Le bar de Galactus #197 : Silo ~ Citadel

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Après See, une nouvelle série de science-fiction s’apprête à débarquer sur Apple TV+… Adaptation d’une trilogie signée Hugh Howey et publiée en France par les éditions Actes Sud, Silo fait rimer dystopie et claustrophobie grâce à un joli casting composé de Rebecca Ferguson, Common, David Oyelowo, Iain Glen, Rashida Jones et Tim Robbins. Quelqu’un a lu les romans ? Pour ceux qui préfèrent voir du pays, les producteurs Anthony et Joe Russo ont lâché sur Prime Video les premiers épisodes de Citadel, une série d’espionnage futuriste menée par Richard Madden et Priyanka Chopra. Même que la campagne promotionnelle n’a pas hésité à lorgner sur les codes visuels de Tenet (#SurUnMalentdu). Mais peut-être avez-vous déjà prévu d’occuper vos lundis fériés avec Star Wars Jedi : Survivor ? Dans tous les cas, à vos claviers et très belle semaine à tous !

Silo raconte l’histoire des dix mille derniers habitants de la Terre, qui vivent à un kilomètre sous la surface pour se protéger d’un monde toxique et mortel. Cependant, personne ne sait quand ni pourquoi le silo a été construit, et quiconque essaie de percer ce secret risque sa vie. Rebecca Ferguson incarne Juliette, une ingénieure cherchant à élucider le meurtre d’un proche, qui se retrouve face à un mystère aux profondeurs insoupçonnées. Parfois, la vérité est plus dangereuse que le mensonge.

36 COMMENTAIRES

  1. J’ai cru naïvement que le « Final season part 2 » de l’Attaque des Titans marquerait la fin de la série.
    Alors qu’en fait, le part 2 du part 3 du final season (4) sortira en automne… (j’ai mal au cerveau) ça ressemble aux ouvriers quand ils disent « nous finirons les travaux dans 10 mois », et que 3 ans plus tard… toujours pas terminé.
    De peur qu’un Final Season Part 3 Part 2 Snyder cut sorte dans 3 ans, j’ai dû me rabattre sur le manga pour connaître la fin, il restait que 4 chapitres environ donc ça va.

    Alors que dire ? Déjà, c’est bien que l’auteur ait les réponses aux questions qu’on peut se poser contrairement à JJ Abrams qui réussit à attiser la curiosité mais vous dit ensuite (à ses scénaristes inclus) « démerdez-vous », j’avais vu dans 2 interviews qu’il disait avoir – très – rarement des idées pour les réponses.
    Ce n’est pas le cas du mangaka, qu’on approuve ou non ses choix, on ressent qu’il sait où il va. Pour moi, ses explications me vont, ex. : l’identité des Titans cuirassé et colossal, le pourquoi du comment, le monde extérieur, l’origine des Titans, etc.

    Spoil

    Par contre, évidemment, même si je comprends le dilemme, je n’approuve pas la radicalité d’Eren, et que 80% de l’humanité ait été annihilée (Roland Hemmerich a du avoir une demi molle). Mais qu’ensuite, ça se termine de façon assez ou presque sereinement, je trouve ça bien, j’avais peur que ça se finisse sur une note complètement pessimiste (la fin de tout).

    Un peu triste pour Mikasa, pas parce qu’elle n’a pas pu vivre une romance avec son amour de toujours mais parce qu’elle soit tombée sur ce petit *tousse* merdeux, et qu’elle n’arrive pas à aller de l’avant, se débarrasser de son écharpe.

    La fin est une petite porte ouverte, on ne sait pas comment le peuple de l’île réagira face au récit du bataillon d’exploration (+ Reiner, Annie et Peek), et de ce qu’adviendra de l’île du Paradis et de Mahr. J’étais un tout petit peu frustré de ne pas savoir donc j’ai cherché si il y avait ou aura une suite et je suis tombé sur un article sur l’auteur qui date de janvier, la réponse est: non… D’ailleurs, il ne compte pas faire de manga, pour le moment en tout cas. Un passage de cet article m’a intéressé, il a travaillé dans un cyber café où certains clients pouvaient parfois devenir agressifs, c’est ce qui l’a inspiré pour les Titans (je me suis demandé si il est allé dans des cafés parisiens pour avoir l’inspiration des Titans primordiaux).

    Il y a quand même eu des moments dans la série qui m’ont agacé comme quand les personnages principaux tenaient des Titans primordiaux ennemis à leur merci mais discutaient tranquillement, on comprenait plus tard que leur plan était de bouffer l’un d’entre eux, càd qu’un des trois.
    Mais quand chacun d’entre eux est une énorme menace et que les protagonistes se comportent aussi bêtement qu’un méchant d’un vieux James Bond, ça me fait sortir du délire.
    Et ce moment… « Attention Bertolt est dans un tonneau dans le ciel qui vole à 3km/h, il ne faut pas qu’il s’approche de Reiner qu’on peut tuer là tout de suite mais fuyons ! », put… sérieusement, il y a pleins de moments comme ça qui m’ont agacé.
    Certes, quand on voit l’œuvre dans son ensemble, on comprend que ces personnages sont utiles pour la suite mais l’auteur aurait du faire d’autres tournures scénaristiques pour y arriver, parce que ces moments agaçants, j’avais l’impression que c’était écrit par les scénaristes de Far From Home et No Way Home.

    À contrario, j’ai beaucoup apprécié le thème sur le cercle de la vengeance, puis ensuite sur la compréhension d’autrui, le point de vue de « l’ennemi », ce qui amène au final. Que les survivants sur le bateau en route vers l’île soient tous Eldiens, ils ont eu des griefs réciproques lourds mais ils sont arrivés à se comprendre et s’accepter, on a même cet impression qu’ils sont tous devenus amis.
    Globalement, j’ai aimé l’ensemble de la série, les moments qui m’ont agacé sont pardonnables. J’ai eu un petit pincement au cœur quand j’ai fini le dernier chapitre car L’attaque des Titans était un phénomène de la pop culture et ça fait toujours quelque chose quand une œuvre marquante prend fin.

    • SPOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILERS

      Pas vu l’anime ça m’avait saoulé les plusieurs parties du coup lu le manga dès la fin de la part 1 S4 .
      Mais je reregarderais l’anime car je crois qu’il vont changer la fin (que j’adorais)

      « même si je comprends le dilemme, je n’approuve pas la radicalité d’Eren »

      Moi j’ai adoré cette radicalité philosophique et OMG (je ne sais plus si c est déjà passé, mais le fait que ce soit Eren qui aie susurré à l’oreille de son père le meurtre de la famille royale, alors que son père allait changer d’avis au dernier moment , et que du coup Eren en faisant ça, sait qu’il condamne sa mère OMFG)

      « je me suis demandé si il est allé dans des cafés parisiens pour avoir l’inspiration des Titans primordiaux). »
      😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂😂

      Sinon j’ai lu tout ce que tu as écrit, mais ça fait trop longtemps que j’ai lu le manga du coup ce n’est plus trop frais dans ma tête, par contre , la fin était un peu ouverte (l’enfant qui découvre la grotte), mais franchement je préfère que ça s’arrête là et que je me la rematte tous les 5/10 ans

      J’avais aussi relevé quelques choses qui m’avaient sortis du délire, un peu comme toi, mais comme tu l’a dit l’oeuvre dans son entièreté rattrape le tout .

      Quelle MASTERCLASS Shingeki no kyojin, à l’instar d’un Breaking Bad, il faut du temps et du courage pour rentrer dedans, mais la récompense est là au final…Un chef d’oeuvre (Angyo ne me saute pas dessus 😂😂😂😂😂)

      • Je peux comprendre que ça t’a soûlé, j’ai vu que la partie 1 de la S4 est sortie en 2020 😅
        Mais c’est quand même bizarre cette façon de procéder quand on te dit Final season mais que c’est divisé en 4 parties (2 sous parties pour la 3e), on peut carrément dire que cette saison a eu des enfants et des petits enfants.
        J’ai eu l’impression que c’est IKEA qui a produit ce truc en kits.

        Oui c’était bien foutu le moment où Eren influence son père et qu’on comprend que tout ceci est une boucle.
        Du coup LOL pour le moment ou Historia dit à Eren « ce n’est pas de ta faute, je sais que ce n’est pas toi qui as tué ma famille », le mec avait un poker face, moi, j’aurais fait cette tête: 😰
        Je ne suis pas pour la radicalité tout court en fait que ça soit dans la vraie vie ou pour une fiction. Je suis plus peace & love.

        Ouip, pour moi, Attack on Titan rentre dans le panthéon des meilleures séries avec Breaking Bad (j’ai parlé de BB avec des jeunes, eux aussi kiffent grave, c’est multigénérationnel), Queen’s gambit et autres.
        Je voyais Attack on Titan comme le Game of thrones de l’anime, j’ai soûlé des amis pour qui le matent, maintenant ils kiffent, aucun a vu/lu la fin, je pense qu’elle divisera, pour l’instant j’ai lu aucune critique, je l’ai terminé le WE dernier, mais je le ferai ce soir.

        Un anime dont j’ai souvent parlé ici qui fait parti de mon top 3 mais que j’ai dû mal à « vendre », c’est Chihayafuru, si tu ne connais pas, je pense que tu aimeras.

  2. Passage express car hier j’ai binge watch BLEACH et WTF, ils ont gardé l’âme du manga le tout avec une réa et une DA aux petits ognons .

    Pour ceux qui avaient kiffé, malgré l’arc Arrancars (Full bringer ne compte pas XD XD) , FONCEZ, c’est une masterclass

  3. J’ai maté les 2 premiers épisodes de Citadel (les autres arriveront chaque semaine si je ne me trompe pas) et c’est vraiment mauvais ! Alors pour l’instant, il est peut être difficile de juger une série sur seulement 2 épisodes mais le scénario est ultra banal (il y a les gentils et ils combattent les méchants et les rebondissements, jusqu’a maintenant, sont prévisibles), niveau FX c’est du bon même si tout est aseptisé (aucune créativité), les combats sont par contre tres bien chorégraphiés ! Sauf que c’est mal filmé et mal cutté/monté. Dommage …

  4. Boss, une idée/suggestion, pourquoi ne pas faire un classement super héroïque spécial séries comme pour les films ? ( à la limite uniquement celles déjà terminées)

  5. Peter Pan et Wendy : Partagé… Cette adaptation propose des idées interessantes. Se démarque du dessin animé. Un bel effort niveau réalisation, et photographie. Mention spéciale pour les effets spéciaux qui sont très bien fait. Bel dynamique du trio Peter/Wendy/Crochet. Clochette est toute mimi.

    Du coup qu’est ce qui pêche ? Le manque de fantaisie et de contexte des lieux. Le Pays Imaginaire est une ile vide (de taille variable suivant les plans). Des falaises et des plaines sans arbres à perte de vue… un peu comme l’ile de Luke dans Les Dernier Jedi… indiens et sirènes limités en un caméo…
    Le background de Crochet est ma foi novateur mais fait vraiment passer Peter Pan pour un méchant (bien que le personnage de base n’est pas exempt de défaut il me semble).

    Jeu vidéo : pas Jedi Survivor mais God Of War Ragnarok. Je viens de commencer et cette licence coup de coeur a vraiment l’art de décoller lors de sa phase tutoriel. J’ai hâte de poursuivre.

    • « Peter Pan pour un méchant (bien que le personnage de base n’est pas exempt de défaut il me semble). »

      Je ne connais que celui du livre. C’est clairement pas notre héros. Il est arrogant, d’humeur changeante, voire à l’humour cruel et blessant. Il « kidnappe » des enfants uniquement parce que lui a été abandonné, veut que Wendy reste pour toujours. Beaucoup de ces défauts sont ceux qu’on retrouve d’ailleurs chez certains enfants dans la vraie vie (notamment quand on les laisse en groupe, et j’en sais quelque chose).

      Enfin si je connais aussi l’interprétation de Robin Williams. Là pour le coup, c’est un vrai héros ! Mais il est adulte. Il n’a pas plus ses défauts d’enfant justement.

  6. DRAGON BALL SUPER – SUPER HEROS

    Un bon Oav qui a juste un dénouement très basique.
    La mise en avant de Piccolo et Gohan fait plaisir mais leurs nouvelles évolutions sort un peu de nulle part. Dommage.

    THE GUARDIANS OF JUSTICE ( Netflix )

    Revisionnage intéressant de cette série super héroïque vraiment différente artistiquement.
    C’est rapide (entre 3 et 4h pour le tout) et ça aborde des sujets grave dans une uchronie qui n’est pas sans rappeler celle des WATCHMEN.
    A voir une fois. Déconseillé par contre aux âmes sensibles

  7. Les rumeurs de la semaine :
    – Antonio Banderas serait en pourpalers pour jouer Galactus et Sydney Sweeney en Susan Storm ( je la verrais plus en Samus si Nintendo veut faire une adaptation de Metroid ).
    – Dans le but d’appaiser les tension avec la communauté LBGT JK Owling pourrait appraitre dans la future serie TV Harry Potter dans le rôle du Professeur de Transformation Jen Der Studiiz.

  8. _J’avance dans Superman et loïs :
    Mitigé, pck la forme laisse parfois à désirer. Je trouve le montage presque bâcler parfois. Des coupes assez maladroites, des avancées trop brusques, des oublis un peu incompréhensibles.
    Mais plusieurs choses sympathiques. Donc je continue.
    Mais pas encore conquis comme beaucoup ici.

    _Defending Jacob (apple) :
    Tjr aussi bon et maîtrisé pour l’instant. Ça me fait penser au film prisonniers, dan sla forme et dans la qualité d’écriture

    _Revu GotG Vol 2 : moins équilibré que le 1 au niveau du rythme et de l’humour. Mais j’ai mieux aimé qu’à l’époque. J’aime le relationnel que le réal a créé dans l’équipe, et le 3 va faire mal (dans le bon sens du terme, et émotionnellement) je le sens.

    _Et vu Thor 4 sur mycanal (je n’avais pas voulu payer pour le voir en salle) : je m’attendais au pire, et ça l’était un peu moins que je ne le pensais. Mais comme j’étais au courant de tous les concepts qui étaient mauvais, ils ont dû moins m’impacter à mon avis. Mais c’était mauvais, et ça reste honteux de nous présenter thor de la sorte.
    En revanche, là où certains avaient aimé ce qui touche à Jane : moi j’ai également trouvé cet aspect loupé, car trop bâclé. Alors oui ça tranche un peu avec le reste du film, mais c’est loin d’être réussi selon moi.
    Autre chose qui m’a déplu, la façon dont le film est filmé. Ça faisait cheap (notamment Si on compare à thor 3). J’ai notamment remarqué ça avec les gardiens au début. Quand tu passes des film GotG à ça, ça fait très mal en terme de qualité de réalisation et de photographie. Par exemple, star lord me paraissait hyper fade dans ce film visuellement.

  9. En ce moment je me refais les deux dernières saisons des Légendes of Tomorrow, que je n’avais pas finies. Toujours autant de plaisir, et d’amertume d’avoir perdu mes bras-cassés préférés. D’après ce que j’ai lu ici, ça finit en queue de poisson, alors j’appréhende d’être arrivé au dernier épisode.
    Bonne semaine à toutes et à tous, ainsi qu’aux non-genré.e.s ! 🤣 🤣 🤣

  10. @LTH : Ton avis sur la grève des scénaristes aux USA ? Cela va nettement impacter le cinéma et les séries à court et moyen terme selon toi ?

  11. Vu Mario Le Film : gros moment de kiff mais faut connaître un minimum (voir plus) l’univers pour en profiter pleinement. Autrement le film est assez creux niveau scénar et surtout ça va vite, trop vite.

    Vu Donjons et Dragons, c’est très moyen. Juste deux ou trois passages bien rigolos mais sinon peu d’enjeux et d’épique. Un comble non ? Alors ok c’est pas pire que ce à quoi on pouvait s’attendre au départ mais ça casse pas non plus la baraque!

  12. … j’ai cru qu’on annonçait « Après « See », une nouvelle série de Science-Fiction nommée « Hear ». Dans un monde où tout le monde a perdu le Sens de l’Ouïe ».
    Et plein de gens qui font « Heing ? » « Comment ? » « Vous pouvez répéter la question ? »
    🤣

    Vu :

    – Fin des derniers classiques animés Disney, qui ont tiré le meilleur de la fusion (non explicite) avec Pixar… au détriment de ces derniers.

    Il faut d’abord penser à louer la créativité de leurs courts-métrages, bien que clairement produits avec la même sensibilité que ceux de Pixar – de la poésie, et surtout que du visuel, sans dialogues :
    Le romantisme sensible de « Paperman », le burlesque à la Vice-versa de « Raison, Déraison », un « Nous, toujours » sous influence La La Land, un « Dans ses pas » digne des meilleurs animés animaliers…

    Ensuite, les derniers longs-métrages… qui ont une structure très identifiable, avec du buddy movie pixarien, des mondes imaginaires très denses, l’inénarrable Alan Tudyk qui fait une voix secondaire discrète (il n’en a pas marre, à force ?).
    Et des héroïnes volontaires mais aussi drôles et gaffeuses, devant faire un apprentissage qui va changer leur perception des choses :

    – « Zootopie »…
    Film qui réinventa les films d’animation à animaux anthropomorphes, en poussant la logique plus loin – mais en évitant tout problème reptilien, aviaire, insectoïde et aquatique.
    Où une civilisation dans laquelle les habitants gardent leurs proportions physiques d’origine, amène forcément à des dissensions régulières. Des préjugés avec lesquels le film joue ouvertement, évoquant aussi bien xénophobies que misogynies, en passant par la stigmatisation par la peur (épidémique).
    Rien n’y est simple, le manichéisme s’envole, et donc l’inquiétude devrait être tout le temps de mise rien qu’avec son héroïne faisant des erreurs de jugement, ou son comparse potentiellement néfaste. Si ce n’est que la quantité d’animaux rigolos, le tonus de la mise en scène, et des tas de couleurs partout qui font avaler la pilule aux bambins.

    Les adultes, eux, ont bien compris… Avec un titre qui cite la notion d’Utopie, on sait bien que ça ne peut pas être si facile que ça dans la réalité, même en voyant Judy réussir à l’Académie de Police (période qui aurait pu constituer un film à elle seule)… et que tous les clichés et toutes les certitudes possibles vont être retournés par dessus tête.
    L’occasion parfaite pour faire un buddy movie policier, bien que que le look de cette société sonne un peu trop comme du DreamWorks, c’est à dire beaucoup trop remplie d’éléments contemporains (des portables, des écouteurs etc)… Ça n’est pas assez intemporel, et peut-être voué à être vite démodé un jour (pensez donc à « Oliver et cie »).
    Est-ce que ça n’aurait pas été encore meilleur si ce film avait eu l’allure d’un Policier des années 30 à 80, même avec une esthétique technologiquement avancée pour justifier que tous arrivent à se côtoyer ?

    La morale de l’histoire, qui met en avant l’effort plutôt que l’accomplissement, est vraiment étonnante pour un film d’animation très américain.

    – « Vaiana, la légende du bout du monde »…
    Un sommet, reposant sur des codes jadis éprouvés dans les précédents films de Musker et Clements – un duo avec un roublard transformiste et herculéen… et de l’eau. Beaucoup. Tellement de bleu que c’en est rassurant.
    Pourquoi un sommet alors, malgré une structure narrative citant carrément Star Wars à plusieurs moments clés..?

    Ce n’est pas seulement cette quête mythique, pleine d’action puissante (dont une petite touche de Mad Max – donc de Waterworld, par ricochet).
    Ce ne sont pas que des gags malins, comme le fait de ne pas embarquer le gentil cochon en guise d’animal faire-valoir, mais plutôt un poulet volontairement stupide les trois quarts du temps.
    Ce ne sont pas seulement ces créatures formidables ou conceptuelles (comment personnifier l’eau ?), dont un adversaire élémentaire impressionnant, aussi puissant que véloce.
    Ce n’est pas seulement un des meilleurs rôles de Dwayne Johnson, qui atteint des dimensions insoupçonnées.
    Ce ne sont pas seulement ces chansons splendides composées à six mains.
    Ni même ce scénario mêlant l’écologie au respect des femmes, et enjoignant les jeunes générations à guider leurs aînés.

    C’est surtout ce contexte polynésien, cette civilisation pas assez vue au cinéma (encore moins en animation), si fragile par son éloignement des continents, et par sa transmission orale, qu’elle pourrait disparaître si on ne la chérissait pas plus.
    Comme un sage l’a demandé à l’équipe du film, il était temps que ça soit la culture Occidentale/Américaine qui se laisse noyer par celle du Pacifique, juste un petit peu.

    – « Raya et le dernier dragon »…
    Encore une jeune fille en quête pour éviter un Mal menaçant toute une contrée.
    Le globe-trotter Disney s’arrête cette fois en Asie (comme pour Mulan et Shang-Chi, hasard des calendriers), et l’impression de redite commence à se faire sentir :
    Un territoire mélangeant plusieures cultures, en forme de silhouette d’être divin ? Des antagonistes juste pris dans un malentendu ? Un duo avec un dieu ?
    Même le final apocalyptique fait penser à un autre Disney, en action réelle par contre, « Alice de l’autre côté du miroir ».

    Le fait est qu’avec ces caractérisations préétablies, on n’égale pas les précédents films en en devenant d’intéressantes variations. La faute à une précipitation qui empêche tel paysage post-apocalyptique (et pandémique !) d’être exploité au mieux.
    Ou bien de construire patiemment la relation avec Sisu, sorte de reflet inversé de celle de Vaiana avec Maui – le pessimiste devient Raya… mais toute cette thématique sur la confiance est assénés de façon peu subtile pendant tout le film. Bien que cette structure soit intéressante si on la rapproche d’un « Josey Wales hors-la-loi » (le look western n’est jamais loin), où le protagoniste principal, déraciné, se reconstitue une famille de substitution très loufoque, dont chaque individu est un élément constitutif de son pays.
    Problème aussi : si les combats ont remplacé les numéros musicaux (tout aussi chorégraphiés), ces phases d’action sont hélas traitées classiquement, avec beaucoup de contrechamps sur tout ce qu’il y a à côté. Tandis que si elles avaient été traitées un peu plus comme un Tout, elles auraient égalé les plus dantesques scènes musicales de Disney.

    Il faut toutefois faire remarquer que c’est un film qui a dû se fabriquer entièrement en distanciel, tout en essayant de garder des liens forts entre chaques artistes. Tâche ardue, mais courageuse.

    – « Encanto, la fantastique famille Madrigal »…
    Un petit Disney en huis-clos, lui aussi présenté presque comme un non-événement – c’est à dire conscient de sa modestie, et donc peu promu (juste José Garcia comme star connue dans la VF).
    Mais le fait de ne pas être défini comme Exceptionnel n’en fait pas un produit anecdotique. Les idées révolutionnaires ne sont pas une obligation à tout prix dans l’industrie. Ça vient ou ça vient pas lors de la conception, c’est tout.
    Seul compte la qualité générale, le travail bien fait (ici la culture colombienne, la splendeur des couleurs, l’animation des cheveux et vêtements, utilisation de plusieures types de techniques cinématographiques, scénario drôle et mystérieux à la fois), ce qui garantie suffisamment qu’on prenne plaisir lors de la séance en salle, et éventuellement qu’on n’en sorte pas la tête vide. C’est justement l’un des sujets du film

    De retour dans l’Amérique du Sud, qui a beaucoup fasciné Walt Disney par sa diversité, on n’a pas vraiment là un cousin du « Coco » de Pixar. C’est une joyeuse comédie musicale, émaillée des loufoqueries habituelles et salvatrices, ayant toute sorte de rythmiques et autres particularismes typiquement latinos (mais avec les trois ethnies de la Colombie)… toute entière menée par l’omniprésent Lin Manuel Miranda.
    Plutôt une version inversée de « La Reine des Neiges », où le mouton noir (gênant) de la famille et du pays n’est pas celui qui a des super pouvoirs extraordinaires… Mais celui qui n’en a pas. D’où une hypocrisie sourde chez tous ces protagonistes extra-ordinaires, méprisants malgré eux.
    Là où l’héroïne elle-même a beau être gentille et en quête de sens, elle supporte de moins en moins la situation et n’en est pas non plus immédiatement sympathique… un peu comme un détective privé.
    On y suit ainsi l’équivalent d’une enquête policière, où l’on ne sait pas à l’avance qui sont les individus qui vont faire évoluer l’intrigue, fournir les indices qui vont permettre de résoudre la situation (la moitié d’entre eux ne sera toutefois d’aucune aide).

    Tout ça se raconte à travers le thème du Foyer, associé à des traumatismes :
    En danger jadis lorsqu’on en a été chassé pour devenir des déracinés – on dit aussi migrants, avec tout le péjoratif qu’on peut y accoler.
    En danger aujourd’hui de l’intérieur à cause de préjugés conservateurs.
    Cette maison qui se fissure devient également le Studio Disney lui-même, qui en a vu d’autres. La manière dont il est présenté évoque le fameux château magique autant qu’une maison de poupée.
    Chaque membre de la famille représentant les diverses productions leur appartenant – à Isabela les princesses « parfaites », à Antonio les animaux (de National Geographic), à Luisa les super-héros Marvel, à Bruno la Fantasy/SF (incluant Star Wars donc), aux autres les productions conceptuelles à la Pixar.
    Mais rien ne doit être si facilement acquis, tout peut être remis en question à un moment donné, pour que la maison revive en se redéfinissant, loin des blessures formatrices d’antan.
    Et qui mieux que le public ordinaire lui-même pour donner un coup de main, en travaillant lui aussi, en mettant la main à la pâte plutôt qu’en restant passif.

    Ce ne sont pas seulement ceux qui ont les moyens et qui donnent qui font que ça tienne… Ce sont aussi ceux qui n’ont pas grand chose, mais qui savent le rendre à la mesure.

    – « Avalonia, l’étrange voyage »…
    Encore une variation disneyienne, mais qui est peut-être allée trop loin cette fois ci.
    Pourtant les échecs de « Atlantide, l’empire perdu » et de « La Planète au trésor » auraient dû les mettre en garde. Ce que la contre-performance de « Ant-Man : Quantumania » aura confirmé – là où la marque Cameron/Avatar avait suffisamment de sécurité pour cartonner : faire un film d’aventures Pulp et d’exploration dans d’autres mondes, ça doit se vendre largement au préalable. Car le public moderne ne connaît plus ça, on dirait que c’est vraiment d’une époque complétement passée. Surtout quand on ose l’illustrer avec des designs pas du tout doux, ayant réellement l’air exotiques, et pas juste une extrapolation de ce qui existe déjà sur Terre.

    Pas facile quand ce même Disney utilise un concept environnemental qui aurait fait un parfait troisième acte… Mais qui, montré dès le premier, est très vite grillé tellement il est ultra reconnaissable (surtout quand on connaît l’identité du comédien jouant le patriarche).
    Même la révélation finale de l’extérieur de cet endroit n’est pas bien originale, traitée dans beaucoup de cultures. Et que cette Avalonia a une allure très américaine, sans que l’on ne puisse comprendre comment toutes ces personnes (et toutes ces ethnies) ont pu arriver dans cet endroit.

    Autre point de gêne, mais par rapport aux habitudes disneyienne cette fois, c’est le fait qu’on ait un trio générationnel de héros masculins – après avoir eu tant de filles.
    Le traitement de ces individus à gros nez (!) reste pourtant intéressant, opposant une masculinité d’antan très virile et écrasante, mais en fin de compte pas si mauvaise que ça…
    À une masculinité identifiée comme plus « acceptable » parce-que ouverte, responsable, écolo… mais en fin de compte, pas si clairvoyante que ça.
    Et une troisième, qui fait la synthèse – et met ses aînés face à leurs limites, jusqu’à commenter métaphoriquement le refus actuel de mettre un Vrai antagoniste dans un Disney.

    Moyen et pas transcendantal, mais pas dénué d’intérêt non plus.

    – Fin de la troisième saison de « Je te promets »… Gallo Golille !
    La saison 3 de « This is us » condensée selon le modèle de visionnage demandé par les téléspectateurs français n’a pas suffit : la série s’arrête, et laisse une petite poignée d’interrogations en suspens.
    Mais les acteurs principaux et secondaires (pas assez de Camille Lou par contre) ont suffisamment fait honneur à leur modèles US, et à la qualité française.

    Spécial Fast and Furious…
    – « Hobbes and Shaw »
    C’était le bon moment pour s’extraire de la grosse machine trop bien huilée des « FaF », en faisant un bon truc bourrin avec moins d’acteurs – et plus de virilité machiste bien marrante.
    Mais non, il y a un gros cahier des charges familial (ce n’est pas une identité) qui continue à limiter tout potentiel, même ici. Et si Jason Statham reste un bon soldat, capable de jouer aussi bien en solo qu’en équipe, Dwayne Johnson lui commence à perdre son super pouvoir « de susciter la sympathie ». Comment ne pas penser qu’après « Vaiana », le voir revenir en territoire samoan juste pour avoir des gens simples et se battant à l’ancienne… c’est juste un prétexte amené sans assez de sincérité ?

    Et que croire en y voyant des posters de films d’action des années 80 dans un coin ?
    Puisque les deux grands chauves ne jouent pas vraiment des acolytes de buddy movie, vu qu’ils sont beaucoup trop similaires. Idem pour Vanessa Kirby, ou Idriss Elba, on n’y créé aucune différence de ton entre chacun, qui finirait par aboutir à une synthèse à la fin.
    Plus que des Tango et Cash (c’est ce qui s’en rapproche le plus, y compris dans le grand n’importe quoi), c’est peut-être à « Frangins malgré eux » qu’il faudrait penser, étant donné le nombre de vannes de gamins en dessous de la ceinture que se balancent ces faux frères jumeaux. Ainsi que les invités surprises, qui tirent eux aussi en longueur.

    David Leitch semble ne pas avoir compris pourquoi « Deadpool » marchait bien (mais difficilement) : c’était aussi très, Très rentre-dedans, ça assumait d’être énervé et sanglant. Et pas taylorisé pour éviter les interdictions (et moins de bénéfices). Jusqu’à trouver des prétextes ici pour avoir moins de fusillades.
    Bon néanmoins, comme plaisir coupable un peu décomplexé, pas moche et loin de la franchise, oui c’est un petit bol d’air. Sans plus.

    – « Fast and Furious 9″…
    Étonnamment, cet opus semble plus digeste qu’on ne le croirait… Même si une vilaine résurrection opportuniste (à cause d’un Hashtag et de la volte-face Stathamienne, franchement !?) fait dérailler la mécanique par son traitement lourd.
    C’est le paradoxe des « FaF » : trop cher pour être de la bonne série B bien sale et cheap, qu’on peut regarder comme une comédie ridicule.
    Mais trop bas du front et populo pour atteindre le degré d’absurdité d’un vieux James Bond, qui cachait sa fantaisie derrière de la Classe et de la sophistication.
    Même Justin Lin (dans le commentaire audio, en version longue) a du mal à se justifier devant un résultat qui lui échappe à de nombreuses reprises.

    Alors on a comme d’habitude des secrets cachés, quelques séquences bien fichues (le prologue par exemple), les filles avec leur scène de baston perso, des tas d’invités, des méchants traités façon Dragon Ball (la moitié d’entre eux est trop charismatique pour ne pas changer de camp). Et toujours des courses de jeux vidéos hors GTA… C’est à dire où les figurants sont des décors sans interactions, non destructibles. Sans substance.
    Ce à quoi Roman Pierce, passé de comique de service pathétique à idiot révélateur brillant, aurait dû aussi s’interroger. On le remerciera quand-même de ses saillies méta, qui donnent un peu de fraîcheur.
    Dommage que, si les acteurs gardent un bon capital de sympathie, ça ne soit plus trop le cas d’un Vin Diesel en service minimum. Jouer de façon « intérieure », ça a ses limites – tout le monde n’est pas Gary Cooper.

    – « Apprentis Parents »…
    À la même époque, « Pupille » de Jeanne Herry avait traité du difficile sujet du processus d’adoption en choisissant d’en frissonner avec les services sociaux et les parents. Tout en se gardant des instants de légèreté salvatrice…
    Sean Anders choisit plutôt d’en rire gras et loufoque, tout en vous rentrant lui aussi dans le lard, sans cacher les phases les plus dures, qui ne sont pas toujours drôles du tout.
    Ce qui donne ce genre de comédie à l’américaine, à la mécanique trash et pipelette, remplie de références populaires, et de répliques osées se moquant du politiquement correct etc… En somme quelque chose de bien connu. Surtout avec ces comédiens là, rompus à l’exercice de multiples fois.
    Mais ça a également une dimension dramatique supplémentaire qui prend aux tripes, derrière la pudeur des gags débiles et de la bonne morale US ouvertement hypocrite. Une maîtrise des ruptures de ton, un peu comme dans les meilleurs Farrelly ou Judd Apatow : il y a tellement de comédie autour que quand la douleur finit par surgir à un bref moment, on ne voit plus qu’elle. Sans toutefois que ça ne paraisse intrusif ou hors sujet.
    Même si le script n’explicite pas assez le plan de Lizzy, véritable matriarche avant l’heure, surjouant les rebelles pour dégoûter suffisamment ces deux escogriffes de parents adoptifs, complètement nunuches dans leur bienveillance de petit bourgeois… mais bien entendu tellement attachants – eux aussi sont de grands enfants, qui doivent se faire accepter.
    Une jolie et touchante surprise.

    Lu :

    – Prologue sympa de Star Wars Hidden Empire…

    – Dragon Ball Super tome 19…
    « C’est la Famille ! » Mais ça avance peu.

    – Fin de l’Intégrale 1 de Madman…
    « C’est la Folie ! » Mais ça n’avance nulle part.

    – Début de la troisième Intégrale de The Mask…
    Nouveau porteur, plus d’optimisme.

    – Première moitié de la huitième Intégrale de Invincible…
    Pas possible que des invidus soient capables d’avoir des raisonnements calculés aussi précis. On dirait trop du DC comics.

    – Début de la deuxième Intégrale Gargantuesque de Tony Chu…
    « C’est des malades !! ». Mais ça commence à beaucoup se répéter là.

    – The Magic Order tome 2…
    Mark Millar tel qu’en lui-même : du blockbuster sanglant, gratuit, surcaractérisé mais bien dessiné par Stuart Immonen. Et aux protagonistes trop puissants et pas assez sympathiques pour qu’on s’y attache suffisamment… Et pour qu’on puisse s’en faire pour eux.

      • Ces pavés n’appellent pas spécialement de réponse. Personnellement j’ai surtout tendance à l’envier d’avoir le temps de voir ou lire autant de choses chaque semaine. A titre personnel je vais profiter de 2 semaines de congés pour attaquer la rétrospective Carlos Saura qui démarre à l’institut de l’image d’Aix en Provence et avaler les kms sur la sainte Victoire. Et ce sera déjà pas mal 🙂

        • C’est vrai, mais il aurait le temps de regarder une autre série à la place 😀

          Plus sérieusement je te rejoins sur le temps « libre/dédié aux loisirs/passions », autant j’arrive à avoir un bon rythme pour les films/séries, autant côté lecture je suis très frustré de ne pas mieux gérer mon temps pour des romans (et davantage de comics/mangas). Je serai en vacances fin mai je vais rattraper tout ça aussi ^^

          • Et alors, moi j’ai l’impression de manquer de temps tout court. Quand je vois tout ce que je devrais apprendre pour mon boulot et être compétitif sur le marché du travail, il faudrait que j’arrête toutes formes de loisirs pour vraiment me mettre à 100 % sur le travail. Mais j’en suis pas là.

          • @ StormXZ : c’est l’histoire de ma vie… Trouver un bon équilibre entre travail/loisirs/vie perso sans sacrifier quelque chose et en y trouvant son compte en terme de rémunération/plaisir. Ce n’est vraiment pas évident, je me réjouis de ne pas avoir d’enfant aussi pour ça ^^’

  13. Vu les deux premiers épisodes de « Citadel » c’est assez nul à chier. Par contre les 3 premiers épisodes de « Love and death » sont vraiment excellents et Elizabeth Olsen est juste une très grande actrice –

  14. Vu Creed 3
    Big coup de coeur pour la relation Adonis et sa fille, mais sinon pas aimé du tout à part le premier combat, et j’ai arrêté avant le dernier combat car pas eu envie d’en voir le résultat

    SPOILERS
    Adonis est le gentil, Damian est le méchant ?????

    Damian était promis à un brillant avenir dans la boxe, contrairement à Adonis
    Damian va en taule à cause d’Adonis
    Damian ne dénonce pas Adonis quant il s’enfuit et donc prend plus d’années de prison
    Damian écrit pleins de lettre à Adonis auxquelles ce dernier ne répond jamais (pas de sa faute mais quand même)
    Quand Damian gagne le match et veut célébrer avec son « frère », ce dernier est ouvertement dégouté .

    Du coup pour moi l’enfoiré reste Adonis, et le comportement de Damian est parfaitement normal.

    Normal qu’il aie le ressenti qu’Adonis lui aie volé sa vie, car c’est le cas
    Normal qu’il veuille tout reprendre

    Et il manque 15/30 minutes de Damian en prison pour nous créer un peu d’empathie envers lui

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