Le bar de Galactus #208 : Barbie ~ Oppenheimer

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

BarbieOppenheimer… Barbenheimer ! Mercredi, nous allons assister à l’une des confrontations cinématographiques les plus excitantes depuis le combat titanesque entre Batman v Superman : L’aube de la justice et Captain America : Civil War ! C’est d’ailleurs un premier week-end cumulé à plus de 200 millions de dollars qui s’annonce pour ces deux films aux Etats-Unis, le plus beau étant qu’ils ne visent pas le même public et qu’ils s’entraident en terme de promotion, grâce à des créations réalisées par des fans mêlant les deux univers. Alors, êtes-vous plutôt Matrix acidulé façon Greta Gerwig ou biopic atomique signé Christopher Nolan ? Lequel verrez-vous en priorité ? Qu’avez-vous vu/lu/bu entre deux feux d’artifice ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

À Barbie Land, vous êtes un être parfait dans un monde parfait. Sauf si vous êtes en crise existentielle, ou si vous êtes Ken.

63 COMMENTAIRES

  1. 1h40 pour Barbie de quoi envahir les multiplexes du Monde entier c’est 2 a 3 fois plus de séances au Mexique par exemple que pour Oppenheimer… Promo de dingue pour Barbie, qu’importe les avis sur le film d’ailleurs, on va avoir à faire avec une sorte de Mario bis, je crains le carton….Cependant Robbie et Gosling ont l’air parfaits et même si le single de Dua Lipa est vraiment de la merde je ne vois pas comment empêcher le film de devenir le carton de l’été et numéro deux mondial de l’année derrière Mario.

    • « et même si le single de Dua Lipa est vraiment de la merde »
      Ouais mais Barbie Dreams de FIFTY FIFTY ft. kaliii est pas mal du tout (dans le thème de Barbie), le film l’utilise de plus en plus pour sa promo sur les réseaux sociaux.
      Bref, le film me tente assez (pareil pour des amis), après il faut voir si le film est bien.

      • Pourquoi de la merde? Aurait-il fallu que ce soit une énième reprise comme 99% de la production musicale occidentale?
        Quels sont tes goûts musicaux? Aurais-tu préféré du Miossec ou du Megadeth pour ce film rose bonbon?

          • J’aime bien Dua Lipa mais si je suis pas un grand fan de cette chanson, je vois pas trop ce qu’elle a de différent de celles de son album précédent: ultra formaté, jouant sur la nostalgie 70/80’s.

  2. Hier montagne russe, the flash suivi de mission impossible dead reckoning, soit les opposés extrême de ce que peuvent être des blockbuster…
    Puis viendra les 2 films de l’article, opposés eux aussi, au moins en terme de ton.

  3. J’ai enfin vu Suzume, je ne connaissais pas le synopsis, j’y vais toujours « à l’aveugle » quand c’est un Makoto Shinkai.
    J’avais quelques appréhensions après Les enfants du temps mais là, je n’étais pas déçu, la réalisation est toujours impeccable, le thème de Suzume est sublime, que le film soit un road trip était une bonne idée mais dommage qu’on ne s’attarde pas sur les différents paysages que le Japon peut offrir.
    Le seul hic que j’ai trouvé, c’est la relation entre les 2 protagonistes, je ne comprends pas comment leur relation ait pris cette tournure. Dans tous les films et moyen-métrages de Shinkai, on pouvait comprendre le pourquoi/comment, là non, je ne vois pas.
    La dernière scène est TRÈS touchante, et le titre original prend tout son sens (Suzume no tojimari : La serrure de porte de Suzume).

  4. Oppenheimer en IMAX VOSTFR ce mercredi soir, j’ai tellement hâte !

    Vu le Mission : Impossible – Dead Reckoning (pareil, IMAX VOSTFR), beaucoup aimé mais pas mal de choses m’ont sorti de la fiction (en vrac SPOILERS SPOILERS : assez confus autour de l’IA/l’entité, le nouveau perso féminin est pas mal mais se substitue un peu étrangement à Ilsa, cette dernière ne sort pas de la franchise avec les honneurs à mon sens, les grosses scènes d’action spoilées par la promo (la chute libre en moto – qui ne sert à rien en vrai, la chute du train – avec une bonne vibe Uncharted 2 ultra plaisante), quelques problèmes de montage/écriture).

    Mais bon, le divertissement de qualité est là, le rythme effréné fonctionné du tonnerre, les protagonistes sont ultra charismatiques, etc. J’attends le prochain opus pour revoir celui-ci à la hausse ou à la baisse.

  5. J’aurais adoré voir ces trois films sur grand écran (MI, Barbie et Oppenheimer) mais malheureusement un handicap temporaire m’en empêche. Ils ont l’air tous trois d’être excellents dans leurs domaines respectifs et ont le mérite de nous proposer du neuf et autre chose que la soupe super-héroïque habituelle.

    Vu: Donjons et Dragons. Je suis partagé.
    Le film est fun… mais pas assez pour prétendre à autre chose qu’un petit succès.
    Il a des plans visuellement magnifiques et des CGI très bien faits… mais des incrustations sur fond vert parfois dégueulasses.
    Un casting du tonnerre et efficace… mais de la diversité forcée à t’en convaincre une oie d’être gavée.
    Quelques easters eggs sympa (Ah le Sourire du Dragon!!) mais un univers si riche à peine touché du doigt, c’est triste. Il y avait moyen de faire une nouvelle franchise, un nouvel univers partagé digne de ce nom et ne portant pas sur les superslips.
    7/10 néanmoins parce que l’héroïc fantasy c’est la vie

    Du coup bonne transition pour dire que j’essaie Baldur’s Gate 3 sur PC (il sort début septembre sur PS5) et que j’aime beaucoup. Retrouver l’univers de D&D me procure un grand plaisir et ce RPG est quand même hyper bien foutu.

    Fini American Born Chinese. Pas la série du siècle mais très sympa et coup de cœur pour son originalité que ce soit dans la forme, l’histoire, le propos sur le racisme sous-jacent envers les chinois expatriés. Les acteurs sont aussi très bien (j’adore les parents du héros) et D.D. Cretton montre tout le talent qu’il a libéré de l’emprise du MCU.

    Enfin comme la saison 3 de Warrior sort dans un silence absolu, je me refais la première saison et bordel que c’est bon! Les décors, les combats, les acteurs… pour une fois qu’on a du level dans ce genre de production à Hollywood et pas de clichés ou de progressisme débile!

  6. Dominator of martial world : Série sympa. Mais pour ceux qui ne sont pas familiarisé avec la cultivation chinoise, ça risque de ne pas passer.

    Snow eagle lord : là c’est du bon. Un jeune seigneur devient un mage et un artiste martial hors du commun et devient l’espoir de la lutte contre les démons. L’univers est en plus très sympa. Avec Xu Kai (le Belmondo chinois) et Guli Nazha, la grâce incarnée.

  7. Oppenheimer en 70mm au Rex mercredi soir pour moi. J’espère vraiment que Nolan va retourner au firmament, après l’énorme déception Tenet. Mais j’ai confiance.

  8. Il y a une chose que j’aime particulièrement avec Nolan, c’est qu’il a réussi à imposer aux majors (studios) des blockbusters avec des scenarios franchement pas conventionnels.
    Bien que Tenet ait été moins bien reçu que le reste de sa filmo (le Covid n’a pas aidé)…le film est une vrai propositions aussi bien scénaristique que visuel.

    Oui messieurs dames je suis un NolanBoy !!!

    Vu les GotG3, et j’ai enfin compris l’engouent général sur ce film, qui est une veritable décla d’amour de Gunn a ses perso/équipes (pas facile d’eviter les spoil)…mais mon dieu, le fan d’Adam Warlock en moi a failli se suicider…

  9. Barbie a l’air marrant, après je ne sais pas si j’assumerais d’aller le voir (je suis conscient que c’est une auto-satire très assumé de la licence). Quand au film de Nolan… faut dire que le thème n’est pas très joyeux… donc non.

    Comics : Justice League – Crisis Identity.
    EXCELLENT OUVRAGE ! Bien rythmé, poignant par moment, pas mal de réflexions concernant les super-héros. Et en plus, on arrive très bien à suivre le récit alors qu’il y a plein de personnages que je ne connais pas du tout (Extensiman) et d’autres dont leur situation est donnée de manière très fluide. Comme quoi on peut utiliser plein de personnages sans faire les présentations de chacun (cf Superman Legacy de Gunn).

  10. Quelqu’un a vu Oshi no ko? Ça fait un moment que j’en entends parler quand je vois la durée du 1er épisode: 1h30, je ne suis pas motivé.

    Sinon, j’ai commencé la saison 3 de Demon Slayer, pas particulièrement fan mais j’aime bien la réalisation. Le héros est un gros poissard 😂 partout où il va, c’est la grosse 💩 John McClane

      • Je ne suis pas particulièrement fan de la série mais comme pour Chainsaw man, je mate pour la réalisation et je m’en prends plein les yeux.

        Perso, je préfère la S3, dans la S2, comme pour bcp de Shonen du genre, ça parle bcp et pour rien. 🙄
        J’ai bien aimé le pilier de la brume, au début, je trouvais que c’était juste un type banal puis quand on apprend plus sur lui et que son caractère change, il devient intéressant.

  11. Oppenheimer bien entendu, je ne rate plus un seul film de Nolan depuis Batman. Dommage qu’ils sortent le même jour, je pense justement qu’un trop grand nombre de blockbusters ne fait que réduire les chiffres et gêne niveau marketing. Bref c’est une erreur d’avoir fait ça à mes yeux.

    Sinon on a enfin un blockbuster qui s’en sort au cinéma dernièrement ? J’imagine que mission impossible doit faire des scores honorables et ne pas bider contrairement à tout les autres blockbusters sorties dernièrement.

    • @Angyo: Tom Cruise propose du « vrai »: des vrais décors, des vraies cascades, pas de progressisme forcé, juste des thrillers d’action funs et décomplexés avec un héros à l’ancienne. Le public ne s’y trompe pas et plébiscite ce genre là. Dead Reckoning est déjà sur les talons de The Flash avec 234M$ en moins d’une semaine. John Wick 4 avait cartonné aussi, toutes proportions gardées.
      Les studios vont-ils se réveiller?

      • Si Dead Reckoning et John Wick 4 avaient pu bénéficier d’une écriture un minimum soignée ç’aurait été sympa par contre. Parce que si l’esthétique et les scènes d’actions y sont effectivement soignées c’est quand même vraiment très pauvre niveau scénario dans les deux cas.
        Si les studios doivent se réveiller ce serait bien qu’ils n’oublient pas ce pan du cinéma aussi. Mais bon, vu les retours sur ces films j’ai peu d’espoir… 😞

      • Oui alors par contre attention hein, MI est blindé de fonds verts quand même…et le making off de cette fameuse scène en moto est plus impressionnant que dans le film ! Un comble ! Très très déçu de ce MI…(et le scénario est hyper relou).

        Concernant le « progressisme forcé » je vous conseille d aller voir la première photo de « Blanche Neige et les 7 na…euh compagnons » pardon.

        • Je viens d’aller voir le making of après avoir lu ton commentaire et bordel… c’est vrai ! C’est vachement plus impressionnant que dans le film !
          Pour ceux que ça intéresse :
          https://www.youtube.com/watch?v=-lsFs2615gw

          • @Archer: Les scenarios dans les blockbusters… si tu veux. L’un n’empêche pas l’autre, c’est sûr mais bon, c’est pas le critère qui attire le plus le public friand d’action. On peut pas vraiment dire que les films les plus appréciés dans le genre, brillent par leur scenario et ce, depuis la grande époque des Stallone/Schwarzenneger/Willis.
            Quant aux films récents, entre les films de superslips tous plus débiles les uns que les autres , les Fast and Furious, les actionners de Netflix, etc… il vaut mieux pas parler de scenario non plus.

            @Storm: Oui, il y a du fond vert dans MI mais bon, on est pas dans l’overdose comme chez Disney où la moindre scène de la vie de tous les jours se passe en fonds verts. 😅

          • @Garyus
            Je demande pas du Nolan hein, juste de pas me face palm 15 fois pendant le film tellement ce qu’on nous montre est débile.

            Dans Dead Reckoning c’est vraiment abusé. On a atteint un niveau où

            SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

            un mec ne se rend pas compte que les yeux de sa sœur sont soudainement passés de bleu très clair à marron foncé. Les spectateurs seraient si cons qu’il fallait absolument leur laisser cet indice pour ne pas oublier qu’il s’agit de Grace portant un masque ? xD
            Quant à l’humour, on est vraiment en plein dans ce que propose le MCU, notamment pendant la course poursuite à Rome.

            Dans John Wick 4 on pourrait littéralement dégager toute la séquence qui se déroule au Japon que ça ne changerait absolument rien au reste du film. Sachant que le film est déjà très long, et qu’en plus cette séquence fait très redite avec le dernier acte du 3ème opus…
            Et je parle même pas de la conclusion de cette quadrilogie… qui nous montre que tout ce qu’a fait John pendant les trois derniers films n’a servi absolument à rien. Il aurait pris une balle à la fin du premier film c’était pareil.

            FIN SPOILERS

            Et puis l’excuse « les autres sont nuls aussi »… Oui, c’est vrai pour la plupart. C’est pas une raison pour faire pareil. Surtout que c’est quand même pas compliqué d’écrire une histoire simple avec un début, un milieu et une fin.

        • Par contre Storm, quand tu dis que le film est blindé de fonds verts tu parles de quelles scènes exactement ? Parce que là en faisant le tour des making ofs je vois que même la baston sur le train est tournée… sur un train en marche ! xD
          Y a peut-être bien un fond vert durant le climax du dernier acte, quand le wagon du train et suspendu dans le vide. Sûrement aussi quand Hunt plane dans les airs et qu’il parle avec Benji. Probablement dans la séquence du tunnel…

          Mais franchement de là à dire que le film est « blindé de fonds verts », ça me semble très largement exagéré.

          • C est bien à ces séquences là que je pensais ! « Blindé » est peut être un peu fort oui mais on avait pas l’ habitude avec MI, d’où ma déception…pour la baston sur le train t es sûr ? Parce que je me suis justement fait la réflexion que les CGI à ce moment là étaient très voyants ?

          • Sûr et certain oui ! Ou alors le making of est truqué !
            https://www.youtube.com/watch?v=n7Bcsh9Dh5o

            Bon ça n’empêche évidemment pas qu’il puisse y avoir certains plans avec de gros CGI et éventuellement des fonds verts dans cette séquence. Mais ils se sont vraiment battu sur le toit d’un train en marche visiblement.

            Après est-ce qu’il y a vraiment plus de CGI dans ce MI là par rapport aux autres ? Je me dis qu’ils pourraient simplement être plus visibles dans celui-ci, ce qui donnerait l’impression qu’il y en a plus. Ce serait intéressant de savoir ce qu’il en est en tout cas.

          • Tiens Storm, je suis tombé sur cette vidéo qui parcoure la saga M:I et particulièrement les scènes d’actions et cascades. On peut y voir qu’il y a toujours eu pas mal de fonds verts/bleus durant ces grosses séquences.
            https://www.youtube.com/watch?v=Dkv3c0l2nv0&t=959s

            A titre de comparaison, quand Cruise est sur le toit du train dans le premier opus c’est tourné sur fonds bleus. Dans Dead Reckoning comme tu peux le voir dans la vidéo que j’ai postée hier c’est un vrai train en marche dans un décors naturel.
            Idem pour la cascade où il saute d’un toit dans le 3ème film. C’était tourné sur fond bleu. Alors que quand il saute à moto dans le 7 y a pas de fonds colorés. Pareil quand il saute d’un toit dans l’épisode précédent (la cascade où il s’est pété la cheville).

    • Si tu dois faire un choix obligatoire, tu peux passer INDY… Pas catastrophique mais il n’apporte rien au cinéma et Ford fait vraiment son âge ( même si je voudrais avoir sa forme dans quelques dizaines d’années )

  12. BARBIE / OPPENHEIMER

    Les deux évidemment ! Avec deux expériences diamétralement opposés a mon avis. Mais c’est le cinéma que l’on souhaite.

    ARNOLD ( NetFlix )

    Documentaire en 3 parties sur Schwarzenegger qui reviens sur sa vie avec les grandes étapes ( culturisme – acteur – politique )
    On sent une vie très compliqué durant son enfance en Autriche qui a forgé un mental hallucinant avec une soif de victoire d’un haut niveau.
    A voir pour les fans mais aussi les non amateurs de Schwarzy

    VALKYRIE APOCALYPSE S2 PARTIE 2 ( NetFlix )

    Une animation toujours aussi bancal mais la mythologie exploitée est tellement riche et intense que je passe outre.
    Clairement une belle porte d’entrée aux mondes des Dieux pour les plus jeunes tant tout le monde est représenté

    • RENDEZ VOUS HIER ( Prime )

      Une rom com avec Kaley « TBBT » Cuoco et Pete Davidson avec du voyage temporel.
      Une forme donc de UN JOUR SANS FIN mais avec un côté drama / noir
      Le souci est que le film n’avance paradoxalement pas ! Quand on voit la soirée, on comprend que ça va droit dans le mur ! Et, malgré le fait de voyager dans le temps, aucune leçon apprise ou, alors, de façon plus que moyenne.
      Et la fin est… Basique au possible.
      En bref, limite 1h30 de perdu.

  13. Enfin vu Across the spiderverse.

    Comme dans le premier, et encore plus même, je suis ravi de voir la terre 65 prendre vie à l’écran, retrouver le graphisme si appréciable de l’univers de Spider-Gwen ainsi que sur cet opus ses thématiques et dilemmes, avec une héroïne qui prend vraiment le flambeau sur toute une partie du film. On sent que les comics Spider-Gwen ont été ouverts et respectés.

    J’aime bien l’aspect vie quotidienne de Miles également. Et Spot en nemesis qui monte crescendo est très agréable.

    La partie multivers commentaire méta sur le canon m’a par contre bien déçu. Le multivers est un concept assez simple, je sais pas pourquoi au cinéma ils se prennent la tête pour en faire n’importe quoi. Il s’agirait qu’un jour ils ouvrent cet excellent comics nommé Spiderverse et qu’ils le respectent…

  14. Robert Oppenheimer vs Klaus Barbie… C’est la Guerre ! 😄

    Sérieusement, la majorité des commentateurs ici ne devraient même pas céder à la Hype – du Nolan sans action, sans SF et avec un sujet historique dont on connaît la fin ? Une poupée pour fille, du féminisme et du commercial..? « ‘Greta Gertrude’ elle a fait quoi comme film, voyons voir… baaah, j’aime pas ça ! »
    « Même pas je mets un pied dans une salle pour voir ça, c’est trop ennuyeux ou trop la honte », vont-ils rétorquer.
    C’est pas faux, hélas..?

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Oppenheimer-n-inclut-aucun-plan-en-CGI-assure-Christopher-Nolan

    La question qu’on pourrait alors se poser est : Nolan est-il un gros réac, opposé au progrès ? Trop méfiant envers les nouvelles technologies, surtout avec les pressions (non souhaitées) qu’ont subi des employés d’effets spéciaux… qu’il est prêt à mettre ceux-ci au chômage au nom du Réalisme ?
    Même si c’est plus beau (en principe), ça n’est pas une obligation. Et ça ne sert pas réellement le sujet de son film.

    Vu :

    – Spécial Joseph M. Newman…
    Réalisateur très « Série B », avec de la comédie, du western, du suspense etc. Pas un grand nom, pas un seul film culte là dedans, et pourtant :
    Une observation attentive de la plupart d’entre eux nous montre une bonne maîtrise des mouvements de caméra dans les espaces clos, sautant d’un comédien à l’autre.
    Ainsi que des histoires qui ont beaucoup en commun d’être au mieux pragmatiques, au pire pessimistes. Que ce soit son léger (et un peu soporifique) « Nid d’amour », avec son vieux beau, séducteur en série mais avec des raisons plausibles…
    « Les Bannis de la Sierra », qui mélange à la fois « La Chevauchée des bannis » de André de Toth (qu’il égale presque) et « L’Attaque de la malle-poste » de Hathaway (qu’il dépasse en cruauté et en virtuosité, c’est hallucinant !)…
    « Les Survivants de l’infini », et son production design incroyable…
    « Fort Massacre », qui est à deux doigts du nihilisme le plus absolu…
    « Le Shérif aux mains rouges », qui est son antithèse à peine plus rassurante…
    Ou « Tonnerre apache » (rancœurs, adultère, garnison qui cumule les échecs), qui fait la synthèse complexe de ces deux précédents. Mais avec un Charlie Bronson génial en tête de pioche, même si c’est un personnage secondaire.
    Bientôt, les films Marvel auront droit à la même révision de leurs qualités respectives…

    – « Terrible jungle »…
    Terribles acteurs surtout : ce faux film d’aventure à la française, même pas aussi remuant qu’un OSS 117, pourrait passer pour un spin-off de « La Flamme/Le Flambeau », avec Jonathan Cohen en roue libre et des comédiens qui font leurs propres sketchs parodiques de leur côté…
    Sauf que ça a été tourné avant. Et que c’est censé être un film, pas une mini-série.
    Résultat, la répartition des rôles n’est pas bien rythmée, on passe soit trop de temps du côté de Vincent Dedienne en Tintin naïf.
    Soit trop de temps avec Catherine Deneuve (sortie directement du « Sauvage ») et son duo avec Cohen et ses agents débiles. Les allers-retours entre les deux groupes manquent de vigueur. L’originalité des gags aussi – Conrad, donc Kurtz, on a compris.
    Reste l’impression de voir une réalité parallèle très flippante, où le colonialisme français et les individus arriérés n’ont jamais cessé d’exister.

    – « Mission Impossible : Dead Reckoning, partie 1″…
    Il y a beaucoup à exprimer sur cette super réussite – voir analyse quasi complète au Bar précédent, le #207…
    Mais on peut encore en rajouter

    SPOILER !!!!

    Déjà, soyons sûrs à 80 % que Ilsa est vivante.
    Parce-que la mise en scène est explicitement faite pour obéir aux conventions du genre (« vous êtes trop loin, vous allez échouer »). Comme si l’Entité reproduisait de façon trop servile quelque chose qu’elle a déjà vu dans plein de films… mais qu’on peut aussi bien détourner.
    Parce-que on voit le couteau qui bouge (si ce n’est pas Ethan Hunt qui la remue, elle pouvait aussi porter quelques protections)…
    Parce-que la caméra s’éloigne pour qu’on ne voit pas ce qui se passe, et que l’équipe a l’air à peine bouleversée (leur dialogue semble ambigu)…
    Parce-que toute cette saga Mission : Impossible nous raconte un Ethan Hunt qui mélange Éros avec Thanatos, mais arrive souvent à le contrôler : le premier film c’était quoi ? un type qui est amoureux de la femme de son patron – dès le début, il enfonce une aiguille dans le bras de Claire pour la tirer de sa fausse mort (avec extase, d’ailleurs). Mais il échouera à la fin, après avoir refusé de croire à sa trahison.
    Le deuxième le voit mettre en danger Nia, qui sera ainsi infectée par un virus, avant de la sauver in-extremis (et la faire disparaitre)… Bon ceci dit, plus personne ne cite ces deux femmes.
    Mais il y a Julia, doublement « morte » dans une mise en scène sadique créée par Owen Davian, puis plus tard par Hunt lui-même.
    Ainsi qu’une autre femme de son passé, sorte de péché originel qu’on commence à découvrir, et qui semble justifier ses actions répétées (pour mieux exorciser ce moment).

    Certes maintenant pour Ilsa, il y a doublon au sein du même film car il a feinté sa mort dès le pré-générique… Mais pour tromper les agences d’espionnage, pas le public.
    Tandis que là, c’est peut-être nous qui sommes feinté, Hunt se projetant souvent les pires scénarios, pour découvrir la vérité, mais aussi afin de mieux éviter que ça arrive vraiment un de ces jours – il le fait dans le 6, au moment de préparer l’évasion de Lane… mais malheureusement il y aura quand-même cette jeune policière française qui subira un dommage collatéral.
    En même temps, Paris aussi semble être « non-morte » (elle a un pouls), et peut-être prête à rejoindre l’équipe, tout comme les agents qui traquent Hunt et commencent à se mettre de son côté… et tout comme Grace, sa possible remplaçante, avant qu’il ne parte à la retraite avec Ilsa (pour de bon cette fois, pas comme dans la fin improbable du 3).
    Signe que Hunt arrive à rallier des gens à sa cause… Et son plus grand exploit pourrait être de faire la même chose avec l’Entité, en devenant son nouvel apôtre au nez et à la barbe du puissant Gabriel.
    Vous avez dit « Person of Interest » ?

    Évidemment, quand on regarde bien, il n’y a pas grand chose d’original dans les Mission : Impossible, rien qu’on n’ait déjà vu dans d’autres œuvres.
    Bien sûr il y en a déjà qui affirment « oui, le coup du train c’est pompé sur Uncharted ! »…
    Pardon mais Uncharted n’a rien inventé du tout, c’est d’abord le Cinéma. Remontez donc jusqu’à Chaplin dans « La Ruée vers l’or » et son plan incliné, par exemple.
    Mais s’il faut une vraie référence adaptée, ça serait plutôt tous ces films Catastrophe hollywoodiens. « L’Aventure du Poséidon », son côté luxueux, ses pièces qu’il faut escalader en s’accrochant à tout ce qui est fixé au sol, sans savoir si ça va supporter votre poids…
    Si vous n’avez jamais vu un de ces films sur grand écran, remerciez donc « Mission : Impossible… » qui vous donne une scène du même genre.
    Oui ces films se réapproprient plusieurs types de scènes connues.
    Mais c’est pas grave, tant que c’est bien fait et qu’on en a pour notre argent.

    – « The Quake »…
    La suite de « The Wave », mais en plus dramatique encore. Tellement que tout le film repose sur l’appréhension d’une nouvelle catastrophe, de l’échec du héros à se faire écouter, pour ne laisser la place au tremblement de terre que dans même pas un tiers du film.
    Par contre son exécution est bien ficelée, aussi dur que spectaculaire (le gag du piano sera même repris dans… « Mission Impossible : Dead Reckoning », encore lui).
    Ça se limite tout de même à un immeuble et tout ce qui l’entoure, l’intrigue secondaire autour du fils aîné étant complètement facultative (sans jeu de mot).

    – « Photo de famille »…
    Pour retrouver Jean-Pierre Bacri dans son dernier rôle, assez sobre.
    Sinon il s’agit d’un habituel film de famille où chaque membre a ses propres névroses mais c’est pas grave puisqu’ils s’aiment etc…
    Est-ce la présence, toute en douceur, de Vanessa Paradis qui fait que l’ensemble ait l’air très timoré, peu féroce (même en étant soûle et excité, son personnage est inoffensif et chante bien) ?
    Bon ben c’est tranquillou quoi ?

    Spécial chevaliers…

    – « Drakkar »…
    Pas du tout un film sur les vikings, même s’ils sont bel et bien là, à piller, tuer et violer à droite à gauche… Surtout une production anglaise, et notamment galloise, sur l’émergence de la conscience guerrière chez les hommes de foi d’antan.
    Si petit budget, un visuel si pauvre qu’on est pas loin de la léthargie… À la limite, ça peut passer pour du Bergman, celui de « La Source » et « Le Septième Sceau », ce qui devient alors intéressant – mais c’était bien sûr involontaire.

    – « Croisades »…
    En quelque sorte, ce film (co prod US, canadienne et chinoise, au vu des acteurs) passe pour une variation sur Dark Vador.
    Hayden Christensen y joue ce guerrier sombre, en quête de rédemption, tel qu’on aurait aimé le voir chez George Lucas. Pas sûr par contre qu’on aurait apprécié ce Qui Gon Obi-Wan Cagenobi – oui, Nicolas Cage y joue les mentors en roue libre, qu’est-ce que vous croyez ?
    L’ensemble est suffisamment violent pour qu’on s’imagine dans un Star Wars plus adulte (le final est presque le même que dans le VIII), sauf en ce qui concerne les scènes d’action, pas assez nettes.

    – Le diptyque « Iron Clad – Le sang des templiers » (enfin, pas beaucoup de templiers)…
    L’envie du réalisateur Jonathan English de faire une version médiévale des 7 (samourcenaires), à l’origine avec des vikings. Et finalement à l’époque de Jean sans terre, s’inspirant du véritable assaut de Rochester.
    Pas manchot Johnny English (!), surtout avec de bonnes caméras 5D (image bien nette), et des acteurs non stars mais bien attirants. Suffisamment pour donner une caractérisation impec’ à tous – le héros en voie de rédemption (et d’amour), le vieux bourru, le cynique, la cloche, le géant au grand cœur etc…
    Compte aussi pour les scènes de violence aussi sanglantes et frontales que chez Mel Gibson (c’est d’époque), avec un long siège de château, extrêmement éprouvant et d’où très peu sortiront indemnes.
    Sa suite, dispensable (pas un seul acteur connu dedans, pas beaucoup d’empathie pour les personnages non plus), fera office de redite. Alternant le moyen (trop de caméra tremblante) et le surprenant (Marry la dingue, la scène de mort avec la tête sur le plat de l’épée).

    Lu :

    – Fin de l’Intégrale Sandman, avec l’ultime tome – La Veillée (funèbre, ou éveil)…
    Plus précisément la fin de l’histoire de Morphée, même si Neil Gaiman n’aura pas pu s’empêcher d’y revenir encore et encore, pour y ajouter des appendices pas toujours facultatifs.
    Quoiqu’il en soit, le chemin parcouru a une fin fixe, nette. C’était bien l’histoire d’un gars qui a fait son job comme il le pouvait, en tout cas la fonction qu’on lui avait attribué.
    Et qui a essayé maladroitement d’aimer, car c’est aussi une histoire de femmes en colère contre un homme abusif malgré lui, et bien trop fermé sentimentalement.
    En avance sur beaucoup de monde, n’en déplaise aux allergiques à toutes diversités – mis à part pour les questions éthniques, en comparaison de celles ayant trait au sexe.
    L’ unité graphique est au meilleur niveau dans ce tome, avec les dessins de Charles Veiss.
    C’est élégant, c’est philosophique, c’est allégorique… C’est pas pour tout le monde.

    – Du Infinite avec Superman (fin de la Saga du Warworld, mais on passe à l’Apocalypse), du Son of Kal El…

    – Batman, Nightwing – Cible : Grayson (et le cool épisode 87, en « plan séquence »)…

    – Début de Wonder Woman tome 3 : Le Tournoi (procès) des Amazones – l’occasion de découvrir un peu les séries dérivées…

    – Début de Flash tome 3 : La Loi des Lascars, encore attachant.

  15. Vu Barbie, il y a quelques longueurs, a force de vouloir privilegier le fond sur la forme, la réalisatrice en oublie son intrigue dont l’ecriture et les peripeties varient au gré des messages que veut faire passer Greta. L’humour fait tres souvent mouche, les chansons et chorégraphies sont top, mattel a le mérite d’avoir énormément d’autoderision. On notera une blague de mauvais goût pour taper gratuitement sur les fans de la snydercut qui m’a complètement sorti du film et une jolie incohérence entre le propos « c’est le film se Barbie, Ken n’est qu’un faire valoir » et le temps de présence a l’ecran de Ryan Gosling assez important. Margot Robbie est évidemment magnifique et joue son role a la perfection. Maintenant est ce que le film est assez grand publique pour faire la carrière qu’on lui promet c’est une autre histoire. Car si a mes yeux on est devant une reussite, ca reste un film engagé et assez bavard malgré sa courte durée.

  16. Je sors de ma séance d’Oppenheimer.

    J’ai peur de le dire, mais bon j’le dis quand même. Je l’ai trouvé diablement long. Il est beau. Purée qu’est-ce que ce film est beau, le casting est incroyable, comme souvent avec Nolan la musique est magnifique mais assourdissante.

    Long.

    La narration déconstruite et le fait que le film soit un peu trop factuel rend le film un peu illisible. On fait que de nous rabâcher à quel point Oppenheimer est brillant, visionnaire, presque légendaire, on ne nous montre pas qui il est, on fait que de nous raconter qui il est, et ça rend le personnage fantomatique, limite abstrait. On sort du film sans vraiment comprendre ni savoir qui est ce personnage tant décrié.

    J’sais pas j’ai un peu ce feeling à ma sortie de séance de Dunkerque.

    Long puzzle énigmatique.

    Peut-être qu’un deuxième visionnage aidera à remettre tout ça en place ?
    (J’omets volontairement de parler du fond du sujet, ce qu’il implique et surtout ce qu’il dénonce)

    • « J’sais pas j’ai un peu ce feeling à ma sortie de séance de Dunkerque.

      Long puzzle énigmatique. »

      Dunkerque ? Tu voulais dire Tenet non ? Parce qu’on peut pas vraiment dire que Dunkerque soit long ou énigmatique/puzzling. ^^

      Ce que tu dis est intéressant. De manière générale je n’aime pas les biopics. Je suis curieux de voir si Nolan saura me faire aimer ça ou pas.

      • Beh, Tenet, Le Prestige, Inception, Interstellar, c’est de la science-fiction, donc tu sais que t’es perdu jusqu’à ce que le réalisateur te guide un petit peu.

        Dunkerque, Oppenheimer, il te raconte l’Histoire mais tu comprends pas trop pourquoi il veut autant te perdre dedans.
        Et puis j’ai trouvé ça inutilement long et décousu.

        Par contre c’est du Nolan, là vraiment t’es pas perdu, si tu aimes son cinéma, il est honnête, il te ment pas, c’est lui à 300%, tu vois clairement son grain si particulier, son incapacité à gérer les rôles féminin, son style musical, son amour pour l’image et la photo, son obsession pour le réalisme, le temps, et l’espace.

        Reviens ici nous dire c’que t’en as pensé, j’suis curieux globalement de savoir ce que vous en avez pensé tous !

        • Je viens de comprendre que quand tu disais « long puzzle énigmatique » tu parlais en fait d’Oppenheimer et non de Dunkerque. Autant pour moi. ^^

          Sinon vu hier. Je l’ai trouvé pénible (première fois pour moi avec Nolan !).
          Enormément de personnages et on ne laisse jamais vraiment exister. J’ai passé le film à essayer de me rappeler qui était qui à chaque fois qu’un nom était cité, donc impossible d’entrer dans l’histoire et évidement impossible d’apprécier la dernière partie du film.

          Je te rejoins concernant le traitement du personnage principal et je dirai la même chose de quasi tous les autres : ce sont des PNJ. J’ai l’impression que depuis que Nolan écrit en solo ses personnages n’ont plus d’âme. Autant je trouve que ça posait pas de problème dans Dunkerque et que c’était acceptable dans Tenet (Ethan Hunt et James Bond ont rarement des histoires très profondes eux aussi), autant là ça m’a gêné. C’est un biopic, je voulais savoir qui étaient ces personnes, pas uniquement ce qu’elles ont fait.

          D’ailleurs, je disais plus haut que je n’aimais pas les biopics et Nolan n’aura pas su me réconcilier avec le genre, mais je me suis souvenu qu’il y en a un que j’adore absolument, sur un homme brillant lui aussi : A Theory of Everything. Probablement parce que contrairement à Oppenheimer ce film a énormément de cœur. Après je sais pas lequel des deux est le plus fidèle à la réalité, mais en tant que fillm et qu’expérience cinématographique j’ai largement préféré celui-là.

          Aussi je suis déçu de la scène de l’explosion qui ne m’a pas fait tellement d’effet, en dehors du son qui est phénoménal (même si beaucoup trop fort… un reproche souvent fait à Nolan mais qui ne m’avait jamais choqué comme ici). Je n’ai absolument rien retenu de la musique par contre. C’est extrêmement rare pour moi. Le bruit des pieds sur le banc par contre, je l’oublierai jamais. 😅

          Reste que les acteurs sont excellents et que les images sont belles.
          Je le reverrai sûrement, car il se trouve que j’avais aussi détesté Inception à mon premier visionnage et que c’est devenu mon film préféré au second. Mais ce sera probablement pas pour tout de suite, car à vrai dire là j’ai plus envie de lire le bouquin qui a inspiré ce film que de le revoir.

          • Je réponds grave tard sorry, mais ça m’a fait exactement la même chose avec Interstellar. Vu au cinéma à sa sortie, la même année que Gone Girl et Nightcall que j’avais adorés, Interstellar m’avait pas tant marqué, il m’avait même ennuyé, j’étais bluffé par son design mais pas son récit.

            Je l’ai revu (Interstellar) y’a quelques mois, et wow, la claque, ça a tellement remis en question ce que je pensais aimer ou non au ciné tant j’ai adoré ce second visionnage, des années après. J’ai pleuré, j’ai ris, j’ai eu tant d’émotions folles.

            J’me dis maybe parfois c’est ça le cinéma, c’est jamais tout blanc ou tout noir. Parfois ce qu’on n’aime pas ou ce qui nous échappe au premier visionnage nous rend plus fort au second, je sais pas…

            Est-ce que ce sera comme ça, pour Oppenheimer ? on verra au second visionnage dans x années.

  17. « Vanité des vanités, tout n’est que vanité »…

    Et allez, encore un film hollywoodien à gros budget, qui croit vraiment qu’il va être un des sauveur du Cinéma…
    Tout en ayant une durée si longue (pour ce qu’il raconte) qu’il finit par réduire les séances en salles. Et ressembler surtout à une mini-série télé de luxe, en trois parties (bon complément à « Chernobyl »)… C’est malin va !
    Toujours la même panoplie au programme :
    – plein d’intrigues secondaires faute de savoir trancher dans son montage, et préparant ainsi à un futur visionnage morcelé en streaming (pas sûr que ceux qui ont loupé des infos voudront retourner en salles).
    – un tas de bons acteurs là dedans, stars, connus, ou juste « tiens, sa tête me dit quelque chose !? »
    – l’esprit de sérieux, parce-qu’on veut dire des choses sur le Monde, quitte à bien appuyer le trait et enfoncer des portes ouvertes, pour les spectateurs pas attentifs.
    – du sobre, des couleurs réduites, des effets en Dur, pour prouver qu’on est des vrais gens – au chômage donc, les techniciens d’effets numériques.
    – de la musique zimmerienne – oui c’est Ludwig Göransson, mais franchement on ne voit pas la moindre différence.
    – des références cinématographiques en pagaille… On verra ça au fil de l’analyse.

    Parce-que Christopher Nolan a surtout une réputation à consolider en ce moment. Et il y met les formes.
    En 2020 il avait raté l’occasion de confronter son « Tenet » Bondien à « Mourir peut attendre – ici, ça devient un absurde duel de Bombes avec « Barbie ».
    Avant ça, il avait perdu des spectateurs en refusant de faire de son « Dunkerque » une fiche wikipédia, au profit d’une expérience sensorielle prenante…
    Est-ce parce-qu’il n’a pas été compris qu’il se met alors à rentrer dans le rang, avec un classique biopic de scientifique célèbre, comme Hollywood en a l’habitude depuis des années ? – on a eu par exemple Stephen Hawking, et là (contextuellement) on serait plus proche du Alan Turing de « Imitation Game ».
    Première référence ciné, et ça n’a rien d’extraordinaire chez Nolan… Son cinéma s’est toujours inscrit dans la continuité d’œuvres précédentes, qu’il n’arrive ni à surpasser, ni à détourner (ça ne doit même pas lui effleurer l’esprit) et à peine à égaler. Des variations sur le même thème, un tantinet timorées.

    Ce film traite de la Science et de la Conscience, avec une pointe de folie ? On est tout de même loin de la qualité horlogère (aussi drôle qu’angoissante) de « L’Homme au complet blanc »…
    On efface « Les Maîtres de l’ombre » de Roland Joffé, qui savait tout de même centrer son histoire sur Oppenheimer et Leslie Groves, mais on se disperse dans plusieurs directions possibles…
    Un dispositif, censé opposer Subjectif et Objectif, divise le film entre couleur et noir et blanc ? Ça nous y présente surtout Cillian Murphy en Gentil un peu troublé, jouant efficacement une partition qu’on connait bien, et Robert Downey jr en Méchant obséquieux, bien loin de la subtilité dont il est capable depuis des années – et surtout, avec ce noir et blanc parano dans les 50’s, on croirait que RDJ n’est toujours pas sorti de « Good Night and Good Luck ».

    Sur la base d’un livre très détaillé, ça nous donne donc un parti-pris précis en utilisant Lewis Strauss comme seul antagoniste américain (nazis et russes seront toujours invisibles du film).
    Mais Nolan creuse aussi d’autres pistes en parallèles, qui auraient pu donner à elles seules un film déjà diablement intéressant…
    Comme les visions de Oppenheimer, qui au début vont au delà du « je vois des vermicelles qui flottent devant mes yeux ! », pour mieux nous décrire un esprit capable de distinguer l’infiniment petit/loin. Jusqu’au moment où cessent ces visions abstraites, pour être totalement remplacées par des cauchemars semi réalistes – on ne sait pas trop pourquoi on a l’un, et plus du tout l’autre, si ce n’est que le protagoniste s’est un peu plus humanisé ?
    Autre exemple : le Thriller. Nolan a toujours utilisé ce Genre mais de façon atténuée, ormis quelques fulgurances violentes. Ici, enfin il y a de la chair, finie la chasteté (bouillante Florence Pugh), et ça ajoute de la passion.
    Mais ça ne se limite qu’à une poignée de scènes, devenant trop culpabilisantes.
    Et l’on retrouve alors Nolan filmant comme toujours des bonhommes en costard, pendant que les rôles féminins principaux (2, pas plus) jouent les femmes de l’ombre… Qui plus est, des femmes qui ne vont pas bien, mais alors pas du tout.
    Peut-être qu’un jour, il saura mieux les traiter.

    Sinon ça passe bien comme film, la qualité sonore donne une dimension « 3D » très remuante, le IMAX est bien fichu et nous montre chaque défaut de la peau, surtout avec plein de scènes en gros plan sur les visages des comédiens – C’est un film d’acteurs !…
    Et c’est ainsi un film où la parole (le plus souvent incompréhensible, aussi bien en termes savants que politiques) est la première arme fatale, selon la façon dont on l’utilise. Au point de redouter même d’ouvrir son clapet, passé un certain point.
    C’est alors que la troisième partie (après le Test, qui mêle Macro et Micro, Spectaculaire et Sobriété) n’a plus du tout de Science, et n’a que la Politique en bouche. Autant affirmer que vous pouvez bien entendre le mot « Communiste » vous sortir des oreilles, à force d’être répété ad nauseam. D’autant que, à l’instar de la menace Nucléaire (le Biologique fait aussi très peur aujourd’hui), le Communisme ne signifie plus grand chose. En Ukraine, ce sont des Russes qu’on désigne comme adversaires, et non un bord politique.
    Et ce n’est pas non plus comme si Nolan était Elia Kazan, on voit mal en quoi cette histoire résonnerait personnellement en lui.

    Prenant peur que la Warner ne relègue un film dramatique, sans action, à une sortie vod, il a fait une offre hyper détaillée (et très casse-pied) à la Universal, qui a accepté cette belle « prise de guerre »… là par contre, ça ne vous dit rien ?
    Évidemment, le côté démiurge obsessionnel, pas toujours compris mais persuasif, avec une silhouette très graphique (par moment, Oppenheimer a même l’allure du Joker)…
    L’équipe qui monte Los Alamos comme si c’était un studio de cinéma rempli de créatifs aux moyens sans limites…
    L’aventure aussi bien intérieure qu’extérieur (ils font du cheval, mais en fait ce sont des scènes intimes)…
    Le filmage sans répit du processus de fabrication…
    Le mélange de strates temporelles, comme autant de signes que le Temps ne fait qu’Un et que tout est écrit à l’avance… Là, on voit bien le rapport avec Nolan.
    C’est complètement son style de mise en scène, ses marottes. Et quelques comédiens fétiches, sauf Michael Caine, pour une fois.

    Mais le côté sentencieux et pas trop original du film empêche celui-ci de n’être qu’une expérience filmée pour le plaisir. Comme si l’histoire racontée finissait par contaminer le tout, espérant (comme l’armée et le gouvernement US) que toutes ces grosses têtes qui s’agitent/ces performances d’acteurs, toutes ces recherches scientifiques/ces expériences de filmage, tout ce pognon dépensé… servent quand-même un but précis de domination (américaine ?). Aux Oscars, comme au Box Office, forcément.
    Et Nolan loupe aussi la portée philosophique de son film :
    Puisque Oppenheimer n’était pas le seul esprit brillant à travailler sur la bombe, on aurait alors pu remettre en cause la métaphore d’un Prométhée seul et unique… Car il est clair que les humains, dans leur potentiel à vouloir aller toujours plus loin, n’auraient jamais pu empêcher la Bombe d’exister. Son Destin était d’émerger, quoi qu’il arrive. Comme si ça faisait partie de notre processus d’autodestruction.

    S’il fallait un film jumeau à celui-ci (comme ultime référence filmique), pensons peut-être à « Patton ». Trois heures pour raconter également comment un emmerdeur patenté, mais qui aura raison sur tout, va faire le job, tout donner, puis être mis au rencard une fois obsolète (la plus grande peur de Nolan, après la Fin du Monde ?).
    Seulement, Franklin J. Schaffner y allait avec les tripes, et c’est tout ce dont on a souvent besoin aujourd’hui.
    Christopher Nolan lui y va avec la fragilité des intellos… Et ça, on a l’impression que c’est tout ce qu’on peut avoir maintenant.

    « Et Hop ! les naïfs meurent… » 🤯

  18. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Les-scenes-de-nu-dOppenheimer-censurees-avec-une-robe-noire-en-numerique

    Les salauds… mais en même temps, ce sont d’autres cultures (est-ce que ça veut dire que c’est pour cette raison que le cinéma de Nolan a été autant fédérateur dans le monde ? à cause de sa chasteté qui le rend ainsi Tout Public ?).
    On a donc un bon motif pour que Nolan ne puisse pas piquer à nouveau une grosse colère contre un studio, au nom de l’indépendance artistique… puisqu’il y a le respect des autres cultures.
    En même temps, si on l’avait consulté à l’avance, il aurait peut-être pu mettre en scène lui-même une version alternative. Mais à ce moment là, on est pas sorti de l’auberge en dehors de la conception du film, non il faut penser vraiment à Tout !!!
    Ou alors accepter les compromis, ou bien de ne pas gagner quelques millions supplémentaires – ne dites jamais ça à Hollywood, vous finiriez au chômage plus vite que les grévistes.

  19. J’ai vu Barbie hier. J’y allais tout de même avec un vrai entrain au vu de son succès en salles et de par la cinéaste.

    Quand je suis sorti je me suis dis « Et merde… »

    Si vous voulez faire un jeu à boire, mettez Barbie et buvez un shot à chaque fois que le mot patriarcat sort de la bouche des personnages.

    À la fin, je me suis rendu compte que j’ai finalement passé un super moment avec Ken, sensé être le « méchant » du film…

  20.  » – Qu’y a-t-il de mieux dans la vie ?
    – L’immense plage, un rapide destrier, des gants à tes poings et le vent dans tes cheveux.
    – Faux ! Kenan, qu’y a-t-il de mieux dans la vie ?
    – Sourire devant ses ennemis, bomber le torse face à eux et éviter les lamentations devant les femmes ?  »
    Kenan, le Barbie boy 👱‍♂️

    Et voilà un « produit » commercial pour le cinéma, qui s’est donné les moyens pour attirer la curiosité… des gogos prompts à tout observer sous le prisme de l’analyse ?
    Passons complètement l’évidente pub géante pour la marque Mattel/Barbie, qui donnera envie à des spectateurs de se précipiter ensuite au magasin de jouets le plus proche…
    Pub du genre à également matraquer l’espace médiatique, en tant que « Phénomène », « Idée conceptuelle », œuvre unique (c’est bien sûr faux)… Et une sortie jumellée avec un autre film traitant d’une Bombe, ayant de grosses stars et des effets spéciaux le plus possible en dur – de quoi être aussi fiers que si on avait fait l’émission « En terre inconnue » (bien sympa pour les techniciens numériques, surtout pendant cette période).

    Mais derrière tout ça, est-ce qu’il y a au moins un film ? Et qui tient debout, qui va plus loin que la blague, sans perdre trop de temps ?
    Des exemples récents, très lucratifs mais assez indigents, n’ont pas beaucoup rassuré : Transformers, ou Mario, ce ne sont pas des histoires, à la base. Ce sont des Jouets/Jeu, et leurs personnages n’existent que comme icônes pour utilisateurs proactifs. Pas pour qu’on soit simple spectateur.
    Même avec un historique aventureux préexistant, qui peut résonner avec une narration cinématographique connue…
    Ce dont le jouet Barbie est complètement privé. Ne reste alors que la réflexion sur ce que celle-ci représente, concrètement et métaphoriquement.
    De quoi créer un scénario à la fois comique et réflexif, surtout pour un film en Action Réelle – pas le choix, l’alternative aurait été de juste la lancer à l’aventure, comme dans de précédentes adaptations animées. Ou bien traiter de la Barbie de façon souterraine comme l’ont fait certains films, de « La Vallée des Poupées » à « Don’t Worry Darling »… mais là, le constat en devenait très amer.

    Le prologue – avec une voix-off très présente durant le film, qui lui donne l’allure d’un conte ironique – nous explique très bien les origines de ce personnage fonctionnel, et son rôle d’ « incubateur » pour les petites filles, afin d’être inspirées pour devenir de futures femmes actives. C’était déjà d’époque, et ça n’a pas attendu le XXIeme siècle pour être élargi à plusieurs types de physiques, d’ethnies. Et être toutefois raillé, sous un autre point de vue.
    Bref, comment aider à faire de fillettes des individus adultes capables d’enrichir la Société, tout en s’amusant.
    Greta Gerwig ? Actrice qui a justement basé toute sa carrière sur l’émancipation féminine et le passage à l’âge de raison, si possible en rentrant dans le lard et en dansant, que ce soit au cinéma, à la télé, dans des clips d’Arcade Fire (une de ses meilleures prestations).
    Scénariste puis réalisatrice, elle a continué en indépendante (« Lady Bird »), puis avec du film historique à stars et plus gros budget (« Les Filles du Dr March »). Du style, de l’énergie, des séquences se superposant les unes sur les autres… et toujours au centre, une héroïne filant à toute allure, qui a son antagoniste à affronter dans un mélange de rivalité et d’amour…

    OK, donc ce n’est pas du n’importe quoi fait par un faiseur, il y a bien des thématiques identifiables et récurrentes. Est-ce pour autant suffisant, pas trop tiré par les cheveux ?
    Il faut un peu de temps pour reconnaître un style particulier à ce film, tellement son ambition lui fait prendre de multiples directions. En espérant que celles-ci s’agrègent dans un Tout cohérent, logique.
    Clairement, c’est essentiellement de la comédie parodique, kitsch et méta. Ce qui fait quand-même beaucoup d’un coup. Et va mettre énormément à l’épreuve la patience de spectateurs irrités, se demandant si on ne se fiche pas de leur tête. Ou, pour les plus curieux, si tout ça a vraiment un sens.
    Disons que, s’il faut des exemples de films connus, ça se situe entre « La Grande Aventure Lego » (la Warner et Will Ferrell sont là pour faire le lien « multiversel »), avec des protagonistes dans leur monde franchisé ouvert à toutes sortes de créations, malgré la menace du conformisme et du consumérisme…
    Et « Toy Story » (qui avait déjà raconté son propre segment sur Barbie et Ken, très similaire), avec des jouets conscients de leur statut, et s’interrogeant sur le rôle qu’ils doivent tenir auprès des enfants.
    Les références historiques à la franchise servent également le scénario, ne se contentant pas d’être toutes de simples clins d’œil légers (il y en a quand-même).

    En fait, il n’y a pas grand chose d’original dans ce film, si ce n’est qu’il doit garder une fluidité que l’Animation possède plus facilement.
    Pour que cela marche en Action Réelle, il y a heureusement des exemples de films ayant une esthétique de maison de poupée, de Jacques Tati à Wes Anderson (Noah Baumbach oblige). Ce qui donne l’excuse de montrer à l’écran un look purement chargé et factice, sans que ça passe pour du fauché.
    Mais donnant aussi l’impression d’un film d’auteur trop intello et un chouïa économe, alors qu’il est en fait blindé d’idées extrêmement « faciles » :
    Margot Robbie a fait quasiment toute sa carrière sur les rôles de poupées flippées ou flippantes. Et Ryan Gosling a régulièrement fait preuve d’une autodérision spectaculaire.
    Un casting bardé d’interprètes du moment, entre 20 et 30 ans, dont certains sont complètement évidents (Emma Mackey n’est-elle pas le sosie de Robbie ? Kate McKinnon n’est-elle pas spécialisée dans le Bizarre ?).
    « L’éveil » faisant passer d’un univers fictif à la Réalité (qui reste néanmoins romancée, enfin pour le peu qu’on y voit) ? C’est Matrix, et la Warner de rectifier un peu le tir après un quatrième volet bancal – et pas du tout excitant.
    L’héroïne qui peut compter sur des alliées « humaines » (classique mère/fille) pendant son périple, lesquelles vont aussi en apprendre sur elles-mêmes.
    L’antagoniste qui a des raisons crédibles pour agir ainsi (c’est même sa frustration qui lance réellement l’intrigue, à l’écran), mais qui n’utilise pas les méthodes les plus subtiles… et en devient touchant, à sa manière.

    En tant que comédie burlesque à l’apparence inoffensive, rien de terrible ne s’y passe, les acteurs s’amusent, tout s’arrange, et le propos du film devient aussi la façon qu’a le film de communiquer son message. À savoir que quand il y a beaucoup d’attente (pour une femme), il faut tout le temps marcher sur des œufs.
    Exprimer ses envies d’en vouloir plus, de montrer qu’on est bon… mais sans aller non plus trop loin, sans être plus direct, sinon ça se retourne contre vous.
    Montrer un matriarcat très heureux, mais qui est un cauchemar de nunucherie et sans jamais prononcer les mots « matriarcat » ou « féminisme »…
    Prononcer 8 fois le mot « patriarcat » (ça ne compte que pour 4 puisque c’est souvent répété dans une même phrase), mais jamais avec du dégoût dans la voix, ni même en en montrant les aspects les plus violents.
    Ça n’est pas un brûlot féroce, ça ne peut pas l’être. Même une bataille rangée entre Ken(s) finit en comédie musicale… Ce qui reste quand-même de la chorégraphie, de la performance.

    Alors qu’est-ce qui fait que ce film mérite le grand écran, sans se contenter de caresser les fans dans le sens du poil ?
    Et bien le fait que quelques moments un peu plus crus, autocritiques, surréalistes ou insolites émergent bel et bien de temps en temps, ce fameux niveau de lecture parallèle mais pas seulement réservé aux adultes… ce qui donne une ampleur supplémentaire, malgré une gestion du rythme pas toujours à la hauteur (comment se déplace le comité de Mattel dans cette histoire ?).
    Ou bien la sympathie qu’on peut éprouver devant ses deux héros principaux, pas parce-qu’ils ont l’immunité due à leur lien avec l’enfance… Mais parce-qu’ils sont des créatures finalement émotives et bêtement candides, cherchant à évoluer alors qu’ils n’ont pas les outils pour ça. Des monstres d’innocence trop à l’étroit dans des univers étriqués, qui réussiront à exprimer leurs angoisses… et qui peuvent bien avoir droit à leur moment de gloire, pour une fois.
    Et enfin, il y a de jolies apartés intimes, dont une conclusion métaphysique (ça nous fait deux clins d’œil à « 2001, l’Odyssée de l’espace »)… très très belles, loin de toute surenchère, qui imposent un peu de calme et de douceur dans ce(s) monde(s) de fous.
    Même avec un ultime pied de nez très drôle.

    La fierté féminine, ce n’est pas forcément Barbant.

  21. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Je-ne-sais-toujours-pas-pourquoi-jy-suis-alle-John-Carpenter-a-vu-Barbie-et-il-na-pas-tout-compris

    La preuve que c’est un succès usurpé via la création d’une « Hype »… sans lien avec les petites qualités intrinsèques du film – si vous avez des exemples d’analyses qui pensent à citer les films de Greta Gerwig et ses thématiques récurentes (à part chez moi), faites nous signe.

    • Alors que l’on aurait pulpisé Barbie.
      On aurait une mannequin qui aurait été championne d’arts martiaux et de tir sportif, exploratrice, avec 3 doctorats. Bref une équivalent féminine de Doc Savage avec une touche de glamour en plus. La charge contre la romance aurait été la même. Et le discours comme quoi les femmes peuvent aussi combattre les forces du mal aurait été une vraie valeur ajoutée. Et le film aurait pu être un divertissement apprécié de tous.

  22. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Dorothee-Pousseo-Avant-de-doubler-Margot-Robbie-javais-deja-fait-un-film-Barbie-

    …Pour le plaisir de la voir s’exprimer et raconter les coulisses du métier.

    • Eh bé, je suis encore plus heureux de pas l’avoir vu, celui-là…. même si j’adore Dorothée. Ce n’est clairement pas un film pour moi. 🙂
      Même pas le courage d’aller au bout de l’interview, mais merci de l’avoir postée, Flo.

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