www.youtube.com/watch?v=bHXejJq5vr0
    Trailer pour 65 des scénaristes de Sans un Bruit, ma foi ça a l’air sorti de nul part même si j’en avais entendu parler brièvement et ça a l’air alléchant, de la SF avec des dino on a pas ça souvent en dehors de JW et ça fait plaisir de voir Adam Driver dans autre chose qu’un « Prestige drama ».

    • Sympa la nouvelle atmosphère que vend le trailer pour Scream 6. J’avais bien aimé le précédent dans un style assumé de pseudo-remake à la Star Wars VII, il est logique de faire pour celui-ci dans la nouveauté façon Star Wars VIII.

  16. 12 décembre 2022 at 13 h 00 min

    Comment ? Le film ne sera traité que sur cette page et pas dans un encart dédié ?
    Étonnant !

    Vu :

    – Rattrapage de plusieurs films de Julien Duvivier, les plus anciens étant assez inégaux mais avec de bonnes idées.

    – « Lucky » et « Rebelles »…
    Le même problème avec ces polar franco-belges trash : ils ne semblent pas s’être remis de « C’est arrivé près de chez vous » et Tarantino, et se contentent trop souvent d’aligner des scènettes énervées avec des personnages très bêtes. Sans créer ni de liant bien construit entre elles, ni d’assez d’empathie pour ces protagonistes pieds nickelés majoritairement sans foi ni loi.
    Ça manquera toujours de sincérité et d’originalité.

    – « Seraphim Falls »…
    Une Pépite de western, avec beaucoup d’acteurs d’origine irlandaise, scénarisée et réalisée par feu David Von Acken (pas une bien grande carrière)…
    Mais avant tout, il s’agit surtout d’une production Icon, donc portant sensiblement la marque de Mel Gibson. Ça part néanmoins avec quelques a priori circonspects, que ce soit avec une première partie dans la forêt enneigée façon « Convoi sauvage/The Revenant », en plus pauvre. Ou bien le fait que Pierce Brosnan y joue l’anti-héros traqué et Liam Neeson son poursuivant trop rigide alors que, avec le recul, notre empathie naturelle verrait plutôt les deux comédiens inverser leurs rôles.
    Sauf que, Icon/Gibson oblige, dès le début on ne fait qu’y parler de choses Essentielles et Violentes via la mise en scène. L’eau, la chaleur, la vision, la gravité etc… Mais aussi la parole, le troc, absolument Tout a son importance dans ce film.
    Tout doit servir, Tout a un prix, Toutes pertes et morts comptent, Tout doit être rétribué… Pour survivre dans ce contexte, rien ne doit être gratuit.
    Et pendant tout le film, vraiment tous les personnages se confrontent à ça, tous les acteurs secondaires de passage (tous des gueules extras) servent ce propos qui passe par la vengeance, la corruption, l’obsession (le retournement de situation sur l’identité des deux antagonistes est vite devinable, mais l’histoire va bien au delà de ça). Et bien sûr la rédemption après un chemin de croix un peu christique, mais pas que car s’il suffit d’un bref plan sur des enfants natifs pour voir qu’ils ont été évangélisés, il suffit de quelques minutes pour faire briller l’iconique (!) Wes Studi en passeur des mythes grecs – aucun personnage natif n’est montré dans son état sauvage.
    Jusqu’à ce que ça s’épure de plus en plus visuellement, et finisse dans la Mystique totale, avec marché tentateur diabolique sorti du néant.
    Arrivé à ce moment là, il n’y a depuis longtemps plus de doute en ce qui concerne la pertinence des acteurs principaux, surtout par rapport à l’histoire personnelle de Neeson.
    Quant à Brosnan, loin de tout jeu un peu pincé et looké comme l’était Gibson sur le tournage parallèle de « Apocalypto », il trouve le meilleur rôle de toute sa vie.
    Passé inaperçu, ce film mérite lui aussi sa rédemption.

    – Fin de la mini-série « La Garçonne »…
    Intéressant quand on s’y plonge après « Les Combattantes » et «  »Au revoir là haut », utilisant intelligemment le contexte de l’après guerre.
    Et puis grimée en jeune homme, Laura Smet ressemble à Vincent Rottiers – dommage alors que ça ne soit pas lui qui joue son frère, le trouble aurait été plus grand (mais le suspense, moins cohérent).
    Après, à courir après deux enquête différentes à la fois, avec une conclusion bien trop brusque, il devient dur de tenir le fil. Surtout que le thème de l’imposture, qui s’étend aussi à l’antagoniste, est bien intéressant.

    Lu :

    – Le King Conan de Jason Aaron…
    Un demi huis-clos un peu décevant pour ce qui est de l’épique (des zombies !) mais il y a le talent des dialogues et dessins. Et l’amour de l’auteur pour le personnage, à qui il imagine une jolie porte de sortie.

    – Fin tranquille du Crimson Reign de Star Wars, mais il reste un épilogue.

    – Alien Tome 2 Renouveau…
    Après avoir lorgné sur « Aliens » pour le premier tome, Philip Kennedy Johnson s’inspire du « 3 » avec sa planète de croyants sans technologies perfectionnées. Assez morbide et très pessimiste voir dégoûtant, cet opus de transition place surtout ses pions pour une grosse arche narrative.
    Avec un épisode annual prequel en bonus, pas complétement indispensable.

    – Fin de l’intégrale Space Usagi…
    Simple et sincèrement dramatique à la fois, cet exercice de Space Opera à part a gardé assez de charme.

    – Dragon Ball Super 17…
    Action continue, classique maintenant – Sangoku Yin et Végéta Yang se battent chacun leur tour – et c’est le fier prince qui sort son épine du jeu. Ce mec est dément.

    – Début de l’intégrale comics de The Mask…
    Un certain style satirique pour cette histoire de corruption matinée de Polar.
    On comprend surtout pourquoi Chuck Russell a réalisé le film adapté (qui a complètement éclipsé le comic), car sa violence sarcastique n’est pas si loin de celle d’un « Freddy ».
    Évidemment, avec des effets numériques, alléger le ton était inéluctable… Mais peut-être que comme pour Deadpool et The Boys, une adaptation plus fidèle sera possible ?

    – Début de l’intégrale de Madman…
    L’œuvre culte de Michael et Laura Allred est le bon chaînon manquant entre super-héros et John Waters.

    – Fin de l’intégrale 7 de Invincible…
    Après le déchaînement de violence, les manipulations honteuses (la couverture avec le gamin de dos et une Eve mince) et autres prises de conscience qui tombent pile au bon moment.
    C’est encore trop calculé pour être honnête, et toujours grossier jusqu’à se contredire d’un épisode à l’autre – ça va, on voit qu’ils font en sorte de créer du suspense pour chaque fin de tome.

    – Fin du mook Comic Box…
    À moitié intéressant pour qui a lu tous les autres numéros (beaucoup de redondances, d’articles recyclés, pas toujours assez de style), mais ça va.

  17. 15 décembre 2022 at 13 h 00 min

    « C’est pas vrai, genre on l’a déjà vu dix fois à la télé…
    Le Grand Bleu avec une Chaussure Noire ? »

    Et en effet, à l’époque on n’avait rien vu qui n’ait été fait plein de fois avant. À part le niveau d’effets spéciaux, et de 3D bien sûr, cette béquille qui vous empêche de faire fonctionner tout seul votre instinct immersif.
    Mais sinon, en 2009 « Avatar » était bien un reflet du début de l’ère Obama, une illusion qui a bien marché : bien joli, un peu cool, très lissé, manichéen et politiquement correct, un bon Disney des familles avec de bonnes valeurs et un paquet de répliques drôles à l’hollywoodienne. Le Star Wars personnel de James Cameron (aventures dans l’univers, mais avec les militaires de l’espace, l’Amour, l’écologie, le bleu partout)… toutefois avec moins de sale, moins de rugosité, et des promesses qui seront trop longtemps laissées de côté. C’est là que le bât blesse.
    Surtout quand ce film génère une espèce d’omerta, donnant l’impression d’interdire toutes remises en question ou toutes moqueries, histoire de préserver la pureté de ce pauvre petit objet « fragile » – qui est pourtant un mastodonte.
    Le niveau de réactions victimaires de la part de la critique (principalement) pour la défense de ce – quand même – très bon film d’aventure, c’est ahurissant !

    Et bien non, à bas les révoltes claniques absurdes : on a tout à fait le droit de se payer la tête d' »Avatar » ou de faire du mauvais esprit, si on en a envie. On a même de bonnes raisons pour ça.
    Par rapport à l’histoire du Monde et du Cinéma, peut-on être un grand nom d’auteur comme James Cameron et se contenter d’aussi simplifié pour ce qui est d’un scénario sur la colonisation chez des indigènes, même métaphoriquement ?
    Non, vraiment pas. Le mot Na’vi a beau semblé dériver de « Native », il n’a pas non plus à être l’anagramme de « Naïve ».
    Pourquoi n’a-t-on pas eu droit dès le début à des autochtones capables d’être également violents et effrayants, pas seulement du point de vue de l’archétypale Quaritch ? Ou avec un monde et des coutumes qui ne seraient pas aussi ressemblantes à celles de nos propres indigènes (aucun des terriens ne semblent s’en rendre compte), et qui arriveraient à nous faire croire à des absurdités biologiques ou culturelles ?

    Parce-que le cinéma de Cameron justement, c’est pas ça. C’est un type qui savait raconter des histoires rudes, traumatisantes, même dans ses films les plus gentils et romantiques (« Abyss » et « Titanic » possèdent leurs lots de scènes frissonantes, qui vous prennent aux tripes).
    Il nous emmenait dans des mondes futuristes qui ne ressemblaient à absolument rien de connu – sauf dans des bandes dessinées, très pillées.
    Il mettait surtout en scène des couples, ayant la particularité de voir chacun donner sa force à l’autre. Exception faite de Ripley/Newt ou du T-800/John (plus protecteur/enfant), on avait Kyle Reese qui donnait littéralement de lui à Sarah Connor, ainsi que sa folie – pratique pour recycler son type de dialogues dans le 2. On avait le « remariage » des époux Brigman et Tasker, on avait Jack et Rose.
    Et là, pour Jake et Neytiri, on a pas ça puisque le héros y est clairement un sauveur occidental qui apprend si bien, et sans rien offrir de sa culture en retour, qu’il devient encore plus capable que les autochtones (traduire : parce-qu’il a une éducation non sauvage). Et qui réussit sur tous les tableaux, y compris à conquérir la princesse et le statut de Chef. Qui plus est, avec un bagout assez beauf (le grand défaut d’acteur de Sam Worthington) et une voix-off narrative trop omniprésente.
    C’est assez schématique et très américain, peut-être parce-que le cinéma de Cameron a toujours suivi le sens du public, lequel public a totalement changé depuis 20 ans. Et qu’il sait anticiper sur ce que les producteurs voudraient lui imposer pour être plus rentable, c’est sûr.

    Ce n’est qu’à la toute fin qu’il y eût Le Plan décisif du film, quand Jake échoue (enfin) et que sa compagne le sauve et le prend, fragile, dans les bras. On admire la prise de contrôle de l’héroïne, et l’interaction bouleversante humain/virtuel, avec tout ce que ça signifie… Mais encore une fois, à ce moment là, c’est la fin.
    Et on n’aura pas suffisamment compris ce que ça fait de pouvoir s’affranchir de ses limites physiques (thématiques typiques du langage des gamers), ou de l’importance du sens de la vision tel qu’il est martelé dans cette culture.
    On ne comprendra pas non plus pourquoi les jambes de Jake sont aussi atrophiées après avoir été blessé à la moelle épinière, on aura jamais traité son lien « d’imposteur » avec son jumeau ou le reniement de sa planète natale, on aura des marines montrés de façon intégralement méprisante, Max Patel ne fera pas de lien avec les avatars de sa culture hindou, etc etc… Beaucoup d’idées manquées, qui en valaient la peine.
    Tout ça n’aura été qu’une mise en place, avec une bataille finale à la Ewoks (même avec une majorité de flèches et des bâtons, la forêt nous fait gagner contre la technologie, ce genre de chose)…
    La Révolution n’aura pas vraiment lieu car la 3D immersive n’a pas pu être utilisée aussi bien par beaucoup d’autres…
    Les suites pouvant enfin complexifier l’histoire se sont faites attendre, entretenant à nouveau le mythe de « sauveur » (du Cinéma) chez J.C. (!).

    « Il est tard, il y a déjà une voie d’eau ».

    Maintenant, puisque la Fox n’a jamais pu aligner une autre franchise capable d’atteindre ne serait-ce qu’un petit milliard de dollars de recettes (ni X-Men, ni Planète des singes n’ont réussi), l’absence de nouvel « Avatar » aura pu indirectement aider à la chute du studio et son absorption par Disney. Tant mieux pour eux, il y aura de quoi faire de bonnes attractions Avatar dans leurs parcs, et sortir ces films sans créer de polémiques plus grandes qu’une cigarette… Même dans un contexte plus dur pour les salles de cinéma.

    Mais pour l’histoire alors, quoi de neuf ?
    Et bien un peu la même chose, mais en mieux. Cameron va jouer justement sur le temps réel, bien qu’en résumant les années passées de manière trop courte. Presque 5 minutes, et voilà les humains qui reviennent avec leurs gros sabots, dans une explosion enflammée qui lance une grosse série d’autoréférences à toute la filmographie du cinéaste : le mur de feu de « T-2 » donc (mais d’abord de « Akira’), un sauvetage en apnée comme dans « Abyss », un naufrage à la « Titanic », et autres plateformes avec de la fumée et enlèvements d’enfants…
    Le premier « Avatar » est lui aussi refait, sous le mode d’apprentissage d’une culture inconnue, et du tissage de liens entre les êtres vivants, cette fois dans l’élément aqueux. En prenant son temps avec plaisir, sans penser au moindre enjeu.
    Cet espèce de best-of signifie-t-il que Cameron s’interroge sur sa postérité, alors que la dernière partie de sa vie va être beaucoup occupée par cette franchise ? Une franchise où la mort n’est d’ailleurs jamais définitive.

    Malheureusement certains défauts restent. Neytiri, tout comme Zoe Saldana actrice, n’arrive toujours pas à imposer sa voix au public, ni à devenir l’héroïne principale ou à égalité, confinée encore une fois dans un rôle de guerrière féroce, pas vraiment mère louve d’ailleurs (quoique).
    Le champ libre est laissé en bonne partie à Jake (James ?), un poil moins narrateur car c’est un film déjà très bavard, chef militaire souvent désagréable d’un clan ressemblant beaucoup trop à une famille américaine typique (« Allez ! Les Sully se serrent toujours les coudes ! – Oui, chef ! »).
    Mais Cameron ne perd pas de temps quand il sait que l’histoire d’amour originelle a déjà abouti, et qu’il devient clair que ce sont les enfants qui vont prendre le contrôle de ce récit et tout remettre en question, jusqu’à impressionner leurs parents – et leur donner de la force, donc. Quitte à systématiquement créer des situations dangereuses pour se faire, en leur désobéissant plein de fois.
    Plutôt les frères et sœurs « du milieu », c’est à dire ni l’aîné ni la petite cadette, qui sont presque unidimensionnels… :
    L’un est un « mauvais fils », jeune sensible à la Jordan Kent, cherchant sa voie autant que l’approbation de son père…
    Un autre est calqué sur… le petit Tarzan de Disney, un pont entre les peuples plutôt que tiraillé entre les deux (pour l’instant). Surtout capable de créer des réactions imprévisibles chez certains personnages…
    Une autre est une sorte d' »élue » charismatique aux capacités mystérieuses. Et une performance inouïe à elle seule puisque Sigourney Weaver y utilise ses grandes capacités gestuelles et physiques, qu’elle a toujours (eu), sans qu’on y perçoive qu’elle a 5 fois l’âge de l’héroïne. Même si c’est toujours bizarre de voir des acteurs jouer leur propre engeance, comme s’ils s’étaient enfantés eux-mêmes.

    Tout ça fait quand même beaucoup. Un arc narratif pour un des enfants suffit déjà largement pour être intéressant. Mais là, ça donne l’impression que le récit veut partir dans trop de bonnes directions à la fois, même pour un film de plus de trois heures.
    Pas toujours de la subtilité – à part « Negan » Quaritch les envahisseurs n’ont aucune ambivalence, la Terre n’existe pas, les Metkayina sont clairement des Maoris/Polynésiens et aucun des terriens ne semblent toujours s’en rendre compte…
    Ni de la cohérence – déménager les Sully ne peut arrêter les attaques chez eux, non ? Et pourquoi tout le monde parle anglais chez les Metkayina ?
    Et si les possibilités techniques stupéfiantes à l’œuvre ont beau créer des moments sensitifs, jouant avec le HFR pour être encore plus immersif, elles ne sont pas exploitées complètement à fond. Pas jusqu’à créer des compositions puissantes et signifiantes, sacrifiées alors sur l’autel d’un rythme moderne plus rapide – on a des plans de dingue qui mériteraient de durer quelques secondes de plus pour saisir ce qu’ils démontrent, notamment quand l’écran est divisé en deux entre ce qui est immergé et ce qui émerge.
    Au vu de l’ambition affichée et de la sécurité financière qu’il faut faire jouer, le montage de cet opus (dans lequel plusieurs personnages secondaires sont quasi invisibles) a dû être très compliqué.

    Mais c’est un spectacle familial et Sur la famille, fait pour le grand écran tellement il est visuellement énorme, à l’action énergique et bien faite, et heureusement bien contenu… Et qui sait faire du Beau et du Terrible à la fois.
    C’est le plus grand atout de cet opus : avec une installation de la RDA sur le long terme, et une paix complètement fracturée, sans compter les attaques de francs-tireurs sans foi ni loi, cette « … Voie de l’eau » est plus ouvertement violente, plus hargneuse, déplorant les limites de la fuite pacifique ou de la cordialité entre les peuples.
    Capable de mettre en scène une longue et excitante chasse à la baleine comme si on était encore au XIXème siècle, tout en restant fondamentalement horrible à voir.
    Ou de créer une bataille finale brutale, se muant en face à face intimiste et intense.
    Enfin on les a, ces indigènes qui ne voudront plus se laisser faire ? Pas de quartier ? Car faire un film sur la Colonisation, ce n’est pas une question d’Amour… c’est forcément parler aussi de la Violence entre les êtres vivants, et comment gérer cette inéluctabilité.
    C’est tout cela qui manque aux blockbusters modernes. Merci à James Cameron de l’assumer à nouveau.

    La boîte de Pandore n’a pas fini de s’ouvrir…

  18. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Avatar-2-a-failli-inclure-une-scene-de-bataille-dans-lespace-avec-des-NaVis

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Avatar-3-sera-raconte-du-point-de-vue-de-Loak-revele-James-Cameron
    ‘chier, c’est pas encore le tour de Neytiri – la femme forte que personne ne veut écouter.

    Ils trépignent dites donc, ils n’en peuvent plus de teaser les suites… Même Vin Diesel en vient à… mythonner ? Ça lui ressemblerait bien.
    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Non-Vin-Diesel-ne-jouera-pas-dans-Avatar-Jon-Landau-explique-lorigine-de-la-rumeur

  19. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Payakan-sera-de-retour-dans-Avatar-3-Nous-le-voyons-comme-un-personnage-pas-une-creature

    « Sauvez Willy 6 » ? « Orca 2 » ?
    Par contre si ça doit se transformer en Moby Dick du futur, le personnage de Scoresby (mutilé au même endroit que Payakan évidemment) n’a pas vraiment l’étoffe d’un Achab.

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